Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/10/2008

Publicité sortie d'un livre de Philip K. Dick

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=

Ancienne Publicité trouvée au Café du Commerce, que le tavernier du site en question a trouvé, quant à lui, ici...

De quand date-t-elle ? Je ne sais pas. Années 70 ? Années 80 ? Mais c'est en effet saisissant. Les publicitaires sont des prophètes qui s'ignorent ou alors les Champs Morphogénétiques existent bel et bien.


(Cliquez sur la photo)

07:00 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (20) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Publicité française (1979) pour Pakistan International Airlines :

http://commercial-archive.com/node/142249

Tout est prophétique dans cette publicité. Non seulement le montage photographique mais le client pour qui elle a été réalisée. L'islam est un cancer dont le Pakistan est la tumeur principale. Chapeau à celui qui a eu cette vision prémonitoire.

Écrit par : Sébastien | 02/11/2008

tout comme l'était aussi la pochette du 1er Beastie boy…

Écrit par : yoyostereo™ | 02/11/2008

Merci, Sébastien, pour cette info.

Yoyostereo... le premier album des Beastie Boys ? Je ne vois pas ce qu'elle a de prémonitoire ?

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/5/5c/Licensed_to_ill.jpg

Avion de guerre ? C'est ça ?

Écrit par : Nebo | 02/11/2008

...et l'album de Noir Desir, qui ouvre sur "Le grand Incendie", est sorti le 11/09/2001.

Une pochette d'album de rap sorti cet été-là avait à peu près la même tronche que la pub...

Écrit par : patdenantes | 03/11/2008

Et si tout simplement, les terroristes en général et ben laden en particulier "faisaient tellement partie" du monde où ils vivent qu'ils s'en imprègneraient, de manière maligne j'entends, y compris des pubs !??! Ben Laden est un enfant du capital "spangles and banners"du 20ième siècle pourquoi n'aurait-il pas vu cette pub (lui ou l'un de ses fuckin' disciple) et s'en serait perversement inspiré?...

Par contre la coïncidence des noir désir peut revêtir une forme prophétique...ce qui pourrait paraître plus logique à mon sens, car ce groupe d'artistes -"comme tout artiste qui se respecte devrait peut être le faire" -, recrache tel quel les impressions, les ressentis, de ce qu'ils sont, eux, du monde qu'il les entoure, de la relation qu'ils entretiennent avec cet environnement...consciemment ou non d'ailleurs.

Écrit par : ô¿ô | 03/11/2008

Ce qui est amusant, c'est que K.Dick a déclaré avoir été habité par le prophète Elie (qui sauvât la vie de son fils en dignostiquant un cas rarissime de malformation que nul docteur n'avait vu). Bien des choses, évènements etc touchant à K.Dick nous fonc basculer dans le mystère.
J'adore cette auteur depuis tellement longtemps que je crois bien ne plus me souvenir de nos débuts. Les nouvelles valent les livres-enfin, peut-être pas la Trilogie divine. Mais toute l'oeuvre de K.Dick est à dévorer tel le touriste spatial égaré par le hanneton glouton de tron. Bien :Bonnes nouvelles de Frolix 8. Et n'oubliez pas "Ceci est une illusion" (Palmer Eldritch)
Un peu d'Ubik ?

Ps bien content de vous voir happy and beautiful child of God.

Écrit par : Restif | 07/11/2008

K. Dick prophète, visionnaire et un génie de la S.F.
Heureuse de te retrouver en ces lieux Restif et oui, je reprendrai bien un peu d'Ubik !
Nebo, cette publicité est surprenante, saisissante même !

Bien à vous tous

Écrit par : Irina | 07/11/2008

Excellent :o

Restif: Heureux de vous revoir!! J'ai beaucoup pensé à vous. en regardant "Californication" notemment - l'histoire de l'écrivain raté, séparée de sa muse, se noyant dans le sexe et les drogues.
Allez savoir pourquoi.

Écrit par : Spenidus | 08/11/2008

"Allez savoir pourquoi"... Mais parce c'est mon portrait avant que je me sois réincarné en brave bourgeois néo louis-philipard oh sweet Spendius! vous este un voyant père UbU. Depuis j'ai médité les profonds propos de Gaisbourg dans "Hmmm, les affreux de la création". Vous savez que je suis touché de savoir que vous m'évoquez parfois aux fonds des antres obscurs?
Enfin bien content de vous revoir aussi. A dans pastrop longtemps.

Ps A moins qu'il ne faille relancer la machine, que vous ayez changé d'adresse ou que les banques de données de l'espèce humaine développent une mutation, vous devriez avoir reçu un mail depuis qqlq temps. Encore désolé de mon retard mais j'ai vécu des heures bureaucratiques fastidieuses redondance) -c'est bien Nietzche qui disait que quiconquen'a pas les 2/3 tiers de son temps est un esclave???

Écrit par : Restif | 09/11/2008

Horrible, mon cher: Je l'ai reçu, mais je ne l'avais pas remarqué. Vous savez, j'ai la mauvaise habitude de laisser s'entasser les mails jusqu'à ce que ça aille vers la centaine, pour me mettre au boulot des les lire, ces derniers temps.

Et ça me prendra du temps à vous répondre aussi - vous êtes très "dense"; comme type. En plus, mon ordi vient tout juste de sortir de "l'écran bleu de la mort"!

(Vous en recevrez plein la gueule sur la question du droit d'auteur - je suis dans ma phase open-source là! Mais on dévie du sujet.)

Écrit par : Spendius | 09/11/2008

Alors Spendius-l'indigne, voilà que vous mélangez le numérique de basse caste avec mes augustes octets qui pétillent d'intelligence et de grandeur à travers la boîte de reception que j'ai élue. Enfin! Vous n'allez pas me dire qu'au milieu de votre insipide cercle d'"amis" (de demi brutes et de voleurs de poules pixelisées oui, des Jesrad, on connaît ça! Je ne vous félicite pas Môssieur),qu'en ce terne milieu disai-je,mes joyaux n'arborent pas leurs prestigieux éclats. Ah là là, ce que c'est que de se montrer par trop simple et bon enfant dans ce siècle d'extravagants arrogants et prétentieux... Ca m'apprendra. Pourtant -la nature est étrange et la notre encore plus - j'ai , sais-je pourquoi? une faiblesse à votre égard-ce qui explique le ton modéré,à la bonne franquette, dont j'ai usé depuis le début.
Bref je vous pardonne. Abusez en, car le pardon...si on en abuse pas hein. Que font donc tous les hommes avec le Christ depuis près de 20 siècles?!

Vous me trouvez dense ??? tiens, il m’avait pourtant semblé être plutôt, si ce n’est léger, du moins pas tellement en profondeur. Je m’assume littéraire jusqu’à la dernière goutte de sang ou…de quelque autre liqueur qui me prouve existant. Ce qui revient à avouer que la « vraie » philo et moi…Il me faut 2 heures pour entrapercevoir ce que veut faire’ entendre le Hegel de l’introduction à la Phénoménologie de l’esprit (et sans Gai luron je ne m’en serai pas sorti). Le Kant de La Critique de la faculté de juger m’arrache des râles.Bizarrement Heidegger passe assez bien, à condition de ne pas trop m’éloigner des Chemins qui ne mènent nulle part et des « Questions ». Je suis encore en train de jongler avec mes deux trads d’Etre et temps. Certains chapitres, bon, je crois entendre ce qui se dit. Mais parfois, après 8 lectures… Je n’ai pas de ces problèmes avec un La Rochefoucauld, un Chamfort, voire un Gassendi. Les grecs me semblent presque limpides comparés à Kant (ce qui ne signifie pas qu’ils soient faciles ! que nenni). Comme je vous l’ai écrit, je fus frappé de ce philosophe (dont le nom m’échappe résolument) qui écrit que Kant est bien plus aisé que Pascal. Car Kant pose ses concepts et les défini, son vocabulaire philosophique, il à la bonté d’en fournir le dictionnaire. Mais Pascal ! « Amour »prendra 7 sens et 22 notions. Et « gloire » « passions » et bien d’autres encore ont des glissements sémantiques qui en font de pures énigmes. C’est,- dit cet homme-, un cauchemar car on n’est jamais sûr d’avoir vraiment saisi.
C’est bête, (l'est-ce d'ailleurs?) mais avant d’avoir lu cette remarque ça ne m’avais jamais effleuré l’esprit. Nebo, ça t’avait traversé les neurones ? J’en profite que tu es là, entre deux phrases, pour te remercier de cet hommage à Nico. Je ne suis hélas pas un grand connaisseur en musique moderne ; mais j’adore le Velvet. Sunday morning ou "She just a little tease (sous toute réserve l'ortho)reste une de ces œuvres qui éveillent en moi des profondeurs très particulières, car le classique ni la littérature n’y atteignent, et pourtant…C’est un nid d’impressions précieuses. Et je me tais. Mais après mon mutisme l m’apparaîtque j’ai le droit de direà un ami que je lui suis redevable d’un grand plaisir. Ca n’est d’ailleurs pas le seul mais je m’arrête là.

Ps 1) A de très chers amis qui m'ont beaucoup, beaucoup touché : je pense très fort à vous et...à ...dans pas longtemps!
2) Spendy, si vous attaquez le droit d'auteur ...Tu quoque??? Mais songez que l'auteur n'a que ça pour vivre. Imaginons que Venice ait eu le destin qui lui revenait et qu'il aurait eu en d'autre tempssi j'en crois mes esgourdes. Et bien il serait quand même juste quOrpheus soit réglé pour ses paroles,Neb' pour ses musiques, arrangements, (et les autres pour ce qu'ils ont fait) Enfin ils ont investi de l'argent, du matos, du temps, ils ont pris des risques. Et après ça on viendrait télécharger l'album sans qu'ils reçoivent rien? C'est tout bonnement ignoble.

Écrit par : Restif | 10/11/2008

Peut-être parce qu'un Chamfort, un Retz ou un La Rochefoucauld sont tellement plus connectés à nos désirs et maux "à la p'tite semaine", ami Restif, que Heidegger se trouve balayé avec sa pensée en spirale enivrante... ;-)

Écrit par : Nebo | 10/11/2008

C'est vrai. Quoi que l'"amour-propre"de La Rochefoucauld soit un monstre polymorphe et toujours changeantqu'il n'est pas aisé de cerner, de comprendre. Mais tu as raison, Heiddy nous entraîne dans un univers inimaginable au duc janséniste. Un monde où finalement ne compte que ce qui esten émergence. Heidegger nous a peut être donné la seulec clef pour échapper àl'histoire.

Nietzsche aussi est de ces philosophes que j'arrive à lire. De là à le comprendre... l'eternel retour n'est pas retour du même. Alors au même ? Du/Au... C'est que ce n'est pas tout à fait pareil!
Je lisais "l'Art du roman" de ce pauvre Kundrera dont on est en train de livrer l'honneur aux chiens. C'est un de ces textes extrêmement intelligent sans pour autant être aucunement cuistre, un délice. il y fait observer que le roman a toujours eu une énorme avance sur la philosophie. ainsi il y a d'extraordinaires descriptions phénoménologiques dans Proust avant qu'Husserl ait écrit le moindre mot sur la phénoménologie. Husserl ou un autre. C'est une chose que Freud -qui mettait la littérature au dessus de tout - avait déjà remarqué. Il s'émerveillait de ce que Goethe ait déjà tout compris de notre chambre noire à développer souvenirs fantasmes et idées. Et que dire de l'analyse par Rousseau du mécanisme de plaisir lié à la fessée donnée par Mm Lambertin. Il a tout compris, immédiatement! On comprend dès lors un peu mieux ce qui se cache derrière les sarcasmes portés par Gombrowicz à la philosophie. Après tout, Vautrin est un nietzschéen avant Nietzsche.

Et lorsque Cervantès écrit "La vérité, dont la mère est l'histoire"... il le fait 215 ans avant Hegel! Dans cette Espagne du siècle d'or un vieux guerrier blessé, probablement manchot, presque un cacochyme, un Géronte -il a 58 ans- sort en 1605 le premier romande l'univers moderne. Oh, d'accord, il y avait bien eu Rabelais avant, Rabelais l'inventeur de Panurge, le "premier grand personnage européen" (Kundera). Mais avec le Quichotte c'est le roman comme monde ET réflexion sur lui-même roman, fiction spécularité qui vient au monde. D'un seul coup il invente tout : la lutte entre idéal et réalité, la contagion du rêve (lorsque le barbier,l e curé, Sancho et je ne sais plus qui finissent par réellement voir en lieu et place d'un plat à barbe l'armet de Manbrun , contazminé qu'ils sont par la folie du quichotte). Cervantès invente le bovarysme 251 ans avant Flaubert : c'est pour avoir lu trop de livre que l'hidalgo se perd. Mais là où le roman flaubertien nous montrera des vies si grises qu’elles en deviennent, au fond, exagérées de grisaille et de mornitude, l’espagnol transporte ses personnages dans l’aventure, dans la passion. Il va même jusqu’à donner une terrible leçon que je m’étonne de n’avoir jamais vu relever (il est vrai que je n’ai paslu les quelques 5000 thèses sur le Quichotte. Mais quand même, lorsque une explication est frappante, juste, elle finit par devenir une sorte de classique pour 3ème année de lettres tant le jargon et l’inutilité beurrent les chapitres des doctorats en trop.
Voilà de quoi il s’agit : alors qu’il est parti courir l’aventure (2ème sortie, T1) Don Quichotte voit une troupe d’une 50n de prisonnier menée pâr la sainte Hermengarde. Autrement dit : l’Inquisition. Celle-ci faisait naître un tel aura de terreur que nul n’osait jamais les attaquer. D’où une toute petite écorce de 2 ou 3 soldats (le nombre m’est 1 peu flou) et de 4 moines. Révolté, D.Q veut faire comme son maître Amadis et fond à bride abattue. Surprise, premier coup réussi qui tue net son garde, les autres fuient sans demander rien de plus à la Madone que la vie. Gratitude extrême des prisonniers à qui DQ retire en partie leurs chaînes. Et là, renversement prodigieux. Au nom de son exploit, DQ exige des prisonniers qu’ils s’en aillent, encore enchainés -c'est-à-dire l’un tenant l’autre par le bras, à la queue leu-leu grâce à la dernière chaîne qu’ils ont au poignet , qu’ils s’en aillenttous rendre hommage à Dulcinée du Toboso, cette rude et laide paysanne dont le Quichotte à fait sa reine de beauté. Bref, il veut assujettir ces hommes à la puissance de son rêve ! il ne les a libéré de la réalité que pour mieux les faire obéir à SA loi, la loi toute puissante du délire. Rébellion des prisonniers qui s’enfuient après avoir qql peu rossé leur libérateur. L’avait-il compris la psychologie du "libérateur" Cervantès ! On ne libère jamais gratuitement, mais toujours au nom d’une idéologie, c'est-à-dire d’un rêve, d’un délire qu’on prend au sérieux. Et on exige illico de NOS libérés qu’ils rendent hommage à NOTRE divinité.
Voilà qui vaut 1000 gros tomes sur la dialectique maître esclave ! et j’ose penser que M. Girard qui est persuadé d’être le plus grand philosophes vivant(il me permettra de lui préférer le sceptique Rosset qui ne prétend pas avoir trouvé la clé de l’univers…) obnubilé par sa sainte triadedu désir triangulaire n’a pas vu cette pourtant bien claire parabole. Il n’en souffle mot en tous cas. Mais quel numéro sur le dernier chapitre il ose nous faire… je préfère me taire.
J’ai été bien bavard. Ba, c’est que ça m’est venu comme ça. En tous cas, prenons en passant, puisque on en discute, la peine de se rappeler qu’il existe un mystère Quichotte, que ce livre est en partie crypté, bourré d’allusions à l’alchimie, à la gnose (Cervantès a fréquenté des milieux fort porté sur la doctrine secrète, au reste il n’est que de lire pour qui a appris à repérer ces structure. Ce qui n’avance guère d’ailleurs. On voit bien qu’il y a quelque chose, c’est comme le pendentif de Gargantua dans Rabelais où l’androgyne pointe un secret, on n’en reste pas moins ignorant comme devant).
N’empêche. En 1605 un homme qui, pour son temps, était un vieillard fini, rabougri, un prisonnier peut-être (il y a de solides raisons de penser que le T 1 du Quichotte fut écrit en prison), un handicapé c’est certains (même si on ignore avec certitude quel handicap, Cervantès témoigne de sa gêne sans préciser. C’estque c’est un homme mystère que notre génie) donnait au monde le prototype du roman total avec poèmes insérés, contes enchassées, fécondation fiction/réel (dans le 2, le vrai texte du Don quichotte en fait naître des faux. De faux livres mais aussi de faux chevaliers. Et on croise tous ces faux DANS le livre. Dans le 2 le narrateur va jusqu'à interroger son personnage -Sancho en l'occurence - sur lses faits et gestes, les erreurs et impossibilités du tome 1. Et personnage et écrivain de discuter ensemble. Et on se croit "moderne" Ah,ah ah!
Cervantès donnait au roman avec une générosité immense, sansborne, tout so génie, toute la sève de l'ère laplus glorieuse de l'Espagne. il le donne avec une liberté totale que nous n’avons pas su suivre, car on me permettra de regretter -comme Kundera -que le roman n’ait pas suivi les pistes tracés par Didero dans Jacques le Fataliste ou Sterne. Voire Gulliver. Hélas le réalisme et, pire, le naturalisme en créant entre auteur et lecteur un pacte de véracité, on tué la fantaisie qui s’est réfugiée à grand ailes dans la Sf, l’héroic fantaisy, la sword and sorcery. Mais le rêve d’œuvres d’artistes parfaits entièrement tournées vers le rêve… Un peu, chez les romantiques allemands. Flaubert n’avait pas voulu ça ; mais du jour ou sa Bovary fut entraîné par les livres non, comme le quichotte, vers l’aventure, mais vers la grisaille et le suicide, s’en était fini du roman en liberté.
Bon heureusement, autre chose ^rendrais sa place. Mais il faudrait attendre- le 20ème pour -sans doute gràace à la leçon des russes - retrouver des essais de roman de la totalité. Mann, Lowry, Broch. Mais la féérie est passée. Plus d'oiseau bleu. Peut être le monde ne le tolère -t-il plus.
Et milles pardons à ceux que j’ai ennuyé ou donc j’(ai tout simplement gêné la vue par ce pavé.
(http://www.univ-montp3.fr/pictura/GenerateurNotice.php?numnotice=A5919)

Écrit par : Restif | 11/11/2008

Ennuyé? Il faudrait être sourd pour ne pas lire ce commentaire! Fat à manger du foin, que sais-je. MERCI! (tout simplement passionnant, j'admire les connections que tu fais entre tes lectures, les moindres perles qui s'y cachent et que tu extrais quasi infailliblement) Les romanciers contemporains sont ils seulement assez cultivés - pour la plupart - pour se payer le luxe d'embrasser leur temps et la tradition qui l'a enfanté?

Tu sais ce qu'il te reste à faire...

Écrit par : T | 11/11/2008

T. .... MERCI.

("et le reste est silence")

Écrit par : Restif | 11/11/2008

Splendide envolée, Restif, ce n'est pas la première et, j'espère bien, pas la dernière.

La fantaisie, la fiction pure, le romantisme, parviennent à dire plus de vérités qu'un livre de Zola. C'est Huysmans qui après avoir rompu avec Zola disait, dans "Là-bas" je crois me souvenir... pas sûr... que Zola était un monstre d'écriture mais que la description détachée qu'il faisait d'une plaie l'empêchait d'aller y mettre son nez... dans la plaie en question.

Écrit par : Nebo | 11/11/2008

Hum petite réflexion que m'inspire votre digression (ah décidement le vous revient, soit faisons lui place). Sans qu'il s'agisse de hiérarchie la littérature jouit d'un avantage énorme par rapport à la philosophie: elle ne cherche qu'à montrer, non à démontrer et de ce fait elle peut dire bien des vérités sans même y penser, sans avoir à se soucier de poser les concepts, les postulats etc...

Tout le monde aura compris que je ne cherche pas à jeter le discrédit sur l'ambition philosophique, acte de pensée intègre s'il en est. M'attire davantage l'art incarné, question de pente (et de paresse aussi sans doute).


PS: repris mon identité complète

Écrit par : Tang | 11/11/2008

quand je vous dis que vous êtes dense...:O

Pour reparler du sujet du droit d'auteur, ou le droit intellectuel: Je ne le critique pas, je critique son abus. Autant, c'est vrai, il est ce qui permet à l'artiste de vivre, autant il peut servir à détruire l'imagination - et même l'artiste. C'est là que je voulais parler de "l'open-source", le mouvement "underground" (hihi) d'informaticiens et geeks anonymes qui construisent chaque jour des programmes et autres bijoux formidables, et totalement gratuits. On ne peut pas comparer le Linux open-source, "copyleft", au géant Microsoft, tellement le petit pingouin est supérieur. Et pourtant, des petits excités médiocres comme Steve Ballmer continuent à dénigrer ce courant là, tout en volant pourtant leurs idées (ben oui, le Pingouin donne tout, même à ces ennemis).

Un artiste au Portugal avait déclaré par exemple qu'il était pour le téléchargement libre, car c'était l'unique chose qui lui permettait de vivre. En devenant connu sur la toile, par le téléchargement, il pouvait percer sur la scène - la toile était un tremplin pour lui, et il a dit que sans le téléchargement, il aurait été condamné à l'oubli.

(Mais voyons, vous êtes mon unique ami sur la toile!)

Écrit par : Spendius | 12/11/2008

Cher Spendius,
Attention vous fuliginez gravement: open-source ne veut pas dire gratuit. Sinon gratuité (et libre circulation et droit à toute modification) des seules sources. les les programmes compilés peuvent être payants (d'où certaines distrib payantes de Linux).

Le domaine de l'informatique est tout de même à part. L'open source, le libre n'est pas toujours le "ree" (gratuit). Et réciproquement: des logiciels gratuits tel l'excellent foobar2000 ne sont hélas pas open source.

Pour le reste il est bien entendu que le téléchargement mériterait une analyse plus nuancée de nos jours.

Enfin une des dispositions du copyright américain lui donne si je ne m'abuse une réelle supériorité sur nos droits d'auteur: la restriction de ces droit à tout usage pédagogiques.

Rien de telo en France, où dès lors l'enseignant notamment se retrouve souvent dans l'illégalité.

Écrit par : Tang | 12/11/2008

Je dis quand même un max de conneries moi la nuit....je trouve mon dernier message assez hideux.

Heureusement que Mr Tang me sauve du ridicule.

Écrit par : Spendius | 13/11/2008

Les commentaires sont fermés.