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26/02/2014

Ceci n'est plus une femme...

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20:00 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Alice Pike Barney : Circé

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Alice Pike Barney

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Paco de Lucía ( 21 décembre 1947 - 26 Février 2014), repose en paix...

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Un Maître vient de nous quitter...

 

 

 

 

 

 

PACO DE LUCIA

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Ma chère mère, vous ignorez tellement ce que c’est qu’une existence de poète

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« Chère mère,

20 décembre 1855,

Je suis absolument las de la vie de gargote et d’hôtel garni ; cela me tue et m’empoisonne. Je ne sais comment j’y ai résisté.

Je suis las des rhumes et des migraines, et des fièvres, et surtout de la nécessité de sortir deux fois par jour, et de la neige, et de la boue, et de la pluie.

(…) il y a quelque état plus grave que les douleurs physiques, c’est la peur de voir s’user et péricliter, et disparaître, dans cette horrible existence pleine de secousses, l’admirable faculté poétique, la netteté d’idées, et la puissance d’espérance qui constituent en réalité mon capital.

Ma chère mère, vous ignorez tellement ce que c’est qu’une existence de poète, que sans doute vous ne comprendrez pas grand-chose à cet argument-là ; c’est cependant là que gît ma principale frayeur ; je ne veux pas crever obscurément, je ne veux pas voir venir la vieillesse sans une vie régulière, je ne m’y résignerai JAMAIS ; et je crois que ma personne est fort précieuse, je ne dirai pas plus précieuse que d’autres, mais suffisamment précieuse pour moi.
»

Charles Baudelaire, Oeuvres complètes et Correspondances

 

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Free Speech...

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Cinematic Orchestra : To Build A Home

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The Cinematic Orchestra

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25/02/2014

Stay Poor...

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Bloc Party : This Modern Love

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BLOC PARTY

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Mon travail est un labeur obscur et souterrain de mine

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« Ni ce livre ni moi ne faisons de politique. Le sujet dont je parle ici est antérieur à la politique ; il est dans le sous-sol de la politique. Mon travail est un labeur obscur et souterrain de mine. La mission de celui que l’on a nommé "l’intellectuel" est en un certain sens opposé à celle du politicien. L’œuvre de l’intellectuel aspire – souvent en vain – à éclaircir un peu les choses, tandis que celle du politicien consiste souvent à les rendre plus confuses. Etre de gauche ou être de droite, c’est choisir une des innombrables manières qui s’offrent à l’homme d’être un imbécile ; tous deux, en effet, sont des formes d’hémiplégie morale. De plus, la persistance de ces qualificatifs ne contribue pas peu à falsifier encore davantage la "réalité" du présent, déjà fausse par elle-même ; car nous avons bouclé la boucle des expériences politiques auxquelles ils correspondent, comme le démontre le fait qu’aujourd’hui les droites promettent des révolutions et les gauches proposent des tyrannies. »

José Ortega y Gasset, La révolte des masses – Préface pour le lecteur français – Mai 1937

 

 

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Comment un homme de 20 ans pourrait-il aujourd’hui se faire un projet de vie qui ait une figure individuelle ?

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« A considérer dans les grandes villes d’aujourd’hui, ces vastes agglomérations d’êtres humains, allant et venant par les rues ou se pressant dans d’immenses manifestations publiques, une pensée prend corps en moi, obsédante : comment un homme de 20 ans pourrait-il aujourd’hui se faire un projet de vie qui ait une figure individuelle et qui, par conséquent puisse être réalisé de sa propre initiative et par ses efforts personnels ? Lorsqu’il essaiera de développer imaginairement cette fantaisie, ne s’apercevra-t-il pas qu’elle est sinon irréalisable, du moins fort improbable, puisque l’espace manque pour la loger, pour se mouvoir à son gré ? Le découragement le portera à renoncer, avec la facilité d’adaptation propre à son âge, non seulement à tous acte, mais encore à tout désir personnel ; il cherchera la solution contraire et imaginera alors pour lui-même une vie standard, faire des desiderata communs à tous ; et il comprendra que, pour obtenir cette vie, il doit la demander ou l’exiger en collectivité avec les autres. Voilà l’action en masse.

(…)

La condition première pour arriver à une amélioration de la situation présente consiste à se rendre bien compte de son énorme difficulté. C’est alors seulement que nous serons à-mêmes d’attaquer le mal dans les profondes couches où il a son origine. Il est en effet très difficile de sauver une civilisation quand son heure est venue de tomber sous les pouvoirs des démagogues. Les démagogues ont été les grands étrangleurs de civilisations. Les civilisations grecque et romaine succombèrent entre les mains de cette faune répugnante qui faisait dire à Macaulay : » Dans tous les siècles, les plus vils exemples de la nature de la nature humaine ont été trouvés parmi les démagogues ». Mais un homme n’est pas un démagogue simplement parce qu’il s’est mis à crier devant la foule. (…) La démagogie essentielle du démagogue, il la porte dans sa tête, elle prend ses racines dans l’irresponsabilité même du démagogue à l’égard des idées qu’il manie, idées qu’il n’a pas créées mais reçues de leurs véritables créateurs. La démagogie est une forme de dégénération intellectuelle qui, en tant que vaste phénomène de l’histoire européenne, apparaît en France vers 1750. Pourquoi à ce moment ? pourquoi en France ? C’est là un des points névralgiques dans la destinée de l’Occident et spécialement dans la destinée française.

C’est un fait que, depuis ce moment, la France et, par irradiation, presque tout le continent croient que la méthode pour résoudre les grands problèmes humains est la méthode de la révolution, entendant par ce mot ce que déjà Leibniz appelait une « révolution générale » , la volonté de tout transformer d’un seul coup et dans tous les genres. C’est à cause de cela que cette merveille qu’est la France est arrivée en de si mauvaises conditions à la conjoncture difficile du présent. Car ce pays possède – ou croit posséder – une tradition révolutionnaire. Et s’il est déjà grave d’être révolutionnaire, combien n’est-il pas plus grave de l’être, paradoxalement, par tradition ! Il est vrai qu’en France on a fait une grande révolution et plusieurs sinistres ou risibles. Mais si l’on s’en tient à la vérité toute nue des annales, on voit que ces révolutions ont surtout servi à faire vivre la France pendant tout un siècle – sauf quelques jours ou quelques semaines – sous des formes politiques plus autoritaires et plus contre-révolutionnaires qu’en presque aucun autre pays. Et surtout, le grand fossé moral de l’histoire française, les vingt années du Second Empire furent évidemment la conséquence de la sottise et de la légèreté des révolutionnaires de 1848. »

José Ortega y Gasset, La révolte des masses – Préface pour le lecteur français – Mai 1937

 

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24/02/2014

L’avènement des masses

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« L’avènement des masses au plein pouvoir social – qu’on y voit un bien ou un mal – est le plus important des faits qui soient survenus dans la vie publique de l’Europe actuelle. Mais comme, par définition, les masses ne doivent ni ne peuvent se gouverner elles-mêmes, et encore moins régenter la société, ce fait implique que l’Europe traverse actuellement la crise la plus grave dont puissent souffrir peuples, nations et cultures. Cette sorte de crise est intervenue plusieurs fois dans l’histoire. On en connait  la physionomie et les conséquences, on en connait aussi le nom ; c’est la révolte des masses. »

José Ortega y Gasset, La Révolte des Masses

 

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