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16/10/2007

Quand les dos tiennent les murs...

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=


Je l'avais déjà lu chez Paratext vendredi dernier, puis, dans la foulée, XP nous le confirme... nous donnant même un lien si nos cerveaux sont un instant disponible...

Voilà... ici... tout le contraire de la Politique !

Après ce type de nouvelle qui plombe comme il faut, armez-vous de courage, vous dis-je, et relisez Saint-Exupéry... histoire d'y voir plus clair...

En tout cas c'est du Spectacle pitoyable qui aurait bien fait rire Guy Debord et invoqué la plume acide de Philippe Muray.

18:50 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (62) | Tags : Politique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Salut nebo ! Oui, c'est une vieille connaissance qui te rend visite ! Tu dois être content !
Bon, vu que ta copine la Charbonnière, ses canapés sont pas très moelleux et plutôt Moyen-Ageux (arf ! Arf !) je viens tester les tiens !

Dis-donc, c'est tout et n'importe quoi ton blog ! Ce que je supputais est là, étalé: un dandy ! St Ex, Pagnol, etc...

On écoute la même musique en ce moment, quelle coïncidence ! Placebo, Radiohead... Je te conseille Cure...
Tu crois pas, plus sérieusement, que la Charbinières et sa clique c'est des craignos ? Je te comprends pas...

Je visite également ton pote Lapinos (oui, oui, le crétin marxiste) Il paraît qu'il te censure, le vilain !

Ecoutes, je pense que tu as fait une erreur en te "liguant" avec les cathos-intégros et en apportant ton soutien au vidage de "l'immonde et dangereux anarchiste !) Arf ! Arf !

Vas-tu t'empresser de faire pareil ici ?

Écrit par : Alayn | 16/10/2007

Salut Alayn,

Alors ? Vous tentez un rapprochement ? Et le tutoiement prolétaire d'entrée de jeu ? Ma foi, votre niveau, c'est votre problème.

Sachez, cher ami, que je fréquente qui je veux, comme je veux... et je n'ai aucun compte à rendre à qui que ce soit... à personne.

Je ne vous ai viré de nulle part. Isabelle est chez elle et elle fait comme bon lui semble. Si ses canapés sont moyen-âgeux, ma foi ça me convient, car le moyen-âge fut une Haute Époque de notre Histoire, mais je devine que vous vous en battez les roubignoles. Les anarchistes n'en n'ont cure d'où ils viennent, qui ils sont, etc... Je ne parle pas, bien entendu, ici, de l'histoire de votre courant idéologique que vous devez connaître un minimum... je parle de ce qui fut decisif pour faire de nous tous ce que nous sommes... mais si vous considérez, comme vos commentaires chez Isabelle le laissaient entendre que tout a commencé avec le mouvement anarchiste, mon vieux, vous vous foutez le doigt dans l'oeil, pour ne pas dire... dans le cul ! Le temps des Cathédrales me va à ravir... étant entendu que je ne parle pas du tout ici de la chanson du pop-opéra bidon de Plamondon.

Je n'ai apporté mon soutien à personne... j'ai juste participé à un échange virtuel musclé... et je me moque bien que vous vous soyez fait vider de sa résidence.

Si mon Blog c'est tout... ce n'est certainement pas n'importe quoi. Vous souhaitez me rééduquer ? Me dire éventuellement ce que je devrais lire, écrire, penser, croire ?

Si Vous êtes un authentique Libertaire, comme vous le prétendez, commencez par respecter l'Autre, quel qu'il soit, tel qu'il est et comme il est... la seule limite à ce respect étant la mise en péril de votre propre identité, de votre propre bien-être. Je reste persuadé si vous aviez fait preuve de courtoisie en atterrissant sur le Blog d'Isabelle, l'échange eut été musclé... mais vous ne vous seriez pas fait rembaré comme un laquais.

Comprenez bien, Alayn, que l'athéisme bas de gamme me fatigue malgré mon agnosticisme... le mot d'ordre crétinoïde de "Ni Dieu, Ni Maître" ne veut absolument rien dire... c'est de la branlette qui n'a rien d'intellectuel... et les analyses de Bakounine sur ce sujet, comme celle de Proudhon, sont d'un niveau minable.

Si il y a des "craignos", comme vous le clamez avec une grande délicatesse, ce sont les dégarnis du bulbe qui ont lu 2 livres et demi et s'en sont fait une philosophie et un engagement politique pour se donner bonne conscience, fussent-ils de gauche ou de droite... ou des extrèmes.

Lapinos ? Mon pote ? Il me censure ? J'apprends plein de choses de votre plume vive. Lapinos n'est pas mon pote. Je me fous de savoir si Lapinos est Marxiste ou pas... je m'en cogne... MAIS JE N'AI RIEN CONTRE LUI... ABSOLUMENT RIEN... et si il m'a censuré (je n'étais pas au courant) j'aimerais savoir pourquoi ? Mais ce qui peut sortir de vous, ma foi, je m'en méfie. J'ai tord? Prouvez-moi le contraire.

Je n'écoute plus Cure depuis... 20 ans ! Ou très peu. Vous savez pourquoi ? Parce que c'est de la mélancolie sombre gratuite. J'en suis resté à "Pornography" et je ne m'en porte que bien mieux. Bach par Pablo Casals... c'est bien mieux. Voilà.

Isabelle des Charbinières est quelqu'un de hautement fréquentable, ne vous en déplaise, et vous pensez bien que je retournerai la visiter sans votre ausweiss avec le tampon éventuel de la FA ou de la CNT.

Tenez... je lis en ce moment Bernanos, "Journal d'un Curé de Campagne"... vous saviez qu'il avait pris position pour les Républicains d'Espagne... contre Franco... alors que toutes ses idées étaient condensées dans "L'Action Française" de Maurras ? C'est compliqué, Alayn... compliqué ! Les gens comme vous aiment à simplifier outrageusement la Vie... pour pas se casser la tête. Vous saviez que le grand poète espagnol, Federico Garcia Lorca s'est fait arrêter par les franquistes alors qu'il se cachait chez son amant qui était... franquiste ! Vous saviez que l'immonde Drieu la Rochelle avait pour meilleur ami André Malraux ? Celui-ci disait de Drieu qu'il était son frère en Dostoïevski et Nietzsche. Et l'autre grand ami de Drieu fut... Aragon ! Pas moins. Tout ça pour vous dire, Alayn, que c'est vous qui avez l'esprit étroit... réduit... bas de plafond... intolérant.

Tenez... voilà ce que dit Michel Onfray, dont vous avez sûrement aimé le "Traité d'Athéologie" qui est un ouvrage tellement petit par rapport à d'autres de ses productions. Je songe à "Théorie du Corps amoureux", "L'Art de Jouir" ou "La Sculpture de Soi"...

Dans "L'Archipel des Comètes", le chapitre si bien nommé : "Aux gardiens du Temple anarchiste"... dont vous êtes, malheureux... :

"En matière de procès subtils, la nébuleuse anarchiste officielle vaut le Vatican de l'Inquisition, le Kremlin de l'époque bolchévique, le Berlin des années national-socialistes ou la rubrique média des journaux de l'époque capitaliste dans laquelle nous vivons - les moyens de nuire en moins : on ne pense pas, on exécute ; on ne réfléchit pas, on condamne ; on instruit moins des dossiers avec patience et travail qu'on envoie "a priori" dans les geôles, avant tout examen sur texte et lecture digne de ce nom.

(...)

(les anarchistes) triomphent en individus sectaires, grégaires, en hommes de tribus et de castes animés par un profond désir de donner leur vie pour une cause qui les instrumentalise. Haine de soi, haine du monde, haine du réel et installation de l'idée, de la cause au sommet des préoccupations éthiques, métaphysiques et ontologiques, ils jouissent de se mettre au service, ils jubilent de n'être rien individuellement et de sacrifier leur existence propre pour accélérer et réaliser le jour et l'heure du salut. Leur mépris du collectif qui n'est pas eux se double d'une célébration du collectif alternatif qu'ils opposent au monde comme il va : leur petit univers, élargi aux dimensions du monde, leur association étique, boursouflée, étendue aux confins de l'univers.
Leur moteur ? Le ressentiment et une formidable passion perverse pour le négatif, un véritable culte voué à la négativité. Leur logique ? Celle qui anime tous les individus mécontents d'eux, de leurs petites vies sans relief.

(...)

En victimes expiatoires laïques de tout le négatif du monde, les anarchistes intégristes s'assurent une belle carrière dans le masochisme et le moralisme ; en martyrs du capitalisme planétaire, ils se préparent de beaux jours dans les domaines fréquentés par la psychiatrie - tropismes paranoïaques, délire de la persécution, accès maniaques, névroses obsessionnelles et tout le saint-frusquin habituellement associé à la biographie des saints du calendrier chrétien : eux seuls disposent de la vérité révélée, et le monde entier se trompe, eux seuls se comportent comme il faut, et les autres sont des collaborateurs, des opportunistes, des arrivistes, des carriéristes, des bourgeois, des salauds, des corrompus, eux seuls sont purs alors que l'humanité se vautre dans l'impureté. Le vrai, le juste, le beau, le bien d'un côté, le leur ; le faux, l'injuste, le laid, le mal de l'autre. En quoi ils s'avèrent également platoniciens, tendance gnostique.
De sorte que les anarchistes vivent en parasites : le négatif est nécessaire à leur existence, il induit leur s thèses, leurs thèmes et leurs options. Le monde comme il va les justifie, les légitime. A la manière d'un animal agrippé puis incrusté dans l'organisme d'un autre, ils se nourissent du sang vicié de la société, l'appellent, le nécessitent, le sollicitent. L'état d'âme qui les caractérise le mieux ? Celui du prédateur d'évènements sombres.

(...)

La morale de l'anarchiste, tout comme sa psychologie, trahit le christianisme recyclé en formules laïques et en formes politiques. Elle suppose la haine de tout ce qui est fort, grand, élégant, debout ; elle méprise la singularité, l'individualité et la puissance des exceptions ; elle vénère les figures de la négativité : la faiblesse, la petitesse, la laideur ; elle aime la mort, la crasse, le sang, la sueur, la saleté, la décomposition. Sa figure emblématique ? L'Ouvrier reconstruit par ses soins. Non pas l'ouvrier réel qui souffre et se tue au travail, mais l'idée d'ouvrier échafaudée par celui qui ne le connait pas, ne le fréquente pas, ne l'aborde jamais mais le rêve.
L'Ouvrier platonicien, celui auquel il faut s'adresser, celui pour lequel il faut penser, celui à qui il s'agit de destiner les lignes de ses ouvrages. Celui qu'on me renvoit à la figure en permanence sous prétexte que mes livres - "Politique du rebelle" en particulier - seraient écrits avec des tournures trop sophistiquées, des mots trop compliqués, des références trop pointues. Devrait-on écrire un livre anarchiste avec des mots et des façons ouvrières, des syntaxes prolétariennes et du vocabulaire populaire ? On sait à quelles extrémités littéraires, intellectuelles et politiques ont été acculés ceux qui, nazis et bolchéviques, fachistes et maoïstes, revendiquaient l'indexation de la création livresque sur la capacité intellectuelle de la classe ouvrière. On n'édifie jamais les ouvriers quand on s'évertue à les entretenir dans l'indigence à laquelle certains les contraignent. JE SOUSCRIS AU PROJET ARISTOCRATIQUE D'EDIFICATION DES EXCLUS DU SAVOIR, MAIS JE REFUSE LE PROJET DEMAGOGIQUE AUQUEL LA PLUPART SOUSCRIVENT, DROITE ET GAUCHE CONFONDUES, ANARCHISTES COMPRIS, EN SERVANT AUX VICTIMES DU SYSTEMES DES BROUETS INTELLECTUELLES INSIPIDES ET DES SOUPES CULTURELLES TIEDES.

(...)

Combien d'anarchistes - et pas seulement eux - me reprochent donc le style, la forme, le ton ! Syntaxe bourgeoise, vocabulaire élitiste, propos intellectuels - "intellos" plus précisément -, écriture absconse, références d'initiés, les critiques ne manquent pas. On trouve ainsi dans la tradition anarchiste ouvriériste une option anti-intellectuelle violente qui toujours a fourni un fonds de commerce AUX FASCISMES EN GESTATION : la haine de la culture, l'invite à bruler les musées, le mépris du style, la vindicte à l'endroit de l'écriture, la condamnation des bibliothèques précèdent toujours de très près la critique faite à un philosophe de travailler avec ses outils. La volonté politique de table rase m'effraie, me donne des frissons, les autodafés se fomentent dans l'ombre de pareilles imprécations.
J'aime la culture, les mots, le verbe, j'aime la langue française, les références intellectuelles, artistiques et musicales de l'Occident, je préfère l'écriture d'un styliste à celle d'un journaliste, je ne trouve pas contradictoires ou antinomiques une position anarchiste personnelle et une passion pour la culture classique, je hais quiconque se sert du savoir pour durcir l'opposition entre les classes sociales et marquer de plus grandes distances entre lettrés et privés de lettres, JE CHÉRIE PLUS QUE TOUT LES VALEURS DE L'ESPRIT ET ME MÉFIE DES PROPOSITIONS ALTERNATIVES QUI EN APPELLENT A LA SIMPLICITÉ, A LA RUDESSE, A LA RUSTICITÉ, A LA VÉRITÉ DU MONDE OUVRIER OU DE L'UNIVERS PAYSAN. TROP PEU D'AFFECTION POUR LES PÉTAINISMES DE DROITE ET DE GAUCHE...
Je n'écris donc pas pour les bourgeois ni pour les ouvriers, et ni les uns ni les autres, à mes yeux, ne disposent de l'arbitrage exclusif des élégances intellectuelles, culturelles et philosophiques. Je n'écris pour personne en particulier, mais pour qui se sent concerné par le propos que je tiens ici dans un livre, là dans un article, ailleurs dans une conférence. Je propose, on dispose. Le tout librement. Je n'aspire pas à édifier les masses, à faire école, à générer des clones idéologiques, encore moins à préparer la révolution ou annoncer son imminence. JE N'ÉCRIS PAS POUR CEUX QUI NE SAVENT PAS LIRE, NE VEULENT PAS LIRE ET SE REFUSENT À L'ÉVIDENCE : LA LECTURE DE LA PHILOSOPHIE TOUT COMME LA PRATIQUE D'UN INSTRUMENT DE MUSIQUE, D'UNE LANGUE ÉTRANGÈRE OU D'UN ART, NE S'IMPROVISE PAS. QU'ON LE DÉPLORE OU NON N'Y CHANGE RIEN...

(...)

Lire librement - en libertaire... -, voilà une hérésie. Les doctrinaires du drapeau noir agissent à la façon des universitaires les plus sclérosants, en interdisant l'originalité, la singularité, l'invention. D'Où LE CATÉCHISME ANARCHISTE, ESSENTIELLEMENT CONSTRUIT SUR DES REFUS ET DES NÉGATIONS : ANTI-NATION, ANTI-ÉTAT, ANTI-GUERRE, ANTI-VIVISÉCTION, ANTI-NUCLÉAIRE, ANTI-VIOLENT, ANTI-MILITARISTE, ANTI-CAPITALISTE, ANTI-MODERNITÉ, ANTI-TECHNIQUE, ETC.
EN CONSÉQUENCE, LES ANARCHISTES IMBIBÉS DE PENSÉES DIX-NEUVIÉMISTES CAMPENT SUR DES POSITIONS QUI NE SOUFFRENT PAS L'ANALYSE, LA DISCUSSION, LA PRÉCISION, LA RÉFLEXION ET LA CONTRADICTION. L'ARGUMENT D'AUTORITÉ TRIOMPHE : ON PREND OU ON LAISSE.
DE SORTE QUE S'ENTENDENT ENCORE ET TOUJOURS AUJOURD'HUI LES VIEILLES SCIES MILITANTES D'HIER ET D'AVANT-HIER : COSMOPOLITISME DES CITOYENS DU MONDE, FRATERNITÉ UNIVERSELLE, ABOLITION DES CLASSES ET DES RACES, DISPARITION DU TRAVAIL ET DU SALARIAT, SUPPRESSION DU CAPITALISME, PULVÉRISATION DE TOUTES LES ALIÉNATIONS, ÉGALITARISME RADICAL, SUPPRESSION DES DIFFÉRENCES, UNIFORMITÉ GÉNÉRALISÉE, CONSTRUCTION D'UNE SOCIÉTÉ NATURELLE D'HOMMES HEUREUX DE VIVRE ENSEMBLE, AVÈNEMENT DE LOISIRS GÉNÉRALISÉS, RÉALITÉ PURIFIÉE DES SCORIES HAINEUSES ET MORTIFÈRES ; AUTANT DIRE - S'EN APPERçOIVENT-ILS ? - INSTAURATION DU PARADIS CHRÉTIEN SUR TERRE LAÏQUE...
Que la Nation soit parfois une garantie libertaire contre la mondialisation libérale. Que la guerre s'avère parfois nécessaire, ne serait-ce que pour en finir avec un impérialisme conquérant de type fasciste comme les hitlériens occupant la France en 1940. Que l'état puisse devenir un instrument défendable entre les mains de ceux qui en feraient moins l'instrument du capital que celui de l'idéal libertaire ; que le nucléaire civil a produit plus de fantasmes hystériques jusqu'alors que de morts ; que les militaires intelligents et cultivés valent mieux que des anarchistes imbéciles et incultes ; que mille souris disséquées valent moins qu'un être humain sauvé ; que la violence défensive est préférable à la non violence active - ainsi de la Résistance française au nazisme ; que le capitalisme social paraît défendable comme remède au capitalisme libéral et que l'alternative n'est pas capitalisme ou soviétisme ; que les progrès de la technique contemporaine valent mieux que les regrets nostalgiques et passéistes ; voilà qui n'effleure pas l'anarchiste intégriste."

Michel Onfray

Voilà un libertaire qui a 1000 longueurs d'avance sur vous, cher Alayn, et vos potes. Chez Isabelle je n'ai pas vu un seul argument digne de ce nom sortir de votre plume et de ce qui vous sert de cerveau. Pourtant, les livres sont accessibles... il suffit de se donner les moyens, le temps de lire, méditer, réfléchir, contempler... bref, des attitudes de moine que vous refusez de connaître... ce qui est bien dommage, croyez-moi, car vous vous coupez de beaucoup d'instants de joie.

Puisque vous semblez néanmoins avoir la pêche... vous pouvez lire ici un texte entier que j'ai mis en ligne il y a un certain temps déjà, de Michel Onfray, sur... LE GÉNÉRAL DE GAULLE ! Vous risquez d'être surpris :

http://incarnation.blogspirit.com/archive/2007/01/22/trois-photos-du-general.html

Il est évident... que si vous me cassez les couilles... je vous expulserai des lieux... car je suis, tout de même chez moi.

Salutations.

Écrit par : Nebo | 16/10/2007

En ce moment je suis en train de lire un petit essai de qqun que j’aime beaucoup, Belinda Cannone. Cet essai s’intitule La Bêtise s’améliore. Belinda Cannone s’interroge ici sur la bêtise des gens intelligents, bel oxymore a priori mais peut-être pas tant que ça. Constat alarmant et malheureusement très fréquent : ces gens intelligents, cultivés, informés, apparemment libres d’exercer leur intelligence sur tous les sujets, subissent pourtant la doxa. Une doxa « raffinée » nous précise Belinda Cannone. La bêtise à laquelle elle fait allusion a plus à voir avec le conformisme et la soumission à la pensée dominante.

Prenons maintenant le citoyen lambda, pas franchement idiot ni franchement intelligent, eh bien, qu’en est-il de celui-ci ? Apparemment moins paré contre la bêtise que notre « intelligent, cultivé » cité plus haut. On peut donc craindre le pire… Quelques spécimens se montrent parfois sur ce blog et ailleurs. Même s’ils nous agacent dès la première phrase, je leur suis moi, reconnaissante de nous montrer leurs rites. Un peu comme ces documentaires animaliers sur la 5 le week-end, on apprend beaucoup. Eh bien le parasite des blogs est un animal plutôt agressif, qui aime à dispenser des phrases toutes faites, qui aime aussi à se ranger du côté des « gentils », des « bien-pensants », qui n’argumente rien mais qui excelle dans la critique permanente. Ce parasite aime souvent à clamer des « insultes » du genre : « t’es qu’un réac ! » Ah ! celle-là je l’ai lue et entendue bien des fois ! Cette formule est réellement la formule typique de la bêtise contemporaine et ce, dans 90% de ses emplois ! Ainsi, l’insulte assénée, le parasite pense que la discussion est tuée dans l’œuf et comme le dit très justement Belinda Cannone, « pas d’arguments, juste le choc des postures. »

En bref, un animal assez inintéressant mais indispensable si vous êtes un adepte des cabinets de curiosités.

Écrit par : irina | 17/10/2007

Et bien j'avoue être surpris par Michel Onfray de la manière dont vous le présentez.Jusqu'à présent je n'avais eu vent que de son athéisme militant assez binaire,mais là,même si on est pas en total accord avec lui il faut bien reconnaître que le niveau dépasse de loin ce qui peut se lire dans ce torchon qu'est "Le monde libertaire". Et son texte sur de Gaulle est une merveille de justesse dans le ton et les faits.

Nebo,Irina, quels livres me conseillez-vous ?

Écrit par : Henri | 17/10/2007

Salut Nebo ! Onfray écrit ce qu'il veut sur les anars. Il se goure sur plein de choses dans le texte que tu soumets. La soit-disante religiosité, le tirage par le bas des idées ou même du style d écriture soit-disant pour être compris par les demis-analphabêtes..., etc... etc...
C'est d'ailleurs à cause de ce texte que Michel Onfray (plutôt bien considéré auparavant par les anars) s'est brouillé avec le mouvement libertaire.
Mais au moins, même si nous ne sommes pas d'accord avec son analyse du mouvement anarchiste, avec lui, on peut discuter, on peut débattre.
Ce texte est d'ailleurs outrancier (il l'a reconnu peu après auprès de militants(tes) anars).
Le Monde Libertaire l'a également critiqué à cette époque et il a été quelque peu vexé.
Mais sache que Michel Onfray (malgré ce texte où il s'est mis le doigt dans l'oeil assez profondément), après son mea-culpa, garde et a toujours gardé des liens avec le mouvement libertaire.
Dans pas longtemps d'ailleurs devrait sortir un bouquin de Michel Onfray aux Edition Libertaires. Alors, tu vois !
Onfray a des périodes où il déconne (nul n'est parfait): ses prestations TV sont minables, politiquement il change tous les 4 matins... ses bouquins sont très inégaux et son Université Populaire marche pas si bien que çà. Mais il reste néanmoins un philosophe moderne qui ne raconte pas que des conneries toujours et il reste apprécié par beaucoup d'anars.

Sur Bernanos, tu m'apprends rien. "Le curé de Campagne", je l'ai lu il y a belle lurette, Nebo. Je sais même plus si j'avais réussi à le finir tant il est ininteressant: l'image placide du bon cureton de campagne... Mais je comprends que çà puisse te faire frissonner.

Lapinos, à qui tu n'as rien à reprocher, est en "conférence" avec Drieu... ! Moi je trouve çà immonde !

Voilà pour le moment Nebo: oublie le texte d'Onfray: c'est du grand n'importe quoi. A l'époque, il commençait à fricoter avec Bové et les alter-mondialistes. Ils lui ont bourrés le mou sur les anars. Cà va pas plus loin que çà. Onfray, on le connaît perso, alors tu sais... Lis plutôt Michel Ragon, il est mieux documenté sur le mouvement anar.(La mémoire des vaincus)

Écrit par : Alayn | 17/10/2007

Alayn... je me fiche du Monde Libertaire et du mouvement anarchiste comme de ma première dent.

Quant à Bernanos, lorsque vous aurez le tiers du quart de son esprit, de sa sensibilité et de son style, peut-être ferai-je un peu plus attention à ce que vous dites.

Et ce qui m'est INSUPPORTABLE chez vous... ce sont vos ridicules admonestations impératives : "Oubli le Texte d'Onfray"... "Lis ça et pas ça"... c'est du Stalinisme masqué. C'est dingue que vous ne vous en rendiez pas compte.
Et le coup du "Michel Onfray qui se fait bourrer le moue par Bové, etc..." faut arrêter vos délires. Encore récemment je l'ai entendu sur la bande FM redire les mêmes critiques de vive voix.

Donnez-vous bonne conscience et continuez de militer. Je déteste les militants de tout poil. Ils me hérissent.

Écrit par : Nebo | 17/10/2007

un premier souvenir d'avril 2006 et un second de mars 2007, histoire de mettre de l'ambiance...

pour le second, une version audio, ça parle toujours mieux aux musiciens ;-) :

http://gmc.podomatic.com/entry/2007-03-25T11_13_28-07_00
ODE A MICHEL ONFRAY


Salut à toi, philosophe du pathétique
Charançon d'inutiles pensées mécaniques
Pondeur de vains discours creux et répétitifs
Vaniteux charlatan amateur de poncifs

De l'hédonisme tu te prétends représentant
Tu n'es pourtant qu'un intellectuel stérile
Plaisir et souffrance ne sont pas différents
Le croient les aliénés, les inconscients débiles

Tes paroles sont fondées par le nauséabond
De la pensée hystérique elles sont les otages
Neurones éteints ne sachant qu'un affreux verbiage
Que tu fais passer pour une belle érudition

Constructeur de viles théories insipides
Tu affirmes fort tes opinions essentielles
Qui se révèleront aussi creuses que vides
Constituées de fragments de superficiel

Tes idées sont du recyclage passéiste
Relooké aux couleurs d'un temps plutôt absent
Tu vends de la soupe aux malheureux indigents
Qui se réjouissent d'avaler ta bouillie laxiste

Le jour où tu sauras définir le sujet
Peut-être écouterons-nous ta prose arrogante
Fondée par l'autosatisfaction délirante
De l'épicier qui aime encaisser la monnaie

Sois rassuré tu n'es pas seul dans cette misère
Ce brouillon d'intellect qui brasse de l'ineptie
Nombreux sont ceux qui se complaisent dans l'avanie
De leurs fronts obtus ne jaillit pas la lumière

MICHEL ONFRAY, ROI HEDONISTE

Un beau jour, je me suis cru hédoniste. J’ai alors voulu travailler ce merveilleux profil et je me suis aperçu que l’hédonisme disposait d’un prophète répondant au doux nom de Michel Onfray. Ses ouvrages portaient des titres merveilleux : Politique du rebelle, le désir d’être un volcan, l’art de jouir, la sculpture de soi, les vertus de la foudre, théorie du corps amoureux, l’invention du plaisir.
Avec un énoncé aussi attractif, il était évident à mes yeux de nain campagnard que cet homme et son oeuvre opulente allait faire de moi le plus complet des hédonistes. Plein d’entrain, je me suis lancé dans l’étude des ouvrages conséquents de ce génie du plaisir.
Par une autre belle journée, dans une lucarne animée, j’ai vu et entendu un grossier bâton à l’attitude psycho-rigide, une vague imitation en contreplaqué qui débitait mécaniquement un discours préfabriqué et artificiel.
Ce jour-là, j’ai compris que je ne serais jamais hédoniste, comment peut-on être fou au point d’adorer des théories aussi fausses qu’éloignées de la vie ? Laissons donc aux hédonistes les collections de théories frigides et le soin de scléroser inconsciencieusement leur souffle, l’existence est bien trop courte pour perdre du temps à écouter des fariboles.
Depuis ce jour, j’écoute le chant amoureux des montagnes, je contemple la suave volupté des brins d’herbe, je caresse les hanches du vent et je souris devant les morsures glamoureuses du feu.
Non, vraiment, jamais je ne serai hédoniste.

Écrit par : gmc | 17/10/2007

Ma foi... si vous l'dites, GMC. Pourtant, ce que vous dites, vous le dites sans étayer un seul instant vos critiques en me citant les passages de ses oeuvres qui vous hérissent le poil.

Vous écrivez bien.

Vous lisez bien votre texte.

Mais alors... quoi ?... l'Hédonisme serait éloigné de la vie. Ma vie, en ce cas n'apporte aucun témoignage. Ni celle d'Irina, par la même occasion. Nous devons être voutés sur nous-mêmes... enfermés dans de tristes certitudes... et incapables d’écouter le chant amoureux des montagnes, contempler la suave volupté des brins d’herbe, caresser les hanches du vent et sourire devant les morsures glamoureuses d'un feu. Vous pensez, peut-être, que nous baisons à tout va... que nous consommons à tue tête tout et n'importe quoi, dans une course en avant sans faire de pas sur le côté, sans nous regarder comme des Êtres ? Si vous saviez !

Si, selon moi, Michel Onfray se trompe largement, c'est essentiellement dans deux domaines : tout d'abord de croire que le Libertinage (au sens classique du terme) et l'Athéisme soient l'apanage du grand nombre. Je ne le crois pas. C'est une position aristocratique et pour procéder dans ses domaines il est nécessaire d'évoluer au sein d'un Ordre. Sans structure se dressant devant nous : point d'esprit Libertaire possible en aucun domaine. S'il est interdit d'interdire, selon comme je l'entends, c'est uniquement à des personnes fortes, structurées, qui savent ce qu'elles font, agissent en conséquence et savent se faire solaires et respectueuses par le biais d'une Éthique, si ce n'est d'une Morale.
En deuxième lieu, son athéisme étant fortement lié au dégoût de l'éducation qu'il a reçu dans un collège Salésien (avec pédophilie à la cléf à son encontre... il l'a très clairement laissé entendre dans plusieurs textes, tout en conservant la pudeur qu'il faut -- je n'en voudrais, d'ailleurs, jamais assez à ces curés qui existent, peu nombreux, mais qui de par leurs pratiques scandaleuses déshonorent leur fonction et l'Église), je peux comprendre son positionnement anti-religieux, mais je n'accepte pas ses arguments qui sont "bateaux", lourds, communs, anti-cléricaux de base... le genre de bêtises que sortent tous les casseurs de curés qui n'ont su que lire les passages qui leur convenaient dans les écrits et ne savent ni contextualiser un écrit dit "saint", ni méditer dessus autrement qu'avec un esprit républicain moyen. Oser dire que Jésus fut précurseur de Hitler, c'est méconnaître le message du Christ, la position des Églises durant la seconde guerre Mondiale, le rôle historique des Églises au cours de l'Histoire, non seulement avec l'Inquisition et la bonne morale, mais dans TOUT CE QU'ELLE A CONTRIBUÉ À FAIRE ÉCLORE EN OCCIDENT. Sur ce plan, un Philippe Sollers qui peut certainement en faire rire plus d'un aussi, a des positions, ma foi, bien plus mesurées et plus intelligentes (son ultra-Papisme, d'ailleurs, en fait chier plus d'un... à commencer par le sieur Onfray !).

Et puis je n'oublie pas une chose essentielle : après 1789, l'église s'est embourgeoisée progressivement... aboutissant à... VATICAN II... je suis en plein dans Bernanos, "Journal d'un curé de campagne"... 1936, je crois... juste avant la Shoah et la jolie guerre qui coûta quelques 50 à 60 000 000 de morts en 6 années... et déjà, Bernanos décrit "le difficile métier de vivre" (pour citer aussi Pavese, tient, du coup) d'un modeste curé de campagne qui en chie des ronds d'chapeaux pour trouver la voie vers la communication de la sainteté dans la puanteur "humaine trop humaine" de sa paroisse (histoire de citer Nietzsche... aussi... mais je vais y revenir)... et les âmes étaient déjà bien tassées alors... et l'amour qu'il voudrait faire pleuvoir sur toutes ces brebis égarées, il a du mal à s'en emparer pour réaliser son rêve de couronner l'homme de la "douce pitié de Dieu"... C'est que la bourgeoisie est passé par là... et la Morale s'est transformée en "moraline" (aurait dit Nietzsche encore)... en actions nombrilistes et saillantes face au beau monde, fut-il paysan, prolétaire ou issu des classes possédantes. Les curés ne s'occupant, finalement, que de gérer les affaires, si je puis dire. Le curé, de Bernanos, a l'espoir de croire encore que sa paroisse "est une cellule vivante de l'église impérissable et non pas une fiction administrative." Aujourd'hui, à l'heure où les églises vides des villages de France sont distribuées comme lieux de prières pour les musulmans qui en redemandent toujours un peu plus, j'ai le malheur de croire qu'elles ne sont plus que des fictions administratives. Guettant le visage invisible de sa paroisse, le curé dit, par la plume de Bernanos :" Mais je voudrais que le bon Dieu m'ouvrît les yeux et les oreilles, me permit de voir son visage, d'entendre sa voix. Sans doute est-ce trop demander ? Le visage de ma paroisse ! Son regard ! Ce doit être un regard doux, triste, patient, et j'imagine qu'il ressemble un peu au mien lorsque je cesse de me débattre, que je me laisse entraîner par ce grand fleuve invisible qui nous porte tous, pêle-mêle, vivants et morts, vers la profonde Éternité. Et ce regard ce serait celui de la chrétienté, de toutes les paroisses, ou même... peut-être celui de la pauvre race humaine ? Celui que Dieu a vu du haut de la croix. Pardonnez-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font..." En vain... Même les autres prètres autour de lui sont des figures de toute la triste condition humaine. Des figures désabusées, routinières, soumises à leur sort. On a envie d'aller se remater un Don Camillo histoire de voir un peu de joie. Mais l'écriture est saisissante. Et Bernanos fait mouche ! Il faut être comme Alayn pour n'y rien voir, voyez-vous GMC ?

"Il existe de singulières abeilles humaines qui, dans le calice de toutes choses, ne savent toujours puiser que ce qu'il y a de plus amer et de plus fâcheux ; -et en effet, toutes choses portent en elles un rien de cet antimiel. Que ces abeilles humaines pensent donc du bonheur de notre époque tout ce qu'elles voudront, et continuent à bâtir la ruche de leur déplaisir."

Nietzsche (Humain, trop humain, II-179)

Mais j'aurais pu, aussi, vous citer des passages bibliques redoutables, qui invitent au plaisir dans un monde plein de vanité et appeler à passer, sous l'oeil de Dieu.

Écrit par : Nebo | 17/10/2007

L'anar inculte ligué au bouddhisme malgré lui,ça a commencé ici :

http://isabelledescharbinieres.hautetfort.com/archive/2007/09/20/les-ignobles-verites-du-bouddhisme-par-zacharias.html

Écrit par : Sergio | 17/10/2007

sergio,

anar inculte lié au bouddhisme malgré lui, très sympa votre descriptif environnemental, mais pas vraiment représentatif, si ce n'est de votre structure mentale. ici ce serait plutôt "montagnes aplagnies et vallées redressées", camarade, ce qui se passe aisément de théories aussi amusantes qu'insipides.

chez isabelle des charbinières, très bel exemple de catharsis, cher ami, c'est dommage que la suite ne soit plus disponible pour cause de fermeture du second blog de nonihil.

nebo,

pour étayer, encore faudrait-il en face un discours basé sur autre chose que du vent:
sans définition du sujet - qu'on attend depuis que la philo existe, c'est dire - rien ne tient debout, point-barre, circulez messieurs-dames, la représentation est terminée, bienvenue dans le monde nucléaire, chaos et nuit amoureuse, strip-tease intégral, peepshow évanescent mais torride, voilà, tout tient en moins de deux lignes, pas la peine d'en pondre des tonnes, poétisons, car tout est langage et tout est libre du langage, have fun!
soit dit en passant, michel onfray est un pauvre diable, plus à plaindre qu'autre chose.

Écrit par : gmc | 17/10/2007

Le Alayn -ce "Y" pour faire baba-mou sûrement, il trouverait Héraclite fascho- et ben la voilà, la mauvaise ALeyne, qui trouve "immonde" que Lapinos (qu'est vraiment pas mon pote mais qu'importe) soit en "conversion avec Drieu"... Drieu, le type qui écrit avant de plonger dans l'obscur : "J'ai joué, j'ai perdu,je paye", Drieu, l'homme qui avait toute la filière et les papiers pour vivre peinard en Suisse (Paulhan l'aidait et c'était pas le seul) et qui pourtant a préféré mourrir : "oui, j'ai donné mon intelligence à l'ennemi. Je réclame la mort", Drieu qui avait fait libérer le résistant Paulhan et en a aidé qlq autres, qui n'a fait que diriger la NRF de Gallimard sous l'occupation. Il trouve ça "immonde" le maton "anar". Un type qui a payé volontairement de son sang, on peut dire bien des choses, mais certes pas un tel mot. Quel est celui qui mérite le titre d" immonde" entre Drieu et son "critique", ça me paraît drument clair. Mon Dieu, quel manque de sens de la noblesse, du sacrifice, des dettes qu'on règle sans rechigner...
Et Bernanos... juger ainsi Le journal d'un curé de campagne, si bouleversant, si magnifiquement écrit...
Il ne le croira pas, mais je le plains sincèrement. En même temps, c'est ce genre de type qui rend le monde si fliqué, si fatiguant à vivre.

(Pour la petite histoire, Alayn, le rancunier disciple de Babeuf -c'est lui qui s'en réclame chez Lapin -a voulu embarquer le dit Lapinos dans une croisièr anti-IDC. L'autre rongeur qui est quand même au-dessus du ver baveur ( pas difficile il est vrai) l'a envoyé sur les roses. D'où sa haine pour la peluche. Il se fait jeter de partout la vieille chaussette bakouninienne, il s'ennuie tellement dans son trou anar!)

PS Dès que la liberté vient... J'allume le phare d'Alexandrie, ou je fais des signeaux de fumée. Enfin, je trouve un truc. Promis.

Écrit par : Restif. | 17/10/2007

Restif,

prenez votre temps et... faites un travail impeccable... faites sonner les tambours quand le coeur vous en dira... quand le temps vous le permettra. ;-)

GMC,

ok... c'est du vent Onfray ! Mais encore ? Un vent ça ça souffle... ça peut même faire des dégâts... nettoyer... aérer... faire voler... arracher toute une forêt... etc...

Cher ami, trouvez autre chose...

Par contre... "aplanir les montagnes et redresser les vallées" ce n'est pas mon programme... du tout... je me contente juste de regarder la vie "à mi-pente" en mesurant le chemin qu'il me reste à parcourir... mais plus particulièrement, puisque je suis un triste hédoniste, je savoure plutôt le voyage... que ne me fixe un but.

Bien à Vous...

@)>-->--->---

P. S. : "rien ne tient debout, point-barre, circulez messieurs-dames, la représentation est terminée, bienvenue dans le monde nucléaire, chaos et nuit amoureuse, strip-tease intégral, peepshow évanescent mais torride, voilà, tout tient en moins de deux lignes"

Ce que vous décrivez là est la vie de mes voisins d'immeuble... mais pas la mienne... aucunement !

Écrit par : Nebo | 18/10/2007

y'a pas à tortiller, les lectures nous choisissent et pas le contraire ! Quand "Journal d'un curé de campagne" laisse indifférent à ce point-là, il faut se cantoner au Da Vinci Code et fermer sa gueule et surtout, surtout, ne pas se faire donneur de leçon ! Ah ! St-Ex, St-Ex, moi aussi je suis triste pour ma génération !

Écrit par : irina | 18/10/2007

Cher Nebo... et Irina - et les autres. Je ne choisis pas de tout lire, et ne peux pénétrer plus loin tous les textes que vous offrez à notre connaissance et à nos entendements. Cependant, je me réjouis que vous puissiez - vous - le faire encore...

En revanche et par cet effet, j'ai trouvé la grâce dans le fait-même qui m'a placée en vie, hors sa représentation : je fais le travail : il suffit à me nourrir à son contact, et pourtant : ce n'est pas lui qui vivra mais un autre et caetera - à ce lieu du long parcours responsable.

Je suis responsable d'un acte posé, et malgré tout du résultat que j'accompagne, parmi le code d'une parole qui s'enchantera ou pas, selon que j'aurais pu la préposer au remplissage des cruches. Ainsi, le promettant, il servira...

Resservir ? mais si cela dépend et se voit et se sent que nous sommes le vin ?

Écrit par : Marie Gabrielle | 18/10/2007

(Nebo... je ne sais pas la condition de circonstance... veuillez donc bien faire l'abstraction...).

Écrit par : Marie Gabrielle | 18/10/2007

Faites gaffes, Nebo, Irina, sans vous en rendre compte, vous êtes en train de faire un élevage de trolls... On en prend un, puis deux, puis trois....:)

Écrit par : XP | 18/10/2007

Marie-Gabrielle,votre écriture sonne agréablement à mes oreilles mais je comprends rarement où vous voulez en venir.

Irina,Nebo,quel livre de Onfray me conseillez-vous et pourquoi?

Écrit par : Henri | 18/10/2007

Merci Henri. A l'équilibre.

Écrit par : Marie Gabrielle | 18/10/2007

Henri, je ne sais pas ce que Nebo vous répondra mais me concernant, et pour rejoindre ce que je disais plus haut, les livres m'ont toujours choisie, à savoir que toutes mes lectures ne sont jamais arrivées entre mes mains par hasard, donc, réellement très personnelles. Comment vous conseiller donc des ouvrages ? Vous parleront-ils comme ils m'ont parlé ? Concernant Onfray, Théorie du corps amoureux et Politique du Rebelle seraient a priori les deux titres que je citerai tout de suite mais parce qu'ils m'ont aidé à traverser un certain moment de ma vie et surtout parce qu'ils m'ont accompagnée vers une liberté que je chéris pleinement aujourd'hui. Cependant ces deux livres, à eux seuls, n'ont pas fait de moi ce que je suis aujourd'hui, ils sont une infime partie d'autres lectures qui m'ont construite. Alors je vous citerai quelques noms qui sont pour moi vitaux : Nietzsche, Céline, Bloy, Bernanos, Novalis, Boulgakov, Dostoïevski, St-Ex bien sûr, Herman Hesse, Knut Hamsun, c'est déjà pas mal (il y en a d'autres).
Oui j'ai réalisé maintenant depuis longtemps que les lectures sont infiniment personnelles et intimes. Qu'un livre qui m'ai touchée ne touche pas l'autre autant ou de la même façon, je le comprends aisément mais qu'un auteur comme Bernanos par exemple soit qualifié d'inintéressant, là, il n'y a plus rien à ajouter une fois le dégout et la colère passée. Bref vous aurez compris que mes conseils sont motivés par la façon dont j'ai été habitée par ces livres. Ils ne vous habiterons peut-être pas mais vous ne pourrez pas y être insensible.

Écrit par : irina | 18/10/2007

nebo,

"aplanir les montagnes et redresser les vallées", ce n'est pas ce qui écrit au préalable, il est écrit "montagne aplanies et vallées redressées", nuance appréciable, allez jeter un oeil chez isaïe, ça peut servir éventuellement.

pour le post-scriptum, ce qui est décrit est un fait qui n'a rien à voir avec l'existence tumultueuse de votre immeuble, laissons le parole à un autre poète pour cela:

"girl, you got to love your man
girl, you got to love your man
take him by the hand
make him understand"

ceci pour faire dans le contemporain mais hésiode dit la même chose, ceci dit à titre de caution culturelle, histoire de sourire un brin.

MEMOIRE DE PARRICIDE

Le chaos et la nuit
Comme un avant-goût de promenade
Sur les marches du palais
Qui détruit toutes les Venises
Le chaos et la nuit
Couple sauvage et impudique
Dévergondage sans vergogne
Qui incendie les atmosphères
D'un parfum cruel et volage
Le chaos et la nuit
Goulag à l'illimitée frontière
Aux images torrentielles
Qui tuent l'artificiel

Écrit par : gmc | 18/10/2007

Oser critiquer Bernanos, quel parjure ! Si je me met à critiquer par exemple Céline, ah ! pou là, là ! C'est la fin du monde ! Ou Drieu...
Puisque nous avons ici des admirateurs de ces écrivains.
Moi, je dis: pas de problèmes mais désolé, je préfère lire autre chose, c'est clair.
Tous ces écrivains que vous sembler vénérer ont comme par hasard fricoté avec l'extrème droite, l'antisémitisme, et la religion.
Mais est-ce bien un hasard ?

Sur Onfray, çà délire pas mal: on va lui poser la question ! Cà risque d'être rigolo.

Écrit par : Alayn | 18/10/2007

Nous y voilà !
Extrême droite
Antisémitisme
Religion

L'insulte suprême n'a pas encore été clairement formulée mais on l'a sent à plein nez.

Lecteurs de Bernanos, Bloy, Céline ou Drieu = réac et fachos bien sûr !

Choc des postures.

CQFD

Écrit par : irina | 18/10/2007

Il faut lire ces écrivains pour se rendre compte. Je l'ai fait et peut-être plus que vous. Je n'ai jamais dit que les lectrices ou les lecteurs de ces auteurs étaient tous forcément ressemblants à ces écrits.
On se croirait un peu chez IDC où tout le monde se prend pour des grands érudits.

Les ayant lu, connaissant leur parcours de vie, oui, il y a de l'antisémitisme chez Céline, Bernanos était catho et Drieu a été facho.

Cà a l'ère de vous déranger qu'on le rappele. C'est donc clair que vous adhèrer aux points de vue de ces auteurs. C'est tout !

Désolé, pas moi !

Écrit par : Alayn | 18/10/2007

Certains alourdissent l'atmosphère considérablement.

Ce que j'aime sur ce blog,et ça me semble unique, si vous avez d'autres adresses à me conseiller veuillez procéder, c'est qu'on y traite de nombreux sujets,variés et toujours avec fureur et esprit mousquetaire.Avec delicatesse également.

Nebo,à mon humble avis à moins qu'il ne cache bien son jeu,n'est surement pas un fasciste ni un anarchiste pour ce que j'ai pu saisir.Au début il était dur à suivre.Je me souviens par moment avoir été choqué par certaines de ses réponses à des "trolls",mais je ne savais pas que c'étaient des "trolls",après j'ai compris.

Non,Nebo et Irina qui s'est révélée sur le tard sont des êtres libres qui peuvent lire Bernanos et Onfray. Et en tirer quelque chose qui leur convienne. C'est beaucoup.

Moi je retiens que Nebo aime la France et qu'il est d'origine serbe. Je retiens qu'il est plutôt libertaire et libertin pour ce qu'il nous a dit dans sa biographie sur "musique le rêve vénitien" et il ne souhaite rendre de comptes à personne. Que chercher de plus?

Alayn vous êtes un "troll"!

Nebo, quel livre d'Onfray me conseillez-vous et pourquoi?

Écrit par : Henri | 18/10/2007

Vous avez donc tout lu, tout compris, vous assénez des conclusions hatives à tout bout de champ, c'est tellement plus simple. Pas d'argumentation, pas de réflexion, pas d'échanges possibles donc.
Tout est blanc ou tout est noir. On diabolise ce qui est noir, logique. On ne se pose pas de question, les réponses sont toutes trouvées.
Restez dans votre univers étriqué, restez-y bien et n'en bougez plus (en êtes-vous capable d'ailleurs?).

Moi, il me faut de l'espace, un horizon à perte de vue, et des rencontres qui permettent l'échange et le dialogue, des doutes, des remises en questions et de l'intelligence.

Vous n'avez rien à voir avec mon univers.

Bon vent.

Écrit par : irina | 18/10/2007

Il y a de l'antisémitisme chez Proudhon, chez Bakounine, car le juif est vu par eux comme spéculateur financier uniquement ou comme chef religieux. Et même si c'est le cas... je dis So What ?

Les juifs, pendant des siècles, c'est tout ce qu'on leur a laissé : être des usuriers ou bien crever. Il ne leur restait, donc, qu'a s'adonner aux finances et à se tourner vers leurs religions pour survivre.

Je ne crache pas sur Proudhon aussi facilement, par contre, que vous vous crachez sur Bernanos, Céline ou Drieu. Je sais en retenir quelques indications de directions par rapport aux Corporations de Métiers, à l'idée fédérative, régionaliste, et j'en oublie un peu après ma journée prolétarienne, mais bref, je peux cogiter sur les postulats pour tenter d'en tirer quelque chose, si ce n'est sur le plan Philosophique, tout du moins sur le plan socio-politique, et je n'ai pas été le seul à m'intéresser à Proudhon... Maurras s'est intéressé à Proudhon... mais aussi Jaurès... ou Georges Palante... ou Sorèl... Proudhon n'aimant pas les juifs, deversant son fiel sur les homosexuels... sur les femmes (puisque Daniel Guérin l'a montré, Proudhon était -- un peu comme Thomas Mann -- un homosexuel refoulé, marié avec des enfants par bonne convenance)... je me demande pourquoi il n'est pas rejeté aussitôt par vos bons soins Alayn.

Bernanos Catholique, je le répète, a subi une évolution au cours de sa vie et s'est trouvé découragé par les catholiques de son époque. Ceux d'aujourd'hui le feraient pleurer. Néanmoins, et malgré ses origines idéologiques puisées chez Maurras, il a pris partie pour les Républicains lors de la guerre d'Espagne... et s'est brouillé avec Maurras. Je ne vois pas en quoi il aurait souillé son honneur, lui qui a rejoint le Général de Gaulle dans la lutte contre l'occupant sans tergiverser du fion, à l'heure où les communistes disaient le plus grand mal des juifs dans "l'Humanité" en 1940, appelant à la fraternisation avec les camarades allemands qui venaient de rentrer en France, pacte germano-soviétique oblige. Les nationaux-blochéviques y voient aujourd'hui encore comme un signe du destin, dans ce pacte qui a vite fini en caca boudin... et ils espèrent un pacte qui soit digne de la Russie et de la grande Allemagne afin de construire leur EuroSibérie... ou Eurasie. Passons. Bernanos donc est à mettre au pilori juste parce qu'il est Catholique. Ah ! Alayn... vous me faites songer à Maurice Pialat au Festival de Cannes tenant tête à des rachitiques de la cervelle comme vous qui le sifflaient à cause de sa palme d'or pour son adaptation de "Sous le Soleil de Satan" de
Bernanos : « Si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus ».

Quant à Céline... une écriture aussi possédée que celle de "Voyage au bout de la nuit" (salué lors de sa sortie par toute la gauche française et par les anarchistes aussi), je dis que c'est vraiment être bas de plafond que de chercher à faire passer les lecteurs potentiels de cette oeuvre à côté du livre sous prétexte unique que Céline ait laissé eclater son antisémitisme de manière violente. Il y a dans cette oeuvre la description sans gants des petits "trolls" comme vous, qui jugent les faits autour de leur nombril, se branlent de n'être rien du tout et de se croire en instance de sainteté laïquarde. Vous me faites penser aux chrétiens que dénonce très bien Restif, ceux qui se retrouvent avec une âme et un coeur qui ne sont que sépulcres blanchis. Dans votre domaine, vous êtes du même registre. Depuis que vous avez débarqué en ces lieux vous ne faites que vociférer. Vos arguments sont inexistants. Vous ne citez rien. Ne donnez rien. Si ce n'est votre bave. Ah oui... Alayn... Céline vous décrit très bien dans son "Voyage"... et je me demande si ce n'est pas ça, en fait, qui vous dérange à ce point.

Céline :

"--Y'en a pas deux comme lui pour défendre la race française !
-- elle en a bien besoin la race française, vu qu'elle n'existe pas.
-- Si donc ! qu'il y en a une ! et une belle de race ! qu'il insistait lui, et même que c'est la plus belle race du monde, et bien cocu qui s'en dédie ! et puis, le voilà parti à m'engueuler. J'ai tenu ferme bien entendu.
-- c'est pas vrai ! la race, ce que t'appelle comme ça, c'est seulement ce grand ramassi de miteux dans mon genre, chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C'est ça la France et puis c'est ça les français.
-- Bardamu, qu'il me fait, alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n'en dit pas de mal !...
-- T'as raison, Arthur, pour ça t'as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étrippés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d'opinions, ou bien si tard, que ça n'en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singe parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C'est lui qui nous possède ! Quand on est pas sages, il serre... On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gène pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger... Pour des riens, il vous étrangle... C'est pas une vie...
-- Il y a l'amour, Bardamu !
-- Arthur, l'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches et j'ai ma dignité moi ! que je lui réponds.
-- Parlons-en de toi ! t'es un anarchiste et pis voilà tout

Un petit malin, dans tous les cas, vous voyez ça d'ici, et tout ce qu'il y avait d'avancé dans les opinions.

-- Tu l'as dit, bouffi, que je suis anarchiste ! Et la preuve la meilleure, c'est que j'ai composé une manière de prière vengeresse et sociale dont tu vas me dire tout de suite des nouvelles : LES AILES EN OR ! C'est le titre !... Et je lui récite alors :
Un Dieu qui compte les minutes et les sous, un Dieu désespéré, sensuel et grognon comme un cochon. Un cochon avec des ailes en or qui retombe partout le ventre en l'air, près aux caresses, c'est lui, c'est notre maître. Embrassons-nous !
-- Ton petit morceau ne tient pas devant la vie, j'en suis, moi, pour l'ordre établi et je n'aime pas la politique. Et d'ailleurs le jour où la patrie me demandera de verser mon sang pour elle, elle me trouvera moi bien sûr, et pas fainéant, près à le donner.
Voilà ce qu'il m'a répondu.
Justement la guerre approchait de nous deux sans qu'on s'en soye rendu compte et je n'avais plus la tête très solide. Cette brève mais vivace discussion m'avait fatigué. Et puis, j'était ému aussi parce que le garçon m'avait un peu traité de sordide à cause du pourboire. Enfin, nous nous réconciliâmes avec Arthur pour finir, tout à fait. On était du même avis sur presque tout.
-- C'est vrai, t'as raison en somme, que j'ai convenu, conciliant, mais enfin on est tous assis sur une grande galère, on rame tous à tour de bras, tu peux pas venir me dire le contraire !... Assis sur des clous même à tirer tout nous autres ! Et qu'est-ce qu'on en a ? Rien ! Des coups de triques seulement, des misères, des bobards et puis des vacheries encore. On travaille ! qu'ils disent. C'est ça encore qui est plus infect que tout le reste, leur travail. On est en bas dans les cales à souffler de la gueule, puants, suintant des rouspignolles, et puis voilà ! En haut sur le pont, au frais, il y a les maîtres et qui s'en font pas, avec des belles femmes roses et gonflées de parfums sur les genoux. On nous fait monter sur le pont. Alors, ils mettent leurs chapeaux haut de forme et puis ils nous en mettent un bon coup de la gueule comme ça : "Bandes de charognes, c'est la guerre ! qu'ils font. On va les aborder, les saligauds qui sont sur la patrie N°2, et on va leur faire sauter la caisse ! Allez ! Allez ! y'a de tout ce qu'il faut à bord ! Tous en choeur ! Gueulez voir d'abord un bon coup et que ça tremble : "Vive la patrie N°1" qu'on vous entende de loin ! Celui qui gueulera le plus fort, il aura la médaille et la dragée du bon Jésus ! Nom de Dieu ! Et puis ceux qui ne voudront pas crever sur mer, ils pourront toujours aller crever sur terre où c'est fait bien plus vite encore qu'ici !" (Voyage au bout de la nuit)

Donc... Alayn... pour votre rêve d'Anarchie... allez donc crever en mer, en terre... ou où que ce soit qu'le diable vous portera... mais lachez-nous la grappe, voulez-vous?
Quoi que... je vous conseillerais plutôt de vivre... mais c'est une aventure qui me semble bien trop délicate pour un triste sire de votre petite envergure.

Bernanos : "Une existence saine, normale, enfin (le mot "normal" est souligné trois fois), ne devrait avoir de secrets pour personne. Hélas, notre société est ainsi faite, que le bonheur y semble toujours suspect. Je crois qu'un certain christianisme, bien éloigné de l'esprit des Évangiles, est pour quelque chose dans ce préjugé commun à tous, CROYANTS ou INCROYANTS." (Journal d'un curé de campagne)

Drieu :

"Je suis né à une extrémité de la terre, là où finissent les invasions.

 
Je me sentais encore plein de curiosité : je suis un adhérent infatigable à la vie.

 
Le seul idéal complet c'est de mélanger le saint et le héros, l'homme et le dieu.

 
Je suis désespéré, moi l'Européen, j'aime encore tout ce qui fut et qui s'en va.

 
Après tout je ne suis pas qu'un écrivain, je suis un homme en proie au problème total." (Le Jeune Européen - 1927)

Et de Drieu, l'immonde, comme vous le dites, pauvre Alayn... car Drieu fut immonde... mais vous êtes pauvre... de Drieu, donc, encore ceci :

"Et le rêve et l'action. Je me payerai avec la monnaie royale frappée à croix et à pile du signe souverain. La totale puissance de l'homme il me la faut. Point seulement l'évocation par l'esprit mais l'accomplissement du triomphe par l'œil et l'oreille et la main. Je ne puis me situer parmi les faibles. Je dois mesurer ma force. Si je renonce mon cerveau meurt. Je tuerai ou je serai tué. La force est devant moi, pierre de fondation. Il faut que je sente sa résistance, il faut qu'elle heurte mes os. - Que je sois brisé. Je veux la comprendre avec mon corps. Nécessité alimentaire : là-bas je vai chercher ma vie, la vie de ma pensée.

O mort, ton appel trouble comme celui de la volupté.

ô mort : bouche sombre d'où s'épanouit le cri lumineux de la trompette.

Dès lors, j'ai été celui qui sait.
J'ai marché ignoré parmi les hommes.
J'ai mesuré la faiblesse de tout amour
car nul ne m'a deviné
et ils s'étonneront quand tout sera consommé.

Pas de résignation, mais une acceptation qui s'avance fièrement.

Nous acceptions la vie de toute notre chair et de toute notre pensée.
Quelle profonde communion de toutes les parties
de notre être dans cette obéissance à la vie
et à la mort, dernier commandement de la vie.

Nous jeunes hommes d'aujourd'hui, nous sommes nouveaux et notre grandeur n'a pas été connue de ceux qui ont vécu autrefois.

Je suis tourné vers ceux qui portent le don de l'inquiètude et je crie vers eux.

Mais je n'ai point confiance dans l'homme, il ne vaut rien sans sa souffrance.

À nous autres, jeunes hommes éduqués par le verbe orgueilleux de Nietzsche et de Barrès, Paul Adam, Maurras, d'Annunzio, Kipling, excitateurs du monde occidental, la guerre offrit une fraîche tentation.

Par la guerre je connus un grand amour." (Interrogation - 1917)

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"Au commencement était l'Action.
Ce sont les derniers jours où la terre est grande." (Fond de cantine - 1920)

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"La mort s'appelle amour, déesse au nom fatal
Déesse qui déchire et enfouit les corps fous.

J'aime toute ta vie et je veux bien subir
La loi de la beauté qui commande le partage.

Passions je vous appelle accourez pour qu'encore
Mon sort inassouvi reparte à l'aventure.

Nous avons préféré à l'amour la puissance
J'ai chanté la puissance et toi tu l'as saisie.

C'est le baptême de la peur
Le corps renaît après qu'il meurt
L'âme s'encourt et puis revient.

Rigueurs printanières
Et sèves guerrières
Scande le talon
Tonne le canon

Soufflant sur les feuilles mortes
Le dieu pousse les cohortes
Agitant les noirs drapeaux
Des terribles renouveaux." (Plaintes contre inconnue)

Voilà... minable Alayn... ce ne sont pas des écrivains... votre prose est, à côté d'eux, tellement plus vivante et en feu...

Écrit par : Nebo | 18/10/2007

Bon, écoutes nebo, on n'est pas d'accord sur plein de trucs, je ne m'attendais pas à ce qu'on le soit, évidemment.

Cette méthode (qu'on retrouve d'ailleurs chez IDC) de recopier des extraits de bouquins et se faire passer pour des intellos, elle me gonfle. Elle ne signifie rien.
Ensuite de traiter 'l'anarchiste" d'ignare, etc... Y'en a marre de cette petite méthode.
Tu veux que je te recopie des pages entières de bouquins d'anarchistes ? Tu ferais une syncope, nabot ! (heu...nebo !)

Ta copine Irina, pareille ! Elle peut pas s'empêcher d'être agressive.

Je vais te dire: ton "Nitche", ton Drieu, ton Bernanos, ton Céline... c'est des vieilles baudruches. Cà vaut pas le coup de s'esquinter les yeux à décortiquer çà.

Tu penses que je n'ai aucune référence, jamais ouvert un bouquin certainement: t'es complètement à côté de la plaque. Tout ce que tu potasses, y'a belle lurette que je l'ai étudié, mon petit nabot !

En fait, la vraie différence entre nous, elle est limpide: tu es un conservateur dandy, je suis un anarchiste.

Allez, sors un peu le nez de tes vieux grimoires et dis-nous ce que toi tu es vraiment (même si déjà on le suppute fortement)

Écrit par : Alayn | 18/10/2007

Henri,

"L'Art de Jouir" de Michel Onfray... parle de l'Hapax qui le fit basculer... point paroxysitique qui démarre avec sa crise cardiaque... de laquelle il sort purifié... tout en tension vers la Vie... vers une éthique nouvelle...


"La Sculpture de Soi" de Michel Onfray fut, pour moi, un pur moment de bonheur... c'est, d'une certaine manière, le complément de "L'Art de Jouir"... Onfray donne les outils pour parvenir à se dresser face à la multitude... le Libertaire évoque les figures du Condottiere... le Hagakuré... la figure de l'Anarque par le biais de Jünger... les mises en abîme de l'Éthique individualiste de Stirner... et bien d'autres choses...

Enfin... "Théorie du Corps Amoureux" est une invitation au Libertinage Solaire... l'Art de vivre à deux selon d'autres approches que celle de l'hypocrisie bourgeoise, le délire fusionnel... ou que sais-je ?

Bien entendu... lire ces ouvrages, très bien étayés de nombreuses références partant de l'Antiquité à nos jours n'interdit nullement de garder l'esprit vif et l'esprit critique. En tout cas il y a là de nombreuses choses à puiser...

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Sinon...

Alayn... dehors le troll... du balais...

Écrit par : Nebo | 18/10/2007

Vraiment Groland Sat, c'est de plus en plus drôle !

Écrit par : Ezrah | 18/10/2007

LE CHANT DU VENT

Que de chapelles à dynamiter
Dans les yeux des enfants
Abonnés des chaînes cryptées
De leurs propres vagissements
L'anarchie non tolérante abuse
En imposant des points de vue fascisants
Chacun voulant son cloître
Plus rutilant que vert ou blanc
D'autres aiment les palais
Que meublent des Empire State buildings
Post 11 septembre bien entendu
Des témoins sourds se croyant informés
Etudie le braille des apparences
Dans une cécité sans faille
Pas un pour murmurer je t'aime
A l'hirondelle qui s'envole
Au Nord des glaciers de Thulé
Sans un mot de regret pour les terres
De la déréliction

Écrit par : gmc | 18/10/2007

(Je faisais allusion au contenu de la note et non aux commentaires évidemment...)

Écrit par : Ezrah | 18/10/2007

Laissons le festin consommé chez la comtesse Fritouile. Apologie de l'Art de jouir, et pour un contrepoint, si minime et léger soit-il, mais du moins avec l'avantage d'évoquer les conséquences dramatiques d'un "jouir à tout prix", voir les entretiens de Melman & Lebrun, "L'Homme sans gravité".

Écrit par : V | 19/10/2007

Un peu d'huile ?
Pas sûr qu'Irina ait été agressive, ni qu'Alayn soit un "troll" (mais ai-je bien lu, tout ?), ni que Nietzsche, Céline, Bernanos soient de "vieilles baudruches".
Je me demande à qui, du dandy conservateur ou de l'anarchiste, appartient l'avenir.
Et le présent.

Vos postures sont intéressantes, excitantes, en êtes-vous satisfaits ? parfait ! car le plus heureux des deux a gagné. Le plus aimé. Aimant.
Séparez-vous pour interroger votre conscience. Ses petits secrets.
Revenez batailler si vous voulez, mais soyez modestes.
Vos cultures sont vos identités, ce blog est un exercice de sympathie, la contradiction ne peut y être que douce, sinon elle est assourdie par le bruit des personnalités. Vaine.
Car ce n'est qu'à la marge d'abord que nous prenons, éventuellement, ou délaissons une idée -à moins d'être bouleversé par un texte, c'est vrai, mais c'est rare.

Écrit par : Hermann | 20/10/2007

Hermann,vous n'êtes pas allé sur le site d'Isabelle.Alayn y brille de bêtise et de méchanceté.Le problème est que ces derniers messages ont été effacés.Puis,une fois banni chez Isabelle,il raplique ici pour faire chier Nebo.Avouez qu'en matière de courtoisie on fait mieux.C'est donc bel et bien un troll.Il refuse de répondre sur les points qu'on soulève argumentant qu'il pense par lui-même,généralement ce genre de méthodes n'ont jamais donné de très bons résultats.

Tout est là vous dis-je :

http://isabelledescharbinieres.hautetfort.com/archive/2007/09/20/les-ignobles-verites-du-bouddhisme-par-zacharias.html

Écrit par : Sergio | 20/10/2007

Sergio a parfaitement raison. De plus "Dandy conservateur" est un terme utilisé par Alayn. Ainsi, Herman, vous décrivez Nebo avec les catégories d'Alayn, ce qui est déjà lui donner raison en partie.
Ce personnage peu amène est bien un troll, qui s'est baladé dans tous les blogs où il est définitivement t indésirable (IDC,XP, Lapin ect)...
J’étais prêt à lui parler chez IDC –bien qu’il ait fait une entrée d’une tonitruante bêtise en taxant tous les croyants de décervelés sectaires -, jusqu’à ce qu’il se révèle d’avantage encore comme une très banale INCARNATION de l’ intolérance.
Alors, à quoi me servirait-il désormais de lui dire que j’aime aussi Darien, Vallès et autres écrivains ayant peu en commun avec Céline ? Quant à Nebo, il lui a d’abord tendu qlq perches, pour qui sait lire, Alayn n’a répondu que par décrets impérieux, arrêts sans appelle. C’est lassant…
Et puis, je n'apprécie que modérément les gens qui disent "on" ( Alain : « on s’en doute déjà »)- outre que sur le ON, Heidegger a développé de pertinentes analyses, ce " on" a quelque chose qui fleure salement son Vychinski. Et puis c’est si triste un homme qui n’ose parler en son nom, une brique causant au nom du mur…
Enfin « do not feed the troll », je m’en tiendrais donc là.

Ps Nebo, Irina… A tout bientôt mes chers solaires.

Écrit par : Restif. | 20/10/2007

A Restif et Hermann : j'arrondis les angles (ce qu'Hermann a voulu faire en partie dans son post)
Restif, ne te méprend pas sur Hermann (un ami de qques années maintenant), et le connaissant, n'y vois surtout rien de négatif, ne pense pas non plus qu'il prenne parti d'une façon ou d'une autre pour ce misérable Alayn. Hermann n'a qu'une partie du puzzle (celle qui se trouve chez IDC vaut le détour !)
Hermann, je suis en parfait accord avec toi lorsque tu définis le blog comme un lieu d'échanges sympathiques, un lieu où chacun écoute l'autre tout en développant sa propre vision des choses. Seulement il y passe régulièrement des personnages amers, hostiles et dégoulinant de pathos. Comment alors installer ne serait qu'une esquisse de dialogue ou d'échanges ? C'est tout bonnement impossible. Comment désirer l'échange avec quelqu'un qui d'entrée le refuse ?
Jusqu'ici les échanges furent toujours très cordiaux, chacun ici sait écouter l'autre avec respect et la modestie y est aussi présente (puisque tu en parles). Seulement quand on a à faire à qqun qui allie la sottise, la méchanceté, l'orgueil et le mépris, on a beau être sympathique, doux et patient, faut pas non plus pousser mémé dans les orties !
Je suis lasse, en ce qui me concerne, de perdre mon temps et mon énergie avec des personnes de cette espèce, stériles, butés, en guerre avec le monde entier et qui passe leur temps à condamner tout ce avec quoi ils ne sont pas d'accord, à juger l'autre sans connaître quoi que ce soit de son parcours et qui de surcroît se placent d'emblée au dessus de tous en assénant des affirmations comme "j'ai tout lu, j'ai tout vu". Moi, ça me fatigue d'avance, et je ne vois là aucune manière d'avancer, de progresser et de comprendre. L'intérêt de l'échange est justement la confrontation d'opinions opposées histoire peut-être de remettre en question nos propres convictions. Des gens comme Alayn rendent cela imposssible. Quel intérêt alors ?
Bien à vous deux

Écrit par : irina | 20/10/2007

Oh Irina ! il ne m'en fallait pas tant (c'est que je ne suis pas familier des blogs). Entendu, troll il ya, personnage qui peut s'effacer d'emblée, non ? puisqu'il y avait un passif.
Mais je souligne encore ce point de psychologie : à défaut d 'énormément de sympathie, les confrontations brutales sont vaines, aussi coûteuses en énergie qu'elles puissent être.

Écrit par : Hermann | 20/10/2007

Passage par la case bannissement pour Alyan. Il eut utilisé un ton plus doux en maintenant fermement ses idées je n'aurais pas procédé de la sorte. Pauvre attitude de collégien en manque de repères. Par son insistance à littéralement foutre la merde sur les blogs qui ne correspondent pas à sa sensibilité politique il contribue à faire passer les anarchistes dans leur ensemble uniquement pour des fouteurs de bordel. Je sais que ce n'est pas le cas. J'en ai rencontré des intéressants avec lesquels on pouvait échanger des points de vue. Mais les militants de base, même si ils affichent certaines connaissances (généralement uniquement liées à leur idéal) me crispent rapidement. Leurs positions (leurs postures) ils ne veulent en démordre. Ils s'affirment libres et ils restent coincés sur le bord du caniveau comme des merdes qui fument. Y'a plus qu'à attendre qu'une bonne pluie tombe pour nettoyer tout ça.

C'est très bien... là, Alayin qu'il aille explorer la transe existentielle du recours aux forêts. Mais je ne devrais pas lui citer Ernst Jünger... encore un fasciste pour lui, évidemment ! Ernst Jünger qui avait des amitiés anarchistes, nationalistes, conservatrices révolutionnaires... et j'en oublie... et qui ne pouvait sentir ce petit caporal ridicule et dangereux qui prit le pouvoir en Allemagne en 1933.

Écrit par : Nebo | 20/10/2007

Bonjour Herman, enchanté de vous rencontrer. Dieu - ou le destin, ou le grand Papou -sait faire sortir le bien du mal. Ainsi, nous aurons eu le bonheur de voir éclore un bouquet irénéen.
A vrai dire, je ne désirais qu'appuyer le témoignage de Sergio. Et puis, c'est bête, mais je regretterais de n'avoir pu trouver rien qu'un tout petit bout de rire, une ébauche de naïveté, un sourire gamin à mettre au crédit d'Alayn. Et c'est peut être cette nostalgie bien trop candide qu'aura réveillé votre post, Herman...
Car enfin pourquoi cet Alayn a-t-il cogné à toutes les portes? y avait-il un sésame capable d'ouvrir cette croute d'aigreur? Et mon âme de s'interroger...bien inutilement. Mais n'est-ce pas ce qui en fait le prix -futilité, frivolité -, de croire que tout homme à son chant... fade rêverie, certainement...

Qu'un dieu courtois veille sur vos pas, à tout trois.

Écrit par : Restif. | 20/10/2007

Mais en guise de chant, nous n'avons eu que des couacs... c'est bien le problème (et des couacs en uniformes, les pires...


Quand j'ai posté,vous n'étiez pas là Nebo (oserai-je le tutoiement ? pas le premier, vous êtes l'hôte!)
D'ou ce cht'io rajout

Ps Juste lu Jardins et routes de Junger .Su-perbe! et la haine de "Kniebolo"...

Écrit par : R | 21/10/2007

Honorable Restif,
une dernière goutte dans le verre d'eau : "dandy conservateur" ne m'a pas choqué, ne me fait pas transiger avec "l'ennemi", puisque ce n'est qu'une étiquette, approximative, discutable éventuellement, inimportante surtout. Par contre ce que fait Nebo ici et ce qu'il est par ailleurs a de l'importance, c'est le principal.
De grâce, renversons toujours les verres avant qu'ils ne se remplissent !

Écrit par : Hermann | 21/10/2007

Hermann et Restif en échange via l'écran, sur mon Blog... ha ha ha ha... voilà un instant digne de notre modeste tablée, Hermann, lorsque nous tentons à défaut de refaire le monde du moins de le penser humblement.

Restif, va pour le tutoiement... je suis un enfant du peuple... ;-)

Dandy... conservateur... libertaire... identitaire... bah, tout cela me va comme un gant de velours sur une poigne de fer... tant que ça ne sombre pas dans les fascisme, nazisme et autres socialismes autoritaires d'état, "bêtes à cornes nationalistes" disait le moustachu Nietzsche, qui ne sont pas de mon monde imaginaire. Que les trolls se le tiennent pour définitivement dit.

De Jünger je n'ai lu que le "Recours aux Forêts" qui est superbe. Certains anars, ou qui se veulent tels, feraient bien de le lire et de l'annoter, ça mettrait du piquant dans leur crâne creux. Mais je finirai bien par m'attaquer à "Orages d'Acier" et "Sur les falaises de Marbre"... Au moins...

Les verres... au lieu de les renverser... buvons-les nom de Dieu !

Écrit par : Nebo | 21/10/2007

A-t-on jamais entendu parler de tempête dans un verre de vin ?? C'est l'eau seule que l'on peut renverser sur la tête des mauvais esprits.
A bientôt Nebo, pour trinquer à nouveau -j'ai sur le feu quelques considérations sur la nature de l'idée, elles donnent soif.

Écrit par : Hermann | 21/10/2007

Identitaires, là évidemment, nous touchons le summum. Conservateur... t'as oublié réac...

Dis donc Nebo, je t'ai concocté un article sur mon blog, çà devrait t'interesser.
Bas les masques !

Tu pourras aller chouiner chez IDC ensuite.

Écrit par : Alayn | 23/10/2007

Pour t'aider à le trouver, tu vas dans la rubrique "Infos et liens" et tu tombes sur "Extrême France".

Écrit par : Alayn | 23/10/2007

Cher Alayn,

je n'irai pas alimenter votre Blog de mes propos. D'abord parce que vous ne le méritez pas... ensuite parce que je suis un pauvre et que mon vieux I-Mac avec son environnement de l'âge des cavernes ne tient pas le choc chez vous et fait sauter aussitôt mon triste Internet Explorer. C'est vous qui venez faire votre gue-guerre ici et en jouissez comme un malpropre. J'ai ma conscience pour moi... je ne vous ai rien fait de mal si ce n'est que je vous ai précisé que je n'étais pas d'accord avec vous. Comme nombreux de vos confrères idéologiques, vous mélangez tout, par exemple le terme "identitaire" relatif à une identité et le groupuscule du même nom avec lequel je n'ai pas la moindre accointance politique. Vous avez une manière d'agir en ces lieux équivalente aux pires nazillons, aux pires fascistes qui couvent une idéologie, triste sire, QUE JE VOMIS et pour laquelle je n'ai pas la moindre sympathie. Mais il faut coûte que coûte que vous puissiez baver et vous branler ici-même sans le moindre tact en vous ridiculisant de plus en plus comme un jeune collégien ignare en mal de présence humaine. Alors que les choses sont simples : demeurez sur votre voie et laissez-moi sur la mienne. Démocratie ça s'appelle. C'est un terme qui devrait vous causer, c'est de votre ressort de jeune homme post-moderne. Laissez-moi donc dans mon lointain Passé qui ne vous concerne en Rien et vos moutons seront bien gardés. Et au lieu de venir perdre votre temps par ici, profitez-en pour lire quelques livres et apprendre à écrire et à parler convenablement... mais faites preuve de courage : lisez des livres autres que ceux auxquels vous vous êtes habitués... et osez regarder les travers de votre mouvement Politique qui reste à restaurer, comme toute la Gauche attardée du monde : l'antisémitisme de Bakounine et Proudhon par exemple, qui furent fameux ! N'est-ce pas ?

Si vous avez un cerveau (j'en doute de plus en plus) vous avez dû voir que j'ai une catégorie, sur mon Blog, qui se nomme "Le Salut par les Juifs" et que ce n'est pas pour rien. Si vous y trouvez ne serait-ce qu'une once d'idéologie puante à laquelle vous me liez de façon si méprisante, je veux bien vous servir mes couilles sur un plateau.

Acceptez, que diable, que l'on puisse être un esprit libre et fréquenter qui on veut, comme on veut... ou alors vous êtes "anarchiste" comme un cul merdeux. Je veux croire qu'il y a un peu de maturité en vous... un semblant de liberté autre que le mot "Liberté" brandi en exergue sous un drapeau noir.

Et osez concevoir que les idées sont en ébulition... et que des synthèses s'annoncent dans un avenir proche... c'est mon côté Hegelien (si vous savez ce que cela signifie)... qui ne tiendront debout que si elles ne se coupent pas d'un Passé empli de magnificence... car un arbre ne peut vivre sans racines.

JE SIGNALE AUX LECTEURS DE CE BLOG QUE MÔSSIEUR Alayn USE D'UN PROXY POUR VENIR EN CES LIEUX, CAR SA PRÉSENCE AVEC SES NÉVROSES N'EST NULLEMENT SOUHAITÉE ICI, MAIS IL VEUT S'IMPOSER COMME UN PETIT CAPORAL À PETITE MOUSTACHE : PAR LA FORCE.

J'ai le sens du pardon, Alayn, vous pouvez relire ma toute première réponse à votre premier commentaire en ces lieux : si par un divin miracle vous mettiez quelque réflexion dans vos mots, si on parvenait à sentir que vous savez penser et, surtout, dire votre pensée, peut-être consentirais-je à dialoguer avec vous respectueusement... mais que vous débarquiez sans arrêt pour venir me salir, chose que je ne fais pas chez vous, avec votre pauvre prose, votre idéologie toute prête... voilà qui me gonfle sérieusement. Vous pensez bien Alayn que face à face... je veux dire, d'homme à homme, les yeux dans les yeux, il en irait autrement. Vous seriez surpris. J'ai mon honneur tout de même. Mais, l'honneur, c'est un mot que vous ne comprenez pas au-delà du terme, du vocable utilisé. J'ai grandi dans une cité entouré de chiens, de loups et de chacals et votre petite carrure ne me pose aucun problème.

À présent, s'il vous plait... prenez le large... et bon vent, merci.

Écrit par : Nebo | 23/10/2007

Je pense que c'est un obsessionnel. Vraiment. J’'avais été une fois sur son site où une camarade plus mature lui disait "t'es un peu obsessionnel avec IDC". Alors, mieux vaut l’oublier.

Son article n'est pas digne de ce nom. Un compte rendu de lecture auquel il a ajouté ses dernières rancoeurs nées de ses expériences bloguesques chez Isabelle, ici et XP. Je poste pour la dernière fois à son sujet.

Bon courage Nebo Dire qu’on ne demande qu'à s'enrichir en paix ici, oh bon dieu, quelle c…ie.

Écrit par : Restif | 23/10/2007

Moi, en tout cas, j'aime bien ce blog.

Écrit par : Spendius | 25/10/2007

Hum, s'il m'en souvient bien, vous êtes dangereux vous. Les mercenaires de Carthage s'en souviennent...

Écrit par : R (Matho) | 25/10/2007

Et merde, mon maître m'a retrouvé...

Écrit par : Spendius | 26/10/2007

Oh, c’est bien fini tout ça. J’ai lu Hegel depuis. Ca m’a ouvert les yeux. Terminé les aqueducs et les zaïmphs. je me suis reconverti. Toujours polyglotte ?

Écrit par : (R...t) Homais | 26/10/2007

Je suis un peu largué là... mais Spendius n'avait pas fini crucifié devant les murs de la ville de Carthage ? À moins que je ne confonde... il ma faudrait revoir tout ça. Éclairez ma lanterne.

Écrit par : Nebo | 26/10/2007

Ca, c'est l'histoire officielle. Salopards de Polybe et Flaubert.

Hegel, c'est qui ce type?

"Toujours polyglotte ?"

Ca ne sert plus à rien maintenant, dans votre société. Société de tapettes.

Écrit par : Spendius | 26/10/2007

Ha ha ha ha ha ha ha...

Écrit par : Nebo | 26/10/2007

Ce n'était pas dirigé à vous. Au contraire, j'apprécie énormément ce blog - et pourtant je le connais depuis peu.

Lisez-vous le Stalker?

Écrit par : Spendius | 26/10/2007

Ben oui... Qui ne lit pas le Stalker ?

Mais là, ça fait un bon moment que je n'y suis allé.

Écrit par : Nebo | 26/10/2007

Hegel était une groupie allemande de Bonaparte (petit sous off ayant mal fini). Il est notamment connu pour son livre catho « L’oraison dans l’histoire ».

Sinon, vous voulez dire que la tarlouzerie est une langue universelle ? Je vous suis mal sur ce coup.

(Nebo, tu connais pourtant la regrettable propension des crucifiés à ressusciter...)

Écrit par : Restif-l'Hospitalier | 26/10/2007

"Ben oui... Qui ne lit pas le Stalker ? "

Alayn, visiblement.

Écrit par : Spendius | 26/10/2007

"Hegel était une groupie allemande de Bonaparte (petit sous off ayant mal fini). Il est notamment connu pour son livre catho « L’oraison dans l’histoire »."

Ah. Et Bonaparte?


"Sinon, vous voulez dire que la tarlouzerie est une langue universelle ? Je vous suis mal sur ce coup."

Ce que je veux dire, c'est que dans votre société le risque est absent et les valeurs féminines ont pris le pas sur les valeurs masculines. Des grosses pétasses, ces femmes d'ailleurs, elles nous ont passablement fait chier durant notre guerre contre Carthage.

Écrit par : Spendius | 26/10/2007

Alayn lisant le Stalker ? Il entraverait que dalle ! Et ce serait un "fasciste" de plus à mettre sur sa liste. Heureusement que sieur Asensio a fermé ses commentaires, d'ailleurs.

Restif... si il y a eu résurrection... que je sache ce fut le très Saint Verbe. Après lui le déluge ! Du moins dans les écrits Saints officiels, n'est-ce pas...

Écrit par : Nebo | 26/10/2007

"Alayn lisant le Stalker ? Il entraverait que dalle ! Et ce serait un "fasciste" de plus à mettre sur sa liste. Heureusement que sieur Asensio a fermé ses commentaires, d'ailleurs."

Il n'oserait pas parlé avec Asensio. Le Stalker pulvérise ses ennemis avec une aisance déconcertante.

Vous et moi, on ne fait que rigoler un peu avec Alayn, mais Asensio, lui, aurait rapidement abrégé la rigolade avec sa plume. Jamais je n'ai vu une écriture aussi destructrice.

Écrit par : Spendius | 26/10/2007

(il n'oserait pas parler, pardon)

Écrit par : Spendius | 26/10/2007

Les commentaires sont fermés.