Incarnation

Richard Wright...Grosse tristesse que le départ de ce héros. Même si le Floyd n'est plus actif depuis un moment le vide se creuse un peu plus.
Mais à ceux qui sont passés à côté je propose tout de même l'écoute du dernier album en date de David Gilmour où Richard Wright insuffle encore toute sa légendaire magie : "On An Island". Sorti en 2007.

Les vibrations crées dans la suspension et le souffle caractéristique de la musique des Pink Floyd ne disparaissent pas en même temps que Rick. Faites-en doucement l'expérience lors d'une après-midi banalement printanière : en ouvrant vos fenêtres et en savourant "Animals". "Wish You Were Here" ou encore "Meddle"...Une fois que les pensées se demmêlent on ne sait plus soudain si la musique s'est bien arrêtée, si le disque est finit où si les sons provenant de la rue et le cliquetis encombré du refrigérateur font partie du morceau en cours où de celui à venir. La musique était donc alors partout et de tout temps. Le Floyd s'y etait juste introduit. Avec nous. Dans l'onde génerale. Et ils se sont ensuite retiré comme l'a fait Rick Wright, laissant le grand Schéma s'exécuter encore sous nos yeux en y allant de ses combinaisons infatigables...

Pour toi Rick:

"Eyes I dare not meet in dreams
In death's dream kingdom
These do not appear:
There, the eyes are
Sunlight on a broken column
There, is a tree swinging
And voices are
In the wind's singing
More distant and more solemn
Than a fading star.

Let me be no nearer
In death's dream kingdom
Let me also wear
Such deliberate disguises
Rat's coat, crowskin, crossed staves
In a field
Behaving as the wind behaves
No nearer --

Not that final meeting
In the twilight kingdom"

T.S Eliot

Écrit par : orpheus64 | 18/09/2008