Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/07/2007

La Terre est Plate... je confirme...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

La formule démocratique consiste bien en l’action de rendre tout concept fantômatique, absent, virtuel : c’est-à-dire ABORDABLE par le plus grand nombre d’abrutis qui pourront ainsi avoir la douce illusion de se sentir cultivés. Pour ce faire il faut détruire toute aspérité, toute vivacité subjective, toute esprit saillant doit être considéré comme insaisissable et trop abstrait. Toute différence et toute altérité éradiquées au nom de la différence, justement. Le but est bien d’enlever toute substance à Tout. « MacDonaldiser » l’Être. La Domestication Globale est en cours. L’OBJECTIF ? Que tout soit Objectif et Collectif. Et surtout, que le premier trou du cul venu, balaye des millénaires d'Histoire avec sa Faculté de Penser par lui-même en basant ses pensées profondes sur son vécu ô combien Vaste et tellement Citoyen.

C'est tellement fédérateur. Il faut tendre la main.

"Je ne suis pas un homme, je suis de la Dynamite." Friedrich Nietzsche

La Dynamite est interdite. Tenez-vous le pour dit.

22:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : Domestication | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Aplanir, lisser, "afadir", aseptiser, la verticalité dans toute sa splendeur, l'impersonne, absence de goût, de désir, de jouissance, ne plus se mettre en danger, ne plus se poser de questions, ne plus chercher de réponse, homofestivus, évènementiel, lectures de gare, diplomatie, hypocrisie, politiquement correct, propre sur soi, rester dans les rangs, soumission, interdiction de penser, de dire, sous peine d'emprisonnement de l'être, le non-être, , le non-Homme, déshumanisation totale, disparition de toute particularité, la pensée unique.

Écrit par : irina | 16/07/2007

Voilà donc un terrain d'entente : en effet, le no man's land n'a pas besoin d'épouvantail pour dissuader l'originalité ...
Et il est vrai que le taxi qui roule à vide ne cherchera à griller les feux que s'il est très avide de clients ...

Toutefois, sans oblitérer ce qui est saillant, il convient, chez les civilisés, de rendre transmisible autre chose que des contagions : les Arts et les Sciences, pour les générations suivantes, se devraient d'être un minimum abordables.
Du saillant : qui sied bien ...

Pas "pensée unique", mais pensée "valide" (validable, et validée si possible) ...

Écrit par : Pr Fox | 17/07/2007

Je me sens tjs un peu moins isolé à la lecture de ton blog, Nebojsa, et, particulièrement rassuré par les commentaires d'Irina.
Je viens d'avoir affaire à ce genre de bas de plafond, espèce qui grouille sur la francobloggophere et qui voit des fachos partout dès qu'un mot sort du champ sémantique cloturé, barricadé où paissent ces boeufs.
Il me font penser à ces malades qui ne supportent pas qu'un clou puisse dépasser d'une planche, ce sont des bricoleurs du verbe qui "réfléchissent" à coup de marteau avec la volonté d'aplanir toute pensée dès qu'un concept leur semble d'un niveau supérieur à la hauteur de la luzerne citoyenne qu'il broutent sur leurs prés.
Longue vie à vous 2.......

Écrit par : Scheiro | 17/07/2007

Je crois Scheiro, tout simplement, que le verbe, les mots font peur. On assiste d'abord à un appauvrissement de la langue, à un dépouillement du vocabulaire, une espèce de "nov'langue" épurée, simpliste ; on glisse ensuite vers ce qui pourrait sembler de la pudeur mais qui n'est en fait qu'un refus de se regarder en face, d'affronter l'autre. En revanche on aime mater, juger, le syndrome "Loft story". Facile de se perdre de cette façon, confortable aussi de voir, d'une certaine manière, un "autre" si semblable à soi-même. Regarder le "loft" ou autre foutaise du même genre, c'est justement éviter de s'affronter et de se poser des questions sur sa propre existence. Une seule chose à faire : observer l'autre et sa vie si exangue de l'essentiel, on ne réfléchit pas, pas besoin, on ne pense plus, et d'une certaine façon, on se rassure et on se conforte dans sa propre et misérable petite vie.
En revanche, quand il arrive de croiser sur le net ou dans la "vraie vie" des personnes qui pensent, disent, osent, bref, des personnes vivantes, qui jouissent, qui souffrent, qui bousculent, qui dérangent, là, oui, là, on est mal, on prend brievement conscience de sa pauvre condition et on s'insurge contre soi-même, donc, contre cet autre qui dérange, on se défend, alors on attaque, mais maladroitement, sans argument, en balançant une grenade du genre "t'es un facho !".
Jusqu'à il n'y a pas si longtemps, ces "bas de plafond" comme tu les nommes, avaient le don de m'énerver mais je commence à les prendre en pitié, et à leur souhaiter véritablement qu'un jour, qque chose se passe dans leur vie pour qu'ils se réveillent enfin.
Un jour, un thérapeute-accuponcteur a dit à qqun de proche : "le verbe c'est le père". Si beaucoup ont du mal avec le verbe, il y a peut-être une raison toute simple ...
Longue vie à toi.

Écrit par : irina | 17/07/2007

Je (me) resume : "aplanir", pour rendre possiblement transmissible, n'est pas complétement inutile ...

[...] Irina explique bien comment le danger vient souvent des gens qui ne s'aiment pas véritablement : qui ne s'arrosent pas en été, qui ne se cultivent pas en hiver etc.
La menace vient quand on fait miroir à l'insignifiant ...

Mais la médiocratie est orchestrée par des gens qui ne sont pas toujours des crétins, loin de là.
Paradoxe : l'hégémonie du normatif est une forme de fascisme, donc "les fachos" (ceux qui tentent de formater les autres, et ceux qui sont informatables par l'ampleur de leur vacuité) sont des 2 côtés de la barrière.
C'est ce qui fait leur force.

... Et leur faiblesse ! Car si je suis la barrière, ou dans le no man's land d'à côté, je ne risque rien d'eux.
Pas de méprise, pas de haine.
Cordial mépris, et 100% laine ...

Écrit par : Pr Fox | 18/07/2007

Tu as raison, Irina : "le verbe, les mots font peur". A force de penser que le danger est cet inconnu qui vit planqué au sein de nos bibliothèques, que la connaissance ne peut se faire qu'avec un tour operator spécialisé dans la culture, que tout mot, toute idée, tout concept - non explicité par le guide du locutard - est une bombe à retardement dissimulée dans une valise déposée sur les quais du roman de gare, on en arrive à entendre la masse haineuse hurler des "sales fachos", partout où elle rencontre ce qui lui semble occulté et a priori incompréhensible pour elle, c'est à dire lorsqu'elle s'égare dans un quartier, un chantier en perpétuel construction, où les bâtiments de la connaissance sont perçus par le commun des mortels comme des tours d'ivoires dont il faut absolument saper les fondements, car ces audacieuses architectures sont une insulte à leur misère intellectuelle.
Je n'ai pas de pitié pour ce paumé, "le premier trou du cul venu, [qui] balaye des millénaires d'Histoire avec sa Faculté de Penser par lui-même en basant ses pensées profondes sur son vécu ô combien Vaste et tellement Citoyen", parce que je sais que pour cet orphelin du verbe, le ressentiment est tellement puissant que lorsqu'il rencontre ses con-génères qui se regroupent en meute, la horde barbare peut s'avérer dangereuse.

Écrit par : Scheiro | 18/07/2007

Celui qui suit une authentique trajectoire vers l'eveil se donne pour mission non pas d'avoir du mépris ou de la haine, voir de la pitié, mais une réelle compassion face à ses contradicteurs qu'ils soient vulgaires ou brillants. C'est la reconnaissance et le respect de l'ennemi. Celui-ci est garant de la signification du tableau. Le plus souvent, il est créé et suscité par nous-même. Une partie intégrante du paysage de la Quête.

Écrit par : dedalus | 20/07/2007

@ dedalus : bien parlé !
Le "cordial mépris" inclut cette part de soi-même qui n'ose avouer sa fascination pour l'ignominie, et sa propension à suivre le troupeau ("100% laine") des badauds.
On se compromet, à venir applaudir les zombies sur le bord de la route du Tour de France, au lieu de "tailler sa route" propre (c'est le cas de le dire) à soi.

La barbarie, on sait comment ça finit, mais on ne sait pas toujours où ça commence ... Je le dis : c'est dans la file d'attente ! (On y décèle un non respect de la personne humaine bien souvent : de la part de ceux qui l'organise, bien sûr, en premier chef ...)

La Quête ce n'est pas seulement "faire la manche" ... (je plaisante ;-)

Écrit par : Pr Fox | 25/07/2007

Quand vous réfléchissez sur un sujet, vous êtes souvent brillants. Quand vous déféquez sur les autres, beaufs du tour de France et autres 100%laine, vous êtes au mieux amusants, au pire gonflés de bile et de ressentiment.
Je voudrais savoir pourquoi vous croyez que le mépris du pingouin est une occupation digne qu'on y consacre son temps et sa verve?

Écrit par : andrea | 26/07/2007

À qui vous adressez-vous Andrea ?

Écrit par : Henri | 26/07/2007

Chère Andrea... from Marseille to Paris... je fais, quant à moi, la guerre aux trolls... sans haine... sans ressentiments... avec juste parfois du dégoût et de l'exaspération... je fais la guerre à la guerre, la guerre à la haine, la guerre aux ressentiments... je refuse (sous prétexte qu'une certaine sagesse l'exigerait) de tendre l'autre joue autrement qu'avec un dédain tout aristocratique... je m'amuse, malgré tout, dans ce cirque que les nains rendent nauséabond...

Ce n'est pas ce que vous enseignez à vos élèves ?

Bien à Vous...

@)>-->--->---

Écrit par : Nebo | 26/07/2007

"Vous êtes, sans aucune recherche, ce que je ne pourrais jamais être, un écrivain aimable et fin, et vous ne révolterez jamais personne, -- ce que, pour mon malheur, j'ai passé ma vie à faire."

Léon Bloy

Écrit par : Nebo | 26/07/2007

Et pour ce qui me concerne, Andrea, please, ne vous laissez pas gagnée par un a-priori sur mes a-prioris supposés. L'essentiel de mon temps plonge derrière les apparences (me & myself tous de même).

Oui, j'aime bien creuser à l'improviste dans la psyché des individus, où qu'ils se trouvent, un par un, pour deceler LA facette reluisante (et je ne suis jamais déçu : il y en a toujours au moins une, même si son détenteur l'ignore - auquel cas, un peu de brusquerie ne peut que lui être salutaire, vous n'croyez pas ?).

Aussi, je me permet donc de vous signaler, pendant que nous sommes là à pic-niquer paisiblement au bord de la Nationale 7, que ce sont sur certains des vélos, et dans la caravane publicitaire que se situent les "zombies". (A mes yeux, à cet instant, en tout cas : certains sont shootés de sang, et d'autres d'un tout autre dopant : money).

Notez également que je n'ai pas dit 100% acrylique, ou tergal ... (je garde un respect, moral et sensitif, pour toutes les matières nobles - même si ma préférence va plutôt pour le cuir, davantage que pour ce qu'il y aurait à tondre dessus).

Écrit par : Pr Fox | 27/07/2007

bonjour de retour apres de me faire virer du site .. si je suis la pour écrire c'est pour avoir une définition de la haine d'une certaine forme de racisme intellectuelle moi qui n'a aucun moment dit de chose raciste menaçant, mais il est vrai a contrario avec les idées lancées dans se cite j ai été tout simplement jeté pour moi c'est simple c'est une forme de mépris et pour finir j ai même eu des menaces de recherche de mon adresse IP de gaucho, etc. alors je demande ou est l'ouverture d'esprit du site ?? (voir mes dires au nom de laufic)

Écrit par : laufic | 27/07/2007

Mignon le Laufic qui vient perturber de ses commentaires les notes de ce blog avant de faire la pauvre "victime" pour s'être fait exclure des lieux. Votre insignifiance vous avait déja plongé dans le gouffre de l'oubli cher Laufic.

Écrit par : henri | 27/07/2007

Cher Lauffic, les commentaires des uns et des autres, concernant les notes et les états d'âme de Nebo sont une chose, mais ce lieu n'est pas un endroit dédié aux débats. Il y a sur la blogosphère des tas de forums où tu trouveras ton bonheur.

Si Nébo, pour sa part, ne daigne pas te répondre, c'est qu'il est d'une part pris par la musique en ce moment et que d'autre part, en lisant ta prose dont je donne quelques exemples un peu plus bas, il n'a sûrement pas souhaité partir dans des échanges dignes d'être nommés ainsi avec quelqu'un qui écrit sans accents, oubli des Majuscules, fait des fautes d'orthographes monstrueuses et véhicule (au nom de la liberté d'expression) des idées toutes faites sur le puritanisme des censeurs américains, Shah Massoud ou ce philosophe de bas niveau qu'est Luc Ferry.

Je ne vois pas où il y a pu avoir menace concernant ton IP. Blogspirit offre la possibilité de voir les IP de tout le monde, ce qui, via mon "Tracer" personnel m'a permis de constater que tu te cachais avec un Proxy. Ce qui indique, d'entrée, un certain état d'esprit. Même si pour ton dernier commentaire tu évolues sous un IP normal.

Enfin, Cher Lauffic, Nebo est ICI chez LUI et il fait ce qu'il veut comme il veut. C'est compliqué à comprendre ça ?

Salutations à la région de Rennes.

Du Large.

__________________________

Quand Lauffic écrit, c'est beau comme un lavabo :

"je viens a mon tour de voir le film «300» personnellement je ne le conseillerais pas d aller le voir, je résume l’histoire un mégalo qui pense qu’avec 300 guerriers il va pouvoir vaincre 1000 guerriers !! sans écouter les «anciens » il sacrifie sa famille et pendant ce temps sa femme le trompe avec un traite!! heuu je ne vois pas le rapport ni avec la politique ni avec la bravoure ??? bon j’arrête ma critique c’est vrai «la critique et aisée l’art est difficile » de mon coté je finie le livre «L'élégance du hérisson»"

"non je n'oublie pas la bravoure il y en a un qui eu cette bravoure et qui a connue une fin tragique il voulait libérer un pays un continent il y a eu le "ché" ou alors plus récemment Ahmed Chah Massoud pas dans le but de se suicider ou de se sacrifier, mais par conviction de la liberté... c'est vrai le cinéma américain ne le sont pas emparés vu la censure ils préfèrent refaire l'Histoire a leur sauce (les blancs style cathos contre les musulmans ce que j ai vu dans 300) je n ai rien contre le cinéma americain mais je n aime pas leur facon de «refaire l’Histoire»"

"pas de doute sur le talent cinématographique, mais je ne pense pas que c'est une référence a comparer avec par exemple sin city....(je ne connais pas la bd!!)
en ce qui concerne Christophe de Ponfilly sont film a été financé par le cinéma européen..."

"1er) je ne critique pas les americain mais leur cinéma
2eme) sache que le coca tres mauvais pour la santé meme il est déconseiller et ca commence a faire du bruit au state que le sucre du light est remplacer par un produit nocif pour le cerveau... ( a tres grande dose pour te rasurer lol)
3eme) pour revenir au cinéma americain sache que kirikou est interdit au - 18 ans au state non en europe a cause de leur censure encore elle!!!
4eme) je suis europeen c'est normal il me semble de preferer mon pays qu'au voisin
5eme) je ne suis pas et loin d'etre fana du "ché" mais c'est quoi cette betisse une rumeur!!! au moins lui il a dit non au state et a a urss
6eme) Massoud ben un film lui est consacré pas grace au ciné americain
7eme) ben pour le style pooo la pour en faire mais pour partager les idees pas toi???"

"... mais l'habit ne fait pas le moine
le style n'empêche pas d'avoir des idées
les idées ne demande pas de style"

"bon revenons a nos moutons ma critique concernai le film 300 et la je vois que cela bifurque jusqu'a la politique (pas de rapport, mais bon) le plus simple c'est d'aller avant de voir le film sur le site http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57529.html et de faire votre opinion
et pourquoi pas donner le votre..."

"300 a une bonne critique sur allociné 3 etoiles sur 4 de ma part cela ma fait comprendre que 300 c'est comme Da Vinci Code le film a été seulement apprécié part les personnes qui ont soit lu le livre ou la bd et ce n'est pas le cas pour sin city
la chute ok tres bon film (film allemand) mais heuu la passion du christ poo d'accord j ai preferé voir hostel1 et le 2 au moins le sang je suis la pour en voir pas sur le christ je ne veux pas rentrer dans la polemique que le pere du realisateur est antisemite et lui meme l a prouvé devant les flics..."

"je ne cherche point de querelle !!?? si pour toi ne pas etre d'accord c'est de chercher la querelle ??!! alors tu n'as pas d'ouverture d'esprit"

"ok je vois une chose que nous sommes de même avis sur le film de ma part il est vrai que je me suis emporté non pas pour 300, mais pas avec bcp de style c’est vrai, sur le fait que le cinéma américain est contrôlé par la censure et de surtout pas prendre un film historique américain et de se faire une référence politique, morale, etc. et que le cinéma avant tout est un art ( le 7eme) et non un documentaire
pour finir sur l’habit se qui nous différence entre nous, se qui m’importe sur l’être humain ce n’est pas son apparence, mais son regard"

"haa un pirate lol comme tu es le gardien des lieux tu dois avoir mon adresse mail au lieu de chercher mon adresse ip ?? c'est vrai c'est légal ton processus, mais illégal de l'utiliser alors au lieu de t'égarer dans le mauvais chemin demande moi c'est plus simple c'est plus rapide"

"que répondre a cela ?
que veux tu dire par la, développe tes penses
de mon cote je pense n'avoir rien a me reprocher je donne mon avis et je répond comme je peux au attaques que veux tu que je fasse ? de me taire ? quand une chose me paraisse aberrante je le dis, sans utiliser la langue de bois, c'est ca que j'appelle la liberté d'expression"

"N’est-ce pas un pur sophisme d’attaquer sur ferry, sur mon ip, sur ma lourdeur, sur mon francais au lieu d’attaquer le vrai debat ?"

Écrit par : Michel, Gardien des lieux | 27/07/2007

Bonjour,
j'ai eu tort de penser que les mots adressés suffisaient à inviter une réponse. Et de croire qu'on allait me répondre!
Aurais-je du m'attendre à ce qu'on mette le KGB à mes trousses, et à ce qu'on me réponde des absurdités du type:"tendre la joue aristocratiquement"?
Hum, je perds mon temps, et d'ailleurs, je ne vous connais pas!

Écrit par : andrea | 28/07/2007

Andrea... quel KGB ?

Ne vous ai-je répondu ?

Votre question était : "Je voudrais savoir pourquoi vous croyez que le mépris du pingouin est une occupation digne qu'on y consacre son temps et sa verve ?"

J'ai dit... très clairement... sans en rajouter... parce que ma nature est simple : "je fais, quant à moi, la guerre aux trolls... sans haine... sans ressentiments... avec juste parfois du dégoût et de l'exaspération... je fais la guerre à la guerre, la guerre à la haine, la guerre aux ressentiments... je refuse (sous prétexte qu'une certaine sagesse l'exigerait) de tendre l'autre joue autrement qu'avec un dédain tout aristocratique... je m'amuse, malgré tout, dans ce cirque que les nains rendent nauséabond..."

Alors... ne dites pas... je vous prie... que je n'ai pas daigné vous répondre... et croyez bien que les réponses que vous font les autres (Michel Gardien des lieux mis à part qui m'aide à "faire le ménage" et IRINA) n'engagent qu'eux seuls. Je ne connais ni Prof Fox, ni Henri, ni qui que ce soit d'autre hors les échanges virtuels que nous accordent les interfaces de nos écrans et claviers.

Devrais-je face à des abrutis (qui sont LÉGION) qui viennent polluer ces lieux pour déverser leur bile baisser mon froc ?

Devrais-je m'interdire d'aborder le sujet des tristes bovins, dans mes notes et états d'âme, qui font la loi, cherchent à planifier l'applanissement général, incurvent nos consciences vers les bas-fonds, pèsent considérablement sur les uns et les autres.

De plus, comme vous le demandait Henri... "À qui vous adressez-vous ?" Vous dites, Andrea : "Vous êtes souvent brillants"... "brillants" au pluriel... or je tiens ce blog tout seul... vous convoquez les "beaufs du tour de France" dont je n'ai pas parlé... c'est le dénommé Prof Fox qui l'a fait... vous soulignez que des réflexions sur certains sujets s'avèrent brillantes... mais en ce cas... les quelles ? Les miennes ? Ou celles des commentaires ? Ou les deux ? Rebondissez sur les réflexions en question... tirons la corde vers le haut... au lieu de guerroyer l'un contre l'autre alors qu'il n' y a pas de raison pour cela...

"Quand vous déféquez sur les autres, beaufs du tour de France et autres 100%laine, vous êtes au mieux amusants, au pire gonflés de bile et de ressentiment."

Soit...

Mais le reproche du registre dans lequel mon écriture évolue est un leurre... parce que je suis une piètre figure à côté d'un Céline ou d'un Bloy, par exemple, ou à côté d'un Balzac quand il dissèque Bouvard et Pécuchet... quant aux "Poésies" de Lautréamont, si vous estimez que je ne suis, MOI, que "ressentiments", jetez ses phrases dans le fin fond de l'enfer des bibliothèques à défaut de bruler ses oeuvres une bonne fois pour toute tant il crache sur les haineux (véritables ceux-la) qui cherchent à codifier les us et coutumes pour le pire plus que pour le meilleur. Et que dire de Philippe Muray, Gilles Chatelêt ou Baudrillard ? Je suis assez petit à côté de ces grands vociférateurs dont j'estime la vocifération positive...

Michel, Gardien des lieux, passe son temps à balayer les lieux des pauvres nains qui surgissent du trou du cul des limbes de l'insignifiance pour venir soit m'insulter, soit vomir, soit psalmodier le pharisaïsme et l'esprit philistin les plus abjectes... Voyez ce triste Laufic... c'est la raison pour laquelle Michel m'a parlé de Marseille et Paris... d'enseignement... car Môssieur est sur ses gardes... ne lui en tenez pas rigueur... hors son informatique, la Vie n'a pas vraiment de sens pour lui... (Rires)...

Si vous estimez que face à l'insulte, tendre la joue aristocratiquement est une absurdité, me conseillerez-vous, éventuellement, que je m'enduise le cul de vaseline et que je leur présente mon postérieur avec soumission et sans états d'âme ? C'est pas d'main la veille comme on disait aut' fois...

Bien à Vous...

@)>-->--->---

Écrit par : Nebo | 28/07/2007

Emmanuel Berl, ce grand esprit, notait à propos de Chamfort et Nietzsche (dont j'aime la fougue et le sens de l'analyse incorruptible) :

« Même goût de la vérité dure, de la pensée méchante, même goût de l'aphorisme, des idées qu'on énonce bien mais vite, même dégoût de ce qui est gluant, de ce qui est sucré, de ce qui est facile, de la petite compassion, de la fausse sympathie, de tous les sentiments qu'on truque, de tous les sentiments qu'on feint, de tous les sentiments qu'on force. » 

Ils m'ont indiqué une Volonté de Haute Conscience... qui ne rechigne pas à traverser son propre désert...

Écrit par : Nebo | 28/07/2007

Bonjour,

"quel KGB?"
Celui-ci:
"Michel m'a parlé de Marseille et Paris... d'enseignement... car Môssieur est sur ses gardes... ne lui en tenez pas rigueur... hors son informatique, la Vie n'a pas vraiment de sens pour lui... (Rires)..."

Écrit par : andrea | 29/07/2007

Mais "qu'importe de moi!", comme dit Friedrich.
Et aussi, qu'à force de parler aux fous, on devient fou soi-même. On se laisse fasciner par notre propre folie. Il faut être plus qu'humain pour y résister.
Ou bien une bête, un veau.

La gentillesse est une vertu bien rare, et je ne suis pas contre le miel, qui en donne au moins un avant goût.
La méchanceté, le cynisme sont notoirement de grandes qualités. Ca impressionne, ça tient l'autre à distance. C'est très utile. La gentillesse, elle, ne sert à rien. Qu'à faire passer pour un con, une victime, ou pour quelqu'un de rusé.
Essayez d'être gentil, d'être gratuit. Tentez cette expérience, et observez!

Écrit par : andrea | 29/07/2007

« Vous vous empressez auprès du prochain et vous exprimez cela par de belles paroles. Mais je vous le dis : votre amour du prochain, c'est votre mauvais amour de vous-mêmes.

Vous entrez chez le prochain pour fuir devant vous-mêmes et de cela vous voudriez faire une vertu : mais je pénètre votre "désintéressement".

Le toi est plus vieux que le moi ; le toi est sanctifié, mais point encore le moi : ainsi l'homme s'empresse auprès de son prochain.

Est-ce que je vous conseille l'amour du prochain ? Plutôt encore je vous conseillerais la fuite du prochain et l'amour du lointain !

Plus haut que l'amour du prochain se trouve l'amour du lointain et de ce qui est à venir. Plus haut encore que l'amour de l'homme, je place l'amour des choses et des fantômes.

Ce fantôme qui court devant toi, mon frère, ce fantôme est plus beau que toi ; pourquoi ne lui prêtes-tu pas ta chair et tes os ? Mais tu as peur et tu t'enfuis chez ton prochain.

Vous ne savez pas vous supporter vous-mêmes et vous ne vous aimez pas assez : c'est pourquoi vous voudriez séduire votre prochain par votre amour et vous dorer de son erreur.

Je voudrais que toute espèce de prochains et les voisins de ces prochains vous deviennent insupportables. Il vous faudrait alors vous créer par vous-mêmes un ami au cœur débordant.

Vous invitez un témoin quand vous voulez dire du bien de vous-mêmes ; et quand vous l'avez induit à bien penser de vous, c'est vous qui pensez bien de vous.

Celui-là seul ne ment pas qui parle contre sa conscience, mais surtout celui qui parle contre son inconscience. Et c'est ainsi que vous parlez de vous-mêmes dans vos relations et vous trompez le voisin sur vous-mêmes.

Ainsi parle le fou : « Les rapports avec les hommes gâtent le caractère, surtout quand on n'en a pas. »

L'un va chez le prochain parce qu'il se cherche, l'autre parce qu'il voudrait s'oublier. Votre mauvais amour de vous-mêmes fait de votre solitude une prison.

Ce sont les plus lointains qui payent votre amour du prochain ; et quand vous n'êtes que cinq ensemble, vous en faites toujours mourir un sixième.

Je n'aime pas non plus vos fêtes : j'y ai trouvé trop de comédiens, et même les spectateurs se comportaient comme des comédiens.

Je ne vous enseigne pas le prochain, mais l'ami. Que l'ami vous soit la fête de la terre et un pressentiment du Surhumain.

Je vous enseigne l'ami et son cœur débordant. Mais il faut savoir être tel une éponge, quand on veut être aimé par des cœurs débordants.

Je vous enseigne l'ami qui porte en lui un monde achevé, l'écorce du bien, — l'ami créateur qui a toujours un monde achevé à offrir.

Et de même que pour lui le monde s'est déroulé, il s'enroule de nouveau, tel le devenir du bien par le mal, du but par le hasard ?

Que l'avenir et la chose la plus lointaine soient pour toi la cause de ton aujourd'hui : c'est dans ton ami que tu dois aimer le Surhumain comme ta raison d'être.

Mes frères, je ne vous conseille pas l'amour du prochain, je vous conseille l'amour du plus lointain.

Ainsi parlait Zarathoustra.»


Friedrich Nietzsche

...voilà... qu'ajouter à cela ?

Si... peut-être que la gentillesse se mérite... et que l'Ami véritable n'épargne jamais son frère en contournant la Vérité. Il parle CASH. Il met sa peau sur la table. Il Ose être et dire. Il ne pratique pas le cynisme par cynisme simple. Il cherche plutôt le Kunisme antique, le cynisme qui révèle et ouvre, qui indique et AFFIRME. Le Cynisme des pré-Socratiques de Diogène Laërce, par exemple.

Même le Christ chassa les marchands du Temple à coups de bâton ou de fouet... à coups de pompes dans le cul. Et il parla avec le ton adéquat aux chefs religieux de son temps qui étaient devenus hypocrites et imbus d'eux-mêmes.

Bien à Vous...

@)>-->--->---

Écrit par : Nebo | 29/07/2007

Les commentaires sont fermés.