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12/01/2010

Baisers

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

Un baiser
abrège la vie humaine de 3 minutes,
affirme le Département de Psychologie
de Western State College,
Gunnison (Col).
Le baiser
provoque de telles palpitations
que le cœur travaille en 4 secondes
plus qu’en 3 minutes.
Les statistiques prouvent
que 480 baisers
raccourcissent la vie d’un jour,
que 2360 baisers
vous privent d’une semaine
et que 148 071 baisers,
c’est tout simplement une année de perdue.

Paul Morand, Poèmes 1919-1927


Paul Morand

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11/01/2010

C’est le grand voyageur du Temps

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

« La musique est cette échappée, elle tient les atomes, et c’est ce que le vieux Bach a saisi. Là où la pensée danse, la musique pense, les mathématiques sont la dimension la plus joyeuse qui soit ; là où le temps pense, la musique danse. Vous n’écoutez plus de la "musique", vous ne lisez pas de la "littérature", la musique et la littérature se pensent en vous. Voyez-les : ils ne sentent presque rien, ils sont sourds ou sourdes. Et ils sont sourds ou sourdes parce qu’ils, ou elles, ne veulent pas entendre. Le sexe, contrairement à ses aspirations profondes, ne les met pas à l’abri, et surtout pas la jalousie, cet organe. Comme l’oeil entend, écoutez les peintres : Dali est sourd à force de masturbation caoutchoutée, alors que Picasso regorge de musique, comme de femmes enlevées, transpercées, bercées, ossaturées, fruitées. Les documents passent, Picasso reste. C’est le grand voyageur du Temps, toutes formes et peintures avalées. Saint Bach, saint Picasso, priez pour nous, pauvres infirmes, délivrez-nous de cette vallée de larmes et de cette marée noire d’ectoplasmes, recevez-nous dans vos palais. »

Philippe Sollers, "Les Voyageurs du Temps"

 

 

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10/01/2010

Kung Fu arabe...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

« Dans 10 ans, on sera entouré de Chinois, alors il faudra que l’on se serre les coudes, les Français, les Arabes et les Africains, afin de protéger notre identité. »

J'ai beaucoup rigolé quand je suis tombé là-dessus. C'est Azouz Begag qui parle. No Comment. En attendant les chinois sont déjà partout en Afrique et au Maghreb. Pauvre Azouz, mais tais-toi donc.

Source, LE TEMPS

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Mort !

=--=Publié dans la Catégorie "Ô Mort... Ô Mort..."=--=

 

Mort !

Les Armes ont tu leurs ordres en attendant
De vibrer à nouveau dans des mains admirables
Ou scélérates, et, tristes, le bras pendant,
Nous allons, mal rêveurs, dans le vague des Fables.

Les Armes ont tu leurs ordres qu'on attendait
Même chez les rêveurs mensongers que nous sommes,
Honteux de notre bras qui pendait et tardait,
Et nous allons, désappointés, parmi les hommes.

Armes, vibrez ! mains admirables, prenez-les,
Mains scélérates à défaut des admirables !
Prenez-les donc et faites signe aux En-allés
Dans les fables plus incertaines que les sables.

Tirez du rêve notre exode, voulez-vous ?
Nous mourons d'être ainsi languides, presque infâmes !
Armes, parlez ! Vos ordres vont être pour nous
La vie enfin fleurie au bout, s'il faut, des lames.

La mort que nous aimons, que nous eûmes toujours
Pour but de ce chemin où prospèrent la ronce
Et l'ortie, ô la mort sans plus ces émois lourds,
Délicieuse et dont la victoire est l'annonce !


- Décembre 1895 -

Paul Verlaine

 

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09/01/2010

"Forcer l'Adversaire à manger sa soupe avec son couteau."

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Entretien de Philippe Sollers dans "Études", revue fondée en 1856 par des Pères de la Compagnie de Jésus.

Extrait...

- La métaphore de la guerre traverse toute votre oeuvre. Elle est présente dans vos titres, La Guerre du goût, Guerres secrètes, vos thèmes, la guerre des sexes, la stratégie chinoise… Sollers serait-il en guerre ? Et contre quoi ?

- Je suis en guerre contre tout, famille, société… C’est pour cela que j’ai aussi intitulé mon film sur Guy Debord Une étrange guerre. Debord est l’exemple d’un grand général qui a perdu sa guerre. Il a gagné son échec. C’est énorme ! Mais nous ne sommes pas là pour perdre la guerre que nous menons, il faut la gagner. Et gagner la guerre, cela consiste à faire plusieurs choses à la fois, à avoir des identités multiples, à mener le combat contre l’Adversaire, le diable si vous voulez… Le combat est spirituel : « Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d’hommes », écrit Rimbaud. Qu’est-ce que le combat spirituel ? Combien de divisions ? Il faut être un peu éveillé sur les questions de stratégie… Les guerres m’intéressent beaucoup, notamment les deux dernières guerres mondiales, mais aussi l’état dans lequel nous nous trouvons, c’est-à-dire la guerre permanente.

Rimbaud a raison, la guerre spirituelle est extrêmement brutale. C’est un exercice où le système nerveux est convoqué tout entier et qui demande beaucoup de rationalité. Il faut étudier ce qu’est la défensive. Les meilleurs stratèges de guerre sont indubitablement grecs et chinois. Dans Guerres secrètes, je m’intéresse à la figure guerrière d’Ulysse. Je m’interroge sur le sens de sa guerre solitaire, contre un dieu, Poséidon ; et pourquoi il est aidé par une déesse, Athéna. Je trouve que les déesses manquent de nos jours… Les rapports d’Ulysse avec les femmes sont très passionnants, à commencer par Hélène, dont personne n’a déchiffré le rapport très étroit qu’elle entretenait avec Ulysse. Homère est bien sûr très pudique à ce sujet, mais enfin, nous comprenons. Calypso, Circé, Nausicaa, Athéna, il y a du monde au féminin dans cette affaire… Et puis il y a la grande pensée chinoise de la guerre, qui n’est d’ailleurs jamais distincte des autres activités : la médecine, l’amour. La guerre est partout, alors que, occidentalement parlant, la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens (Clausewitz). En Chine, la guerre est la continuation de la nature par d’autres moyens. Mao a été un grand criminel, soit, mais aussi un remarquable stratège dans la plus pure tradition chinoise. La métaphysique et la guerre, c’est pareil, lisez Sunzi. Dans nos vies, nous comprenons, dès l’enfance, que si nous voulons être libres, nous sommes en guerre, plus ou moins. Dans la plupart des cas, les enfants sont tout de suite ravagés par des parents infernaux, des mères dévastatrices… J’ai écrit comment j’ai vécu, en créant des possibilités de prendre la tangente…

 

- Le combat n’est jamais frontal ?

- Jamais d’affrontements ! Regardez les Américains en Iraq, ils se trompent ! C’était la même chose au Viêt-nam, et ils recommencent la même erreur ! Le modèle neuf, c’est la guérilla, ce n’est pas la guerre au sens de choc frontal, de la concentration de gros moyens. Il faut lire Penser la guerre de Raymond Aron : Staline et Hitler étaient mauvais comme stratèges ; quand ils prenaient eux-mêmes des initiatives, cela coûtait des millions de morts. L’un des plus grands stratèges, c’est Lawrence. J’ai publié, dans L’Infini, un texte qu’il a écrit sur la guérilla, c’est prodigieux d’intelligence : c’est une guerre contre les Turcs qui se déplacent et qui cherchent l’affrontement dans le désert ; la stratégie, c’est de traiter le désert comme si l’on était sur l’océan : vous faites du désert une masse liquide, vous attaquez, vous vous repliez, vous attaquez, vous vous repliez, sans cesse. Jamais de combats frontaux! La formule de Lawrence est magnifique : « Vous allez forcer l’adversaire à manger sa soupe avec un couteau. » Ce qui va l’user moralement de façon terrible. Dans la vie, les opérations de guérilla sont incessantes: j’ai donné mon emploi du temps à Paris* ( * Dans Un vrai roman, Mémoires, Plon, 2007, p. 177 ), c’est à ciel ouvert. Mais personne n’y fait attention ; et on relève que j’ai écrit dans tel journal, que je vais à la télévision ou à la radio, que je suis un parrain ici, que j’ai une influence considérable là, que je dirige les éditions Gallimard, que je distribue les prix à tout le monde…

 

- Vous attaquez du centre, et on vous reproche souvent cela…

- Le coup du poète maudit qui a payé de son corps, c’est l’hommage du vice à la vertu. Je ne suis pas là pour faire le martyr. Le martyr n’est une preuve de rien du tout. C’est de la morale, donc cela ne m’intéresse pas. Vous connaissez le palindrome utilisé par Guy Debord : In girum imus nocte et consumimur igni (« Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes consumés par le feu »). C’est un vers qui montre l’enfer, mais l’enfer seulement, et il n’y a pas que l’enfer. L’enfer est un passage, tous les auteurs dont nous parlons l’ont traversé… Lisez Une saison en enfer. L’enfer était éternel ; avec Rimbaud, il n’existe plus qu’une saison et un regard sur le passé. Je ne tourne pas en rond dans la nuit, je ne suis pas consumé par le feu, mon intention n’est nullement tragique. En revanche, je veux bien être condamné par un tribunal français pour avoir publié la conférence d’Artaud au Vieux-Colombier. Je suis contre le fait que les grandes aventures de la pensée soient cataloguées comme ayant été des échecs sociaux. Oui, j’attaque donc du coeur ; qu’est-ce que vous croyez que je fais là, chez Gallimard ? C’est facile à déchiffrer. Ce qui est extatique vous avez affaire à l’Adversaire, c’est qu’il est facile à troubler ! Je me sers de cette identité visible, et pendant ce temps-là, vous vous souvenez de Zorro (rires), tout se passe ailleurs, dans une autre dimension…


- L’adversaire n’est-il pas parfois en soi-même ?

- C’est ce que prétendent les musulmans ! La guerre sainte, elle est d’abord contre soi-même ! Je crois que l’on perd là beaucoup de temps… La guerre contre soi-même est en réalité masochiste. C’est du puritanisme. Si, en plus, il fallait que je me batte contre moi-même, quelle barbe ! Ne faites pas la guerre pour être battu ! Article 1. Sinon, ne faites pas la guerre, restez à l’arrière ! Il faut un discernement des esprits. Ce qui est surprenant, c’est que l’on trouve sur sa route des gens qui veulent bien faire la guerre et qui la font, des gens qui s’y brûlent aussi ! Enfin, pas toujours… Il faudrait arriver à être douze. Donnez-moi douze personnes et je déplacerai des montagnes ! Pas de communautés surtout : « Rien pour la société, tout pour nous ! », c’était un des titres de L’Infini qui a fait scandale ! Individu, communauté : ce sont des mots sociaux, pas des mots de guerre ; parlez-moi plutôt de commandos ou d’espionnage. L’individualisme ne mène à rien, les communautés non plus.

Source, avec entretien complet

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07/01/2010

Réjouissez-vous... II

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Joyeux Noël à mes frères et soeurs qui suivent le Calendrier Julien...

Christ est Né...

Hristos se rodi...

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03/01/2010

Axel Bauer

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

D'où vient ce vertige ?
En l'an 3000 et des poussières
On s'arrache de la terre
Dans les vapeurs cosmiques
A la soute les ombres malsaines
A la proue notre vierge noire et querelleuse
Brutale et païenne
Ouvre la voie des cieux intergalactiques
00 zen

Explorons les sources divines
De notre moi profond
Allons chasser les perles les trésors enfouis
De nos presqu'îles
Rêvons glorieusement en Samadhi
Soleil des anges qui nous murmurent
Dans le silence
00 zen

To be or not to be
It doesn't matter
You are the universe , now ! Now !
00 zen

A fond de cale
Hissez les voiles
Embarquez pour les contrées lointaines
Que l'amour soit notre emblème
Et la terre notre signe
00 zen

To be or not to be
It doesn't matter
You are the universe , now ! Now !
00 zen

 

Nomade
Dans le no man's land
Océan de sable mouvant
Mille et un pas de poussière m'entraînent
Peu à peu
Vers les hommes bleus
Princes du désert
Ils n'ont pas de maison
Une simple invitation
Prendre le temps de boire le thé
D'échanger un regard
Et moi j'arrive de la ville
Et mes yeux sont remplis de sable...

Sentir le vent
Blasphémer
Lire des prières allongé
Sous un million d'étoiles
S'oublier pour ne plus se perdre
Etre un animal
Dans le désert...

Ils suivent une route invisible
Entre les étoilés qui le guident
Ici pas de frontières
Ni de retour en arrière
Dans notre cité
Notre immense cité
Nous manquons d'air jusqu'à étouffer
Perdu dans la multitude
Notre désert à nous la solitude

Sentir le vent
Blasphémer
Lire des prières allongé
Sous un million d'étoiles
S'oublier pour ne plus se perdre
Etre un animal
Dans le désert...

Dans notre désert
Nous manquons d'air
Repliés sur nous mêmes
Dans le désert...

 

Il est là il dort il vit les yeux fermés
Tu peux le sentir en train de s'éveiller
Quand il bouge c'est tout mon corps qui vibre
C'est la terre et le ciel c'est lui qui me rend libre
Et même si tu pleures et même si tu ris
Tu ne peux pas détruire
Cet amour éternel brille au firmament
Mon enfant mon cœur s'illumine
Ton venin je l'ai reçu en plein cœur
Jusqu'au bout j'ai supporté ces heures
Maintenant je pars ! Le cauchemar se termine
Enfin libre enfin libre !
Plus la peine de
Se mentir !

Et même si tu pleures et même si tu cris
Tu ne peux rien changer
Toutes les planètes les étoiles
S'embrasent au firmament mon enfant
Si loin de moi à présent

Mais rien ne nous sépare vraiment
Regarde le ciel s'éclaircit
On se voit dans la nuit
On se parle de nos rêves
De là ou je suis je t'appelle
Mon passé m'ensorcelle
Le venin se réveille
Il me tarde de rentrer
Ce voyage m'a épuisé
Au fond de toi tu restes seule
Au fond de toi tu restes seule
Bewilder your soul !
Ou tu seras prise pour l'éternité
Dans les tourbillons de tes mensonges
Hantée par le remords de n'avoir jamais été
Non jamais été...vraiment toi !
Et même si tu pleures...
Tu ne peux pas détruire
Cet amour éternel brille au firmament
Mon enfant
Toutes les planètes les étoiles
S'embrasent au firmament
Mon enfant tu es mon éternel présent.

 

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01/01/2010

Bonne Année 2010 à Tous...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur ; et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. (Marc 12:29-31)

Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
(Matthieu 5:44-45)

Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.
(Jean 3:16)

Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. (Jean 13:34-35)

Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. (Jean 14:21)

Jésus lui répondit: Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé. (John 14:23-24)

Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné. (Romains 5:5)

Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.(Romains 5:8)

Car j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. (Romains 8:38-39)

Mais si quelqu'un aime Dieu, celui-là est connu de lui. (1 Corinthiens 8:3)

Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. (1 Corinthiens 13:2)

 

 

Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité. (1 Corinthiens 13:13)

Car l'amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts; et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. (2 Corinthiens 5:14-15)

Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur. (1 Pierre 1:22)

Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. (1 Jean 3:1)

C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres. (1 Jean 3:10-11)

Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. (1 Jean 3:14-15)

Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui? Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. (1 Jean 3:16-18)

Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu'il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n'a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. (1 Jean 4:7-12)

La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. (1 Jean 4:18)

Et nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour; et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde: c'est en cela que l'amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement. La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. (1 Jean 4:16-18)

Pour nous, nous l'aimons, parce qu'il nous a aimés le premier. Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas? Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. (1 Jean 4:19-21)

 

 

"Alors Almitra dit:
Parle-nous de l'Amour.
Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit : 
Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
Bien que ses voies soient dures et rudes.
Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui.
Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.
Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
Il vous bat pour vous mettre à nu.
Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
Il vous broie jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.

Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.
Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
Car l'amour suffit à l'amour.
Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".
Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.
L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi: 
Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.
Connaître la douleur de trop de tendresse.
Etre blessé par votre propre compréhension de l'amour; 
Et en saigner volontiers et dans la joie.
Se réveiller à l'aube avec un cœur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour; 
Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour;
Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude; 
Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre cœur et un chant de louanges sur vos lèvres."

 

Khalil Gîbran, Le Prophète

Croyez bien que tout le reste n'est que de la parlote.

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