18/11/2020
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La division Handschar, des SS musulmans
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Un chercheur et un domaine méconnu
En Histoire, il y a toujours des domaines méconnus ou surtout des façons nouvelles d’envisager un problème qui renouvellent la recherche. Xavier Bougarel est chercheur au CNRS et s’intéresse à l’histoire des Balkans, plus particulièrement durant la seconde guerre mondiale. Il se propose ici de revenir sur le cas de la 13e division Waffen-SS, la division Handschar, engagée en Yougoslavie (un pays disparu aujourd’hui) durant la seconde guerre mondiale.
Une division si particulière ?
Qu’avait-elle de si particulier cette Division de la Waffen SS ? Elle était constituée (majoritairement) de bosniaques musulmans, avec un encadrement allemand. Leur mission était simple : lutter contre les partisans yougoslaves et les tchetniks serbes. On découvre avec ce livre les préjugés des nazis allemands, finalement pas si défavorables que cela sur les bosniaques, leurs a priori positifs (mais condescendants) sur l’islam. Les nazis ont fait appel au fameux mufti de Jérusalem, Al-husseini, pour favoriser les recrutements.
Mais il n’y a pas foule et au final ces hommes s’engagent surtout pour protéger leurs familles, avoir à manger et dormir sous un toit. L’antisémitisme est présent (et va s’intensifier grâce à la propagande) mais est loin d’être la cause déterminante de leur engagement.
Le Grand Mufti al-Husseini passant en revue la division Waffen-SS musulmane Handschar
Un enjeu historiographique
La division Handschar est devenue après-guerre un enjeu de mémoire mais c’est surtout les débuts de la guerre en ex-Yougoslavie dans les années 90 qui l’ont amené sur le devant de la scène. Il est prouvé et cet ouvrage y revient, qu’elle a participé à des massacres contre les serbes et surtout à la shoah. Pour autant, cette division n’est qu’un rouage dans la machine SS. Surtout, on découvre que dans les dernières années de la guerre, les frontières devenaient poreuses.
D’anciens SS de cette division passaient par exemple chez les partisans (voire revenaient ensuite chez les SS !) et on a même vu la division Handschar combattre les partisans de Tito en compagnie des… tchetniks. On découvre ainsi que les Balkans n’ont pas vécu le second conflit mondial de la même façon que l’Europe occidentale. Les divisions religieuses, linguistiques ont joué un rôle majeur, annonçant le drame des années 1990.
Cette monographie fait date sur ce sujet spécifique.
Sylvain Bonnet
Xavier Bougarel, La Division Handschar, Waffen SS de Bosnie 1943-1945, Passés composés, juin 2020, 437 pages, 24 €
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SOURCE : Boojum.fr
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17/11/2020
Le sens de l'accueil...
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Peur
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Père Philippe Dautais : La Mutation du Monde
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16/11/2020
Covid
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UNEF
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Attestation... (suite)
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Attestation...
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15/11/2020
La cerise
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14/11/2020
Vous êtes prévenus !
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Une école de civilisation
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« Au jeune homme, la ville la plus pleine, où qu’il se porte, est vide. Sa belle fougue de sens et de sentiment, comment la contenter ? Le monde, la société, où il n’avait pas ses entrées, n’eussent offert aucune ressource à ce Rœmerspacher merveilleusement intelligent, mais qui vient de province avec des formes lourdes et une conversation sans goût. Dans un salon, l’adolescent qui a vécu dix ans au lycée est plus occupé à faire son attitude qu’à jouir des autres. D’ailleurs, quand Rœmerspacher se serait nettoyé de ses premières tares, son âge eût inspiré peu de confiance aux femmes. Elles veulent pour leur tranquillité un ami prudent, dont la passion n’éclate pas. Un jeudi, à la villa Sainte-Beuve, le baron de Nelles, qui trop souvent parlait pour ne rien dire, mais que sa fatuité servait, donna aux jeunes Lorrains une bonne indication d’aîné :
— Avant trente ans, il est presque impossible, dans la société, que nous plaisions aux femmes, ou, du moins, qu’elles se confient à nos assurances… Et encore ! quarante ans vaudraient mieux. Aujourd’hui, madame X…, en me disant : "Je ne suis pas contente du roman que vous m’avez conseillé ou de la pièce que j’ai vue hier soir", saurait me faire entendre que je l’ai peinée par quelque négligence. À votre âge, — disait-il à Sturel vexé, — le front est trop prompt à rougir.
Que des centaines de jeunes gens prennent si bas leur premier usage de la femme, voilà l’origine de malentendus irrémédiables. Mais il faut exploiter au mieux les pires situations. Rœmerspacher, Suret-Lefort, Saint-Phlin, en 1883, à moins d’être favorisés par d’incroyables hasards, ne pouvaient trouver que les maîtresses les plus vulgaires, envers qui, pour conclure, ils eussent nécessairement commis une lâcheté. La débauche papillonne leur déplaisait, que seul beaucoup d’argent relève : car, médiocre, c’est un peu froid et très vilain. Les voilà donc réduits au grossier flirtage de la brasserie : insuffisant banquet, mais où l’heureuse santé et l’imagination de la vingtième année remplacent le rôti. Pour la plupart des adolescents, c’est une nécessité de passer quelques heures chaque semaine dans la société des femmes. Leur atmosphère n’est guère moins bienfaisante que leur caresse. Cette frivolité, ce ton affable, ce souci de plaire où forcément elles amènent, détendent l’esprit et raniment des parties de la sensibilité trop négligées entre camarades. La société des pires femmes elles-mêmes est une école de civilisation. Parfois, après des jours et des nuits du plus acharné travail, Rœmerspacher se repose auprès de ces petits êtres qu’il imagine d’excuser, de plaindre, en un mot d’aimer, parce qu’il possède au plus haut degré le sens de l’humain. »
Maurice Barrès, Les déracinés
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Islamo-gauchisme
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La Controverse...
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COVID - 19, Retour sur un Chaos... Documentaire à voir en exerçant votre esprit critique, s'il vous en reste, et voyez-le vite car il est sans cesse supprimé des plate-formes qui l'hébergent...
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13/11/2020
Des "dames servantes"
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« Toutes les nuances de l’amour libre s’étaient fondues dans ces innombrables brasseries qui remplissaient en 1883 la rue des Écoles, la rue Monsieur-le-Prince, et, près de l’Odéon, la rue de Vaugirard. Succès qui s’explique. Le plus grand nombre des jeunes étudiants habitent des chambres déplaisantes, où ils sont mal chauffés et éclairés ; puis, ils tiennent de leur âge l’horreur du chez soi, le goût de l’agitation et des camaraderies. Il faut qu’ils s’entassent dans quelques cafés. Or, de tous les cafés, la brasserie de femmes leur procure le sensualisme le moins grossier : il est agréable de fumer un cigare en regardant vaguer une créature qui a pour objet de plaire.
Que les consommations y soient mauvaises, l’air vicié et les filles de mauvais aloi, c’est un argument valable, mais qui ne ruine pas le statut particulier de la brasserie de femmes. Certains artistes délicats de cette époque les ont fréquentées. C’est là que, depuis 1870, on a transformé la prosodie française, et des cris du cœur qui nous touchent furent adressés à des "dames servantes".
On n’aime vraiment que les endroits où l’on s’est plu vers l’âge de sa majorité. Nous serions ridicules de substituer notre vision au jugement des Rœmerspacher, des Suret-Lefort, des Saint-Phlin, des Racadot, des Mouchefrin : ces brasseries qui nous choquent enchantèrent plusieurs générations d’éphèbes. Les mœurs de ceux-ci seront retenues, aussi bien que les tristes manières des bohèmes et des grisettes, par la mémoire complaisante de leurs petits-fils. Sur l’emplacement de ces brasseries, disparues, on viendra cueillir une certaine petite poésie. »
Maurice Barrès, Les déracinés
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Complotisme
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TrainTrain
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Le journal de 20h...
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Collabo
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12/11/2020
Un prolétariat de bacheliers
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« À l’heure où l’on écrit ces lignes, Il y sept cent trente licenciés de lettres ou de sciences qui sollicitent dans l’Université des places ; ils tiennent leur diplôme pour une créance sur l’Etat. En attendant, plus de quatre cent cinquante pour vivre se sont fait pions. Et combien de places à leur fournir ? Six par an. Cette situation ne décourage ni les jeunes gens, ni l’Université. Il y a trois cent cinquante boursiers de licence et d’agrégation. C’est-à-dire que l’État prend trois cent cinquante engagements nouveaux quand il ne dispose que de six places déjà disputées par sept cent trente individus qui vont devenir mille quatre-vingts et enfler ainsi à l’infini. Il en va de même dans les autres facultés, et les diplômés qui ne sont point des boursiers, c’est-à-dire des recrues de l’État et qui gradés de droit, de médecine, de pharmacie ne prétendent point être fonctionnaires, s’ils ne peuvent s’irriter contre le gouvernement, s’en prennent à la société. Racadot et Mouchefrin emploient toute leur énergie à pouvoir continuer leurs études et s’aigrissent de ne pouvoir, malgré les privations qu’ils s’imposent, s’ajouter à ces aventureux solliciteurs de fonctions inexistantes. Ils s’obstinent à poursuivre des diplômes qui ne leur serviraient de rien. Ils collaborent à la création d’un élément social nouveau. C’est une classe particulière qui sous nos yeux, en ces années 1882-1883, se constitue : un prolétariat de bacheliers. »
Maurice Barrès, Les déracinés
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Garantie
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Il s'en souviendra de son Noël 2020
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Révision
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C'est sans danger !
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