02/06/2007
Vivre et aimer...
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=
Un coup de dés qu’on lance. La fièvre dicte bien plus que la raison. Il reste l’Être et son expansion. La solitude est un Royaume béni des dieux. La transe souvent me devance dans mes découvertes. Toute cette réalité qu’on vit au quotidien est un gigantesque mensonge. Esclaves d’une totalité où règne la confusion. L’ordinateur n’aura pas de prise sur moi, ce n’est qu’un outil. La rébellion n’est pas dans la marge, elle est HORS LA MARGE, HORS LIMITES. La jouissance devrait être un bon cru tiré quotidiennement. Ecrire est peu de chose, s’incarner est beaucoup. Dire est plus essentiel que choisir ses mots, mais choisir ses mots est important quand on veut dire l’essentiel. La décadence est totale, multiple et unie. Le spectacle aveuglant est une constance de l’ère post-moderne. Nous tournons en rond dans une cage dorée où le pain et les jeux nous sont fournis presque à loisirs. D’un « click » de souris le monde ne s’ouvre pas à nous, il nous enferme.
A présent vivons et aimons si c’est possible.
19:15 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (6) | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
L'amour, c'est la paix. La passion, c'est autre chose. Aimer est possible. Il permet la confiance, la compassion, la tolérance, la douceur, le respect, l'amitié.
Bon....
Écrit par : astrale | 02/06/2007
Non.Le click de la souris, c'est l'issue.
Écrit par : astrale | 02/06/2007
Le click de souris, c'est comme pour le reste : tout dépend fortement de l'usage qu'on en fait...
L'Amour ? La Passion ? Idem...
Bien à Vous...
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Écrit par : Nebo | 03/06/2007
A relire... ou à relier. Face à face, conditionné... et, vous avez raison - à propos de la marge fantasme de ce qui justement nous aurait protégés de nos incongruités...
Point de refuge ?
Écrit par : Marie Gabrielle | 04/06/2007
La marge c'est encore la révolte qui a droit de cité... la marge est toujours aménagée... et les incongruités qui peuvent s'y cacher ne sont que des "pets de lapins"... Dans la marge on cherche surtout à se faire bonne conscience... la posture y est un principe érigé en règle absolue...
Baisers...
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Écrit par : Nebo | 04/06/2007
Lorsqu'ils sont si terre à terre, je ne peux m'empêcher de les narguer du ciel de mes rêves.
Et lorsqu'ils s'envolent dans l'illusion,
j'aime me tenir debout sur la terre ferme.
La marge ? Cette petite et plus virginale composante d'un papier quadrillé, et que délimite la fameuse ligne rouge ? Cela saute au yeux qu'elle est partie intégrante de la feuille.
La ligne rouge appelle à franchir l'interdit, à rallier un espace qui invite parfois aux postures les plus dépassées, les plus rassurantes, c'est vrai...
N'est-ce pas là finalement le terrain de jeu favori des "branchés" ?
Faut-il pour autant négliger le hors-feuille, l'invisible, ce qui tend à se rapprocher du terme dévoyé qu'est "underground"...Nul ligne rouge à franchir pour y accéder, on y sombre, on y échoue en toute inconscience. On y respire.
Mais si l'air y est pure, l'oxygène est rare, alors c'est à qui se sauvent le mieux en s'empressant un jour de se raccrocher à la confortable sécurité d'un somme toute si relatif quadrillage. C'est à qui panique et glisse dans le néant, invisible de l'invisible, destination finale de chaque être. Les autres n'ont d'autres choix, tôt ou tard, que d'admettre que la feuille s'avère effectivement bien plus vaste que la marge ne le laissait supposer. Là est l'incongruité, là est le "pet de lapin" !
( Sourire...)
Écrit par : Buenaventura | 10/06/2007
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