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04/06/2015

On se réfugiera dans le cinquième tome du très profond "Journal" d'Ernst Jünger...

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« Parution des "Mémoires" du légendaire Pierre Guillaume. Ce lieutenant de vaisseau est un Surcouf en habit d'officier avec un coeur d'or, une volonté d'airain, et une tête aussi dure que le granit armoricain. Guerres d'Indochine et d'Algérie, clandestinité, navigations solitaires, naufrages, emprisonnements, évasions, renflouements de bateaux : les chapitres de sa vie se succèdent comme les salves d'une fantasia.
Hégel disait de Napoléon qu'il était l'esprit de l'Histoire sur un cheval. Pierre Guillaume c'est l'esprit d'aventures au bord d'une Jonque. Et par "aventure", il faut entendre la grande : celle qui fait du monde un théâtre, de l'action une mystique, de la vie une monture, de l'obstacle un objectif. Son existence fut tout entière dédiée à la mer, dont les Bretons déplorent que les accidents de la tectonique l'aient empêché de recouvrir la totalité du globe terrestre.
Un bémol cependant à la lecture du livre : le passage où les marins français se livrent à ce que l'auteur n'appelle pas un viol collectif mais qui en est bel et bien un : pendant la guerre, cinquante matelots passent sur deux femmes philippines séquestrées dans le bateau où Guillaume est en poste. Tout en réprouvant ses camarades, il lâche laconiquement : "La plus jeune en avait ramassé une vingtaine et était assez "out". Toutes les deux étaient des putains, mais enfin, à cette cadence... Tout cela n'était quand même pas glorieux..."
Etrangement après cet infâme épisode, on perd un peu de sa capacité d'indignation devant les épreuves subies ensuite par les valeureux officiers français ! On se réfugiera dans le cinquième tome du très profond "Journal" d'Ernst Jünger où l'officier allemand évoquant sa campagne de France écrit : "Je n'ai pas vus d'atrocités de mes yeux. Je les ai arrêtées dans l'oeuf." »

Sylvain Tesson, Géographie de l'instant

 

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Séduisante chimère

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« Ceux qui avaient interprété la démocratie individualiste issue des Lumières comme une décadence, semblent souvent justifiés aujourd’hui. Elle est bel et bien entrée elle-même en décadence par rapport à ses propres valeurs et à ses ambitions. Son système de sociabilité qui n’a jamais bien fonctionné en Europe est en plein dérapage, surtout en France, lieu de sa fondation. La république contractuelle une et indivisible implose sous nos yeux. Dans sa lucidité, Raymond Aron, pourtant libéral convaincu, l’avait pressenti au terme de ses "Mémoires"(Julliard, 1983): "Sans adopter l’interprétation spenglérienne selon laquelle la civilisation urbaine, utilitaire, démocratique marque en tant que telle une phase de décadence des cultures, il est légitime de se demander, [...] si l’épanouissement des libertés, le pluralisme des convictions, l’hédonisme individualiste ne mettent pas en péril la cohérence des sociétés et leur capacité d’action."
De cette nocivité, la plus grande partie du monde européen était convaincue avant 1914. Mais ce qui donnait de la force au rejet de l’idéologie des Lumières et de 1789, c’est que ce monde européen des monarchies et de l’ancien ordre féodal rénové était aussi le plus efficace, le plus moderne et le plus compétitif sur le terrain économique, social et culturel. Ce fait oublié, il convient de le rappeler. D’abord parce que c’est une réalité historique et à ce titre méritant d’être connue. Ensuite, parce que cette réalité permet de prendre du champ par rapport à l’illusion d’optique que les victoires répétées des Etats-Unis ont imposé depuis la fin du XXe siècle. Illusion qui fait prendre le phénomène particulier et contingent de la société américaine pour une nécessité universelle. Cette séduisante chimère s’est installée d’autant plus aisément que dans nos sociétés les esprits ont été formés depuis longtemps par l’imprégnation inconsciente de la vulgate marxiste à une interprétation déterministe et finaliste de l’histoire où le succès momentané vaut preuve. »

Dominique Venner, Le Siècle de 1914

 

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03/06/2015

Rory Gallagher - Going To My Hometown

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02/06/2015

On en perd son Latin...

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LINDEMANN - Praise Abort

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

 

En attendant le prochain album du groupe Rammstein... voici le projet du chanteur Till Lindemann (en compagnie de Peter Tägtgren), le bien nommé LINDEMANN, justement...

L'album, "Skills in Pills" sort prochainement... voici, pour patienter un peu le premier single, "Praise Abort"...

Encore une chanson glauque qui nous dit que nous nous sommes construit une jolie société...

Une vie de porcs... irresponsables... la quête du plaisir vulgaire... la crasse mentale... et les morts au bout... le tout avec le cynisme de LINDEMANN où l'on se demande si c'est du lard ou du cochon (c'est le cas de le dire)... Et finalement, on ne sait plus s'il condamne l'avortement ou s'il faudrait louer celui-ci pour que notre détestable humanité disparaisse...

I like to fuck, but no French letter
Without a condom, the sex is better
But every time I get it in
A baby cries and sometimes twins

I have six kids and I don't like it
They eat too much and treat me like shit
They only wear Posh label clothes
I give them one hand, they bite off both
And all my friends, they have big cars
Big mansions, too, and smoke the fine cigars
They have deep pockets, I don't know why
I look at my purse and start to cry
Why ?

I hate my life, and I hate you
I hate my wife, and her boyfriend, too
I hate to hate, and I hate that
I hate my life so very bad
I hate my kids, never thought
That I'd praise abort
Praise abort

I like to fuck, but no French letter
Cause without kids, life is so much better
So in the end, I got forced
To stay away from female intercourse

I hate my life, and I hate you
I hate my wife, and her boyfriend, too
I hate to hate, and I hate that
I hate my life so very bad
I hate my kids, never thought
That I'd praise abort
Praise abort

Say goodbye, say goodbye
We rise up, up to the sky
Say goodbye, we'll come back
Soon as pretty butterflies
Make you cry

I hate my life, and I hate you
I hate my wife, and my boyfriend too
I hate to hate, and I hate that
I hate myself so very bad
I hate my offspring, never thought
That I'd praise abort
I praise abort

 

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Djihad, Croisades et fausse culpabilité de l'Europe face à l'islam

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 

 

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