29/08/2009
Nostalgie
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
L'Héritier
Mon fils, Vladimir, est rentré de vacances. Une dizaine de jours en Ardèche, avec Vincent et sa famille. Il s’est amusé comme un fou avec son meilleur pote, Maximilien, le fils de mon meilleur ami. C’est un sentiment étrange qui me submerge quand je mesure le chemin que nous avons parcouru, Vincent et moi, un chemin que n’imaginent pas nos gosses qui se sont créé une complicité et s’éclatent comme des cochons. Quand mon regard croise celui de mon ami, nous nous comprenons et ressentons aussitôt le poids de notre relation unique. Agés de 44 ans tous les deux, nous nous fréquentons depuis nos 7 ans. 37 années d’amitié sans aucune prise de tête, c’est un miracle, une chance unique.
« Le bonheur d’un ami nous enchante. Il nous ajoute. Il n’ôte rien. Si l’amitié s’en offense, elle n’est pas.» Jean Cocteau (La Difficulté d’être)
Je songe, du coup, à ce paradoxe de notre condition, si bien exprimé par Georges Perros dans ses « Papiers collés » :
« Je ne crois pas que l’amour soit nécessaire — c’est plutôt le contraire — pour former un monde où l’amour soit possible. »
Nostalgie, en cette nuit, à revoir la vie défiler et à ressentir la présence palpable d’instants rayonnants de lumière pourtant passés, mais qui ont laissé une empreinte profonde et indélébile. On se demande pourquoi la vie n’est pas toujours dans ce cercle de joyeuse fraternité, d’échanges essentiels, d’amour serein.
Alors pour avaler cet amas d’émotions et de souvenirs, je bois de la Slivovits et fume comme un pompier en écoutant l’album des Rolling Stones, "Bigger Bang". Il est 4h46 du matin et je regarde mes souvenirs danser devant moi et brûler comme de scintillants papillons venant mourir à mes pieds.
BROTHERHOOD
04:55 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (11) | 
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Commentaires
Nebo, pardon à l'avance devous mettre dans l'eau bouillante par devers vos camarades de la réacosphère et de vous démasquer en vous mettant à nu devant l'Ève éternelle... :
« Moi je reconnais le conservateur à un point : il n'a pas de nostalgie. »
Devinez qui a dit ça ??
(je préfère la dernière photo. Z'avez l'air sympa - "ceci n'est pas une pipe" !)
Écrit par : sandgirl | 30/08/2009
Si ça a un rapport avec Regis le moustachu, ce sale con qui n'aime pas Venise... en rapport avec un article que j'ai lu chez CGB, je m'en contre fiche à un niveau que vous n'imaginez pas. Ce type est capable au milieu d'un océan d'intelligence de dire une connerie énorme. Ou au milieu d'un océan de connerie de dire une petite intelligence. Je ne sais plus. Il a défendu les serbes, en 1999, c'est déjà ça. Sinon, excusez-moi, la Nostalgie que j'évoque est celle qui naît d'un parcours de vie et que nous éprouvons tous à un moment ou à un autre, que nous soyons "progressite" ou "conservateur". C'est le coup du lac chez Lamartine. Des conneries sur le temps qui passe emmenant loin de nous les instants dignes d'intérêt.
Regis la moustache a prouvé par sa citation branlante que Nietzsche avait raison : les "progressistes" ne sont qu'une bande zigotos tirant des plans sur la comète à partir de désir d'au-delà soi-même, dans le confinement d'un à-venir improbable ou d'un passé révolu qu'ils tentent de transcender maladroitement. C'est ICI et MAINTENANT que TOUT se passe.
J'aime bien les pipes... avec du bon tabac... et un bon Cognac.
Écrit par : Nebo | 30/08/2009
Dites, je n'y entrave rien en matière de serpents, mais votre héritier, vous n'avez pas peur qu'il se fasse mordre ?
Quant à votre pote,tout porte à croire à la vue de son expression qu'il a probablement léché la grenouille avant de la poser sur son crâne ? Faites gaffe, c'est hallucinogène.
Écrit par : Rex | 30/08/2009
Rex, le serpent n'est qu'une couleuvre inoffensive. Quant à l'expression de mon pote, elle est plus dû à sa propension à faire le schtroumpf qu'au léchage de crapaud (et non pas de grenouille).
Écrit par : Nebo | 30/08/2009
Non mais, quel prolétaire vous faites !
Écrit par : sandgirl | 30/08/2009
Prolétaire de condition... mais pas de mentalité.
Écrit par : Nebo | 30/08/2009
C'est bien ce que je disais : quel prolétaire vous faites !
C'est trixte de voir que la binarité* dont vous faites parfois preuve vous empêche de goûter le fait que je ne la partage pas et pourtant me trouve apte à célébrer le beau même chez ceux dont les vues ne s'accordent pas aux miennes en tout, voire en des motifs parfois capitaux...
* heureusement, elle ne paraît pas exponentielle :-)
Écrit par : sandgirl | 30/08/2009
Excusez-moi, mais si quelqu'un est binaire ici... ça n'est pas moi.
Dieu merci... nous pouvons nous accorder, peut-être, sur d'autres points... on appelle ça : la Diversité.
Écrit par : Nebo | 30/08/2009
La Diversité ? Mais vous voilà d'accord avec les gôchistes !
Écrit par : sandgirl | 30/08/2009
Eh non... en aucun cas... les Gôgô-gôchistes veulent, au nom de la diversité, rendre tout le monde semblable... moi j'accepte pleinement l'altérité heureuse... et les écarts... et les hiérarchies... et les différences... bref, les comparaisons, les jugements, les détails, les nuances... tout ce qui fait horreur au Gôgô-gôchiste moyen.
Écrit par : Nebo | 30/08/2009
Et d'ailleurs, c'est bien là un point commun entre la Oumma et les Gôgô-gôchistes : l'égalisation générale, le coup du "tout le monde il est pareil" devant le parti, l'état, la communauté communiste ou... devant Allah ! Le fait que des gôchistes comme Carlos se convertissent à l'Islam me fait comprendre pourquoi Dantec a appelé l'Islam un "communisme du Désert".
Écrit par : Nebo | 30/08/2009
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