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10/06/2007

Spleen

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=

 

Le désespoir me tombe dessus sans aucune raison consciente. Il me faut l’accueillir tel quel. Que faire ?

« C’est peut-être cela que l’on cherche toute sa vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible, pour devenir soi-même avant de mourir. » Louis-Ferdinand CELINE

Toute la journée à demeurer sur le fil tranchant du rasoir. Il aurait suffi d’un léger vent pour que je bascule du mauvais côté. Un Spleen effroyable, toute la journée durant, m’a pilonné le cœur et la cervelle. Cette sensation désagréable m’a progressivement quitté en début de soirée sans aucune raison consciente. Ma séance d’enregistrement a dû jouer son rôle de catharsis. Cependant, comme toujours, une langueur morbide demeure. Me serre dans sa gangue. Me maintiens dans mes limites. Curieux comme je peux traverser divers cycles, très rapidement, au cours d’une simple journée. Soleil. Ténèbres. Crépuscule. Aurore lointaine et indistincte, à grande peine discernable.

19:55 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Normal, cher Nebo ! C'est la passage par le milieu de la vie : la trajectoire devient incertaine, le flux torrentiel s'est ralentit, la rivière entre en plaine, elle élargit son lit, les courants tourbillonnent et creusent les berges avant de reprendre leur course sinueuse. La source étroite, froide et limpide est maintenant loin, les eaux s'échauffent et charrient le limon... Passa la vida !

Écrit par : Scheiro | 11/06/2007

c'est coule!

Écrit par : astrale | 11/06/2007

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