27/05/2024
Prophétique
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Le Festival de Cannes vient de se terminer. Notre époque est une hallucination collective paroxystique.
De paroxysme en paroxysme nous finirons bien par atteindre le dévoilement eschatologique promis par les Saints.
Le maître de ce monde, prince progressiste et pacificateur, se nomme confusion. Car la confusion est sa spécialité.
Il vendit jadis à Adam et Eve ce qu’ils avaient déjà. Il continue à procéder de la même manière. Sa bouillabaisse idéologique et philosophique instaure une conceptualisation constante de la réalité.
La moindre occasion pour déterminer, proposer un nouvel angle de vue, une représentation abstraite et notionnelle de la réalité, est saisie, brandie et crispée sous les projecteurs pour notre édification obligatoire. Autant le dire : pour notre rééducation.
Le but ? Mettre à terre une organisation sociale millénaire qui au gré des siècles, des décennies, s’est adapté aux évolutions sociales, technologiques tout en conservant l’essence de ses caractères. Abattre la domination masculine, liquider le vil patriarcat, annihiler la structure ancestrale, élever les minorités au-dessus de la majorité, au nom du bien-être général, pour l’éveil des consciences. Pour ce faire, on va jusqu’à exclure les femmes de leur statut en décernant médailles, trophées, palmes et honneurs à des hommes biologiques au sein de catégories féminines.
Le simple fait que cette irréfutable tendance n’effarouche ni n’affole pas le moins du monde les féministes elles-mêmes, ni ceux qui se sont — par le passé — sentis concernés par le sort social de nos soeurs, nos mères, nos amies, nos compagnes, nos épouses est un signal fort, un indicateur puissant, essentiel, capital pour deviner et pénétrer les défis collectifs qui sont devant nous au sein de cette dégringolade générale.
Tout cela peut sembler étrange, inconcevable, pharamineux et absurde. Cela ne l’est aucunement. Car cette ère qui est la nôtre est la proie soumise, résignée, volontairement offerte et consentante au projet infernal en élaboration. Elle a, finalement, ce qu’elle désire, elle est et sera ce qu’elle désire être. Vain est son désir et triste est sa chair. Et tout cela est prophétique.
18:32 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Je dois avouer que...
Écrit par : Restif | 31/05/2024
C’est le premier commentaire aussi court que je lis de Restif depuis toujours ! :-o
Écrit par : Anne | 31/05/2024
Et, du coup, c'est peut-être, un des coms les plus sincère ^^
Mais franchement, sans croire à l’immédiat Apocalypse-anéantissement massif right now, ça ne sent pas très,très bon. L'Apocalypse (Révélation) ce n'est peut-être pas le claquement de la foudre, mais le goute à goutte de anéantissement, de l'avilissement.
Quand des technologies dont personne n'a vraiment le contrôle (si on en croit leur propre créateurs!) commence à dévaler en roue libre (cf le livre de Jorion, le seul quasi à avoir prévu la crise des subprimes) c'est de ne pas s’inquiéter qui m'apparait comme peu mature (litote du siècle).
J'ai longtemps vagabondé sur les frontières de l'agnosticisme, désormais je suis de plus en plus convaincu que ça ne suffit pas,que ça ne suffit plus. Mais pour les formes à réinventer pour la suite, je manque de solutions.
Avec certaines personnes (ultra rares), même au delà des très fortes divergences, je crois fortement qu'il peut encore exister une forme, une force de respect. Et lorsque on en arrive à penser les événements sous le prisme de l'eschatologie, alors, malgré tout, des rencontre sont possibles. Elles n'effacent rien, mais elles peuvent exister. En tous cas je veux le croire.
Et bien voilà que je suis retombé en mes restiviens défauts (c'est ce qui s'appelle assumer ses responsabilités^^). Anne avait, in fine, raison
Portez-vous bien, tous ceux qui, au-delà des divergences même profonde, aiment ce pays. Aiment aussi droiture, panache et n'oublient pas les liens entre la France et certains pays . On pourrait évoquer les troupes franco-serbes prenant USKUB le 14 septembre 1918,verrou ferroviaire de toute première importance.
ET puis, je terminerais par les miracles militaire (le mot n'est pas trop fort)
Je terminerais donc par l'évocation des exploits militaires de Milunka Savić qui sont plus que nombreux. Lors de la bataille de Kolubara, elle capture une vingtaine de soldats allemands. Durant la bataille de Crna Bend, ce sont 23 soldats bulgares qu'elle capture à elle seule. N'ayant peur de rien, Savić est connue pour ses attaques presque suicidaires en traversant le no man's land jusqu'au front adverse pour jeter des grenades et se battre avec sa baïonnette. Elle obtient en récompense pour ses prouesses la médaille de l'Ordre de l’Étoile de Karageorge, la plus haute distinction militaire serbe, deux fois, la Légion d'Honneur française, deux fois également mais aussi d'autres décorations.
En effet, lorsque les forces serbes se sont affaiblies, elles furent intégrées à celles de l'armée française. Une anecdote raconte que l'un officier français refusant de croire qu'une femme pût être un aussi bon soldat aurait lancé un défi à Savić: afin de lui faire prouver son agilité, il plaça une bouteille de Cognac de 25 ans d'âge à plus de 40 mètres, Savić devant l'atteindre avec une grenade. Elle toucha la bouteille de son premier jet. ^^
Je me suis laissé allé à errer dans les sentiers du souvenir. Mais c'est qu'ils sont( pour moi plein d'enseignements.
EH be, la malédiction restiviene a frappé et tartine il y a eu... Mea culpa.
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Écrit par : Restif | 05/06/2024
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