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05/10/2009

« Sans papiers » ni dignité !

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

En fouillant dans les vieux articles du Grand Charles, je suis tombé sur cet excellent billet où il évoque une soirée... comment dire ?... africaine, une soirée des plus intéressante et, je l'avais oublié, dans les commentaires à son post, j'ai retrouvé un copier/coller que j'avais effectué alors, l'article date déjà de deux ans, d'un article de Rosnert Ludovic Alissoutin, docteur en droit sénégalais, qui tient des propos plein de bon sens et que je vous livre ici.

 

 

« Sans papiers » ni dignité !

Quand l’Africain cessera t-il de fouiller dans le passé des excuses à son retard actuel et de mettre tous ses malheurs sur le dos des autres  ? Quand apprendra-t-il à rester chez lui pour travailler et retrouver un minimum de dignité sur la scène internationale ? Quand cessera-t-il de réclamer en terre étrangère, des droits qu’il n’a même pas chez lui ?

On peut certes, d’un point de vue idéaliste et avec la complicité de thèses humanistes, défendre l’idée selon laquelle la terre est le patrimoine commun de l’humanité et que tout individu devrait jouir de la liberté de s’établir à l’endroit de son choix, d’y fonder une famille et de participer à la vie nationale et locale. Mais la réalité juridique est tout autre : tout Etat a le droit souverain de s’organiser à sa guise et de déterminer les conditions d’entrée et de sortie sur son territoire qu’il est le seul à administrer, pourvu que les règles qu’il édicte n’entrent pas en contradiction avec la coutume internationale et ne violent pas une disposition d’un traité auquel il aurait souscrit. En l’occurrence, aucun principe de droit, aucune convention n’oblige un Etat à ouvrir ses frontières à tout candidat à l’immigration, y compris des aventuriers qui viennent aggraver les problèmes déjà complexes de chômage et de sécurité. Il faut avoir la franchise d’avouer que dans tous les pays du monde, riches ou pauvres, on préfère, et à juste titre, recevoir des migrants positifs apportant des investissements productifs ou une expertise fructueuse, plutôt que des poids morts que le contribuable national devra prendre en charge, le temps qu’il trouve du travail, si jamais il en trouve. C’est ainsi que, racisme ou pas, les meilleurs joueurs noirs en France sont spontanément naturalisés puis intégrés dans l’équipe nationale, s’ils acceptent. S’il en est ainsi, c’est parce qu’ils sont utiles. Et c’est de bonne guerre !

Il est vrai, par ailleurs, que certains gouvernements européens ont une lourde responsabilité dans l’envahissement de leur territoire par les Noirs et les Arabes, à l’image de la banlieue parisienne. Ils ont encouragé l’immigration comme palliatif au vieillissement de la main d’œuvre nationale et, s’étant rendu compte de la menace culturelle, cherchent à se débarrasser du trop plein d’étrangers.

Tout Etat a intérêt à protéger ses frontières. Dans certains Etats africains renfermant des potentialités touristiques, des voyous d’origine européenne notamment, ont profité de la pauvreté des masses pour développer la pédophilie, la prostitution irrégulière, l’homosexualité, le libertinage sexuel chez les adolescents et même le trafic d’organes. Les autorités de ces pays n’ont-ils pas intérêt à filtrer les entrées sur le sol national pour protéger la morale et les mœurs, quand bien même il s’agit de pays pauvres ? Reconnaissons aussi aux pays européens le droit de tamiser les entrées en provenance d’un continent dont on a régulièrement échos de bateaux qui se renversent avec des bilans macabres qu’on dissimule, des avions qui s’écrasent pour surcharge, des mauvais perdants aux élections qui mettent le feu sur de pauvres innocents, des soldats barbares qui violent des femmes déjà estropiées par des balles folles, des brigands à la tête des institutions étatiques qui pillent les impôts à vue d’œil, des hommes et des femmes au comportement sexuel désinvolte malgré les ravages du SIDA, etc.

Le racisme, la xénophobie et le nationalisme agressif existent bel et bien en France, mais les Africains y ont largement contribué. En effet, certains noirs n’honorent pas leur continent d’origine. On les voit s’entasser tel du bétail dans des chambrettes insalubres, foyers de bruits et d’odeur ou vendre à la sauvette, au pied d’un monument de dimension mondiale comme la Tour Eiffel, une bouteille d’huile de palme, un morceau de poisson séché, une statuette contrefaite et délabrée, bref, de la pacotille comparable à celle que nos ancêtres recevaient en échange de leurs propres frères… La propension viscérale à aller en Europe prend l’aspect d’une pathologie congénitale et incurable chez certains Africains. Les chefs d’Etat, par exemple, brillent par leur absence aux sommets africains convoqués pour trouver des solutions à des guerres et guérillas meurtrières sur le continent, mais se ruent comme des béni-oui-oui vers l’occident pour y assister à des sommets où ils sont généralement abusés.

Le racisme existe bel et bien en France mais l’Africain est bien mal placé pour le dénoncer car il y’a pire chez lui. Des expressions comme «gnac», «ndring», «gourgui» ou «mamadou» sont révélatrices d’un rejet à peine voilé de l’autre. Au Sénégal, le concept de «lak-kat» usité par l’ethnie wolof dominante est le témoin d’un complexe de supériorité qui alimente un sentiment semblable, dans le fond, à celui que des européens éprouvent, parfois inconsciemment, à l’égard des africains sur leur sol. Certains africains, à peine affranchis du tribalisme, préfèrent pousser leur enfant dans les bras d’un européen plutôt que de le voir convoler avec un partenaire casté.

Beaucoup d’africains organisés sous le triste vocable de « sans papiers » dénoncent férocement la xénophobie en France mais oublient de régler les problèmes qu’ils ont laissé dans leur pays natal. Le racisme africain prend l’aspect d’un ethnicisme sauvage et sanglant. La boucherie rwandaise n’est-elle pas un problème intra-africain de rejet de l’autre ? Que dire de sottise du Darfour, de l’esclavage en Mauritanie, des immigrés sénégalais au Gabon, déshabillés et parqués à l’air libre et sous le soleil pour être rapatriés ?

Si l’Union Africaine n’est réalisable que sur le papier, c’est parce que, au-delà du pouvoirisme des chefs d’Etat qui s’offrent en spectacle à travers des tiraillements et positionnements immatures de leadership autour du NEPAD, les peuples africains n’arrivent pas à s’entendre. Cette attitude n’est pas nouvelle car au moment de la colonisation, au lieu de partir d’un vol égal pour faire face à la pénétration étrangère, les africains s’entre égorgeaient pour des portions de territoire, ou pour réduire leurs propres frères à l’esclavage.

Une attitude plus responsable consiste à dire que tous les français doivent avoir les mêmes droits quelle que soit la couleur de leur peau. Ou encore, tout étranger détenteur d’un titre de séjour doit bénéficier pleinement et sans discrimination des droits que la loi lui accorde en tant que tel. Mais entrer clandestinement en territoire étranger et y réclamer des avantages est la plus triste des incohérences. Les auteurs de telles bassesses ne s’imaginent pas quelle honte ils infligent à leurs frères africains restés au pays pour faire avancer les choses. Que se passe-t-il de si grave en Afrique pour que des renégats sénégalais et maliens préfèrent risquer leur vie dans le désert marocain au lieu d’apporter leur contribution au développement de leur pays ? Et Gaston Kelman de placer une anecdote: « Un matin, pris de remords à cause du spectacle des Noirs qui immigrent vers l’Europe, les Occidentaux se réunissent à Bruxelles et décident que la meilleure façon d’arrêter l’immigration, c’est de rendre à l’Afrique ses richesses. Pour ce faire, les populations des deux continents permuteront: les blancs s’installeront en Afrique et les noirs occuperont l’Europe. Sitôt dit, sitôt fait! Dis ans plus tard, l’immigration reprend… dans l’autre sens ». Si la France ouvrait ses portes à tous les africains, elle rendrait un mauvais service d’abord à elle-même, puis à l’Afrique qui deviendrait alors un triste désert vu le nombre impressionnant de candidats à l’immigration, dont certains sont prêt à braver la mort dans les océans, les déserts et les airs. Parmi les sinistres leaders des mouvements de sans-papiers, certains se sont mystérieusement enrichis à travers des lobbies sous-marins et d’insondables réseaux d’intérêt.

Dans les pays occidentaux, les africains en situation irrégulière cherchent à se donner bonne conscience sous l’ombre de théories fallacieuses sur l’égalité. L’égalité n’est possible qu’entre des éléments se trouvant dans la même situation. Elle est proportionnelle et non mathématique. Un étranger ne pourra jamais avoir les mêmes droits, ni les mêmes devoirs, que les citoyens d’un pays.

Le plus grave c’est ce que cette masse, courant comme des captifs vers le mirage européen, n’ont certainement pas pour préoccupation l’intérêt de leur pays. Tout au contraire, ils développent, en général, une attitude anti-patriotique et égocentrique. En effet, lorsqu’ils amassent un peu d’argent dans les chantiers, morgues, restaurants et supermarchés, ils ne reviennent chez eux que pour prendre une ou deux épouses et acheter des biens ostentatoires au détriment d’investissements multiplicateurs et générateurs d’emplois.

Ce n’est pas parce qu’on est africain qu’on doit refuser de reconnaître la responsabilité des africains dans l’attitude de rejet de la France. Beaucoup d’africains se sont offusqués du discours des autorités françaises selon lequel la polygamie est source de violence, mais ils savent parfaitement que cette affirmation est absolument vraie aussi bien en France qu’en Afrique, quelle que soit le sentiment inavoué qu’elle cache. La polygamie, lorsqu’elle est pratiquée avec désinvolture et sans conscience – et c’est malheureusement souvent le cas – favorise la rivalité et donc l’adversité des enfants de mères différentes, développe une compétition souvent malsaine, mystique et violente entre les co-épouses, initie les enfants à des scènes de violence, et, surtout, coupe le père d’une gestion de proximité des besoins naturels et incompressibles de ses enfants.

Les Africains en situation irrégulière errant en Europe et aux Etats Unis sont donc invités à cesser d’humilier la race noire de rentrer chez eux. Ne vaut-il pas mieux souffrir chez soi que hors de chez soi ? L’Afrique est un continent où tout est à refaire. Elle a besoin de l’engagement de ses fils et non de la fuite des cerveaux et des compétences. Il est vrai que la rapacité, l’amateurisme et l’autoritarisme des gouvernants n’encouragent pas à rester, mais est-ce une raison pour fuir  ? Qui développera notre chère Afrique si tous les cerveaux et les bras valides émigrent vers l’occident  ?

Les fraudeurs Africains, illégalement introduits dans les pays occidentaux doivent être punis, et sévèrement, aussi bien par leur pays d’origine que par l’Union Africaine qui doit aussi se poser comme garante de la dignité du peuple noir.

Rosnert Ludovic Alissoutin

 

Le site de Rosnert Ludovic Alissoutin semble, malheureusement, ne plus fonctionner...

07:05 Publié dans Franc-tireur | Lien permanent | Commentaires (3) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

avec tant de franchise il a peut-être eu des ennuis ...

Écrit par : Paul-Emic | 06/10/2009

Surprenant. Sur l'article du Grand Charles, la Black qui cite Barrès, ça a de la gueule quand même. Et Alissoutin il a pas froid aux yeux.

Écrit par : Thomas | 06/10/2009

Bah, tout ça...

Tu sais Nebo, je suis allé en Afrique, au Bénin plus précisément, un pays plutot pauvre, sans grands atout, et qui a bien connu la corruption etc. C'était la première fois que j'y allais, un ami du pays tenant à m'y emmener pour me montrer chez lui. J'y suis allé avec joie. Rencontré beaucoup de personnes là-bas, des gens normaux, aussi bien que des artistes ou un conseiller présidentiel. Et tu sais, plusieurs amis là-bas m'ont dit des choses qui en auraient fait pâlir plus d'un ici. L'un d'eux, simple docker à Cotonou, m'avait dit que pour lui, ceux qui voulaient venir en France étaient, je le cite, des analphabètes esclaves d'un fantasme stupide, meme si on pouvait comprendre qu'il existe. Un autre, qui a vécu à Paris (ville qu'il n'a pas aimé) pour y avoir fait des études de droit et qui aujourd'hui s'occupe d'une société de micro-crédit là-bas m'avait aussi lancé : "qu'est-ce que j'irais faire en France? Ici je gagne plutot bien ma vie et j'aide mes concitoyens à lancer leurs affaires, à vivre leur vie, alors que là-bas, je serais quoi? Un vulgaire balayeur ou un vendeur de sandwich." Alors tu vois... C'est toujours un peu pareil mine de rien, quand on est bien dans son slip, on ne fait pas chier le monde : on se contente de réaliser, sa vie durant, le but de son existence, si modeste soit-il. Mais pour savoir ce qu'il est, ça demande de porter ses couilles. Ca s'appelle vivre, somme toute.

Écrit par : jc | 07/10/2009

Les commentaires sont fermés.