Incarnation

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

Il faut croire que le trou dans lequel la France coule est sans fond, car la descente se poursuit. Les initiatives du gouvernement Bayrou et de ses divers alliés de circonstance — les socialistes en premier lieu qui ne sont plus à un déshonneur près — ne sont que la poursuite du macronisme sous un autre nom. Autrement dit la poursuite de l’anéantissement de notre pays par aplatissement des classes moyennes, des entrepreneurs, des travailleurs précaires, l’élimination des agriculteurs par saignement fiscaliste afin de financer toujours plus d’assistanat, de bureaucratie et d’immigration sous l’égide de ce curieux conglomérat idéologique : un étrange collectivisme socialo-communiste de connivence avec la Très Haute Finance qui doit ravir Klaus Schwab au moment où Trump vient de lui faire un gigantesque bras d’honneur.

Une remarque au passage, il est incompréhensible que Trump qui est en train de défendre aux USA la Liberté de parole, la Libre Entreprise, la baisse des impôts, passe pour un furieux fasciste alors que nos dirigeants passent pour des défenseurs de la liberté.

Ce prétendu budget passé au forceps, au nom de la rigueur, ne fait rien d’autre que mettre en scène la faillite d’un modèle qui se prétend être « le meilleur du monde » et qui saigne à blanc la France qui se lève tôt au profit d’un État obèse, corrompu et clientéliste qui ne profite qu’à ceux qui nous gouvernent et qui n’ont jamais vraiment bossé de toute leur vie.

Notre Ve République est à bout de course. Qu’elle crève donc ! Mais que vive la France.

Conçue par le Général de Gaulle pour lui-même et dévoyée par ses successeurs, en particulier par ceux qui ont l’outrecuidance de se réclamer de lui, notre République est aujourd’hui à la merci des magouilles d’appareil et des combines arrangées entre partis. Elle ne répond plus du tout aux attentes du peuple français qui rêve d’un chef légitime et représentatif qui incarnerait, littéralement, ses aspirations, affirmerait une Démocratie Directe et un État fort au service de tous, au service de la Nation.

Peut-être qu’une dissolution de l’Assemblée et la convocation d’une nouvelle élection présidentielle permettraient de rendre la parole au peuple et de remettre la France sur le chemin du redressement. Mais même en ce cas un fort doute m’étreint. Je crains un Clash civilisationnel avec les représentants de plus en plus nombreux de la rayonnante diversité.

Ceux qui ne le voient pas font l'autruche. Leur tête bien au chaud, non dans le sable... mais dans leur cul plein de merde !