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13/11/2008

Les Bobamanes

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

 

"Le drapeau rouge flotte sur la Maison-Blanche.

Depuis le 4 novembre au soir, heure américaine, of course, le monde entier exulte, la communauté internationale se réjouit, des foules font la « teuf », des journalistes tombent en pâmoison, des hommes politiques s'agenouillent devant le miracle, des « artistes » généreusement subventionnés se trouvent des vocations subites d'égéries illuminées par la grâce ou de chauffagistes pour dithyrambes, on voit même certains abrutis « conservateurs » européens se mettre de la partie, cotillons et confettis, en route vers un nouveau monde, en route vers The Change We Need, en route vers la destruction des États-Unis.

On peut comprendre le joyeux consensus qui saisit le reste de la planète : il était temps ! - la bureaucratie onuzie aura enfin eu raison de la dernière souveraineté impériale qui menaçait son projet de gouvernement socialiste supranational. Et le plus drôle, pour elle, c'est que cela est venu du coeur même de cette entité qu'il faut absolument détruire pour imposer aux hommes de cette planète l'eugénisme totalitaire et l'anéantissement des singularités politiques.

Dans les Territoires Occupés de Zéropa-Land, de l'extrême droite à l'extrême gauche, disons tout simplement de l'extrême-nul à l'extrême-rien, on constate le même engouement satisfait, il est probable que la défaite de McCain, « représentant de l'impérialisme et du colonialisme US », entraîne quelques accointances festives entre les intellectuels mononeuronaux du gauchisme altermondialiste et, par exemple, les « penseurs » lobotomisés de la Droite Socialiste, cet oxymore fondamental des nihilistes instruits. Peu importe, ils sont à leur place, tous ensemble, ils sont à leur place avec les représentants des « minorités ethniques» qui n'ont pas peur d'avouer qu'ils ont voté, ou l'auraient fait, pour Barack Hussein Obama parce qu'il deviendrait ainsi le première président noir des USA. Au delà du fait qu'on ne voit guère en quoi son taux de mélanine va l'aider en quoi que ce soit à résoudre les problèmes de la 1ere puissance du globe, on constatera avec délices que promouvoir un homme politique par la couleur de sa peau n'est absolument pas discriminatoire, ni le moins du monde « raciste ». Serait « raciste », évidemment, une déclaration, celle d'un écrivain éminemment réactionnaire par exemple, qui oserait affirmer que tel ou tel candidat à la présidence doit parvenir au poste suprême parce qu'il appartient à la race blanche. Cela fait longtemps que, vous l'avez compris, sous l'autorité des oulémas de l'Onu, ne sont racistes que les Blancs. Un Noir qui dit voter pour un Noir parce qu'il est Noir n'est pas raciste. C'est un homme qui résiste à l'oppression de General Motors et de Kellogs Corn Flakes.

Chez les Blancs qui auront suivi la pente savonneuse de cet « humanisme multiracial », un certain nombre ont su dépasser ces simples critères chromatiques, admettons qu'ils en sont à peu près à l'ABC de la Politique-pour-les-Nuls. Noir, c'est bien, ils en conviennent aisément, la culpabilité masochiste du bobo occidental n'est plus à prouver, c'est désormais sa condition ontologique de base. Mais mieux encore, ce « noir » est en fait un « rouge ». Il incarne la preuve vivante que les idéologies démocratiques camouflent toujours une version ou une autre du matérialisme collectiviste. Rien ne pouvait mieux les contenter.

Le IVè Reich internationaliste.

Alors ainsi le monde entier fait la « teuf », de San Francisco à Tombouctou, de Montréal à Garges-les-Gonesses, du Londonistan à l'Algérie, de la Seine-Saint-Denis à la Seine-Saint-Denis.

Il croit, ce monde peuplé d'esclaves, que Barack Hussein Obama va pouvoir agir comme il le pense et comme il l'a promis au peuple américain. C'est le problème des petits gauchistes libéraux éduqués à Harvard. Ils connaissent encore quelques éléments de rhétorique - certes il aurait pu devenir un avocat hors pair - sauf qu'on ne forme pas les politiciens du 21e siècle avec des codes civils et des procédures pénales, mais avec Machiavel, Hobbes, Carl Schmitt et Clausewitz. La politique, c'est à dire le RÉEL, autant dire la GUERRE mondiale en cours, qui est une guerre globale, actualisée sur tous les champs de l'activité humaine, oui, cette guerre comme unique forme pensable du monde va très vite se rappeler à son bon souvenir.

Première ironie du sort : c'est grâce à la crise économique qui sévit depuis un an que le gauchiste sauce californienne a pu l'emporter. C'est à cet instant, peut-être, que les réjouissances vont s'arrêter, à tout le moins baisser d'un ton, pour laisser place à une sourde anxiété. Les crises financières, qui ne cesseront de s'amplifier, ou de rebondir, auxquelles s'adjoindront les crises énergétiques et alimentaires, sans parler des conflits géopolitiques, c'est à lui qu'il reviendra de les gérer, et il sera irrésistiblement conduit à appliquer les mêmes méthodes aux mêmes problèmes, c'est à dire celles qui marchent, y compris au prix du sacrifice. Les fêtards bobamanes se mettront alors probablement à rire jaune, quant à moi, c'est le moment où je déboucherai enfin ce Pomerol qui attend une telle occasion depuis des années.

En faisant tout pour détruire les États-Unis, la communauté internationale, en pleine promotion de son idéologie humaniste mortifère, ne s'est pas encore rendue compte qu'elle était en train de se détruire elle-même. Ce sera sans doute un effet inattendu, et fort plaisant, de la Très Sainte Réversibilité.Il n'y aura plus de ces connards de soldats américains pour aller jouer le rôle de tampon sanitaire entre les enturbannés sectaires ou les fanatiques génocidaires. Vous verrez qu'au bout d'un moment, dans les 4 ans de son mandat, les loges maçonniques onuzies, quelles qu'elles soient, viendront demander au gouvernement d'Obama d'intervenir pour stopper telle ou telle extermination de masse, de toute urgence, ici ou là, la France et le Lichtenstein n'étant pas vraiment disponibles. Barack Hussein Obama aura alors le choix : déplaire à l'ONU et aux défenseurs des Tibétains, incapables de tenir un lance-pierre, ou trahir les promesses faites à son électorat.

Et la même chose se répétera sur tous les segments stratégiques de cette élection : crise financière générale, économie en récession, problèmes énergétiques, dislocation sociale internationale (migrations de masse incontrôlées, piraterie maritime généralisée, microterrorisme).

La baudruche Obama est portée par cette « dissociété » de post-soixantuitards qui ne veulent pas voir dérangée leur vision du monde, telle qu'ils l'ont reçue lors d'un trip à l'acide à Big Sur, ou durant un spectacle au Festival d'Avignon.Pour ces masses de collabos du régime onuzi qui s'installe sur le globe et dans les têtes, sans les États-Unis, le monde va enfin reprendre sa route tranquille-pépère, encore plus de droits aux droits, comme aurait dit Philippe Muray, plus de droits à la fête, plus de droits au confort, plus de droits pour moi-je.Mais au risque de déplaire - je plaisante - il est intéressant de noter qu'un des rares pays à ne pas avoir succomber à la Bobamania est précisément le contre-pôle historique des USA : la RUSSIE.Et il est plus intéressant encore de noter que cela survient alors que les tensions entre ce pays et ses voisins les plus directs, comme l'Ukraine, ne cessent de s'intensifier. Ah la belle guerre européenne que Barack Hussein Obama va se taper dans les mois, au mieux dans les courtes années qui viennent.Les Russes étaient opposés à Bush, et à McCain, sur le terrain encore rationnel des débris de la guerre froide. Mais les Russes se sont toujours mieux entendus avec les Républicains qu'avec les Démocrates. Au delà de la confrontation idéologique, et désormais purement géostratégique, ce sont deux conceptions impériales de la souveraineté politique qui se respectent l'une l'autre.

Même les communistes les plus endurcis qui subsistent encore n'éprouvent que mépris pour les adolescents attardés du démocratisme post-soixantuitard, ces avortons du « gauchisme, maladie infantile du communisme », comme le disait Lénine, nourris aux « films » de Michael Moore et aux « livres » de Noam Chomsky, et qui ont formé le creuset multigroupusculaire d'où est issu Barack Hussein Obama.

La chute du communisme aura été l'occasion historique ratée entre toutes. Plutôt que de vouloir implanter des sites de missiles en Pologne ou en Tchéquie sans aucune contrepartie, de faire entrer ses anciens pays satellites dans l'OTAN, structure militaire née de la lutte contre l'idéologie soviétique, plutôt que de pousser la Georgie dans un conflit qu'elle ne pouvait gagner, l'Occident du tournant du siècle aurait pu constituer une nouvelle organisation militaire transocéanique dans laquelle la Russie aurait disposé, enfin, de toute la place qu'elle mérite.

D'une simple alliance « atlantique », on serait passé à une organisation boréale et même pan-hémisphérique (Australasie) où la domination s'exercerait sans partage sur tous les océans et les espaces aériens stratégiques du monde. Cette transmutation était non seulement nécessaire, mais elle était possible. Il aurait simplement suffi que les « Européens » aient encore la moindre ébauche de sens historique, en se plaçant au centre de cette nouvelle triple alliance. Mais il est clair que ces « Européens », et leur Commission omnipotente, sont bien trop petits pour l'Europe.

D'autre part, il faut savoir que dans ce registre, ce sont les Démocrates américains, et en particulier leur aile gauche, celle d'où provient précisément Obama, qui se sont le plus arqués contre tout projet de transformation stratégique de l'Alliance : Poutine et son « nationalisme » Grand-Russe, son attachement viscéral au concept de souveraineté politique, ses méthodes viriles pour régler le problème tchétchène, son mépris de l'ONU, rien de tout cela ne pouvait correspondre aux « valeurs » des gauchistes surfeurs et des hédonistes philosophes de boudoir qui ne veulent de l'OTAN que pour « maintenir la paix » au service de la bureaucratie onuzie. À l'heure où j'écris ces lignes Barack Hussein Obama fait déjà preuve de son « réalisme » : il milite désormais pour l'abandon du bouclier anti-missile, la pression de l'ours russe aura eu rapidement raison de son « patriotisme » de tinettes et de sa carrure d'athlète.En conséquence de quoi, la Russie post-communiste n'a d'autre choix, désormais, avec l'élection du « Noir-Rouge » de l'Illinois, que de reconfigurer d'elle-même, et pour elle-même, les grandes alliances géopolitiques. Les Occidentaux socialistes vont vite comprendre de quoi il s'agit : une union turco-slave sous l'égide de la Russie viendra disloquer l'Organisation Atlantique et déstabilisera profondément toute cette « Europe médittérranéenne » que les dhimmis de Bruxelles promeuvent à grand renfort de propagande antiraciste.Rien que pour cela, moi zossi, j'aurais voté pour le gauchiste de l'Illinois.

Big Money versus Great America.

Un constat préliminaire doit être établi : non seulement Obama a trahi la parole donnée deux années durant aux membres de son propre parti, concernant le mode de financement de sa campagne, mais il a délibérément induit McCain en erreur, s'offrant ainsi le luxe d'avoir en sa possession des fonds privés qui équivalaient à dix fois la somme dont le candidat Républicain disposait par l'entremise du système fédéral, sévèrement plafonné grâce aux lois que Mc Cain avait justement fait voter il y a quelques années. Le jour même de l'élection, il restait à Barack Hussein Obama plus de six cent millions de dollars en caisse, dont il n'avait su trouver comment les dépenser !

L'évidence s'impose d'elle-même : quel que soit le point de vue adopté, le Démocrate gauchiste n'est pas seulement le premier candidat ouvertement « racial » de l'histoire américaine, il est surtout le candidat du Gros Pognon, celui des milliardaires californiens, de Seattle, du Massachusetts ou de Floride.Un tel sens du fair-play restera je pense dans l'histoire, qu'Obama le veuille ou non, il aura commencé sa présidence sur une trahison, et un mensonge de petit joueur. De la part d'un gauchiste libéral, c'est bien le moins qu'on pouvait attendre.

Mais si l'on observe attentivement la configuration des deux électorats en lice on constate un certain nombre de faits troublants, et tout à fait enthousiasmants :- Si l'on excepte le secteur des Grands Lacs, traditionnellement ouvrier, doté d'une forte population afro-américaine, et démocrate, les États qui ont donné leur collège électoral à Obama sont les États les plus riches et les plus post-urbanisés des USA. Californie, Oregon, Washington State, Nevada, nord-est libéral, voici comme par hasard le territoire des fortunes siliconées, du silicium fortuné, des villes-casinos, des « banlieues » de la classe moyenne supérieure, des grandes écoles, des cabinets d'avocats, de l'industrie de la communication, du design, de la mode, et du « commerce équitable ». Et la Floride des baby boomers retraités-millionnaires a parfaitement choisi son camp, cette fois ci, et sans le moindre doute possible.- Si l'on analyse les résultats États par États on constate que dans bien des cas Mc Cain a vaincu avec des écarts plus importants que ceux des joutes gagnées par son rival. La bataille a donc été nettement plus serrée que ce que les experts sous hypnose sont tout juste parvenus à ânonner.- Sur le plan des « votes populaires », McCain ne se tient pas très loin d'Obama, (une marge correspondant à un peu plus de 7 millions d'électeurs, sur 152 millions, soit environ 5 %), en termes clairs : Obama a été élu sur la base d'un schisme fondamental, deux Amériques inconciliables et qui ne sont pas prêtes d'être réconciliées :

D'une part, l'Amérique qui entend se soumettre aux ordres de la « communauté internationale », perdre sa singularité historique, brader sa souveraineté politique pour l'oligarchie des Commissaires du Peuple Humain, ni élus, ni mandatés par personne, cooptés, placés, missionnés pour enrégimenter les nations dans leur « Global Ethics » néo-totalitaire , l'Amérique de Bobama et de ses fidèles.En face, l'Amérique des Founding Fathers, et même de ses origines indo-européennes plus lointaines encore, cette monarchie constitutionnelle dont la Constitution est le Monarque, cette superpuissance politique, scientifique, militaire et religieuse qui succède, à l'échelle orbitale, au Saint Empire Romain Germanique, l'Amérique second Israël, l'Amérique qui envoie des hommes sur la Lune et ruine dans le même temps le système soviétique, l'Amérique qui ose punir de mort les tueurs d'enfants et les terroristes génocidaires, l'Amérique qui fait peur aux bobos du Grand Club Med internationaliste, l'Amérique qui, lorsqu'elle se réveillera pour de bon, fera regretter le XXe siècle à tous les gauchonazis du monde entier, qui se sont unis. Pour leur malheur.

Vers une nouvelle Guerre de Sécession Américaine.

La faille qui divise aujourd'hui l'Amérique en deux camps totalement opposés ne peut en aucun cas être résorbée. Car elle agit à double sens : elle s'exporte dans le monde entier, et elle importe en elle tous les autres conflits idéologiques, religieux, ethniques, en activité ailleurs.Obama va certes entrer dans l'histoire. Je conseille à tous les jean-françois-kahn du pigisme professionnel de relire au plus vite De la Démocratie en Amérique de Tocqueville. S'ils possèdent encore quelques circonvolutions corticales en état de marche, ils se rendront compte que la comparaison n'est pas à faire sur le plan du problème racial, les années 1830/40 n'ont pas grand chose à voir avec l'époque où nous vivons, en dépit des délires comiques de la propagande afrocentriste, mais que, en revanche, les analogies pointent toutes vers le caractère insolvable du problème, par la ligne destinale, et tragique, qui devait conduire les États-Unis à la guerre civile. Cette ligne qui, aujourd'hui, les aimante irrésistiblement vers cette épreuve seule capable de les réunir pour de bon. Cette ligne qui, à la différence de celle des années 1860, aura des répercussions terribles sur l'ensemble du monde.

Il faudrait que les petits Français, et autres Zéropéens, qui s'agitent comme de pathétiques bourgeoises hystériques pour une élection qui n'est pas la leur, s'attendent au pire, le retour de flammes ne sera rien moins que la destruction de toutes leurs sociétés merdiques. Ce qui subsistera de l'Armageddon qui naîtra en Amérique, personne ne le sait, mais ça ne pourra jamais être pire que ce simulacre dans lequel l'onuzisme international veut à tout prix nous faire vivre.Ainsi le schisme intra-américain produira-t-il aussitôt l'implosion générale du reste du monde, mais cette implosion viendra en retour détoner sur les lignes de fracture en cours à l'intérieur des États Divisés d'Amérique. Ce feed-back historique est le visage du futur, disons même du présent proche, il est le visage de notre siècle. Cette guerre civile mondiale ne se cristallisera pas sur une seule problématique, comme la Guerre de Sécession nationale du 19e siècle. Au contraire, c'est dans la plus joyeuse diversité multiculturelle que les massacres et les coups d'États, les rebellions et les génocides vont se suivre, mieux : se superposer et s'influencer les uns les autres.Le Grand Mix Planétaire est prêt, il va falloir trouver un DJ à la hauteur.

Bien sûr, la variable « raciale » fera partie de l'équation, puisqu'elle s'est trouvée au centre de cette élection fatidique. Mais on pourra constater avec quelle facilité elle peut être introduite dans des computations sociales de plus en plus complexes, où l'ethnicité, l'idéologie, la religion, les modes de vie, les degrés d'urbanisation, les conceptions politiques, éthiques et économiques, voire esthétiques seront mises à contribution, au service de la mort.Cette mort par laquelle seule toute renaissance est envisageable.Si l'on observe la carte issue de cette élection on constate un fait patent : Depuis l'an 2000, et même avant, le schisme intra-américain passe aussi par une « ligne de front » territoriale : les États républicains, soit le « Heartland » des USA, contre les littoraux néo-bourgeois du Parti Démocrate. Cette ligne de front géographique ne doit cependant pas faire illusion, la fissure traversera évidemment tous les territoires constitutifs des USA et elle produira, par son emboîtement avec l'ensemble des autres forces implosives, une véritable atomisation socio-politique où milices civiles et factions gouvernementales ennemies s'entretueront, avec toute la pyrotechnie dont sont capables les arsenaux modernes.

Pour une guerre civile mondiale.

Cette guerre civile globale, dont l'épicentre américain disloquera toutes les sociétés « unies » sous la houlette de l'ONU, passera par toutes les failles fondamentales qui sont nées avec les États Unis eux-mêmes. Par exemple, la méfiance de ces « États » unis, et de nombreux pouvoirs locaux, envers le gouvernement fédéral. Sans parler de la réciproque. Les divisions ethnico-religieuses au sein des forces de police, tout comme l'infiltration planifiée des agences de sécurité ne sont pas à négliger non plus dans ce type de situation. La guerre de front bipolaire du 19e et même du 20e siècle, est un très joli artefact de musée. La guerre sera présente partout, à toutes les échelles, sur tous les territoires, en des centaines et des centaines de factions opposées, en des milliers et des milliers de micro-guerres et de méga-massacres plus ou moins assemblés les uns aux autres. Il est fort possible, lorsque surviendra l'occurrence de cette guerre de 3e type, que nous entendions résonner à nos oreilles les rires gras de quelques NegrOnazis de service, marionnettes dieudonnesques ou tribukakistes, voire celui, non moins dégoulinants de crasse servile, des kapos appartenant aux sectes juives anti-israéliennes.Ils s'interrompront aussi vite qu'ils seront apparus, lorsque l'Europe « Unie » se verra face à une catastrophe nettement plus terminale que celle que traversera l'Amérique du Nord. Lorsque la mort, sans renaissance aucune, sera alors à leurs trousses.

L'Union européenne présente un mérite incomparable : plus elle se fait, plus elle se défait. Après avoir laissé se dérouler sans réagir d'un iota la guerre yougoslave, donnant un blanc-seing aux troupiers communistes de Milosevic, elle n'a rien trouvé de mieux à faire, une fois la Serbie sortie du sous-développement socialiste, que de lui arracher un morceau entier de son territoire national, au mépris de toutes les lois de l'Organisation du Néant Universel elle-même ! À ce rythme, il y aura constamment une dizaine de « nouvelles nations » en attente d'entrer dans ce machin déjà submergé par les flux migratoires incontrôlés en provenance d'Afrique et du Moyen-Orient.La désintégration de cette pseudo-Europe sera bien plus explosive, du coup, que la dislocation civile nord-américaine, car les États-Unis (et le Canada) sont des entités politiques qui existent depuis des siècles, alors que l'Europe Unie n'est jamais qu'un paquet de dossiers qui tournent dans les mains des Commissaires de Bruxelles depuis le Traité de Maastricht.

Alors cette fois, nul doute pour que la Russie anticommuniste sache en profiter, une bonne fois pour toutes, afin d'unifier ce continent, par le fer et par le feu, tel qu'il le mérite. Le contre-pôle russe unifiera l'Europe, contre son gré, et c'est une perspective des plus réjouissantes. Ce que le communisme, évidemment, ne pouvait parvenir à accomplir, le nationalisme chrétien grand-russe en sera sans doute capable.Dans le même temps, après avoir été anéanties par la destruction de leur pire ennemi, les Nations Désunies n'auront d'autre choix que de faire allégeance à la nouvelle trinité américano-euro-russe - et son extension australe, Amérique latine, Australasie - dont la naissance tient en deux conditions nécessitant d'être réunies : la re-Constitution politique des États-Unis ne pourra parvenir à l'existence sans s'intégrer à ce condominium qui effrayait tant de Gaulle, alors qu'il n'était encore qu'un embryon dans le placenta de l'Histoire. De façon identique, la Russie ne pourra unifier l'Eurasie sans prendre parti dans la guerre entre les USA et l'ONU, c'est à dire entre un potentiel rival souverain, mais plus probablement un allié dominateur, et le programme d'annihilation de toutes les souverainetés, rivales ou non, dominatrices ou pas.

Ainsi, il se pourrait bien que, de deux manières fort différentes, pour ne pas dire inverses, mais telles deux images placées face à face, ce soit bien la Russie et les USA qui tiennent à jamais les destinées du monde entier entre leurs mains. Et jamais, probablement, leurs superpuissances respectives ne seront aussi souveraines que lorsque ces deux nations seront complètement isolées du reste du globe, et de son IVe Reich internationaliste, lorsqu'elles subsisteront comme dernières représentantes de la liberté ET du pouvoir politique qui vont de pair.

Je ne saurais dire pourquoi, mais je pressens que le monde va de moins en moins rigoler dans les années qui viennent."

Maurice G. Dantec
Le 10 novembre deux mille huit.

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19:34 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (18) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Beaucoup moins pessimiste que vous me le laissiez entendre, mon cher Nébo.

Écrit par : xp | 19/11/2008

Eh bien, tout ça nous promet de beaux jours ...
Ceci dit, très bonne analyse de sieur Dantec.
Oui, Nebo, tu vois, j'ai enfin pris le temps de lire cet article !

Écrit par : Irina | 19/11/2008

Non non... ce n'est pas pessimiste, XP... mais il fait mal. Il passe tout ça au lance-flamme... c'est très bien.

Irina... vous êtes une vilaine fille qui mérite la fessée...

Écrit par : Nebo | 19/11/2008

Ça commençait mal (à me faire perdre la patience de lire jusqu'au bout), et puis ça se redresse un peu dans la deuxième partie. Ce qui m'ennuie avec les gens qui se veulent subversifs avant d'être justes, c'est leur propension à la mythomanie. Comme s'ils avaient peur que l'on tombe trop simplement d'accord avec eux, ce que l'on ferait sans doute s'il n'était question QUE de leur position de fond, qui est en principe à peine originale. Alors ils en rajoutent, ils inventent, ils prétendent, de quoi hérisser les esprits les mieux disposés.

1. "Au delà du fait qu'on ne voit guère en quoi son taux de mélanine va l'aider en quoi que ce soit à résoudre les problèmes de la 1ere puissance du globe (...)"

Si on ne le voit guère, alors je crains que le verdict ne soit unique et sans appel : on est con. (On n'a même pas la tentation d'expliquer cela, puisque l'évidence en paraît si limpide, que sans doute celui qui ne la saisit pas n'entendrait pas davantage à son explication.)

2. "Cela fait longtemps que, vous l'avez compris, sous l'autorité des oulémas de l'Onu, ne sont racistes que les Blancs."

Ha ha ha ha. Ce coup-là me donne une furieuse envie de balancer des gouttes d'eau à la gueule de l'auteur comme larmes symboliques de la pitié que j'éprouve à le voir se débattre dans ses ténèbres intellectuelles de petit Blanc. Oui, car ces deux citations, seul un Blanc pouvait les imaginer. (Enfin, pour ce qui est de la première, même un Blanc... tant qu'il possède un corps physique en plus d'un pur esprit, même un Blanc ne devrait tomber sur une idée pareille. C'est du domaine du Surréalisme, de l'écriture automatique...)

Les Blancs ne se doutent de rien. Lorsque j'étais plus jeune, je regrettais de n'être pas "une Blanche", puisqu'il semblait clair qu'en dépit de tout bon sens et de toute proportion, ne pas l'être dût être MA caractéristique physique qui l'emporterait invariablement sur toutes les autres et forgerait inlassablement la perception que les autres avaient de moi, et par là mon rapport à autrui et au monde (ben tiens, je vous l'ai finalement quand même pondue, ma réponse à la citation 1. !). Désormais je remercie tous les jours Dieu de m'avoir fait don de ce rapport-là, dont la supériorité n'a pas de prix sur celle que Dantec manifeste dans la citation 2.. Qu'il est bon, mon Dieu, qu'il est bon de ne pas être Blanche ! non que je sois différente dans la chair, la pensée, la culture ; mais le symbole auquel je me rattache, prisme à travers lequel est réfracté tout ce qui devient mon empreinte réelle sur le monde, est autre, d'une altérité nette et franche. Non que seuls les Blancs soient racistes ; mais mon existence même constituant l'antidote à tout espoir de ce genre, l'accès d'une telle proposition à ma raison en est, mécaniquement pour ainsi dire, impossible. Hallelujah !

Ce raisonnement, et donc cette impossibilité, est applicable à tous les êtres humains non-Blancs de la terre. Or, les Blancs étant, face aux autres types ethniques réunis, minoritaires dans le monde ainsi par conséquent qu'à l'ONU, l'aberration dont Dantec veut faire porter le chapeau à l'ONU est un faux, une pure chimère qu'il a seul le secret de savoir invoquer.

Vous savez maintenant grâce à moi que toute personne non-Blanche qui se risquerait à déclarer que "ne sont racistes que les Blancs" ne le pense pas. C'est, au demeurant, un préjugé étonnant que de présumer le contraire. Rien n'est plus banal que d'écrire ou de dire ce que l'on ne pense pas. Pour ma part, je juge que c'est un Mal, et que l'on devrait s'efforcer de s'en garder, aussi je le dénonce tout de même si le contexte en vaut la peine. Tiens, Dantec dit n'importe quoi -- il ne le pense probablement pas -- quelle honte ! Les textes rédigés, comme la parole, ne sont certainement pas l'expression directe de la pensée... plutôt un appendice, au mieux une forme de l'action, qui, elle, est l'expression en tant que telle. (On est bien loin du Verbe qui était au début.)

Moi-même, à défaut d'écrire ce que je ne pense pas, je ne choisis pas forcément d'écrire les choses les plus pertinentes. Ainsi, j'écris ici cette nuit pour laisser une trace tangible de l'attention que j'ai aimé accorder à ce blog. Il y a le sens des mots, et ce que l'on cherche à exprimer à travers eux. Deux choses qui peuvent n'avoir rien de commun.

Écrit par : Sweet Jane | 22/11/2008

Allez comprendre... vous seriez, donc, une négresse polonaise à la voluptueuse poitrine que cela ne changerait rien de rien à la force du texte de Dantec qui annonce des choses on ne peut plus claires (sans vilain jeu de mot de ma part)... mais méfiez-vous... à trop vouloir nous pousser à l'auto-flagellation, c'est vous qui faites le jeu des MAUX qui sont inhérents à tout groupe humain quel qu'il soit. Ces 60 dernières années... grosso modo... depuis le lendemain de la seconde guerre mondiale, tout a été mis en oeuvre pour faire du blanc, de l'occidental, l'esclavagiste raciste type, l'impérialiste par principe, un Hitler en puissance hors duquel il n'y a pas d'issue pour l'analyse nauséabonde.

Quand citant Dantec :

"Au delà du fait qu'on ne voit guère en quoi son taux de mélanine va l'aider en quoi que ce soit à résoudre les problèmes de la 1ere puissance du globe (...)"

et que vous embrayez, suite à ce passage, sur une réponse comme celle-là...

"Si on ne le voit guère, alors je crains que le verdict ne soit unique et sans appel : on est con. (On n'a même pas la tentation d'expliquer cela, puisque l'évidence en paraît si limpide, que sans doute celui qui ne la saisit pas n'entendrait pas davantage à son explication.)"

Je ne puis, sans exagération aucune, qu'abonder dans le sens du texte de monsieur Dantec, et proclamer que ce sont bien là les premières élections de l'histoire des Démocraties à s'être jouées non sur les qualités et les vertus d'un homme, sur son programme, sur ses idées, sur son patriotisme... mais sur sa couleur de peau... En ce sens, pardonnez-moi, mais je ne vois non plus aucunement "en quoi son taux de mélanine va l'aider en quoi que ce soit à résoudre les problèmes de la 1ere puissance du globe".

Et puis... vous dites que les blancs étant minoritaires au sein de l'ONU, ce ne serait pas un indice quant au "racisme masqué" vis à vis de la blancheur !! Pourquoi ? Les autres couleurs qui caractérisent la diversité humaine auraient la capacité de n'être pas piégées par les démons de la stupidité et de la méchanceté. Vous rejoignez, de ce fait, pleinement la pensée courante commune qui consiste à considérer que seul le blanc est capable de "racisme", même si par une courte phrase vous vous en défendez avec un certain sens du style. Mais le style authentique consiste à parvenir, par une forme de diamant, à dire des vérités essentielles. Usage du Stylet symbolique qui grave dans le marbre de la pensée un souffle qui a quelque chose d'une Architecture abstraite par laquelle on éclaire un peu plus les voies de perdition du genre humain. Le Style dissèque et grave et forge, mais en dansant. Fleuret, plume et marteau... Or, lorsque vous dites, parlant de Dantec :

"Ce coup-là me donne une furieuse envie de balancer des gouttes d'eau à la gueule de l'auteur comme larmes symboliques de la pitié que j'éprouve à le voir se débattre dans ses ténèbres intellectuelles de petit Blanc."

Imaginez, un seul instant, que Dantec ait écrit la même chose que vous concernant un noir :

"Ce coup-là me donne une furieuse envie de balancer des gouttes d'eau à la gueule de l'auteur comme larmes symboliques de la pitié que j'éprouve à le voir se débattre dans ses ténèbres intellectuelles de petit Noir."

Avec un "N" majuscule au mot "Noir", tout comme votre "B" majuscule au mot "Blanc". Pour bien signifier la portée universelle de la visée, n'est-ce pas ? Imaginez que Dantec se soit exprimé ainsi... il y aurait eu un tollé sans pareil. Mais Dantec ne s'exprime pas ainsi. Ni moi. C'est vous qui vous exprimez ainsi. Inconsciemment ou en toute conscience. Je ne saurais le dire.

Bien entendu, dois-je le dire ?, si les textes rédigés, ou la parole proférée, ne sont pas l'expression directe de la pensée, mais juste un appendice... il n'y a plus rien à faire pour nous sortir la tête de la merde qui est montée jusqu'à nos narines et menace de nous submerger. Que l'écriture soit une forme de l'action, je n'en n'ai jamais douté. Ma découverte, en la matière, fut la lecture du livre de Yukio Mishima, "Le soleil et l'acier", il y a plus de 20 ans. Mais arrive indiscutablement un moment où l'écriture se voit contrainte de passer dans l'incarnation mobile et active. Ce qui indique, alors, qui en a... et qui n'en n'a pas... des couilles j'entends... Ceux qui n'en n'ont pas sont réduits à ne faire que de la littérature. Les autres pratiquent des "opérations suicides" ou s'engagent dans des compromis politiques qui peuvent leur porter préjudice aux yeux du monde... ou les sanctifier en icônes presque Saintes... Cela dépend de plusieurs éléments sur lesquels je vais vous laisser méditer.

J'aurai pu, personnellement, et je le dis de façon très banale mais très claire, me réjouir de l'élection d'une femme à la tête des Etats-Unis, d'une femme noire avec des origines Kenyane si ça vous fait plaisir... mais avec des idées pleines de force et une Vision dans son projet. Car comme pour faire de la littérature au noble sens du terme, pour faire de la Politique en pensant au-delà des 4 ou 5 années à venir, il faut des couilles au sens figuré bien-sûr, non au sens propre. Au moment où j'écris ces lignes seuls trois entités s'adonnent avec un plaisir évident à la pratique de ces projections lointaines :

*Les USA
*La Russie

et...

*Les Islamistes.

Alors mettons que nous n'ayons plus qu'une seule chose à faire pour en rester là : faisons la "teuf", réjouissons-nous d'être en marche vers the change we need... vers la destruction des Etats-Unis d'Amérique. En effet, c'est bien là le point nodale qui en arrive à unir l'extrême droite et l'extrême gauche et à brasser tous les aigris qui se trouvent entre les deux, c'est-à-dire beaucoup de monde. Pour reprendre Dantec : "de l'extrême droite à l'extrême gauche, disons tout simplement de l'extrême-nul à l'extrême-rien".

Ce qui m'importe, ce sont les rares, très rares personnes, je me moque éperdument de leur couleur, de leur origine, de leur socle culturel, qui survolent tout ça et considèrent les choses, les faits, les pensées, avec une forte attention, afin d'en tirer la substantifique moelle.

Écrit par : Nebo | 22/11/2008

"Il y a le sens des mots, et ce que l'on cherche à exprimer à travers eux. Deux choses qui peuvent n'avoir rien de commun."
Comprends pas. Oh, j'entends ce qui cherche à s'exprimer, mais ça me semble...si dérisoire.Tout le travail de l'écriture -ne fusse que l'humble outil qu'on utilise pour un com - consiste précisément à ce que les mots employés soient le reflet même de ce qui cherche à se dire. C'est bien pourquoi il est lamentable d'accuser quelqu'un en se basant sur les sous entendus qu'"auraient" ses mots. Si il doit y avoir un immense hiatus entre sens des mots et ce qu'on à voulu exprimer, c'est soit qu'on est un gros hypocrite soit qu'on ne sait pas manier les mots, qu'on vit dans un floue conceptuel inquiétant.
il y a bien l'alibi pseudo intello -oh il y a toujours une distance entre le sens du mot et ce qu'on cherche à dire. " Outre qu'on est là dans un espèce de lapalissade molassonne et sans intérêt, j'en reviens à cet évidence : tout message est d'abord le sens porté par son énoncé (+ eventuellemment pour les mieux dotés un plus poètique-la fonction de Jakobson) qui ne fait qu'augmenter la densité spirituel du dit message) Le reste...C'est faire subir aux mouches des outrages auxquels, d'ailleurs, depuis le temps, elles doivent être habituées...

Écrit par : Restif | 23/11/2008

je ne vois pas ce que les Usa pouvaient porter de mieux au pouvoir pour ces élections. Sincérement. Je me réjouis pour ma part de ce succés qui est certes, comme vous l'avez bien dit- mais je m'en carre- , la victoire d'un charisme, d'une présence et non d'un programme politique . je ne me fais pas d'illusions à ce sujet: obama subira la loi des lobbys de toute sorte et s amarche de manoeuvre sera réduite . Mais pour l'espoir qu'il a fait naitre dans la communauté noire, pour cette formidable poussée de joie qu'a connu le pays économiquement exsangue, et conspué par les 3/4 du globe, il a toutes mes faveurs et je le soutiens. Je suis attristé de voir que dantec s'enlise chaque année dans une noirceur pandémique et prophétique qui donne la migraine plus que le tournis. Il a le gout "du plus pire", et je crois de plus en plus au sursaut d'un esprit commun, d'une volonté commune, capable non pas d'éradiquer le mauvais, mais d'en effacer les traces jusqu'a son épuisement "énergétique". Ouh là!.....
obama a demandé à prince de jouer pour lui en janvier , pendant son investiture. Stevie wonder pourrait le rejoindre sur scène, et tant d'autres encore . Je suis sensible à ça; pour un peu tiens, je prendrai le premier avion pour en etre.
J'ai vu un révérend pleurer, des églises pleines d'enfants qui chantaient, des femmes en larmes dans la rue, une amérique blanche et noire cote à cote dans les rues de new york, et ces chromos là d'un autre age auront toujours pour moi une saveur unique que n'entachera jamais la brute, le propos lapidaire, le tout à l'egout politique.

Écrit par : jean marc | 07/12/2008

Rrron pschîîî... Rrron pschîîî... Rrron pschîîî... Rrron pschîîî... Rrron pschîîî...

Écrit par : Nebo | 07/12/2008

"J'ai vu un révérend pleurer, des églises pleines d'enfants qui chantaient, des femmes en larmes dans la rue, "
J'ai vu les mêmes images lors de l'élection de Bush... Là y a plus demonde, une certaine hystérie, à part ça...
(Ca fait très pub de banque avec "Imagine" en fond sonore comme image vos splendides foules larcymales).
(J'espère ne pas avoir réveillé le maître qui a bien besoin de repos si j'en crois ilys).

Écrit par : Restif | 07/12/2008

merci restif! j'ai volontairement forcé la couleur . Quant au fond sonore...imagine...eh bien pourquoi pas? lennon n'était pas la moitié d'un con à l'époque. J'assume carrément.
je me trompe surement , mon optimisme béat connaitra sans doute quelques hivers rudes, mais peste soit de la vieille garde blanche toute contrite à l'idée qu'un nègre, élévé par un musulman pratiquant, arrive aux affaires. Le baroquisme idéologique de dantec, bushiste s'il en est, a de quoi ,avouez le ,donner la nausée parfois. Il fleurte avec les identitaires, mais se défend d'etre d'accord avec leurs idées. il se dit ouvert aux dialogues avec l'islam tolérant , mais cet islam il peine à le trouver...bien évidemment . Il me fait penser à ces bourgeois cossus qui avant de rentrer dans le nid douillet se font tailler une pipe par à la brésilienne dans un bois mal famé juste pour sentir la brise de l'aventure leur gifler les tempes. Qu'il assume! qu'il fasse ce que soral a fait, dans son camp, avec courage lui.
Je suis sévère , et pourtant je l'aime bien dantec

Écrit par : jean marc | 07/12/2008

une petite parenthése pour apporter mon soutien à éric zemmour qui est en train d evivre une petite chasse à l'homme depuis quelques semaines pour avoir parlé de races dans une interview.

Écrit par : jean marc | 07/12/2008

Oh vous avez encore de l'enthousiasme jean marc, c'est quand même pas mal. J'ai peut-être tort d'être désabusé et vous avez sans doute raison d'apprécier le moment. C'est tout ce ramdam autour d'Obama qui fatigue un peu. Mais après tout, qui joui le plus à bien raison.(J'aime Lennon,forcément, ses musiques évidemment. Personnage complexe).
Oui, Zemmour s'en prend plein la gueule. On est vite lynché aujourd'hui.Je ne suis pas toujours fan de son numéro, mais là le ridicule le dispute à l'abjecte.

Écrit par : Restif | 07/12/2008

"Imagine there's no Heaven
It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky
Imagine all the people
Living for today

Imagine there's no countries
It isn't hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion too
Imagine all the people
Living life in peace

You may say that I'm a dreamer
But I'm not the only one
I hope someday you'll join us
And the world will be as one

Imagine no possessions
I wonder if you can
No need for greed or hunger
A brotherhood of man
Imagine all the people
Sharing all the world

You may say that I'm a dreamer
But I'm not the only one
I hope someday you'll join us
And the world will live as one "

Belle mélodie,mais lyrics tellement naïves que c'en est déroutant.

Et puis cette volonté acharnée qu'il n' y ait ni Dieu ni diable, donc aucun compte à rendre. En tout cas nous y allons tout droit. De là à croire à une conspiration qui unirait les rock star aux plus hautes instances ONUesques il n'y a qu'un pas.

Nebo,j'ai atterri ici par votre lien chez Millie, vous décapez.

Bisous.

Écrit par : Claire | 07/12/2008

Merci, Claire... bien vu les paroles d' "Imagine"... et merci pour les bisous... que je vous rends.

Jean-Marc... tu déconnes un peu frangin...

"Il fleurte avec les identitaires, mais se défend d'etre d'accord avec leurs idées."

Il a clairement dit qu'il ne partageait ni leur antisémitisme, ni leur anti-américanisme qui en vient à leur faire soutenir Mahmoud Ahmadinejad ou Chavez qui sont loin de chanter "Imagine" de Lennon, cela étant dit... sans parler de leur néo-fascisme larvé qui est loin d'avoir la classe d'un Franco, d'un Salazar ou d'un Pinochet... qui d'ailleurs n'étaient pas fascistes quoi qu'en disent les réducteurs de complexité.

éil se dit ouvert aux dialogues avec l'islam tolérant , mais cet islam il peine à le trouver...bien évidemment."

Les soufis mis à part, dans leurs diverses expressions, je ne vois pas quel Islam serait sensé séduire la moindre personne capable si ce n'est de penser, du moins de faire preuve de bon sens.

"Il me fait penser à ces bourgeois cossus qui avant de rentrer dans le nid douillet se font tailler une pipe par à la brésilienne dans un bois mal famé juste pour sentir la brise de l'aventure leur gifler les tempes."

Durant la guerre en ex-Yougoslavie, il était sur le terrain, à prendre plutôt position pour les musulmans... que de chemin parcouru depuis, n'est-ce pas ? Il refuse de parler de ce moment-là, d'ailleurs... aurait-il commis quelques saloperies qu'il a du mal à porter ? A voir... en tout cas, s'il n'est pas Indiana Jones, ta comparaison avec un bourgeois se faisant sucer au bois de Boulogne par un Brésilien déguisé en femme, c'est tout de même de la facilité ton affirmation.

"Qu'il assume! qu'il fasse ce que soral a fait, dans son camp, avec courage lui."

Ah ça... c'est sûr... grand courage que celui de Soral que de tenter de s'acoquiner avec serge Ayoub (qui l'a d'ailleurs envoyé chier depuis d'après ce qu'on m'a dit), de rêver de viriliser la France avec les racailles des Cités... de rouler des pelles idéologiques à Tariq Ramadan et Houria Bouteldja... et de se rêver en nouveau Marcel Déat. Il collabore déjà, malgré son intelligence. Mais, surtout, il veut nous faire croire qu'il a une plus grosse bite que Soral... ce qui est tout de même une posture de boutonneux.

Comme dirait l'ami XP ( http://ilikeyourstyle.net/2008/11/06/les-catholiques-a-babouches-dans-le-texte/ ), c'est un catholique à babouches, le Soral, un Maurrassien à babouches, un frontiste à babouches, un communiste à babouches... bref... ce que tu veux à babouches... ça le fait bander... c'est du rouge/brun bien gros... s'il était courageux jusqu'au bout, il rejoindrait les Nationaux-Bolchéviques de feu Jean Thiriart et il arrêterait de se la péter sociologue sâchant lire la réalité sociale de ce pays en pleine mutation ontologique.

Pour ce qui est d'OBAMA... ha ha ha... qui vient-il de nommer à la direction du Pentagone ? Robert Gates... un républicain qui était déjà à ce poste sous Bush. Comme quoi, la réalité le rappelle déjà à l'ordre. Le monde va déchanter très rapidement... il va déjanter aussi.

T'as vu Restif, je suis réveillé... ;-)

Écrit par : Nebo | 07/12/2008

@retsif (et que Nebo me pardonne): mail croisé... la suite vient.

Écrit par : Tang | 07/12/2008

claire, les paroles d'imagine sont volontairement naives. Entre deux fusillades on entend toujours le coucou chanter, non?
Nébo, pardonne moi mais si obama garde bien gates, il intégre aussi je crois des conseillers de clinton dans son entourage. Mitterrand s'acquoquinait aussi avec la gauche communiste et la droite: question de compétences souvent , et de connaissances des dossiers . Aprés vient le moment ou on rend des comptes. Patience.
sur maurice maintenant.
Dantec est habile. Mais pas trop quand meme. Il peut flouer l'auditeur lambda qui ne connait pas les souterrains nauséabonds de l'ultra droite francaise, mais les gugusses qui le lisent ne regardent pas tous casimir à la téloche. Les mots valises qu'ils inventent uhuhuh(gauchonazis, negronazis, kapos de la secte juive ) peuvent choquer, mais sans originalité aucune, ils témoignent qu'il suit par la meme comme un petit chienchien la grosse artillerie sémantique et linguistique de tout un pan de l'extreme droite (peut etre la moins débile). Quant à son soutien à israel , cela ne lui sert pas du tout d'alibi politique: il y a bien longtemps qu'en france une certaine fraction de l'ultra droite a dans ses tiroirs ce projet : une amitié france israel contre la peste verte. D'ou mon sentiment que pétri de contradictions , ce garçon en voulant tordre le cou à tout et à chacun dans le souci de passer pour un individualiste forcené, met en pleine lumière ce qu'il peine tant à minorer: son dégout prononçé pour l'islam et ses dévots, quelqu'ils soient. Bon ceci dit, qui en a cure aujourd'hui? branlette que tout ça.

Écrit par : jean marc | 07/12/2008

"une amitié france israel contre la peste verte."

Très bon projet... hu hu hu !

Je pense que le verbe utilisé par Dantec renoue, d'une certaine façon et dans une certaine mesure, sur des points d'appui pamphlétaires qui sont du pain béni pour les polémistes de tout poil. Des écrivains comme Bernanos, Abellio étaient de droite, voire d'extrême-droite selon les critères en cours, mais n'étaient aucunement nazis ou totalitaristes. Bloy pourrait être considéré aujourd'hui comme Chrétien Intégriste, y'a presque pas de doute... (je me trompe, Restif ?)... mais il était philosémite. A présent, il ne fait pas de doute que les crétins fascistoïdes, tout comme Dantec, se nourrissent aux mêmes sources du verbe enflammé, avec cependant une différence de taille... d'un côté il y a essentiellement une posture idéologique, de l'autre une vision, même si elle n'est pas toujours exact, au moins elle est véritablement nourrissante, vivifiante.

Si je devais reprocher une chose à Dantec, c'est qu'il a d'une part lu avec attention Philippe Muray, qui a su renouveler clairement la prose polémiste en lui insufflant du lyrisme et de la psychologie dont elle était dépourvue jusque là, et d'autre part il s'est confronté aux Textes Saints. J'attends donc, peut-être naïvement, de sa part un peu plus de conscience dans ce qu'il dit, non pas au niveau du fond, plus au niveau de la forme. Il devrait trouver un moyen de demeurer tranchant tout en abordant un peu plus les choses avec douceur et... CONFIANCE, puisqu'il a reçu le Baptême.

"Bon ceci dit, qui en a cure aujourd'hui? branlette que tout ça."

Tout le drame est là... tout le problème aussi.

Écrit par : Nebo | 07/12/2008

Ah non, y a pas d'erreur, Bloy serait regardé aujourd'hui comme un chrétien (et même précisément un catho) integriste. Déjà de son temps... Mais tu n'a pas besoin de moi pour le savoir (au fait tu as vu que l'article wikipédia de Bloy renvoie à ...Incarnations. A cause du long -et excellent-texte sur Bloy qu'Irina a eu la patience de taper).
Sinon...Ultra-droite! Carrément. La bonne vieille extrême droite ne suffit plus, faut passer au cran au-dessus. Connaissait pas. Pas contre, j'ai entendu parler de l'Ultre-gauche (vu que c'est eux qui se donnent ce nom), une ultra-gauche sauce Vieille Taupe-Pierre Guillaume-Faurisson auprès de laquelle Dantec est un modéré notoire. Je ne suis absolument pas fan de Dantec (Et Nebo le sait bien! l'ai-je assez dit ici) mais je le crois pas d'esprit totalitaire. C'est un écrivain, il en profite, et il a bien raison : ça manque!

Écrit par : Restif | 08/12/2008

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