09/08/2009
"Le premier de la classe disparu, ne restent que les cancres."
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Les pauvres illuminés de La Question se déchaînent contre Nietzsche avec leur suffisance sûre d'elle-même.
Il leur faut leur dose de haineuses lourdeurs déversées sur Fredo les bacantes (comme l'appelle l'ami Restif) histoire de laver l'affront que le penseur a fait à leur semblant de religion sombre, poussiéreuse et doloriste. Ils opposent Heidegger à Nietzsche. Ou défendent Wagner contre le moustachu qu'ils considèrent comme un nihiliste. Nietzsche, nihiliste. C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
Wagner, passées ses très belles introductions : LOURDEUR, NEVROSES, HYSTERIES, BRUME GERMANIQUE GRATUITE, paganisme christianisé pour le bonheur des croyants de peu de FOI. Je sais, je suis méchant, mais je le pense. Vive Mozart et Bach, définitivement.
Rimbaud : « Je suis un inventeur bien autrement méritant que tous ceux qui m'ont précédé ; un musicien même, qui ai trouvé quelque chose comme la clef de l'amour. »
« Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité du monde. » Martin Heidegger, "Shelling" (Semestre d'été 1936)
Dans un texte daté de 1974, sur le tard donc, Heidegger posait la question essentielle : « Entendons-nous avec suffisante clarté, dans le Dit de la poésie d'Arthur Rimbaud, ce qu'il a tu ? Et voyons-nous là, déjà, l'horizon où il est arrivé ? »
Mais on peut s'amuser. Oui oui oui. Trois fois "oui" comme la Trinité :
-- Rimbaud : « Ô le plus violent Paradis »
--Hölderlin :
« C'est cela qu'il nous faut comprendre
Tout d'abord. Car les noms depuis le Christ sont pareils
Au souffle du matin. Ils se font rêves. Ils tombent comme l'erreur
Sur notre coeur et tuent, s'il n'est personne
Pour scruter leur nature et les comprendre. »
-- Nietzsche : « Il nous faut être nous-mêmes, comme l'est Dieu, justes, gracieux, solaires envers toutes choses et les créer toujours nouvelles telles que nous les avons créées. »
-- Heidegger, enfin : « Que Dieu et le divin nous manquent, c'est là une absence. » Et le souabe poursuit comme un Kabbaliste juif, je ne blague pas : « Seulement l'absence n'est pas rien, elle est la présence -- qu'il faut précisément s'approprier d'abord -- de la plénitude cachée de ce qui a été et qui, ainsi rassemblé, est : du divin chez les grecs, chez les prophètes juifs, dans la prédication de Jésus. Ce "ne plus..." est en lui-même un "ne... pas encore", celui de la venue voilée de son être inépuisable »
Sollers, espiègle : « Car enfin, Dieu est-Il mort ? A demi vivant ? A naître ?
Et si ces trois questions n'en formaient qu'une ? »
A nouveau, Heidegger en 1946, au lendemain de la guerre, l'Allemagne n'est que champs de ruines, l'Allemagne et l'Europe : « C'est seulement dans le cercle plus vaste de ce qui est sauf, que peut apparaître le sacré. Parce qu'ils appréhendent la perdition en tant que telle, les poètes du genre de ces plus risquants sont en chemin vers la trace du sacré. Leur chant au-dessus de la terre sauve ; leur chant consacre l'intact de la sphère de l'être. » Voilà qui, personnellement, m'illumine plus que toutes les formalités théologiques chez Zak, Radek & co. Heidegger poursuit : « La détresse en tant que détresse nous montre la trace du salut. Le salut évoque le sacré. Le sacré relie le divin. Le divin approche le Dieu. Ceux qui risquent le plus appréhendent, dans l'absence de salut, l'être sans abri. Ils apportent aux mortels la trace des dieux enfuis dans l'opacité de la nuit du monde. »
Il y a une telle charge de Vérité dans cela, que je le répète pour le plaisir des intelligents et le malheur des imbéciles : « Ceux qui risquent le plus appréhendent, dans l'absence de salut, l'être sans abri. Ils apportent aux mortels la trace des dieux enfuis dans l'opacité de la nuit du monde. » Et Nietzsche a risqué beaucoup, bien plus, même, que Heidegger.
Il est curieux que Claudel après sa découverte des "Illuminations" de Rimbaud, dira avoir découvert l'innocence enfantine de Dieu.
L'innocence enfantine de Dieu ? Ainsi Hallâj, le mystique arabe, condamné à mort, fouetté, mis en charpie, crucifié puis décapité par les barbus de son temps pour "hérésie" qui eut ses extases charnelles, spirituelles et sémantiques : « Celui qui me convie, et qui ne peut passer pour me léser, m'a fait boire à la coupe dont Il but tel l'hôte traitant son convive. Puis, la coupe ayant circulé, il a fait apporter le cuir du supplice et le glaive. Ainsi advient de qui boit le vin, avec le Lion, en plein été. »
Ou lorsque Hallâj se promène avec l'un de ses disciples le long d'un mur derrière lequel une musique surgit. Le disciple demande : « Qu'est ce que ceci, Maître ? » en extase d'entendre la flûte délicate dériver et le rejoindre dans sa dérive. Et Hallâj lui répond : « C'est Satan qui pleure sur la beauté du monde. »
C'est un curieux cénacle, parallèle, unique et toujours recommencé qui se créé par-delà les clivages raciaux et culturels, pour embraser et embrasser des âmes qui disent l'essentielle ardeur qui va par-delà les retenues de rigueur chez les grenouilles et les crapauds de bénitiers. Ô misère, je crois que si Dieu est, il trouve déjà bien des bontés chez tous ces dépravés de la quête qui ont tous posé le doigt sur quelque chose de primordial qui les dépasse et les pousse loin devant, loin au-dessus.
Heidegger : « Seulement à partir de la vérité de l'être se laisse penser le déploiement du sacré. Seulement à partir du déploiement du sacré peut se penser le déploiement de la divinité. Seulement dans l'illumination du déploiement de la divinité peut être pensé et dit ce que la parole "Dieu" doit nommer. »
Et je finirais par Jean Cocteau : « Mille neuf cent est l'année terrible. Nietzsche meurt. Le premier de la classe disparu, ne restent que les cancres. »
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Commentaires
Tout ça c'est bien gentil Nebo, mais reste que la critique de Nietzsche effectuée par Zak qui fait un peu de bruit en cet été où on commençait à s'endormir, se plaçant dans le sillage de celle faite par Heidegger et de Benoist, est loin d'être inintéressante.
Certaines choses sont problématiques chez le moustachu, vous trouvez pas ?
Et puis il faut reconnaître que le gourou tyranique de La Question est l'un des premiers dans la réacosphère (pour aller vite...) à oser engager un tel procès. Le personnage ne manque pas de culot...et aussi de références (hélas !), c'est du lourd faut avouer et la tâche va pas être si simple que prévue m'est d'avis.
Écrit par : Gershom | 09/08/2009
Salut Gershom (pas "sholem" pour un sou)... ma patience a des limites. Niveau "références" pour ce qui est de Nietzsche, Zak n'en n'a aucune. Il n'a fait que reprendre les sempiternels "lieux communs" qui encombrent les esprits anti-nietzschéens primaires, pour Zak vu du côté "chrétien". Voilà qui est comique, il rejoint Comte-Sponville et sa clique du "Pourquoi nous ne sommes pas nietzschéens"... autrement dit, et c'est là ou XP a terriblement raison, ce môssieur qui m'a, en quelques occasions, traité de fumeux noms d'oiseaux, ne sait faire QU'UNE SEULE ET UNIQUE CHOSE : PRENDRE TOUT AU PIED DE LA LETTRE. Il ne sait pas s'armer de la patience des Saints lorsqu'il s'agit de se pencher sur un Philosophe authentique et sur sa Pensée et FOUILLER pour y trouver la pitance qui est digne d'intérêt. Je n'ai rien à dire à une engeance semblable et n'irai même pas commenter ses sentences pitoyables. Si quelqu'un est bien "gentil", comme vous dites, C'EST LUI. Pas moi.
Écrit par : Nebo | 09/08/2009
Ah, et puis il est pas drôle, surtout. Il a supprimé mon commentaire sur la baise. Lui ou l'autre peintre, je sais plus.
Je vais encore ramener mes petites pitreries à la con, mais il prend beaucoup trop les choses au sérieux le mec. On pourrait pas boire un verre tranquillement avec ce genre de gars. Il craint...et il me dégoûte du catholicisme.
La Voix a plus de style et d'élégance.
Écrit par : Spendius, fidèle fan de Nebo envers et contre tous | 09/08/2009
Là vous pousser un peu loin Nebo, au niveau références à charge Zak il cartonne plutôt sévèrement dans sa note (Heidegger, Beaufret, de Gourmont, Binswanger, Gok, de Benoist, etc.), si vous voulez mon conseil amical il faudra trouver d'autres arguments que celui de rejoindre le camp de Compte-Sonville pour lui rentrer dedans si vous voulez en ressortir vivant.
Bien sûr plus facile d'attaquer de loin chez vous, mais ça serait pas mal de vous voir en direct sur La Question avec lui -pourquoi refuser la contreverse ?
C'est comme ce comique de XP que vous citez, à part délirer sur les CAB planqué sur ilys, en usant de la petite manette de la censure et du banissement dès qu'il est dépassé, il a pas grand chose comme arguments à faire valoir dans un débat à la loyale, sauf la sempiternelle idée que Zak et les questionneux prennent tout au pied de la lettre.
Mais au fait, si ces cathos sont un peu littéralistes crispés, ce qui est peut-être le cas, n'est-ce pas parce que pour eux leur Messie se nomme le Verbe, et que dès lors les mots ça compte et ont un sens ?
Vous connaissez la phrase de Hugo : "l'écriture c'est le verbe, et le Verbe c'est Dieu".
Écrit par : Gershom | 09/08/2009
Certains sujets exigent que l'on sache faire preuve d'un minimum d'abstraction, que l'on sache contextualiser les propos d'un philosophe dans sa pensée en Devenir, dans le cadre de sa Biographie et le déroulement de sa pensée. Certains penseurs ne peuvent pas être cités à l'emporte pièce sans tenir compte de leur être, de leur corps qui traverse un certain espace et un certain temps. XP ne délire aucunement même si c'est un schtroumpf, et les CAB sont une réalité première quand je lis la bêtise ampoulée qui veut faire croire (et y parviendra dans une certaine mesure pour les cerveau finis à l'hurine... c'est bien là le danger... et la tristesse) que Nietzsche acclamait l'Islam, qu'il a contribué à féminiser les hommes, et des balivernes qu'un simple licencié en philosophie ne pourrait se permettre d'écouter. Que Zak en prenne son lot et qu'il soit heureux de sa bêtise. Dieu n'en a cure.
C'est en premier lieu parce que l'écriture c'est le verbe et que le Verbe c'est Dieu que je n'ai pas de temps à perdre.
Écrit par : Nebo | 10/08/2009
Nietzsche avait cette certitude qu'il ne serait compris que par un petit nombre. C'était un homme des cîmes, et le grand nombre demeure dans la vallée.
Écrit par : Irina | 10/08/2009
@Gershom
J'ai eu des "débats à la loyale" avec des CAB, et jusqu'à preuve du contraire, je les ai toujours écrasé.
Seulement, les gens du site "la question" n'ont pas le niveau pour commenter sur Ilys et porter la contradiction aux habitués. Aussi, leurs interventions tournent invariablement au trollage (involontaire) que nous sommes donc obligés de caviarder au delà d'un certain niveau de radotage et d'incompréhention de ceux à qoi ils assayent de répondre..
"au niveau références à charge Zak il cartonne plutôt sévèrement dans sa note (Heidegger, Beaufret, de Gourmont, Binswanger, Gok, de Benoist, etc.)"
Mazette! il site des noms! Il connaît ses sourates par coeur!
Que ce soit de cette manière et auprès du genre de public dont vous faites partie qu'il réussit à faire croire qu'il a un quelconque talent suffit à démontrer qu'il est insignifiant, vous ne croyez pas?
Les gens incapables ne serait-ce que de lire ont besoin d'apprendre par coeur ou d'admirer des gens qui apprennent par coeur.... Ce sont, comme disent leurs amis musulmans, des "savants".
Écrit par : XP | 10/08/2009
Ajoutons que personne, sur le site "la question", est en désaccord avec les contributeurs d'Ilys.
Nous l'avons relevé assez souvent pour affirmer qu'ils ne comprennent tout simplement pas ce qui s'y écrit.
Écrit par : XP | 10/08/2009
@XP Ils représentent un catholicisme désespéré. Ce désespoir explique bien des choses. A mon sens cen'est pas tant le niveau qu'ils n'auraient pas pour ilys que l'esprit. C'est spirituel. Pour aimer ilys comme je le fais, s'y sentir si bien quand il fait si froid sur la question, il faut un autre esprit que la peur. Il faut, quel que soient les questions et doutes sur l'époque, choisir l'espoir, aller de l'avant.
Mais eux ont l'impression d'être coincé. J'ai rapproché Stag de Zak dans mon pro-zacum sur Ilys : c'est qu'il y a là deux nihilismes, mais Stag n'ayant que sa haine sans la remplir peut garder du rire, être affamé le rend vivant. Je ne sais pas pour Zak , mais Zacharie par exemple me donne l'impressiion d'essayer désespérement de se réchauffer. Le christ ne rayonne pas d'amour, il remplit un vide.C'est atroce.
Écrit par : Restif | 11/08/2009
@Restif
Si j'étais le dénommé ZAC, moi aussi, je serais désespéré:)
Plus sérieusement, je vois bien que ce ZAC pète de trouille.Mais pour combattre ses peurs, il devrait assayer un truc qui a fait ses preuves:
La Foi.
Écrit par : XP | 11/08/2009
Pas mal vu Restif ce disntingo entre Zak et Zacharias, c'est un peu ce que je me disais intérieurement mais que vous formulez bien plus clairement (vous connaissez bien le sujet apparemment).
Le premier, c'est-à-dire Zak, pour être dogmatique reste, derrière la vaste érudition et les références pointues, porteur d'une flamme spirituelle très perceptible.
Le second, Zacharias, qui semble beaucoup plus diriger concrètement La Question signant les professions de foi du blog, donne une ligne pure et dure, est vraiment un doctrinaire froid, agressif et tranchant, un vrai inquisiteur qui fait peur.
voir : http://isabelledescharbinieres.hautetfort.com/archive/2009/04/12/l-a-q-u-e-s-t-i-o-n.html
Une réflexion d'ailleurs, ça serait un super sujet d'étude que de réaliser une analyse de ce site étrange avec ces personnages singuliers, blog sorti d'un autre temps, qui est même anachronique par rapport aux blogs cathos tradis...c'est tout dire !
Écrit par : Clément | 11/08/2009
Clément :votre distinguo résume, synthétise, -fait toucher du doigt s j'ose dire- parfaitement ce que je ressens. Mais alors là...Exactement. Cette différence telle que vous la présentez...c'estce que j'entends en moi
@Xp Vous êtes insupportable!
Écrit par : Restif | 11/08/2009
Vous citez Sollers Nebo, qu'en pensez-vous ? Moi il m'exapspère à jouer celui qui connait Nietzsche en France alors qu'en fait c'est une brelle.
Écrit par : DT | 11/08/2009
En tant que lectrice modeste et ignorante (ai peu lu tous ces grands penseurs ici convoqués, et sur la Question et chez ILYS), je pourrais malgré tout avoir plusieurs choses à dire, mais m'en tiendrai à un minimum.
Zak a écrit : "Alain de Benoist écrit, à juste titre : « …c’est à Heidegger que j’ai fini par donner la première place. J’ai en effet été sensible à la critique faite par ce dernier de la philosophie de Nietzsche. Heidegger opère une distinction rigoureuse, qui a pour moi été décisive, entre ontologie et métaphysique. "
...et a ensuite parlé de la pensée de Nietzsche en la traitant d'indigente (et tout son article le clame, souvent assez outrancièrement).
Je serais Alain de Benoist que je ne serais pas submergée de fierté d'avoir Zak de mon côté, en l'occurrence. M'enfin, si De Benoist a "fini par donner la première place", on imagine bien que ça n'a pas été suite à la seule lecture de quelques lignes de l'un et l'autre, et qu'il a longtemps tergiversé entre ces deux pensées. Donc, on repassera pour l'indigence de Friedrich.
À quelques reprises, le même Zak cite De Benoist en lui donnant raison, avec pour seul argument, par ex. un "à juste titre" : flamboyante démonstration bien étayée, j'avoue (je reconnais, parce que je connais - pour être capable d'en faire de pareilles :-) ).
Il suffit de faire un peu la taupe de l'Aurore pour voir s'écrouler la construction de cet article mal fichu, et ce manque de clarté-là à lui seul reflète l'incapacité à lire autrement qu'à travers sa lunette filtrée.
Autrement, peut-être Zak ne visait-il qu'à provoquer et à écraser Nietzsche, mais pour moi ce sont des coups d'épée dans l'eau.
Avant de filer dormir, dire que cette note et les commentaires - ainsi que ceux en traitant chez ILYS) sont fort intéressants. Ciao.
Écrit par : sandgirl | 11/08/2009
Je me demande si ce buzz ne surprend pas Zak lui-même ? Son but n'était pas d'écraser Nietzsche à première vue - ou peut-être de faire un simple test (apparemment c'est réussi).
Rappelons que son article n'avait que pour but de mettre en lumière la façon dont de Benoist s'était fait bousculer grossièrement par un nietzschéen un peu étroit nommé Olivier Meyer.
S'il doit sortir à terme une analyse plus poussée de Nietzsche, ça sera sans doute autre chose de plus solide à mon avis.
Écrit par : Clément | 11/08/2009
En fait, y a pas de buzz: c'est lui ou une de ses trois groupies qui vont parler de ses articles que personne ne lit sur les blogs, pour en parler et pour faire croire que l'avis de ce maboule intéresse quelqu'un.
La technique est bien rodée: un type vient nous en parler, commence par en dire du mal, mour finir par dire que quand-même, son gourou est vachement fort.
Écrit par : XP | 11/08/2009
Oui, DT, j'aime Sollers, avec parcimonie et esprit critique, mais je ne le considère pas comme une brelle. Et... j'assume. :-D
Clément... moi pas peur. Ni des inquisiteurs ni de personne. Je crains Dieu, peut-être, c'est-à-dire que "je hais le mal". Si la Foi devait m'embraser demain, quelle figure aurai-je ?
Sandgirl, "Je serais Alain de Benoist que je ne serais pas submergée de fierté d'avoir Zak de mon côté, en l'occurrence."... très bien vu, je doute fort, en effet, que de Benoist approuverait les affirmations qui se veulent tranchantes de Zak au sujet de Nietzsche.
Ce que j'aime chez Restif, et ça n'est pas de la taquinerie de ma part, c'est qu'il est un pacificateur d'élite, avec du coeur... il rêve d'un dialogue où l'on pourrait vociférer comme Bloy et rire comme des moines abreuvés de bière savamment fermentée dans de vieilles cuves qui en auraient vu d'autres... en cela je lui ressemble.
Moi ça me rappelle les conneries immondes qu'un Lapinos a pu dire sur Bloy... et les montées de Restif aux créneaux... tel Fanfan la Tulipe...
Écrit par : Nebo | 11/08/2009
" il rêve d'un dialogue où l'on pourrait vociférer comme Bloy et rire comme des moines abreuvés de bière savamment fermentée dans de vieilles cuves qui en auraient vu d'autres.." Ah, ah, c'est exactement ça!
Ps que j'ai aimé Fanfan! cet elfe bondissant de Gérard Philippe... quelle grâce, quel charme! Quand enfant on découvre ça, quelle joie! (Tient? n'est-ce pas justement de la joie que je ressens? Hum...Crois ben qu'si.
"Par delà les thanks et les words", édition Du temps qui passe, collection "sourire d'après-midi"".)
Écrit par : Restif | 11/08/2009
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