Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/10/2007

Le travail me tue... mais je meurs en riant...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=


Cette semaine j'ai navigué entre Miles Davis, Bach (Suites pour violoncelle, par Pablo Casals), Gershwin (Rhapsody in Blue) et... les groupes Rock : Placebo, Radiohead et Stereophonics... ainsi que le groupe de Métal Américain DEFTONES... Madame Butterfly... toutes ailes déployées ! Désirs nouveaux... désirs anciens... feux de paille ou incendies... Lectures lumineuses, malgré les démons harcelants.
Le sublime se doit d'être lumineux... le final de l'opéra de Giacomo Puccini est trop Sombre à mon goût... Le Romantisme quand il est désespéré me séduit pour sa forme, son esthétique, plus du tout pour son fond Noir sur lequel je me fais un devoir de construire d'intenses instants de bonheur. Pourtant, rien ne m’enlève l’œil vif qui noue le désespoir autour du cœur, alourdit l’âme, ankylose l’esprit, désarticule ma structure, me plonge le regard vers les ruines de l’entassement des Siècles.

Lecture terminée du « Peintre Nolten » d’Eduard Mörike.



Au début ouvert par curiosité, je l’ai poursuivi fiévreux et l’ai terminé presque en tremblant. Immense découverte pour moi. J’y reviendrai, si j’en trouve la force, ces prochaines semaines car mon travail de magasinier à la FNAC me mine. Mais mes lectures m’allègent considérablement. Bouclier d’impertinence. Mots de feu. Regard d’ailleurs. Mes collègues m’observent et moi… je les considère. En souriant.





À moins que mes lectures ne dépassent mes envies de l’instant, puisque j’ai aussitôt commencé, en parallèle, sautant de l’un à l’autre, « Les Épées » de Roger Nimier et « Ma Vie entre des lignes » d’Antoine Blondin. Je confirme : si les écrivains de gauche sont bel et bien des optimistes tristes aux grands airs de folle névrosée, concernée et sérieuse, les écrivains de droite sont des pessimistes joyeux qui écrivent très sérieusement sans rien prendre trop au sérieux. Les existentialistes en auraient eu à apprendre, en matière de nonchalance et de désinvolture, de la part de ces deux hussards merveilleux qui ne trempaient pas leur plume dans le bourbier des idéologies de leur temps, mais simplement dans la réalité de la vie, dans ses larmes, son sang, ses viscères. Vitesse des voitures. Alcools dans les veines. Amour des jolies filles. Le reste ? Milice ? Résistance ? De Gaulle ? Pétain ? Avant-goût, déjà, d’une chienlit sans importance. Jeux de masques et jeux de rôles calamiteux. De la merde en boîte.
Ah ! Madame Butterfly... j'en suis resté à la sublime version de Callas/Karajan... 1955... mais n'étant pas un expert en musique classique je m'en satisfais avec largesse !
Il faut aller au bout de ses actes et de ses désirs... n'en déplaise aux bien pensants de toutes sortes qui passent leur petite vie minable à pourrir la Vie des bien portants !
Nebo... constant !





En ce moment même... c'est le groupe Américain Eleven... tout de suite après avoir écouté Schubert par Alfred Brendel...

La musique. Je ne pourrais pas m'en passer. Simple constat. Drogue et Poison. Essentiel artifice. Guérison assurée. Ou Malédiction avalée.
Je pense que la constance nous ramène toujours à Soi. On retourne toujours à la maison, affirmait Novalis.

L'essentiel est sans doute que nous soyons là et qu'il nous faille vivre le plus pleinement possible, du mieux que nous pouvons pour nous préparer à la mort... inéluctable.

Commentaires

L'essentiel est sans doute que nous soyons là et qu'il nous faut vivre le plus pleinement possible, du mieux que nous pouvons pour nous préparer à la mort... inéluctable.

Oui!

Écrit par : . | 13/10/2007

La musique..c'est magique.

Mais pourquoi se préparer à la mort?
La mort des autres existe, pas la sienne propre.
Elle se produira, et FIN. Peu importe.

Écrit par : astrale | 13/10/2007

Bien reçu (ma porque?) la niouzlettre de ce joli blogue. Et donc, curieuse, je vais voir, et je me réjouis de constater que oui, donc en vrai on est plusieurs à lire Nimier. Je n'irais pas jusqu'à soupçonner qu'on est nombreux à le faire, mais... quand même...
I'll come back.

Écrit par : JSA | 14/10/2007

"."

Amen...

Astrale,

Pourquoi se préparer à la mort ? Pour mieux vivre. Jetez un oeil sur Pascal et Montaigne.

JSA,

Porque ? Yo no se.
You'll be back ? You're welcome.

Écrit par : Nebo | 14/10/2007

Nimier ... "Foutre de génie" s'écrie Céline en lisant Les épées (bon, c'est vrai qu'il avait besoin de Nimier pour cominbacker chez Gallimard. Il était marlou-malin le génie). Le Grand d'Espagne, sur Barnanos, nectar.

Le plus beau Blondin : "Mr Jadis ou l'école du soir" (avec Roger en guest star).
Et ben mon papounet, ben il était poteau avec Antoine! Na!
Et je rentre à la Trappe pour 6 jours... J'espère que j'aurons l'temps d'une laconique litanie... dans les soirs fatigués de ces mornes automnes/ parmi mes lassitudes et mon âme avariée/ La finitude...a satiété.

Écrit par : Restif | 14/10/2007

Oui, c'est agréable de voir qu'on parle et qu'on lit encore dertains auteurs... par ici

Écrit par : laura | 14/10/2007

L'essentiel est sans doute que nous soyons là et qu'il nous faut vivre le plus pleinement possible, du mieux que nous pouvons pour nous préparer à la mort... inéluctable.

Oui!

Salut l'ami(e)!

Écrit par : . | 14/10/2007

Les idées scandaleuses sont de vieilles rengaines qui passent inaperçues en s'abritant sous des habitudes.
[ Marcel Aymé ]
Désolé, je maintiens...

Écrit par : astrale | 14/10/2007

Ben dit donc c'est bavard pour une brève :-) J'ai moi aussi envie de (re)lire Nimier, Blondin. La remarque sur Céline vantant Nimier, "foutre de génie", m'a bien amusée. Il était bien capable d'une petite bassesse le fou de Meudon.

A propos de Marie Nimier, la reine du silence...
Trois notes à partir de
http://perinet.blogspirit.com/archive/2007/09/24/bolduc.html

Écrit par : Joël | 14/10/2007

Moi aussi le travail me tue. Mais contrairement à vous, il fait remonter en moi les miasmes du marécage.
Belle leçon d'optimisme en tout cas.

Écrit par : Ezrah | 14/10/2007

Ok I'm back.
Nous c'est Staline meets Nimier, Mao loves Morand, Vernant eats with Marignac and Leroy.
Le grand boxon stylistique.
Comme ici?

Écrit par : JSA | 15/10/2007

JSA himself, le meilleur ami de Blueberry !


L'élégance situationiste incarnée.

Écrit par : Restif | 15/10/2007

(J'vous ai masculinisé. par boxonnade stylisque.. c'est mon côté atlante-déviationniste)

Écrit par : R | 15/10/2007

JSA,

je n'aime ni Staline... ni Mao... venant d'un pays ex-Communiste, vous devinez que je ne puis être en mesure de les porter dans mon coeur... un peu dans mes tripes, histoire de les chier !

Le Grand Boxon Stylistique... ici ? Probablement... c'est même sûr et certain... autodidacte un peu paumé... je fais de mon mieux... souvent en guerre... avec moi-même... avec les autres... mais dans la bonne humeur... sans prétention aucune... histoire de valser un peu... et de me défaire tant bien que mal de ma journée de prolétaire non syndiqué...

Je vois que Restif vous connais... et bien c'est que vous devez être digne d'intérêt...

Astrale,

Vous maintenez quoi ? Qu'il faille se laisser vivre ? Sans se poser aucune question ? Vous me citez Marcel Aymé. Soit. Encore que selon mes critères, le plus grand des scandales et de ne point songer à la Mort...

Moi, Astrale, je vais vous citer Blaise Pascal :

«La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement et c’est pourtant la plus grande de nos misères.»

«Nous sommes plaisants de nous reposer dans la société de nos semblables : misérables comme nous, impuissants comme nous, ils ne nous aideront pas ; on mourra seul.»

«Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu’ils se font haïr.»

«Les hommes ont mépris pour la religion. Ils en ont haine et peur qu'elle soit vraie.»

«Il importe à toute la vie de savoir si l'âme est mortelle ou immortelle.»

«Nous courons sans souci dans le précipice, après que nous ayons mis quelque chose devant pour empêcher de le voir.»

Ezrah,

Il faut tenir envers et contre tout. Réouvrez Montaigne... trouvez le juste sourire.

Joël,

C'est une brève... parce qu'écrite très vite.

Restif,

Votre papounet il était poteau avec Antoine ?!!!?!!!

C'est-à-dire... euh... Pillier de bar ? Ou gardien de but ? Ou les deux ?

Laura,

j'en ai eu marre de les lire en diagonale depuis des années... j'ai décidé de plonger dedans... entièrement. C'est encore mieux que je ne le pensais. Et c'est vous dire... j'ai terminé "Les épées" et à présent je saute entre les articles de Blondin de sa "Vie entre les lignes"... et "Journal d'un curé de Campagne" de Bernanos. Si ça continue je vais virer Royaliste ! Comme tous mes ennemis me traîtent de facho, ça ne pourra que les arranger, puisque entre "facho", "nazi", "royaliste", "anar de droite" et plus modestement "franc-tireur" ils ne font pas la moindre différence. Pour eux il faut être de gauche... ou rien du tout...

De gauche ? !!! Moi ?!!! Il m'est encore plus jouissif de n'être Rien du Tout. C'est tellement plus plaisant.

Bien à Vous tous...

@)>-->--->---

Écrit par : Nebo | 15/10/2007

Nebo/Vous savez Nebo, on peut être de gauche et avoir tout de même envie de les envoyer se faire foutre. .

Écrit par : Ezrah | 15/10/2007

Je suppose que c'est possible. Mais comme un Deleuze... ça doit être rare.

Et puis Péguy, par exemple... il était de gauche ? Hm ? J'avoue que je ne sais plus très bien. Arrive un moment ou l'on dépasse les classifications ! Non ?

Pour ma part... j'ai dit l'essentiel ici :

http://incarnation.blogspirit.com/archive/2007/02/08/anarchiste-fasciste.html

Là :

http://incarnation.blogspirit.com/archive/2007/01/16/conservateur.html

... et puis Ici :

http://incarnation.blogspirit.com/archive/2007/06/26/danser.html

Mes salutations les meilleures...

@)>-->--->---

Écrit par : Nebo | 15/10/2007

Nebo, je ne suis AUCUNEMENT une caution pour JSA.
Il se trouve que j'ai suivi la tentative de recrutement de blueberry d'Ylis qui voulait l'amener dans l'équipe (si j'ai bien saisi). Elle a taillé une bavette virtuelle avec le Grand Charle, qui, fan de Maistre n'est pas franco de leur bord. Donc, c'est pas les rouges bas du front pétrifiés dans la Vérité (en + y offrent des bouquins j'ai envie de voir quoi); Leurs Blog à elle et à Garcia est situationniste. Staline, Mao, c'est de la provoc. Mais si on en faisait autant avec Hitler Goebbels, nous, on aurait des problèmes ( il ne nous représentent absolument pas ces deux socialo-racialistes intolérants mais vous suivez le raisonnement). Les"Moissonneuses c'est pas du biz politique dru sérieux, plutôt le coktail provo surréaliste + de vrais morceaux de situationnismes dedans. Cest d'ailleurs un peu les derniers chevaliers du situ déconneur - c'est laseule chose que je trouve sympa chez des gens qui sont, si j'en crois leurs liens, de braves bourgeois rebelles un peu trotskard mais pas cons." Et Jenny n'a pas l'air du tout d'une alignée du neurone.
Mais la première fois que je suis tombé sur le blog, avant d'avoir entravé la coupure j'ai eu des envies "donnez-moi mon lance flammes", des pulsions "lendemain de l'incendie du Reichtag" (côté populo s'entend).
__________________________________________
Je vous avais écris un long post mais mon document s’est détruit. N'en reste que ce qu'il y a au dessus que j'avais commencé direct sur le blog et que je viens de retrouver (j'avais oublié). Donc y a de lma répétition mais j'ai plus le courage d'expurger. Excusez-moi de laisser le tout, Pardon du boxon.

J’ai un gros problème de logiciel. Je vous y expliquais que les Moissonneuses, bien que n’étant pas « mon camp » (mais « mon camp », c’est tellement peu de choses ou bien alors tellement…) est du côté situationo-déconneur. Bien compris que si nous on mettait Hitler et Goebbels en fond d’écran,on serait classés (non qu’ils nous représentent ces deux socialos-racistes mais…vous comprenez ce que j’entends pas là). Bon, Les moissonneuses, c’sont de braves bourgeois rebelles, socialos un poil trotskard, c’est le dongeons et dragons du Laogaï - pas mon truc mais chacun sa posture. Elle a un p’tit grain de folie la JSG…
Et puis, une femme, ça réveille mon vieux côté aristo gangrené mal décapité. Mais aucune caution de ma part.

Ceci dit… Bien fier d’avoir ce crédit chez vous. Bon (et tant pis pour les boiteux de l’acomprenette qui y verront du marché noir Rhubarbe Séné) votre blaze m’est tout autant signe que les feux sont au vert et qu'on peut aller voir..
J’ai lu qlq part un bien joli com’ qui évoquait les keupons, Siouxsie and the banshees et votrerageuse jeunesse. Suis bien content que vous soyez en vie.Maintenant vous connaissez les heures les plus sombres de l’histoire d’un salopard qui a porté le signe abject de l’antéchrist. Un jour je vous en dirais plus parce que, quand même, Il était déjà assez spécial et pas dans la tribu qu’on pourrait croire vu le dit « tatouage » du diable. Mais là j’ai trop les boules de ma haine d’avoir perdu tout mon fichier « courrier » avec le vraiment long post –f que je vous avais préparé (en fuyant le travail).

Pour mon honoré géniteur, il était copain des frères Bonifaces, des as du Rugby. Blondin aussi. C’est de là qu’ils se sont connus. Comme Père faisait RTL à l’époque et qlq chansons pour Les Frères Jacques, Bardot ettoutun tas d’toutims, qu’y connaissait tous les ceusses du cabaret… z’avaient de quoi causer. D’après le pater ils n’ont pris qu’UNE cuite ensemble, mais j’ai des king size doutes, de vrais maousses, vu qu’on à « Un signe en hiver » avec cette dédicace « A toit, *** qui tout au long de ces nuits, fut toujours en première ligne» Alors,j’ai comme une suspicion sur cette exemplaire sobriété paternelle.

Je vous laisse, y m’a déjà fallu du courage pour reclaquer ça après l’accident. Quelle merde !!! (sorry)
Plein de bonneschoses à tous les deux (sans oublier les descendants)

Écrit par : Restif. | 15/10/2007

Je vous lis, tous, et je pense à ce cher Muray qui fait maintenant partie de "mes chers morts" :
extraits de "Après l'histoire", Belles Lettres, 1999.
"Dans le monde hyperfestif, la fête n'est plus en opposition, ou en contradiction, avec la vie quotidienne ; elle devient le quotidien même, tout le quotidien et rien que le quotidien. (...) Les fêtes de plus en plus gigantesques de l'ère hyperfestives, la Gay Pride, la Fête de la musique, la Love Parade de Berlin, ne sont que des symptômes parmi d'autres de cette vaste évolution. L'approche de l'an 2000 nous promet encore de nouvelles surprises."

Je souris en pensant à Pascal et à ce que citait Nebo plus haut...

"Dans cet univers délabré, où s'accumulent les catastrophes et où l'économie mondiale n'a presque plus besoin des hommes, l'humiliation et le désarroi sont devenus si grands, si alarmants, qu'il est urgent de les compenser par n'importe quel moyen. Le système hyperfestif est une alternative aux fléaux de l'époque parce qu'il se propose de restaurer le narcissisme collectif en grave déconfiture. Cette restauration s'appelle reconnaissance. La passion de la reconnaissance se manifeste par des déclarations de fierté à répétition. (...) C'est une fierté rampante quantitavie et collective, une affirmation du moi tribalisé, puis globalisé, universalisé enfin. C'est un orgueil de troupeau, une glorification grégaire, un narcissisme planétaire. La fête de l'ère hyperfestive n'est plus une fête mais l'affirmation d'une fierté (...)

En plein dedans, depuis un moment, et ça ne va pas en s'arrangeant.
Le travail tue, oui, c'est vrai pour beaucoup et ce "beaucoup" est "l'homofestivus" dans toute sa splendeur. Abruti par sa journée de travail, on n'en a pas assez, alors on s'abruti encore et encore, "l'hyperfestif", "l'évènementiel", il y en a pour tous les goûts, on en fini plus de s'abrutir. D'autres (encore Muray) qui se réclament sans doute d'un niveau intellectuel supérieur, fuient et se fuient autrement :
"toute calamité collective est totalitaire, recrutante, racoleuse et embrigadante. Les belles âmes adorent se faire mobiliser, enrégimenter, lever comme des troupes, comme des troupeaux, faire don de leurs précieuses, de leurs charitables, de leurs vertueuses et humanitaires personnes aux causes les plus poignantes. Ainsi existent-elles. Peut-être même n'existent-elles qu'ainsi, nourries par le cordon ombilical de la misère des autres, par ces souffrances collectives où elles abolissent du même coup leur individualité."
Muray appelle cela le "militantisme compassionnel".

A méditer...

Écrit par : irina | 16/10/2007

juste avant que j'oublie : je voulais depuis un moment vous donner ce lien :
http://www.lesbelleslettres.com
D'abord parce ces éditions sont de qualité mais surtout parce que Michel Desgranges nous y livre d'excellentes chroniques hebdomadaires.
Celles de 2005 et 2006 viennent d'être publiées aux Belles Lettres : "La chronique des Belles Lettres. 2005-2006", 19 € pour les courageux, sinon, il y a les archives sur le site. Un éditeur cultivé, atypique et attachant. Je vous le conseille vivement.

Écrit par : irina | 16/10/2007

Je connfirme (mais était-ce nécessaire quand Irina conseille...on n'a plus qu'à lire). Je les reçois sur papier et c'est mieux que n'importe quel émission "culturel". Seul problème, on a envie d'acheter tous les bouquins dont il parle.



PS J'en profite pour un truc oublié : j'ai fait une HYPOTHESE sur Céline "enjôlant" Nimier, et une hypothèse fort blagueuse. Il suffit de lire la correspondance Céline-Nimier pour voir que ces deux là s'étaient reconnus. (voir aussi "Au galot des hussards" de C. Millaud qui a vécu l'époque Opéra. etc. Une belle cavalcade, tout le monde est là. Nimier d'abord, puis Blondin, Céline, Cendrar (satané écrivain)... sans doute le meilleur parchemin sur l'époque.

Écrit par : Restif. | 16/10/2007

Je dis simplement qu'une fois que nous avons accepté l'idée que nous ne sommes pas immortels, nous pouvons continuer chaque matin à vivre comme si nous l'étions.
Soyons honnêtes, nous mourrons seuls comme nous souffrons seuls, mais peut être accompagnés. C'est le "peut être" qui vous angoisse?

Écrit par : astrale | 16/10/2007

Restif, cette correspondance Céline-Nimier me tente fort ...
Quant aux ouvrages Belles Lettres qui vous tentent, écrivez donc un mot en privé à Nebo, vous en saurez plus.

Astrale, je ne vois pas bien à quelle angoisse vous faites allusion.

Écrit par : irina | 16/10/2007

Ce qui m'angoisse c'est ce monde ou règne "l'absence d'angoisse" chère Astrale... Mais je vous rassure, mon angoisse se porte très bien. Elle a le vent en poupe. Elle gonfle sa poitrine au rythme de la télé-réalité, des conversations oiseuses, des rires gras et satisfaits, des "objectifs à atteindre", de la publicité qui enivre malignement, de la politique qui n'en est plus, du spectaculaire généralisé, de la littérature bon marché, du new-age festif et ranché, des bobos sûrs de leurs convictions, de la cité merdique où je vis avec sa novlangue et ses valeurs artificielles, son islam conquérant, sa cohorte d'esclaves volontaires et heureux de l'être, les opinions distillées à doses massives, le vide érigé en instant perpetuel de bien-être... La belle vie, en somme... Seigneur Dieu, merci, je ne sais si le Ciel est vide de toi ou plein de ta certitude, mais restent la musique et la Littérature (la vraie... celle qui ne prostitue pas ton Saint Verbe) et mon souffle peut se purifier à des sources que les gentils toutous levant la papatte ne soupçonnent plus... d'ailleurs comprendraient-ils ?

Écrit par : Nebo | 16/10/2007

On ne saurait mieux dire.

un conseil - si ce n'est encore fait - lisez "l'Obsolescence de l'homme" de Anders. ça risque de vous plaire. Bien à vous.

Écrit par : Ezrah | 16/10/2007

semaines, aux editions Vermillion: une jolie introduction. Ne pas oublier aussi l'énorme travail biographique de Marc dambre (un incontournable). Il serait dommage aussi, parlant d'eux, de passer sous silence leurs maitres à penser : céline donc, mais aussi chardonne et morand. Morand restant pour beaucoup, à coté de Céline , la grande référence(à juste titre d'ailleurs).

Écrit par : doves | 16/10/2007

mon message ayant été décapité , je passe mon salut amical à nébo , furieux mousquetaire, et à irina la grande pretresse .

Écrit par : doves | 16/10/2007

je ne connais pas de correspondance nimier céline. Les lettres se trouvent, si je ne m'abuse, dans les Lettres à la NRF du dit céline. Un recueil explosif!
Si restif a une autre référence, je suis preneur.

Écrit par : doves | 16/10/2007

Moi j'en ai une : la bio de Céline par Muray chez Gallimard
Excellent !

Écrit par : irina | 16/10/2007

@ doves -c'est bien des Lettres à la NRF qu'il s'agit. "Correspondance"ici n'était pas un titre. Ceci dit, le 4 octobre 2005 a eu lieu une vente chez Picard Trajan de leur correspondance contenant 28 lettres inédites. Je ne sais si elles sont sorties et malheureusement, je n'ai pas la bonne habitude de m'abonner aux catalogues des marchands d'autographes. Je regarderai dans "L'année Céline" dès que j'en ai l'occasion. Je donne l'adresse de Trajan, ça peut servir, ils ont la gentillesse de scanner certaines lettres.

http://www.tajan.com/fr/actualite/cp-2005-09-01-5576.asp

Ps Irina : Balchoï merci du conseil. Je vais prendre 4-5(jours (sauf coup de folie), car je me refuse à écrire à Nebo 3 petites lignes rapides -hors j'angoisse sur un boulot. Je serai certe fort simple, mais je ne veux pas être stressé par le temps pour cette première lettre! (Heu, j'ai pas vu de mail sur le site du blog -ma femme me dit toujours que je suis congénitalement incapable trouver ce qui est sous mon nez . Où regarder, où écrire?

Écrit par : Restif. | 16/10/2007

Restif, on va faire comme ça :
va là :
http://www.klincksieck.com
et laisse un msg sur le site. Je te répondrai.

Écrit par : irina | 16/10/2007

D'accord, d'ici 24 heures. Mais j'y pense, vous pouvez vous servir de mon mail, aucun problème. Même pour dire " c'est nous" ou " vive BHL", et j'aurai ainsi où répondre. En tous cas, je te remercie Irina. Faudra organiser qqlq chose.

sinon, je vais sur le site. Je laisserai un mot au plus atrd avant demain 18 heures. Back to work...
Bises (en toute amitié)

Écrit par : Restif. | 16/10/2007

"vive BHL", non ! je suis prête parfois à faire qques concessions mais faut pas charier non plus !
Bon j'essaye ton mail ce soir mais que ça ne t'empêche pas tout de même d'aller sur le site, il y a de bons titres aussi dont Michel Desgranges fait parfois la promo dans ses chroniques !

Écrit par : irina | 16/10/2007

Oh,Irina, BHL ,le Hegel moderne, le Heidegger fin millénaire. Je suis choqué qu'on daube un tel titant!

Ach, le fouer claque, Anna m'engule pour le travail. (Suis vraiment charrette, atroce)

Donc : compris, capté, HEUREUX !!! Tous les mercis du monde et j'irai sur le site dès que la tempête boulot se calme. (j'aime bien la version papie mais hate de voir le site)

a tout bientôt. FREE - Dieu vous sourie, je le sens!!!

Écrit par : Restif. | 16/10/2007

Les commentaires sont fermés.