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23/02/2008

Hollywood vire pro-Serbe ?

=--=Publié dans la Catégorie "Serbie... Ô ma Serbie..."=--=


















...viennent de prendre position pour le Kosovo Serbe au cours du mois de Janvier.


Pour l'anecdote, De Niro a appelé sa fille Drina d'après le titre d'un de ses livres préférés, "Le pont sur la Drina" du prix Nobel Yougoslave Ivo Andric. Etudiant, il voyagea en Serbie et passa, d'après ses propres mots, des jours mémorables au côté des fermiers serbes de petits villages en Choumadiya. Il est connu pour son attention à l'egard de la population Serbe, cela se voit dans son choix d'avoir engagé majoritairements des Serbes au sein de son staff - comme jardiniers, gardiens de sécurité, etc...


Sinon... voyez Ici

16:45 Publié dans Serbie... Ô ma Serbie... | Lien permanent | Commentaires (8) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Mince Nébo, c'est les poids lourds qui se positionnent là. On est loin du Maccarthysme tout de même.
Quand je pense à ce que le Français moyen pense des USA...Les artistes sont derrière Obama ici....

Écrit par : orpheus64 | 23/02/2008

Obama ? Que Dieu fasse que cette Fiotte ne passe pas.

I go for Mc Cain... fuck the democrats.

Écrit par : Nebo | 23/02/2008

Fichtre !

Écrit par : orpheus64 | 23/02/2008

Non seulement des poids lourds, mais des gens qu'on n'auraient pas forcément attendu de ce côté là. C'est une belle surprise. Il faut dire que la violation du droit est tellement patente...

Je suis Mc Cain aussi - huamainement, c'est un sacré bonhomme, qui a connu la torture et l'a vaincue. De plus, pour la stabilité du monde,mieux vaut un homme d'experience. Enfin -et c'est ce que bcp de gens se refusent à comprendre - les républicains du type Mc Cain sont souvent gens pragmatiques, pas des idéologues (remember Nixon et la Chine). Mc Cain n'aura pas,dans la politique extérieure, àprouver sa force et sa loyauté à l'Amérique. Obama risquerait bien au contraire de se laisser aller à des initiatives douteuses -on se rappelera de Clinton en Europe...

Diffamation sur commande

Ah,sinon,j'ai trouvé ça sur le net : où comment la désinformation professionnelle a diabolisé le peuple Serbe. Une confession complète du "pro" qui a dirigé l'agence chargée de cette opération (ignoble) de diabolisation -où comment le lobby juif se l'est fait mettre bien profond sur ce coup... (JacquesMerlino : "Les vérités yougoslaves ne sont pas toutes bonnesà dire" :

2–5 août 1992: coup de poker extraordinaire

Comment est-il possible que la responsabilité de la guerre en Croatie ait été attribuée à ceux qui ne l’ont pas commencée? Et pourquoi les médias ont-ils diffusé des mensonges éhontés et des demi-vérités, déformé la réalité et caché des faits importants? On trouve la réponse à ces questions dans le livre Les vérités yougoslaves ne sont pas toutes bonnes à dire de Jacques Merlino, rédacteur en chef de France 2. Dans cet ouvrage, il reproduit une interview de James Harff, directeur de la grande et très influente agence de communication américaine Ruder Finn Global Public Affairs qui fournit, entre autres, des informations à la Maison-Blanche.

James Harff reconnaît sans détours que son agence a été payée pour répandre de fausses informations des Croates, des musulmans bosniaques et plus tard des Albanais du Kosovo. Il avait déjà été en contact avec ces groupes ethniques avant la guerre. Jacques Merlino s’étonne de la franchise de James Harff, mais il semble qu’un homme comme lui ne soit pas un danger pour cette entreprise géante renommée. Voici un extrait de l’interview.

Merlino: Monsieur Harff, ce qui m’intéresse en premier lieu est d’essayer de comprendre votre méthode de travail.

Harff: C’est très simple. Un fichier, un ordinateur et un fax, voilà l’essentiel de nos outils de travail. Le fichier comprend quelques centaines de noms, journalistes, hommes politiques, représentants d’associations humanitaires, universitaires. L’ordinateur trie ce fichier selon une série de thèmes croisés afin de présenter des cibles très efficaces. Et cet ordinateur est relié à un fax. Ainsi, nous pouvons en quelques minutes diffuser une information précise à tous ceux dont nous pouvons penser qu’ils réagiront. Notre métier est de disséminer l’information, de la faire circuler le plus vite possible pour que les thèses favorables à notre cause soient les premières à être exprimées. La vitesse est un élément essentiel. Dès qu’une information est bonne pour nous, nous nous devons de l’ancrer tout de suite dans l’opinion publique. Car nous savons parfaitement que c’est la première affirmation qui compte. Les démentis n’ont aucune efficacité.

A quel rythme intervenez-vous?

Ce n’est pas la quantité qui est importante. C’est la capacité d’intervenir au bon moment et auprès de la personne adéquate. Je peux vous donner quelques chiffres si vous le souhaitez. Ainsi, de juin à septembre, nous avons organisé trente entretiens avec les principaux groupes de presse et nous avons diffusé treize informations exclusives, trente-sept fax de dernière minute, dix-sept lettres officielles et huit rapports officiels. Nous avons également organisé des rencontres entre des officiels bosniaques et le candidat à la vice-présidence Al Gore, le très actif secrétaire d’Etat Lawrence Eagleburger et dix sénateurs influents dont George Mitchell et Robert Dole. Nous avons donné 48 coups de téléphone à des membres de la Maison-Blanche, 20 à des sénateurs et près de 100 à des journalistes, éditorialistes, présentateurs de journaux télévisés et autres personnages influents dans les médias.

Quelle précision! Mais dans tout ce travail, de quoi êtes-vous le plus fier?

D’avoir réussi à mettre de notre côté l’opinion juive. La partie était très délicate et le dossier comportait un très grand danger de ce côté-là. Car le président Tudjman a été très imprudent dans son livre Déroute de la vérité historique. A lire ses écrits, on peut l’accuser d’antisémitisme. Du côté bosniaque, cela ne se présentait pas mieux car le président Izetbegovic avait, dans sa Déclaration islamique publiée en 1970, pris trop fortement position en faveur d’un Etat islamique et fondamentaliste. En outre, le passé de la Croatie et de la Bosnie avaient été marqués par un antisémitisme réel et cruel. Plusieurs dizaines de milliers de juifs ont été supprimés dans les camps croates. Il y avait donc toutes les raisons pour que les intellectuels et les organisations juives soient hostiles aux Croates et aux Bosniaques. Notre challenge était de renverser cet état de choses. Et nous l’avons réussi d’une manière magistrale. Entre le 2 et le 5 août 1992, lorsque le New York Newsday a sorti l’affaire des camps. Nous avons alors saisi l’affaire au bond et immédiatement, nous avons circonvenu trois grandes organisations juives: la B’nai B’rith Anti-Defamation League, l’American Jewish Committee et l’American Jewish Congress. Nous leur avons suggéré de publier un encart dans le New York Times et d’organiser une manifestation de protestation devant les Nations unies. Cela a formidablement marché; l’entrée en jeu des organisations juives au côté des Bosniaques fut un extraordinaire coup de poker. Aussitôt, nous avons pu, dans l’opinion publique, faire coïncider Serbes et nazis. Le dossier était complexe, personne ne comprenait ce qui se passait en Yougoslavie, et pour être franc, je vous dirai que la grande majorité des Américains se demandaient dans quel pays d’Afrique se trouvait la Bosnie, mais d’un seul coup nous pouvions présenter une affaire simple, une histoire avec des bons et des méchants. Nous savions que l’affaire se jouerait là. Et nous avons gagné en visant la bonne cible, la cible juive. Aussitôt, il y eut un très net changement de langage dans la presse avec l’emploi de termes à très forte valeur affective, tels que purification ethnique, camps de concentration, etc., le tout évoquant l’Allemagne nazie, les chambres à gaz et Auschwitz. La charge émotionnelle était si forte que plus personne ne pouvait aller contre sous peine d’être accusé de révisionnisme. Nous avons tapé en plein dans le mille.

Peut-être. Mais entre le 2 et le 5 août 1992, vous n’aviez aucune preuve que ce que vous disiez était vrai. Vous ne disposiez que des articles de «Newsday».

Notre travail n’est pas de vérifier l’information. Nous ne sommes pas équipés pour cela. Notre travail, je vous l’ai dit, est d’accélérer la circulation d’informations qui nous sont favorables, de viser des cibles judicieusement choisies. C’est ce que nous avons fait. Nous n’avons pas affirmé qu’il y avait des camps de la mort en Bosnie, nous avons fait savoir que Newsday l’affirmait.

Mais c’est une énorme responsabilité. Vous rendez-vous compte de cette responsabilité?

Nous sommes des professionnels. Nous avions un travail à faire et nous l’avons fait. Nous ne sommes pas payés pour faire de la morale. Et quand bien même le débat serait placé sur ce terrain, nous aurions la conscience tranquille. Car si vous voulez prouver que les Serbes sont de pauvres victimes, allez-y, vous serez bien seul.»

http://www.horizons-et-debats......310_05.htm

Écrit par : Restif | 24/02/2008

Oui... c'est sous le démocrate Clinton que l'embargo sur l'Irak a fait 1 500 000 morts dont 500 000 enfants... avec cette grosse pouffe d'Albright qui affirmait à la télévision que c'était un mal nécessaire la mort de ces enfants... c'est sous le démocrate Clinton que la Serbie s'est fait bombarder parce que Môssieur voulait montrer que malgré la turlute de Monica il était encore aux commandes.

Oui... Fichtre !!!! Je méprise ces gros cons idéalistes...

Écrit par : Nebo | 24/02/2008

Je ne suis pas contre le pragmatisme, surtout par les temps qui courent, mais sans idéalisme, à tort ou à raison, il n'y aurait jamais eu les USA....

Écrit par : orpheus64 | 24/02/2008

"Je ne suis pas contre le pragmatisme, surtout par les temps qui courent, mais sans idéalisme, à tort ou à raison, il n'y aurait jamais eu les USA...."

Il y a deux manière de manquer de pragmatisme: la première, très classique, consiste à penser que le monde est gouvernée par des idéaux.

La seconde, plus insidieuse, réside dans cette croyance aveugle selon laquelle tout ne serait que qu'intérêt et rapport de force.
Non seulement c'est immoral, mais ça ne rapporte rien.
C'est un peu comme vouloir s'enrichir en trahissant sa famille et ses amis: c'est le moyen le plus sûr de finir à la rue.

@Nébo: c'est une sacré bonne surprise, ces peoples pro. Serbes, dites-donc.

Écrit par : XP | 25/02/2008

C'est une surprise, en effet... chacun d'entre eux a ses raisons, je suppose. Je savais que De Niro avait baroudé en Europe dans ses jeunes années, mais je découvre son amour pour les serbes et comme j'admire l'acteur, putain, ça fait plaisir...

Tom Hanks s'est converti à l'Orthodoxie avant d'épouser une grecque. Je pense que ça vient de là. Les grecs aiment les serbes et les serbes aiment les grecs.

Sean Connery qui est un nationaliste écossais pur jus ne comprend pas pourquoi on n'a jamais voulu donner l'indépendance aux écossais qui vivent sur cette terre d'Ecosse depuis des lustres et pourquoi on a donné l'indépendance aux Kosovars qui ne sont majoritaires au Kosovo que depuis TITO et son interdiction aux Serbes réfugiés de revenir chez eux en 1945 au terme de la seconde guerre mondiale qui les avait fait fuir... face à la division SS albano-musulmane, "Skanderberg", pilotée par ce bon vieux mufti de Jerusalem, oncle (entre autre) de Yasser Arafat, Amin al-Husseini, et pote avec Adolf Hitler. En 1941 les Albanais ont fondu sur le Kosovo en masse, sous les ordres des italiens fascistes, puisque l'Albanie était, alors, depuis deux ans je crois me souvenir, une colonie Italienne.

Mais je l'ai déjà dit... le Kosovo n'a plus été nôtre entre 1389 et 1912... alors nous allons attendre un peu... mais les armes reparleront... parce que c'est dans les Balkans... et que c'est comme ça que ça se règle là-bas... n'en déplaise à nos démocrassouillards humanitaristes...

Écrit par : Nebo | 25/02/2008

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