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16/08/2008

La chute d'un Géant...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Le 21 Juin 1977...25 jours avant sa mort...



"Unchained melody


Oh, my love, my darling,
I've hungered for your touch,
A long, lonely time.
And time goes by, so slowly,
And time can do so much.
Are you still mine?
I need your love.
I need your love.
God spend your love to me.

Lonely rivers flow to the sea, to the sea,
To the open arms of the sea, yeah
Lonely rivers sigh, wait for me, wait for me,
I'll be coming home, wait for me.

Oh, my love, my darling,
I've hungered, hungered for your touch,
For love. Lonely time.
And time goes by, so slowly,
And time can do so much,
Are you still mine?
I need your love.
I need your love.
God spend your love to me."


A propos de la chanson...

07:00 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (26) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Tiens tiens, toi aussi ?!

Écrit par : Ivane | 16/08/2008

Que ceux qui considèrent Elvis comme un gros ringard et vomissent sur les USA dans le même temps aillent se faire foutre !
Depuis le noir abyssal des pupilles du King jaillissent la lumière. L'eau de vie...Et avant le baiser final il trouve encore la légereté d'envoyer ses coups d'oeil et ses sourires, à droite, à gauche, rien que pour les copains, les frères d'armes fidèles et occasionels...Les doigts courent et martèlent sur l'autel de son clavier. Tendresse et fureur. Deux gobelets de COCA COLA en guise de cierges. Et oui pauvres ignares !!!!
La voix est impériale et le jeune coq des Sun Sessions loin derrière. Loin son déhanché pour la basse cour en émoi.
Il a penétré la rivière. Baptême. Sainteté.

Écrit par : orpheus64 | 16/08/2008

Oui Ivane... sauf que moi, Adolf Hitler, je lui pisse dessus, sur lui, son "Mein Kampf", sa race de ringards, ses walkyries, son espace vital et sa haine des juifs... et pour tout ce qu'il a écrit et pensé des Slaves... ses divisions d'acier, son Blitzkrieg nous en avons fait des confettis dans les Balkans... et nous n'avions que deux élastiques, trois bouts de bois et quelques clous rouillés... nous lui avons mis sa société Thulé en suppositoire dans son cul au p'tit peintre frustré à moustache correctement taillée... je le vomis plus que tout... parce que son rêve est en train de se réaliser... nous aurons bientôt un Monde, un peuple, et un guide... les chiens au sommet de la pyramide ont bien retenu ses leçons... la grisaille, l'Uniformité et la bureaucratie ont gagné...

Poutine, par contre, a (pour l'instant) ma sympathie...

Orpeus64... bien vu... mais n'oublions pas qu'il est mort sur le trône de ses chiottes le King...

Écrit par : Nebo | 16/08/2008

Tous les grands n'ont pas eu que de belles morts. Etouffé dans son vômi, overdose et j'en passe. Ils nous ont fait vibrer, c'est l'essentiel. Ecouter Elvis aujourd'hui est encore un énorme plaisir, sa musique n'a pas pris une ride. Le King est mort, vive le King !

Écrit par : irina | 16/08/2008

Chacun visualise les chiottes à sa guise...On peut y voir une oeuvre d'art, y visualiser le miroir cosmique, s'y enfermer pour lire l'Equipe...Mourir dessus constitue un hasard ou un symbole oui...Retour à la merde...L'engrais primordial ou bien juste un dechet organique indésirable. Les alchimistes considéraient que l'Or était à trouver dans les materiaux "communs", rejetés par le grand nombre dans le caniveau...Je ne sais pas..Je divague..Mourir sur ses chiottes peut relever de la grandeur. Ca me rappelle aussi la fin du film de John Huston "Au dessus du Volcan"...

Écrit par : orpheus64 | 17/08/2008

Non, non estimée Orphéus, vous ne divaguez pas. "Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas "(et inversement) tel le proclame La table d'Emeraude, texte sacré de l'alchimie s'il en fut. Sans nul doute sa parole la plus "sacrée" (sacré : "Qui appartient à un domaine séparé, inviolable, privilégié par son contact avec la divinité et inspirant crainte et respect." T.L.F. Au départ c’est- même un espace physique délimité par les augures romains.)
Il y eut un alchimiste du 18ème dont le nom m'échappe mais que je puis retrouver qui s'enferma plusieurs semaines ne se "nourrissant" que de son urine qu'il régurgitait (si j'ose dire) puis rebuvait inlassablement. Il partait du raisonnement suivant : "mon corps est l'athanor, ma chaleur interne le feu dont il est parlé et mon urine la materia prima."
Il connut la première fois une grande envolée - désinhibition, allégresse, légèreté. Ses amis, inquiet de sa maigreur, le forcèrent cependant à arrêter. Il aurait du s'en tenir là car il recommençât et y laissa la vie.
En passant,si le Huston estbien le roman de Malcom Lowry est à mes humbles (hum..) yeux un des 10 chefs d'oeuvres de tout le XXème siècle. A vraidire je ne suis pas sûr du tout 'en trouver 10 de cette taille. De plus, c'est eff"ectivement un immenseroman initiatique construit selon une architecture savante,c'est une descente aux enfers dans la lignée de virgile et Dante, un roman-poème prodigieux tissées de symboles qui loin de'être là en décoration participent intimement de la construction, de l'architectonique du roman : noms cryptés, structuration sur la Kabbale et d'autres plans trop longs à disséquer et que de plus je n'ai pas du saisir dans leur intégralité, loin de là. "Au dessous du volcan" (bien supérieur en Anglais, très ardu pour moi de par sa langue sublime, mais pour qui maitrise vraiment la langue...Jel'ai lu pour la dernière fois avec la trad française à mes côtés. Il en est sorti une autre parait-il supérieur. C'est vraiment, mais vraiment un livre IMMENSE. A mette à côté du Thomas Mann de Dr Faustus et La montagne magique, du Boulgakovdu Maître et Marguerite. C'est cete taille là. L'amour, l'alcool et l'initiation, un Mexique hanté par les forces de la destruction et de l'enfer,le spectre de la rédemption qui appel dans les ombres des rêves déchus...une merveille.

Ps Chers Nebo, Irina, et mes collégues et camarades contributeurs, je vous souhaite une rentrée remplie à craquer des meilleures ondes

Écrit par : Restif | 19/08/2008

PSS Aïl -ce que c'est d'appuyer inconsciemment sur la touche « Envoie » par bête fatigue et sans s'être relu. Mutilation es langue française ! ça mérite une grosse rallonge de purgatoire (qu'en définitive on a eu bien raison d'inventer. Tiens, je me demande si le Purgatoire existe dans le dogme orthodoxe?)

Écrit par : Restif | 19/08/2008

Encore une fois, votre savoir m'impressionne.

(Rentrée demain pour moi)

Écrit par : Spendius | 20/08/2008

Oh, vous savez, il y en a d'autres qui en savent autant et même bien plus. Simplement, ils sont discrets eux! Plus que du savoir, qui n'est qu'un à côté restant accroché à la mémoire, il y a la passion. C'est tout. C'est même avec ça que j'espère échapper à l'accusation de cuistrerie -je suis resté un gamin qui vante son dernier Strange, non pour éblouir, mais pour partager. C'est un vrai bonheur d'être enthousiaste d'un bouquin, d'une musique, d'un film. On a envie que d'autres vibrent, et qu'ils vous disent de quelles couleurs étaient leurs vibrations. Ici même, que d'échanges! de nourriture. Les textes de Nebo et les auteurs qu'il cite et que j'ignorais, vos propos sur les libertariens ou la physique, certains nocturnes américains d'Orpheus (entre autres), un sourire d'Henri quand il passe...

Tout ça ne doit pas être très clair... Enfin suite à mes texticulets, plus qu'une "impression", j'espère qu'il ya parfois plaisir, l'intérêt, et la merveilleuse curiosité.
Heureuse rentrée Spendy!!! La nouvelle n'est pas mauvaise (but shame on you pour Murray. vous n'êtes pas obligé d'épouser toutes ses vues, mais le texte est drôle, la phrase swingue, les ridicules qu'il dénonce ne sont pas une invention. Et puis il y a une ironie brûlante dans cette "bienvenue" à un peuple qui venait de se prendre les bombes de pays très démocratiques dont ses chers "acceuillants").

Écrit par : Restif | 21/08/2008

Je crois que je vais en finir avec ma "rentrée" - je vais peut-être arrêter les études. J'avais déjà compris intuitivement que la scolarité était devenue un espèce d'immense broyeur destiné à détruire toute la partie spirituelle de l'homme, j'en aie eu la flagrante et terrible preuve durant cette rentrée. J'en apprends plus avec vous, ou Nebo, qu'avec ces immondes fonctionnaires...

(Sur Muray, c'était simplement pour chauffer l'ambiance - j'avais cru que la résistance antimoderne essayait de réveiller les esprits, et pourtant, elle a une certaine tendance à les faire tomber dans l'autre extrême)

Écrit par : Spendius | 21/08/2008

Spendius
J'ai écrit (hier matin ou av hier soir)) 1 truc arrêté par le spam filtreur qui, cette fois, l'a gardé (why ???). Je disais :Spendy - pas de conseils à vous donner. C'est vrai que j'ai eu la chance de me faire l'essentielle de ma culture hors la fac. C’est dans le grand extérieur qu’on choppe la seule réelle connaissance. Mais... quand je suis retourné à l’alma mater universitaire, ça m'a quand même apporté un œil que je ne n'aurai pas forcément acquis. Et qqlq bouquins monuments qu'on n'attrape que là. Bref, il y a 2 cultures, la sauvage (la meilleure) et celle que le snack fac propose. Et qui peut être un très utile supplément. Notament pour apprendre à comprendre l’architectonique d’un livre jusqu’en ses microstructures. Tant qu’on n’a pas travaillé un texte au corps, jusqu’au niveau sémantique et même morhpo-phonétique, en usant de stylistique,en analysant l’énonciation, on ne se rend pas vraiment compte de l’incroyable finesse du travail. comment chaque partie renvoie au tout, comment la pate linguistique est travaillée par un projet précis. Il y a même un mystère la dedans. La création d’un génie ressemble vraiment aux fractals : chaque partie reflète le tout à tous les niveau : chapitre, page, paragraphe, phrase, onomastique. Ce travail au microscope (plus une étude en profondeur des normes culturelles et esthétiques d’une époque) ne remplacera jamais la quête perso. Pourtant, ça peut apporter des choses précieuses.
Peut être devriez vous arrêtez un moment, vous balader un peu dans les rayons du monde avant de reprendre ?
Bon,je regrette mon com perdu rédigé à la hâte Zet à la mitraillette et qui était bien mieux. De toute manière, il n’y a pas de leçons en matière de route.

Ps Visionné le film sur la guerre yougoslave. Je connaissais une bonne partie des faits mais pas tout, loin de là. Cette M.Albright est bien une crème de salope. Il faut que ce document soit vu.

Écrit par : Restif | 22/08/2008

Moi aussi, cela fait plusieurs réponses que je fais sur mon propre blog et qui refusent d'apparaître... disparues mes réponses dans la virtualosphère de la toile dévoreuse de rêves. Je ne réponds pas des masses ces temps-ci car nous sommes en travaux à la maison. Le salon est terminé et nous attaquons le couloir. Sols, murs et plafonds. De quoi en chier, vous pouvez me croire.

Restif... concernant le purgatoire chez les Orthodoxes... voici ce qu'on peut lire dans un livre que m'a prêté ma mère suite au décès de ma petite mamie d'amour :

"Il n'y a que deux lieux ou conditions pour les âmes des défunts avant le Jugement dernier : le Paradis et l'Hadès. Les âmes des justes séjournent dans le Paradis ; les âmes des pécheurs séjournent dans l'Hadès. Ces deux conditions sont partielles et provisoires : les justes y reçoivent une béatitude imparfaite et les pécheurs un châtiment incomplet ; ce n'est qu'au Jugement dernier que leur sort sera fixé définitivement et qu'ils accéderont à la plénitude et à l'éternité de leurs conditions respectives.
On ne trouve ni dans les Ecritures ni ches les Pères la mention d'un troisième lieu ni d'une troisième condition comme celle que les Latins appellent "Purgatoire".
Les âmes de ceux qui se sont rendus coupables de péchés mineurs (que les Latins appellent "véniels"), qui se sont repentis de ces péchés avant leur mort et qui ont été pardonnés, sont blanchies et n'ont pas besoin d'être purifiées après la mort ni châtiées. Elles rejoignent donc les âmes des justes dans le Paradis, où néanmoins il y a de nombreuses demeures, les âmes étant justes à différents degrés ; elles jouissent de la liberté et du repos, sont dans la proximité de Dieu et Le voient en proportion de leur pureté. Les âmes de ceux qui se sont rendus coupables de péchés mineurs mais ne se sont pas repentis et dont les péchés n'ont pas été pardonnés, rejoignent les âmes des grands pécheurs dans l'Hadès. Mais dans l'Hadès, de même, il y a "de nombreuses demeures" ; les âmes des grands pécheurs non repentis se situent dans les degrés inférieurs de l'Hadès, celles des pécheurs coupables de petites fautes dans ses degrés supérieurs. Les peines que les âmes y subissent sont celles de l'enfermement dans des lieux de désolation et de tristesse, où elles souffrent de la crainte du jugement et de leur condition à venir, ainsi que des remords de leur conscience ; mais les âmes subissent ces peines à des degrés divers, en fonction de l'importance des péchés qu'elles ont commis et qui ne leur ont pas été pardonnés. Ces peines ne sont pas des peines punitives ou destinées à satisfaire la justice divine (notions étrangères à l'Eglise orthodoxe) ; elles ne sont pas non plus des peines purificatrices. Et il ne faut pas perdre de vue le caractère symbolique des diverses expressions qui les évoquent : feu, ver, grincement de dents, etc. Le feu est l'énergie incréée de Dieu qui se manifeste comme souffrance chez ceux qui en sont privés par leur état de péché (cette même énergie étant perçue comme lumière et source de joie par les justes dans le Paradis). Les défunts ne peuvent plus rien pour leur propre salut ; ils ne peuvent même plus se repentir. En revanche, les prières des vivants et le saint sacrifice de la liturgie leur sont profitables. Ils sont accomplis en faveur de tous ceux qui sont morts dans la foi et séjournent dans l'Hadès, quelle que soit l'importance de leurs péchés. Ils peuvent cependant soulager de leurs peines tout ceux qui séjournent dans l'Hadès. Les grand pécheurs eux-mêmes peuvent en recevoir un léger soulagement à défaut d'une complète délivrance. Les âmes moins coupables peuvent a fortiori en bénéficier et obtenir d'être réunies à celles des justes, le passage de l'Hadès au Paradis étant possible avant même le Jugement dernier. Quant aux âmes des justes, elles profitent également des prières faites à leur intention puisqu'elles n'ont pas encore atteint la parfaite béatitude. En tout état de cause, les bénéfices que les âmes qui sont dans l'Hadès reçoivent des prières des vivants ne tiennent qu'à la miséricorde de Dieu sollicitée par ces prières." -- La vie après la mort dans la Tradition orthodoxe -- (Jean-Claude Larchet, Cerf)

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51QKW7GCY1L._SS500_.jpg

Quant à la pute Madeleine... et je suis pas gentil avec les putes là, moi qui ai tant d'estime pour elles... Madeleine la garce, on devrait la mettre dans une cage et la traîner en Irak et en Serbie pour que les enfants de ces pays lui jettent des cacahuètes et des bananes.

Écrit par : Nebo | 22/08/2008

Eh bien merci, Restif. Une lettre va venir à vous d'ici peu! :D

Écrit par : Spendius | 22/08/2008

Merci Nebo. Extrêmement intéressant. Plus que ça même. Tout ça semble au fond refléter des niveaux de réalité. Des dimensions? La prière pour les morts compte beaucoup aussi dans le catholicisme, et je n'ai jamais vraiment éclaircie ce qui se passait au jugement dernier. Car finalement c'est bien là, dans la vallée de Josaphat que se passe l'écrémage final. En tous cas, la vision ici donnée des paradis et enfers m'apparait comme singulièrement riche. L'idée qu'une âme puisse passer avant le jugement de l'enfer au paradis est porteuse non seulement d'un espoir, mais d'une vision même de l'homme et de la divinité qui me touche infiniment et que trouve fascinante. Décidément je ne le sens pas attaché, régulé par un dogme précis en ces matières (a dire exactement là où j'en arrive...ben, entre un Dieu anthropomorphe entouré d’anges chantants et la vision d’un Homme qui a sauté de l’amibe au poisson pour prendre une décisive envolée sapiens en partant du singe, me semble qu’il existe un troisième terme. Après tout les mystiques -d’où qu’ils viennent - ont toujours insisté sur l’ineffable de leur expérience et le caractère métaphorique, symbolique de leurs textes).
Quant au Purgatoire, j’ai parfois l’impression -peu originale sans doute - que nous nous y trouvons. Et dans le genre descriptions d’enfer(s) marrants, il y a Swedenborg. Avec parfois un humour involontaire ( ?) : dans certaines parties de son enfer, les gens sont persuadés d’être au paradis. D’autres continuent de vivre leur train train sans se rendre compte qu’ils sont morts. Il y a même une anecdote amusante : un jour, il y eut un trou entre le mur séparant l’enfer du paradis. Flots de lumières, chants divins etc… Résultat ? Plainte unanime des damnés contre ce geyser de puanteur et d’ordure qui envahit leur coin douillet. C’est peut être un brin naïf, mais j’ai toujours adoré cette histoire.

J’espère que le déroulement des débats es justice française s’est bien déroulé. Bon courage à tous deux pour les travaux. J’ai connu ça. Et qui a besoin de commentaires quand surgit un texte comme celui qui suit le Murray sur "break on through..." J'ai parfois eu l'impression de passer devant mon miroir...
On ramasse ses masques, on palpe son chemin, on s'étonne que tant de jours laisse si peu d'ombres au creux des mains.

Écrit par : Restif | 22/08/2008

Comme chauffeur d'ambiance, vous avez des dons hors pairs spendy. Jouer à trousse logos et poil à gratter numérique c'est un air que peu savent danser avec élegance. Vous, si.

La résistance antimoderne ne rendra pas ses sicaires plus fin que ne l'ont été les anciens suiveurs d'idéologies tombées, dépit mépris, dans les caniveaux non de l'histoire mais plus simplement du radotage. Bref, et pour le poinçonner plus roide, les missionnés m'inquiètent. Pas question donc de se croiser pour "éveiller les esprits"; si ça arrive au détour d'un tour de piste, parfait. Les esprits doivent se réveiller eux même que diantre! Et je ne vous apprend rien.

Pour les études... Faites comme vous le sentez, mais assurez vous de pouvoir reprendre un jour. J'ai moi même débraillé après bac pour m'y remettre un long moment après. Il est encore possible que je m'éloigne un moment de notre alma mater, l'université, histoire de me retrouver un peu hors les règles qui interdisent une totale liberté, particulièrement sur certains auteurs. D'evidence, ce n'est pas dans l'officiel qu'on se battit quelque chose. Pourtant...l'idéal est de faire les deux -l'authentique initiation qui est toujours personnelle, avec des arcanes écorchés d'où perlent des auteurs méconnus par l'épaisseur de l'habitude. Puis un coup de culture érudite fac car on y découvre des chercheurs, des classiques de la pensée, des méthodes, des thèses monuments qui vous font une seconde culture. Si c'est la seule : catastrophe. Et elle est dangereuse quand elle vient en premier car risque de vous priverà tout jamais de l'authentique qui ne vit qu'en liberté. Mais comme complément... Je dois, mettons, 20 à 40 livres à la Fac, certains vraiment des grimoires de hautes magies. Offrant lentilles et instruments qui permettent de comprendre les replis secrets de l'histoire littéraire et surtout, oui surtout, vous fournissant de quoi vous équiper vous même. Le kit du parfait petit archéologue du savoir. Evidemment, on peut se faire nommer ces livres phares (1 ex -le Mimèsis d'Auerbach, il en est d'autres) mais... je ne sais pas, le commentaire composé dans le supérieur m'a vraiment apris quelque chose sur ce qui se joue dans un texte, m'en a dévoilé les ressorts secrets et surtout m'a appris à repèrer l'architectonique, la construction, les rythmes et motifs. C'est prodigieux de découvrir comment un auteur pense au phonème prêt (à moins que ne joue la règle des fractales. J'ai posé la question à une sommité avec laquelle je bosse et qui m'a répondu "je ne sais pas"). C'est tellement dingue, à couper le souffle et le Verbe de découvrir à quel point la partie reflète le tout dans tous les plans : au niveau de la page, puis du paragraphe, puis de la phrase et jusqu'à la moëlle du morphème. Proprement hallicinant. Et ça dévoile un/des sens qu'on ne repérerai(en)t pas sans ce travail à la loupe. On apprend à voir les détails d'apparence sans importance (il n'y a rien de sans importance chez les grands). Une simple description de 4 lignes au début du "curé de village" de Balzac livre une clef symbolique capitale.

Et ben, j'ai bombardé secos des finger! Ba, c'est venu,point. J'en aurais encore à dire mais je crois que c'est déjà assez assomant comme ça. Enfin, on a parfois d'heureuse surprise et là où l'on se croyait certain de faire périr d'ennui une calculatrice au repos on la voix frétiller de l'écran (hum...je n'aurais pas du prendre ce cachetà tête de mickey souriant qu'on m'a refilé)
Ok, see you happy tax payers!

Écrit par : Restif | 25/08/2008

elvis serait improbable en france !

Écrit par : jean marc | 25/08/2008

Certes... mais nous avons Restif... ;-)

Écrit par : Nebo | 25/08/2008

C'est bien joliment dit cher Nebo... Bonjour à tous, Restif et l'illustre Spendius, à vous même et dame Irina...

(Après un long silence grisâtre, la lumière est meilleure depuis quelque temps, mais ici chacun sait que tout est fragile... ;) )

Portez vous bien.

Écrit par : Tang | 26/08/2008

je ne connaissais pas cette perf; elle est de toute beauté. Un oiseau blessé empêtré dans un costume de soie et de rubis , voilà l'image que je garde de la décennie 70 ou elvis se perdit je trouve, musicalement . Mais l'âme est restée pure sous la graisse infamante et la bimboleterie de carnaval.

Écrit par : jean marc | 26/08/2008

Et ben! Elvis?!!! Je risque de flotter dans l'costume pire que Nabe en culottes céliniennes. Oh, puis après tout, faire tanguer la syllabe et rockenroller de l'adverbe, c'est bien toujours un hommage au king! D'ailleurs, sans le rock l'écriture aurait-elle appris à swinguer ? C'est pas par hasard que Le voyage débite tout un paragraphe sur le jazz. C'est un truc à fouiller ça... Comment dans la phrase le rythme a explosé, la cadence crépité et la vieille prose s'est déhanchée a mesure que la musique fonçait dans la nuit incontrolable des riffs toutes notes déployées. Tempo soleil sur solo nocturne. Allez, un petit hommage au master (en se disant que la "jail" est notre dinguerie de monde moderne.

The warden threw a party in the county jail.
The prison band was there and they began to wail.
The band was jumpin' and the joint began to swing.
You should've heard those knocked out jailbirds sing.
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Spider Murphy played the tenor saxophone,
Little Joe was blowin' on the slide trombone.
The drummer boy from Illinois went crash, boom, bang,
the whole rhythm section was the Purple Gang.
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Number forty-seven said to number three:
"You're the cutest jailbird I ever did see.
I sure would be delighted with your company,
come on and do the Jailhouse Rock with me."
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

The sad sack was a sittin' on a block of stone
way over in the corner weepin' all alone.
The warden said, "Hey, buddy, don't you be no square.
If you can't find a partner use a wooden chair."
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.

Shifty Henry said to Bugs, "For Heaven's sake,
no one's lookin', now's our chance to make a break."
Bugsy turned to Shifty and he said, "Nix nix,
I wanna stick around a while and get my kicks."
Let's rock, everybody, let's rock.
Everybody in the whole cell block
was dancin' to the Jailhouse Rock.
(Jerry Leiber, Mike Stoller)

Hum, je n'avais jamais remarqué que certaine paroles étaient susceptibles d'un interprétation...disons tendancieuse ? ("You're the cutest jailbird I ever did see. I sure would be delighted with your company,)

Ps Spendius, ça va? Zêtes bien silencieux mein herr. On s'inquiète. cette rentrée ne vous a pas décervelée quand même!

Écrit par : Restif | 27/08/2008

Oui ça va...je supporte...j'essairais de trouver un temps pour parler plus avec vous...j'ai trouver en vous un maître, Restif!

PS: Et je crois que j'ai fais un peu fort chez Lapin, aujourd'hui!

"Et d'une manière générale, vous êtes simplement un connard sans intérêt. Voilà la vérité que Restif, comme La Voix, Nebo et quelques autres, qui ont le style et l'intelligence, tentent de dire avec subtilité et politesse, par voix détournée, pour ne pas se faire censurer par l'Inquisition lapinienne. J'imagine que cela m'importe moins, la politesse - Spendius n'est pas très civilisé, Mâtho, lui, est plus tapette..."

(je vous cite ça parce que je pense que le lapin va censurer....)

Écrit par : Spendius | 27/08/2008

Non, Spendy vous n'êtes pas encore censuré. Vous savez, le pire pour le lapin, c'est encore le silence. Ces temps ci nous l'avons beaucoup lu sur Ilys. Je me demandais pourquoi -c'était nouveau- aussi ai-je été visiter le terrier. Plus de commentaires... (ça a l'air de revenir) Or, aussi désagréable puisse-t-il être (ou espère-t-il l'être plus exactement), il est désespérement social l'animal. De toutes façons, pourquoi censure -t-il tel billet et laisse-t-il telle charge... Mystère du lapinisme militant.
Autre mystère -pourquoi ne puis-je arriver à trouver l'animal totalement antipathique? C'est irrationnel...
"Un maître"...Moi qui n'arrive même pas à contrôler ma propre vie... Heureusement que je sais combien votre définition du mot peut être personnelle. apropos de votre message chez le lapin, j'aime bien votre passage sur la physique qui s'éloigne de l'intuition. Mais vous ne croyez pas que les deux peuvent fonctionner ensemble, comme chez einstein?
Ah, vous m'avez fait bien rire l'autre jour chez Nebo avec vos histoire de science et de spiritualité qui se font des caresses "pour que ça reste excitant, ça doit être rare" disiez vous en substance. Mon dieu, c'est assez vrai!

Écrit par : Restif | 28/08/2008

"Mais vous ne croyez pas que les deux peuvent fonctionner ensemble, comme chez einstein? "

Biensûr qu'elles peuvent...il faudrait un débat pour parler de ça, je ne prétends en aucun cas détenir la vérité (ceux qui me lisent voient bien que je ne fais qu'enchâiner paradoxes et prendre différents points de vue, en vérité je pose des questions et tente d'ouvrir des voies..)...simplement, il faudrait le lancer, ce débat. Le Lapin ne fait qu'en clore, avec ces sermons et sentences - un vrai petit sectaire, pour qui se prend pour un provocateur. Déjà, provocateur...c'est Besancenot avec une petite touche de Nabe, le Lapinos.

Mais la science a ses moments merveilleux et tragiques...il y a encore quelques temps, Alain Connes a vu sa tentative de théorie unificatrice carrément foutue en l'air par une expérience du Fermilab... un coup dur...et Alain Connes, c'est pas n'importe qui...des types de son génie, dans le monde entier, ça se compte sur les doigts d'une main...

Il y a une petite interview de lui, si vous voulez en savoir plus...attention, son humour n'est pas des plus décapants...mais le bonhomme est très sympathique:

http://www.arte.tv/fr/connaissance-decouverte/science/1350636.html

"Moi qui n'arrive même pas à contrôler ma propre vie... "

Mais c'est ça qui est excitant!

Écrit par : Spendius | 28/08/2008

Regardez surtout ce qu'il dit sur l'intuition...c'est très intéressant...

Écrit par : Spendius | 28/08/2008

Restif,
Mes excuses pour la glissade: "Au dessous du Volcan" et non pas "Au dessus du Volcan"....Oui c'est bien l'adaptation de Lowry dans ce film mineur mais néammoins très très attachant de Huston avec Albert Finney et Jacqueline Bisset...
Du coup j'ai changé un poignée de dollars en une pincée d'euros afin de m'acheter la nouvelle traduction. Cela devient : "Sous Le Volcan". L'occasion après toutes ces années de comparer avec mon vieil exemplaire au Club du Livre....

Écrit par : orpheus64 | 01/09/2008

Ah, là vous m'intéressez fortement Orpheus (ce n'est pas une exception!) -à l'occasion, (le bouquin est long et ne se lit pas exactement comme un Asimov -que j'apprécie) vous me direz si vraiment cette trad est supérieure. Parce que dans le texte c'est certes superbe, mais ardu...
have a nice day

Écrit par : Restif | 01/09/2008

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