16/09/2010
La Salope Luxembourgeoise
=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=
Je rigole. Tout ce bordel, depuis ces derniers mois, avec la réforme concernant les retraites, la crise qui traîne encore dans les parages, les guignols du PS qui passent leur temps à chier dans la colle et, par la même occasion, à nous chier dessus (si quelqu'un pouvait faire fermer sa gueule ne serait-ce qu'à Benoît Hamon pendant un mois ou deux ça nous reposerait la tête), les émeutes en banlieue qui sont encore montées d'un cran (armes à feu et même lance-roquette), tout ce merdier a trouvé son point d'orgue avec l'affaire des roms et leur réexpédition vers leur pays d'origine (Bulgarie, Roumanie). Je suis un Balkanique et je les connais un peu les roms. En Serbie, ce sont nos bluesmen locaux, si je puis dire, ils vivent dans des bouges à l'hygiène douteuse et ont surtout développé un talent certain pour la musique... et la rapine. Jetez un oeil sur les sublimes films de Kusturica, "Le Temps des Gitans", "Chat Noir, Chat Blanc", c'est à peine exagéré et il n'y a que les bobos intellectuels belgradois pour refuser d'accepter certaines évidences et réalités.
Bien entendu, tous les tziganes de l'est ne sont pas des parasites et des feignasses. Le système communiste a réussi à en intégrer quelques uns, mais à la force du poignet et même avec une poigne de fer, pas avec la douceur que prônent nos chiasseuses institutions bruxelloises.
Je ne suis pas un fanatique de l'Europe qui se monte, ni du traité que Sarkozy nous a imposé pour que la dérive générale se poursuive, j'ai voté pour lui pour ne pas avoir à voter pour l'autre creuse insignifiante, mais je rigole à présent de le voir cerné de toutes parts par les bureaucrates véreux que sa pugnacité a contribué à défendre en nous enfonçant sa constitution zéropéenne dans le Cul la gorge. Je rêve que la Serbie et la Croatie, le Monténégro, la Macédoine et caetera rentrent également dans Zéropa. Pas uniquement par fraternité slave, croyez-moi, mais pour rigoler davantage encore : lorsque les tziganes de l'ex-Yougoslavie débarqueront aussi en France et en force, en raison de ses désavantages sociaux, les braves franchouilles défenseurs des drôâdeulhômme verront alors de quel bois se chauffent ces braves gens qu'y fô édé coûte que coûte. Parce que, voyez-vous, le système français, c'est du pain bien plus béni pour les tziganes de là-bas que pour les blédards du Maghreb... vous verrez... il faut juste patienter encore un peu... quelque temps... chaque chose vient à point, M'sieurs Dames les Bisounours, vous l'aurez vot' beau village mondial généralisé pour vous faire des papouilles et danser la ronde de la fraternité zuniverselle !
Mais voici le ponpon : Viviane Reding, ou la salope luxembourgeoise. Certains m'ont dit que les luxembourgeoises étaient libérées et pas farouches. Bon... à c'qu'i' parait elles choisissent le mâle qui les aidera à passer un bon moment, elles ont raison, faut pas déconner, elles bossent, tiennent fermement les cordons de leurs bourses et y'a pas d'raison qu'ça change lorsque leurs culs réclament leur dose de limage et de foutre, mais ça ce ne sont pas des salopes, ce sont des dames bien informées avec du sang germanique, entre autre, et ça se laisse pas berner ces bestiaux-là, faut d'la poigne et d'l'assurance avant de se lancer à l'assaut de la façade nord comme de la façade sud. Et là, voilà t'y pas que Viviane Reding y est allé de ses admonestations lamentables.
Lorsque Hitler est arrivé au pouvoir dans les années 30 en Allemagne, il a fait des tziganes comme des juifs des citoyens de seconde zone, les a chassé du pays, les a spolié de leurs biens. Quand il s'est emparé de l'Europe, il les a raflés, les a fait passer par des camps de regroupement, avant de les déporter dans des wagons à bestiaux sur des centaines et des centaines de kilomètres pour finalement les faire crever au travail, dans les chambres à gaz, les fours crématoires, ou par les expériences médicales de tarés comme celles du charmant Josef Mengele. Et je n'oublie pas la Shoah par balle, les fosses à cadavres et le mutisme général consentant.
Qu'a donc fait ce pauvre Sarko aux roms pour que Viviane Reding daigne affirmer avec force et conviction que sa patience était à bout et que la France de 2010 était retournée aux zeur lé plus sombre de notre histwouaâr ? Il les a fait raccompagner chez eux en leur donnant de l'argent. Notre argent de contribuables. Que dire ? La marge est grande, n'est-ce pas ? Immense même entre les charniers d'Auschwitz et le raccompagnement vers la frontière de quelques pénibles péquenauds qui, à part faire la mendicité et voler, ne font pas grand chose non pas parce qu'ils ne seraient capables que de cela, mais simplement parce qu'ils se refusent à quitter le cloaque mental qui leur sert d'existence et dont ils semblent se satisfaire pleinement depuis des siècles. Je suis surpris que les associations juives se fassent si discrètes quant aux déclarations de la Viviane, car s'il y a quelqu'un d'insulté dans cette affaire ce sont bien les 6 000 000 de juifs, mais aussi les 300 000 à 500 000 tziganes qui ont été, eux, vraiment déshumanisés avant d'être recrachés en cendre dans le ciel européen en pleine seconde guerre mondiale.
Oui, Camarades bobos et censeurs névrosés de notre France qui ne bande plus depuis longtemps ni ne mouille, il va vous falloir commencer à constater (je sais, c'est difficile et, surtout, douloureux) que vos considérations ne sont que pétards mouillés, mais à continuer de vous laisser mener la danse ainsi nous allons droit vers le Grand Incendie qui n'aura pas les couleurs chatoyantes de la chanson de Noir Désir. Le pays réel en a plus qu'assez de vos postures... je sens lentement, mais sûrement, poindre quelques énervements qui risquent encore de vous faire réveiller avec la gueule de bois comme au lendemain d'un certain 21 avril 2002.
Quant à la Salope Luxembourgeoise qui vient donner des leçons à la France du haut de son trône bruxellois sur lequel le peuple français a craché par référendum, qu'elle fasse rentrer quelques roms en son beau Luxembourg tellement ouvert à la diversitude, comme chacun le sait, et après elle pourra venir nous donner des leçons d'amour du prochain, mais je lui suggère plutôt d'aller se faire fourrer vraiment au lieu de se masturber maladroitement le coeur et les méninges devant les médias pour se donner bonne conscience et continuer à faire gagner Hitler, ce tueur de la langue, du sens et de l'humanité, par-delà sa mort et par-delà l'agonie de notre continent sous les bons auspices de raclures politicienne comme elle. Tu verras Viviane, quand on a tiré un bon coup, on se sent mieux et on réfléchit avec bien plus de perspicacité.
Quittons-nous avec nos bluesmen des Balkans... la musique chez eux, c'est une seconde nature et c'est déjà beaucoup.
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Commentaires
Salut Nebo,
Dans un reportage du câble sur je ne sais plus quel violoniste de jazz - une pointure, mais je ne suis pas très violon - le gars disait que sans Grappelli et le Hot Club de France, Django n'aurait jamais quitté sa roulotte... ce qui aurait été une lourde perte pour le monde évidemment, si cet ange musicien était resté dans sa roulotte. C'était énoncé sans méchanceté aucune, comme une évidence. Sur une chaîne de grande audience on imagine le tollé...
Écrit par : j.ax | 19/09/2010
Sur Jean-Luc Ponty ? Ou sur Didier Lockwood ?
Pas grave.
Oui... le Django, il fallait toujours le recentrer un peu... le canaliser... sinon il n'en faisait qu'à sa tête. Même après son succès.
Écrit par : Nebo | 19/09/2010
Aucun des deux, je les connais ces deux-là... mais pas grave en effet.
Écrit par : j.ax | 19/09/2010
Oui, et c'est vrai que beaucoup des musiciens de "jazz manouche", comme le disent les amateurs de Télérama et du nouveau grand créateur du 7em art : Tony Gatlif. Tu sais, J.ax, sans vouloir être méchant ni dire du mal des manouches, que je respecte beaucoup pour avoir eu quelques occasions de les cotoyer et de jouer fort mal et fort discretement en leur compagnie ici et la, il faut quand meme garder en tete que toute cette mode reste un montage en épingle, à grand coup de com et de folklore, des majors, et de ceux qui possèdent la thune et qui veulent s'en faire toujours plus. Seul Bireli Lagrène sort du lot et était deja la bien avant toute la mascarade, meme si c'est grace à elle qu'il s'est fait connaitre plus largement.
L'idole Django, le fantasme des manouches qui jouent toute la journée de la guitare dans les caravanes et qui ont les pompes cirées comme leurs cheveux gominés... c'est tout mignon tout ça. Mais c'est comme dire à un étranger que les français portent des marcels, vont acheter leur pain en charentaises tous les matins en portant un beret en chantant Georges Brassens. Il y a une toute petite part de vrai, sentimentale, mais c'est une comptine.
Cet été, j'allais pêcher presque tous les soirs à une riviere. Pas loin, il y avait un camp ou c'était la fête tous les soirs : le grand moment des fêtes religieuses. Et c'est pas du django qu'on entendait, mais des chansons kitsch tentée de boites a rythmes, qui chantaient l'esprit sain. J'étais la bas avec un ami, et trois jeunes gitans venaient parfois, puisqu'on jouait de la guitare et que ça devait s'entendre. On est allé plusieurs fois au camp, et il y avait bien un tres bon accordéoniste, mais pour l'essentiel c'était des travailleur du batiment, des chomeurs ou des mécanos. On mangeait bien, on discutait bien, on s'amusait énormément. On leur jouait nos trucs, et c'est tres sympa.
Un jour, j'ai quand meme demandé à l'accordéoniste son avis sur Django Reinhardt, lui disant qu'a mon avis, et d'apres la musique que j'avais pu entendre au camp, il avait la meme place que pour nous, par exemple Edith Piaf. C'est à dire, l'emblème d'un peuple, une figure essentielle, mais aussi une figure du passé et qu'aujourd'hui de l'eau avait coulé sous les ponts. Et heureusement d'ailleurs. Ce qu'il m'a confirmé avec amusement avec ce regard perçant et acéré par les joints fumés ensemble. "On l'adore, mais voila, Django c'est Django!"
D'ailleurs, dans l'image fantasmée de Django, on oublie parfois des parties essentielles. Par exemple, moi qui l'ai beaucoup écouté à une époque, j'ai surtout été fasciné, non pas tant par cette pompe dont on lui a accordé la paternité (alors que c'est d'abord et avant tout une relecture européene du swing americain, et qu'on retrouvait chez de nombreux musiciens, notamment Eddie Lang, bien avant Django, ou encore, a la meme époque, René Thomas, le belge méconnu contemporain de Django), mais le fait qu'il soit un grand synthétiseur. Pour le dire vite, j'ai été frappé par la forte coloration blues dans nombre de ses solos, lui qui a traversé l'atlantique pour jouer avec Ellington. Mais, quand on entend presque n'importe quel guitariste jouer du "jazz manouche" aujourd'hui, gitan ou pas, tout ce coté interessant, synthétique, créatif, passe à la trappe.... Curieux comme "l'air du temps" et le stéréotype des maisons de disques peut agir aussi long que dans l'expression musicale !
Écrit par : jc | 20/09/2010
Tiens, ça me rappelle précisément les mots de Stéphane, l'accordéoniste manouche : "Django, de toute façon, il avait que deux doigts, alors pour bosser..." ahaha !!
Et cette fois à Marseille, une situation encore plus interessante, sur les amalgames... on se retrouvait, entre musiciens, à un café, le soir pour jouer et boire des coups à l'oeil, en échange d'un peu de clientèle attirée. Il y avait un ptit gadjo passionné de jazz gitan, Florent, un manouche, Tony (avec petite moustache de rigueur s'il vous plait), et Juan, un gitan andalou. Juan ne jouait pas beaucoup, et se taisait carrément quand on jouait des "standards" du jazz manouche ; qui sont en fait un mélange de musique populaire française des veilles années, et de standards... américains. Sauf exceptions célèbres : Minor Swing, Nuages etc. Je demandais à Juan pourquoi il jouait pas, étant donné que c'était "sa" culture. C'est ce que je croyais naïvement. Il eut un sursaut d'orgueil, en me disant que s'il prenait la guitare et qu'il chantait vraiment, ça allait faire trop de bruit et qu'on pourrait surement pas suivre. Je lui ai quand meme dit de le faire. Et c'est comme ça que j'ai découvert le grand, le très grand Camaron de la Isla. Pendant ce temps, Tony et sa belle moustache, se roulait des joints et buvait de la bière. Et nous, on écoutait ça, complétement fasciné par les bulérias, les tchikiboum etc. J'ai compris quelque chose ce soir là, sur l'identité, sur la musique, sur les ponts rapides qu'on peut jeter instinctivement, sans savoir vraiment, entre des cultures qu'on croit proches...
Écrit par : jc | 20/09/2010
oui, étonnant ce folklore autour du jazz manouche, quand comme tu le dis, Django est au moins autant un produit du jazz américain et de la chanson populaire de son époque.
Lagrène, je le "suis" depuis assez longtemps. On allait le voir avec des copains quand on était étudiants à Paris dans les années 90, il était encore très jeune - il ne l'est plus tant que ça - on était sûrs qu'il deviendrait une star énorme. Certes il tourne à présent dans le monde entier, mais malgré tout le respect et l'admiration dus à son prodigieux talent, malgré quelques beaux disques, je ne sais pas s'il a beaucoup progressé depuis... Il y a un ou deux ans je l'ai revu à un festival en plein air dans le 74, Lagrène avait clairement la tête ailleurs (il faisait un sale temps, faut dire). Comme tu le dis bien, Django avait assimilé la musique populaire de son époque et le jazz américain. Mais le jazz manouche actuel s'est un peu mis dans un ghetto. Au festival susmentionné Didier Lockwood a partagé un moment la scène avec Biréli avant de rejoindre son propre groupe avec un guitariste américain (c'était très bien d'ailleurs, il m'a réconcilié une heure ou deux avec le violon jazz). Mais à un moment, voilà-t-il pas que Lockwood avant d'attaquer Nuages, se lance dans une mini-diatribe contre le jazz américain qui ne jouerait pas assez de standards français ! Le tout en présence de son remarquable guitariste américain ! Hallucinant ! Ils sont tous atteints, même les jazzmen, je te dis ! La "tendance" aux Etats-Unis, c'est de laisser les morts avec les morts et de toujours recommencer... vu sur un forum de guitare, par exemple, "be bop is a dead form of music", de la part d'un guitariste compétent. Voilà où ils en sont. S'ils prennent des choses du be bop, c'est pour l'hybrider avec d'autres choses, inventer de nouveaux sons. Certains types sont autant versés dans Joe Satriani que dans Charlie Parker. Ce qui tue la musique en France, c'est ce genre d'attitude, et aussi, je crois, l'absence de public assez vaste. Je connais deux cas de guitaristes très bons, un Français et un Belge, dont un sans exagérer du niveau d'un Pat Metheny, qui n'ont jamais percé. Aux Etats-Unis le public est plus ouvert, on joue de la musique live dans les restaurants, le jazz n'est pas un import mais tout un pan de la culture (c'était plutôt bien parti en France... dommage). Les musiciens n'hésitent pas à enregistrer des trucs plus commerciaux pour passer à la radio, cool jazz et compagnie, à aller un peu au-devant du public.
Le point de vue désabusé sur l'héritage de Django est largement partagé d'après ce que j'entends. On continue de faire "comme si". Ravis pour ces gars-là qu'ils tiennent l'affiche, mais j'ai entendu Angelo Debarre au Blue Note il y a quelques années, rien à dire c'est un virtuose exceptionnel, sauf que... ça a déjà été fait et on s'ennuie ferme.
Écrit par : j.ax | 20/09/2010
Ben étonnant, non, d'apres ce qu'on raconte là. C'est fait partie de la culture française, mais si c'était dit comme ça ils ne vendraient rien, vu que ça passe toujours mieux de faire une nouvelle catégorie commerciale. Apres tout, ce n'est pas de la chanson française non plus. Donc, tu prends cet aspect culturel, tu rajoutes la dimension éducolorée propre à notre époque, un peu de thune par dessus, et roule ma poule !
Le cas du guitariste Romane, très bon par ailleurs, est assez interessant a observer. Son vrai nom n'est pas vraiment Romane, ni Romano, ni Jorgui, ni Patricio, mais ... Patrick Leguidecoq ! Un breton pure souche! ^^ . C'est grâce à lui, par exemple, que des gens comme T.Schmitt sont sortis de leur Alsace perdue entre le chômage et l'ennui. Il a fait beaucoup pour faire connaître le style notre breton, allant même jusqu'a créer un magasine (en plus des videos et autres trucs pédagogiques... la thune? Non ! L'amour ! ) Ce magasine s'appelle justement... French Guitar !! ^^ Assez rigolo tous ces croisements non?
Sinon c'est assez drole ce que tu dis pour Bireli Lagrene, parce que j'ai eu exactement la meme sensation en le voyant. Il devait jouer dans un cadre vraiment tranquille et sans vraie couverture médiatique dans un petit bourg haute saonois : Port sur Saone. Il était indiscutablement excellent, mais avait vraiment l'air loin de tout ça, désincarné comme tu dis. Ce n'est pas quelqu'un de vraiment généreux, si je peux parler comme ça. Une fois je l'avais entendu dire qu'il voulait vraiment se mettre à la basse electrique parce que, à l'inverse de la guitare, "le bassiste, il joue tout le temps, alors que le guitariste, dès qu'il fait plus de solo..." C'est quand meme pas d'un niveau qui tutoie les cimes.
Oui c'est bizarre cette remarque de Lockwood. J'ai un peu de mal a comprendre. Il a sorti un disque dans ce qu'il décrit, avec le papy Marcel Azzola à l'accordéon. Rien qu'a la pochette, t'as compris le truc ! T'as envie de lui dire : "hey Didier, il va falloir se montrer convaincant si tu veux que ça arrive". En définitive, il n'y a que ça de vrai : se montrer convaincant.
La question du public, c'est une chose. La question des endroits où on peut s'exprimer en est une autre ; ça devient difficile de trouver un lieu d'expression musicale pas trop institué dans un cadre urbain. La question des coûts d'organisation de concert, encore une autre. C'est bien connu qu'en France tout le monde a envie de se baigner mais que tout le monde oublie son maillot de bain.
Écrit par : jc | 21/09/2010
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