Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/08/2020

Imaginaire social...

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

 


Cliquez sur la photo...

 

J'ai grandi dans un pays où l'été, sur les plages, les poitrines féminines, superbes ou mollassonnes, se dévoilaient librement au soleil sans que cela n'emmerde personne sauf quelques moralisateurs coincés et quelques vieux schnocks refusant d'évoluer avec l'air du temps. Mais je peux les comprendre.

A part quelques regards appuyés par des Raymond et Marcel dénués de tact, la gente féminine ne risquait pas grand chose. Un peu de drague latine parfois un peu trop appuyée... quelques remarques pleines d'humour ou un peu lourdes. Bon... mais c'était rigolo. C'était la vie. Et les donzelles avaient de la répartie pour remettre les lourdeaux à leur place : celle de leur connerie.

L'été, je m'en souviens très bien, en pleine canicule, avec les copains et les copines, nous faisions le mur de la piscine municipale et nous plongions tous ensemble, garçons et filles, de toutes origines confondues, dans l'eau rafraîchissante, nus comme des vers, tous à poil... sans que ça n'ait jamais causé de tort à personne... à part quelques émoustillements adolescents et quelques taquineries sur la grosseur des poitrines, ou la taille des sexes masculins. Et au bout de 10 minutes on se sauvait avant que la Police n'arrive. Quels terrifiants voyous nous étions !

Les gendarmes surveillaient les bords de mer et en profitaient pour se rincer l'oeil. C'était bon enfant.

A présent, les gendarmes sévissent parce que des barbus et leurs connasses de bonnes femmes qui se baignent habillées sont choqués devant ce que Dieu à fait... et ils viennent faire des remontrances à des citoyens français au lieu de défendre leurs libertés. Des citoyens français qui voient d'année en année leur imaginaire social être attaqué.

Des gendarmes qui interviennent pour la plus grande joie des luttes intersectionnelles... les puritaines féministes et les islamistes leur en sont profondément reconnaissants.

Hamdoullah !

03:57 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Ô magnificence sublimissime !

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 

Oh toute grande sainteté et magnificence sublimissime ! Votre courage n’a d’égal que votre vertueuse dévotion aux nobles causes. Bénissez-nous du haut de votre inatteignable intelligence... Ô soleil doré de la lumineuse conscience !

PROOOOOUUUUT !

 


Cliquez sur la photo...

03:55 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Tu me feras rêver comme dans les chansons d'été...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 

C'est l'amour à la plage... (haaaou Tcha Tcha Tcha)

Et mes yeux dans tes yeux (haaaou haaaou)

Baisers et coquillages (haaaou Tcha Tcha Tcha)

Entre toi et l'eau bleue (haaaou haaaou)

 


Cliquez sur la photo...

03:49 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Le bien-fondé de l'oppression...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

03:43 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Une fascinante étude psychologique...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

03:42 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Chez les SDF...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

03:41 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Confinement...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

03:40 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Deuxième vague...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

03:39 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Woooo ! Champs-Élysées... Wooooooooooo Champs-Élysées...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

 


Cliquez sur la photo...

03:39 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quand les autorités ont décidé de te faire chier jusque dans la forêt...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

03:36 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/08/2020

Le dévouement

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« L’Université est un puissant instrument d’État pour former des cerveaux : elle a enseigné le dévouement à l’Empire, aux Bourbons légitimes, à la famille d’Orléans, à Napoléon III ; elle enseigne en 1879-1880 les gloires de la Révolution. À toutes les époques, elle eut pour tâche de décorer l’ordre établi. On peut se croire à dix-sept ans révolté contre ses maîtres ; on n’échappe pas à la vision qu’ils nous proposent des hommes et des circonstances. Notre imagination qu’ils nourrissent s’adapte au système qui les subventionne. »

Maurice Barrès, Les déracinés

 

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Racisme officiel autorisé...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

24/08/2020

Les hôtesses du Tour de France... c'est terminé !

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

19:21 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Evitons toute contagion, portons un masque...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

19:20 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Instant émotion

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 

Et soudain il se souvint du Pacte Germano-Soviétique... 

 


Cliquez sur la photo...

19:19 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Napoléon

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

23/08/2020

Quand les amphétamines te font dire des énormités...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

20:01 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Une déclaration ?

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

20:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Une longue hérédité campagnarde

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Certes, Maurice Rœmerspacher, Henri Gallant de Saint-Phlin, François Sturel, Georges Suret-Lefort, Alfred Rénaudin, Honoré Racadot, Antoine Mouchefrin, tout ce petit troupeau, en marche pour la vie et encore indiscernable, paraîtrait arriéré à des "philosophes" de Paris. Bien qu’en eux une force d’hommes soit prête à éclater, ils demeurent, par le geste et le vocabulaire, des enfants. La formation n’est pas hâtive en province, mais peut-être ces jeunes gens, qui profitent d’une longue hérédité campagnarde et dont nul bruit de la vie ne détourne l’enthousiasme, ont-ils une naïveté plus avide, plus réceptive, que les merveilleux adolescents parisiens, un peu débiles et déjà de curiosité dispersée par leurs plaisirs du dimanche. »

Maurice Barrès, Les déracinés

 

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Une conscience plus nette de votre dignité...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Il avait ce teint d’un seul ton, cette face décolorée fréquente chez les personnes qui vivent renfermées. Souvent, ses yeux étaient fatigués et légèrement rougis par un travail tard prolongé. La méditation et les soins intellectuels mettent de la gravité sur la physionomie. Son regard n’était jamais distrait ni vague, mais le plus souvent baissé ; sinon, il regardait en face, et de telle façon qu’il n’eut jamais besoin de punir. Il avait du prestige et sut faire appel au sentiment de l’honneur. Il parla. Il leur dit sa haute notion de sa responsabilité, étant venu pour faire des hommes et des citoyens. Mais eux aussi, ils avaient des devoirs, de patriotisme et de solidarité. Quelques-uns prenaient des notes, il les invita à n’en rien faire :

— Ce ne sont pas les matières du cours ; on ne vous interrogera pas là-dessus à l’examen, mais plus qu’un diplôme, ceci est nécessaire : que vous réfléchissiez sur les liens qui nous unissent, afin que vous ayez une conscience plus nette de votre dignité… »

Maurice Barrès, Les déracinés

 

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Déni

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/08/2020

La plus pitoyable intelligence

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Sur toute la France, ces vastes lycées aux dehors de caserne et de couvent abritent une collectivité révoltée contre ses lois, une solidarité de serfs qui rusent et luttent plutôt que d’hommes libres qui s’organisent conformément à une règle. Le sentiment de l’honneur n’y apparait que pour se confondre avec le mépris de la discipline. — En outre, ces jeunes gens sont enfoncés dans une extraordinaire ignorance des réalités.

Quelle conception auraient-ils de l’humanité ? Ils perdent de vue leurs concitoyens et tout leur cousinage ; ils se déshabituent de trouver chez leurs père et mère cette infaillibilité ou même ce secours qui maintiendrait la puissance et l’agrément du lien filial. Les femmes ne sont pas à leurs yeux des êtres d’une vie complète, mais seulement un sexe. En leur présence, ils sont incapables de penser à rien autre qu’à des séductions où excellaient les jeunes Français du siècle dernier et dont leur réclusion, qui les fait timides et gauches, les rend fort indignes. L’imagination ainsi gâtée de curiosités précoces, ils rougissent de leurs sœurs, cousines et parentes qui les visitent au parloir. Pendant les promenades à rangs serrés et si fastidieuses des jeudis et des dimanches, la distraction des lycéens est de « coter » les femmes qu’ils croisent. Ils se montrent plutôt sévères. Avec ce premier entraînement, ils se croiront engagés d’honneur à avoir toutes celles qu’ils rencontreront, alors même qu’elles leur déplairaient. Et voilà qui les prépare aussi mal pour la passion que pour la bonne camaraderie des jeunes Anglais et Anglaises, joueurs de lawn-tennis. Mais leur diminution principale, c’est de ne point fréquenter des vieillards. L’affection d’un homme âgé pour un enfant, si touchante et que la nature même inspire, comporte les plus grands bénéfices. Vers les douze ans, nous comprenons là notre infériorité et ce que vaut l’expérience ; nous tâchons de nous faire estimer, et nous accueillons, ce dont manque le collégien, un certain pressentiment, de qualité morale et poétique, que nous-mêmes nous vieillirons.

Isolés de leurs groupes de naissance et dressés seulement à concourir entre eux, des adolescents prennent de la vie, de ses conditions et de son but la plus pitoyable intelligence. On disait couramment au lycée de Nancy qu’un homme qui serait fort comme le professeur de gymnastique, polyglotte comme les maîtres d’allemand et d’anglais, latiniste comme un agrégé, dominerait le monde. — On ne se doutait pas d’une certaine fermeté morale, le caractère, qui impose même au talent, ni de toutes ces circonstances qui réduisent les plus beaux dons. — On était persuadé qu’aux pieds d’un si brillant prodige afflueraient tous les trésors. Les élèves de l’Université, servis par des valets malpropres, mais ponctuels, ignorent ce qu’est un gagne-pain et, sitôt bacheliers, s’étonneront qu’il faille cirer ses bottes soi-même. »

Maurice Barrès, Les déracinés

 

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Un ensemble de défauts et de qualités

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« Le lycéen reçoit de la collectivité où il figure un ensemble de défauts et de qualités, une conception particulière de l’homme idéal. Cet enfant qui plie sa vie selon la discipline et d’après les roulements du tambour, ne connaissant jamais une minute de solitude ni d’affection sans méfiance, ne songe même pas à tenir comme un élément, dans aucune des raisons qui le déterminent à agir, son contentement intime. Il se préoccupe uniquement de donner aux autres une opinion avantageuse de lui. C’est bon à un jeune garçon élève à la campagne de sentir vers dix-sept ans la beauté de la nature et les délicatesses du sens moral ! Toujours pressés les uns contre les autres, inquiets sans trêve de sembler ridicules, les lycéens développent monstrueusement, à ce régime et sous le système pédagogique des places, une seule chose, leur vanité. Ils se préparent une capacité d’être humiliés et envieux qu’on ne rencontre dans aucun pays, en même temps qu’ils deviennent capables de tout supporter pour une distinction.

La qualité qui fait compensation, c’est le sens de la camaraderie. On dit « chic type », dans leur argot, celui qui possède une supériorité, — qu’il versifie ou qu’il ait réussi au Concours général, — et qui, de plus, est bon camarade. Mais être bon camarade, c’est tout d’abord se refuser à la discipline. Il est difficile de ne point la haïr. Ceux mêmes qui l’appliquent en rougissent. Le proviseur, le censeur, fort impérieux et glorieux devant les petites classes, éprouvent du malaise en face des philosophes et des candidats aux Écoles du Gouvernement. Les pions, qui aux jours de sortie les croisent à la brasserie et dans l’escalier des filles, et qui pressentent déjà les distances de l’avenir, tendent à être, plutôt que des supérieurs, des camarades mécontents du rôle où leur fâcheuse destinée les contraint. »

Maurice Barrès, Les déracinés

 

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Masque ! Masque ! Masque ! Masque ! Masque !

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

 


Cliquez sur la photo...

05:05 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

21/08/2020

Des idées de leur époque

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

 

« À des jeunes gens qui jusqu’alors remâchaient des rudiments quelconques, on venait de donner le plus vigoureux des stimulants : des idées de leur époque ! Non pas des idées qui aient été belles, neuves et éloquentes dans les collèges avant la Révolution, mais ces mêmes idées qui circulent dans notre société, dans nos coteries, dans la rue, et qui font des héros, des fous, des criminels, parmi nos contemporains. Et peut-être, à l’usage, perdront-elles leur puissance sur des âmes diverties par les années ; mais en octobre 1879, voici seulement que naissent ces lents enfants de provinces : jusqu’alors, ils n’ont connu ni la vie ni la mort, mais un état où la rèverie sur le moi n’existe pas encore et qui est une mort animée, comme aux bras de la nourrice. »

Maurice Barrès, Les déracinés

 

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook