Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/07/2009

JIM JONES REVUE, Par The Reverend...

=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=

Ok, vous connaissez déjà les interventions classieuses du Révérend en ces lieux. J'ai énormément de retard, le concernant, une longue, très longue tirade de délicieux morceaux à mettre en ligne, mais mes occupations me coincent et je ne suis pas tout à moi. Sans compter que j'ai également une longue, très longue chronique à finir à propos de l'ancien (et non moins excellent) groupe du Rev', mais là aussi, le temps joue contre moi et j'ai, malheureusement, d'autres priorités en ce moment. Il n'empêche, The Reverend a le coup d'oeil malin, et il sait prêter l'oreille dans les directions qui causent... J'me comprends moi, m'sieurs dames.

Le mois dernier, The Rev' a proclamé que le concert de JIM JONES REVUE à Périgueux était LE concert du mois. Je n'y étais pas, mais il a probablement bien fait, car il a, en la matière en tout cas, toute ma confiance...

 

Le concert du mois : JIM JONES REVUE, Périgueux, 06/05/2009

 

Ce soir, la Jim Jones Revue est en ville.


A Périgueux (Dordogne), précisément. Hier, c’était Rennes, demain, ce sera Bilbao. A Hard working band, comme on dit. 
L’Agent Secret, qui les a déjà repéré à Tulle (Corrèze), m’intime donc l’ordre de faire les 600 kms de déplacement, une broutille par rapport à leur infernale tournée européenne. 
L’équation est simple : 7h00 de route pour un shot de rock’n’roll pas plus long qu’une mi-temps de football, mais nettement plus intense que l’intégralité de la tournée mondiale de U2 en cours. 
On arrive donc juste à temps pour la première partie, un quarteron de suédois qui enfile péniblement les recettes éculées d’un hard rock seventies à la Humble Pie, mais sans le talent et la dimension tragique d’un Steve Marriott. Et ce n’est pas les imitations à répétition de Wayne Kramer par le second guitariste qui y changeront quelque chose… 
On s’ennuie, mais ça fait monter l’excitation. Mi-temps, pause bière au bar. 
Retour dans la salle. « You-ou, Rupert ! ». 
C’est l’Agent Secret qui s’adresse ainsi au guitariste de Jim Jones en train d’installer son matos. 
Ah, Rupert ! Vous voyez Fonzy dans Happy days ? 
Eh bien, c’est le même, mais avec 30 cm en plus (non, pas là ou vous le pensez…). 
Rupert est bien élevé, il dit bonjour.


Le pianiste arrive lui aussi. Elliot, qu’il s’appelle. Incorruptible donc, mais pas jusqu’au point de boire de l’eau. Lui passera le set entier debout devant son piano, sans pour autant évoquer un quart de seconde Michel Berger.

Tiens, voilà le bassiste. Ce cher Gavin s’est manifestement fait une couleur : noir corbeau. En plus, il s’est collé du rimmel autour des yeux. Très gothique, ce soir. Une sorte d’Elvis, sans le beurre de cacahouète sur les hanches. Nettement plus sulfureux que le couineur de Placebo, aussi. Les quelques gamines présentes ne s’y trompent pas, et n’auront d’yeux que pour lui.

Mais c’est vrai que les autres font un peu plus peur. 
A commencer par Jim Jones himself...

 

...qui en guise de bonjour, pousse un hurlement dans le micro. 
Signal du départ pour trois quarts d’heure d’électricité sensuelle, de rythmes vaudou, et de transe-sexuelle. 
Ça commence par le bien nommé « Rock’n’roll psychosis »...

... et ça finit en rappel par une reprise du « New Orleans » de Wilson Pickett
Entre temps Jim Jones (méfiant ce type : il a collé son frangin Nick à la batterie, comme ça il n’a pas à surveiller ses arrières..) aura demandé vainement plusieurs fois de monter la guitare en retour, pour finalement planter son micro chant dans l’ampli de Rupert. 
Comme ça, on l’entend, la guitare. 
Backstage, il nous dira qu’il n’était pas très en forme ce soir.

Mince, alors.

 

Note technique : le bassiste joue sur une demi-caisse qui ressemble à une Epiphone mais bon le principal c’est :

-qu’elle est belle 
-qu’il la porte bien 
-qu’il sait la maltraiter avec douceur. 

Allez en paix.
"

Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et, actuellement, bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et Margerin)

Photos originales par Secret Agent (Petite marchande d'allumettes et ex-manageuse des King Size).

-----------------------------------------------------

-----------------------------------------------------

Pour en savoir plus à propos de Jim Jones Revue :

Leur Site Officiel

Leur Page MySpace

-----------------------------------------------------

Par la même occasion découvrez ou redécouvrez King Size...

----------------------------------------------------

Ain't it sweet to get wild ? Huh ?

14:50 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (7) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Classe Reverend!

Écrit par : Bongo | 06/07/2009

I have a question. Only one. A very particular one, though. And if I get the right answer - and that ain't any answer, sir ! -, you may win a reader the way you like them (hopefully...). So, it goes like this : how does a girl can wear purple if you've already painted your space with it and there ain't any left, uh ?

(Had to write this comment in English so it might serve its purpose, but I don't think you'll have any problem getting the picture...)

Ah oui, ma préférence va à The Princess and the Frog, et comme on dit par che'nous (oui je suis trilingue, au minimum) : fouille-moi pourquoi ! (hep ! bas les pattes, hein ? c'est au sens figuré, ç't'affaire !).

Écrit par : sandgirl | 06/07/2009

Wear your purple dresses and walk sweetly into the dark no man's land you got on the two sides of my Purple path... but don't get caught by the demons out there... they are plenty of them and their smile is a trap ! Or eventually you can dress in black... and walk in the purple... it can also be fun.

Hope my english is still alive and well...

Écrit par : Nebo | 07/07/2009

I'd say it's alive ...and kicking !

Well, enough to avoid yourself a TILT (you surely notice I'm taking in account your decor ?). ;-)

And about the decor, as a matter of fact, your velvet invitation to wear purple and slide into the black (hey hey my my...) shows some impossibility to do so on the right side.

And you actually do not allowed to wear black in the middle of your universe. So, all that leaves me to the left and, you know what ? Lucky me, that's my heart location !

Ciao.

Écrit par : sandgirl | 07/07/2009

Rust may never sleep, but we do need to...

http://www.youtube.com/watch?v=IA-DjpLitCA

Écrit par : sandgirl | 07/07/2009

I said "Or eventually you can dress in black... and walk in the purple... it can also be fun."

Left is my heart location too... but we gotta have two legs to dance with a real passion... a left one... and also a RIGHT one...

Neil Young ? Once upon a time i used to play songs from this guy...

http://incarnation.blogspirit.com/media/02/02/430944207.mp3

Écrit par : Nebo | 07/07/2009

Now, you see, I'm no Cinderella, showing up past midnight... But, doing so, I missed your invitation to dance so only option left is for me to move forward after thanking you for those coloured steps and this interpretation of Neil's song. Bass is great, very moving... Ciao.

Écrit par : sandgirl | 08/07/2009

Les commentaires sont fermés.