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09/01/2011

Les arabes selon Ibn Khaldoun

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

Ibn Khaldoun (1332-1406), déjà, avait très bien perçu le fond mental et psychologique du peuple dont il était issu. Il n'est pas inintéressant de découvrir, pour ceux qui ne les connaissent pas, ces passages tirés de son livre majeur, "Les Prolégomènes - Première partie", ici dans la traduction de W. Mac Guckin de Slane (1801-1878). L'avantage est que ces propos proviennent d'un philosophe musulman dont l'origine familiale provient du Yémen, ce qui m'évitera les accusations faciles de "racisme", etc... dont les tenants de la non pensée se sont fait les spécialistes.

« Nous avons déjà dit que les nations à demi sauvages ont tout ce qu’il faut pour conquérir et pour dominer. Ces peuples parviennent à soumettre les autres, parce qu’ils sont assez forts pour leur faire la guerre et que le reste des hommes les regarde comme des bêtes féroces. Tels sont les Arabes, les Zénata et les gens qui mènent le même genre de vie, savoir, les Kurdes, les Turcomans et les tribus voilées (les Almoravides) de la grande famille sanhadjienne. Ces races peu civilisées, ne possédant pas un territoire où elles puissent vivre dans l’abondance, n’ont rien qui les attache à leur pays natal ; aussi toutes les contrées, toutes les régions leur paraissent également bonnes. Ne se contentant pas de commander chez elles et de dominer sur les peuples voisins, elles franchissent les limites de leur territoire, afin d’envahir les pays lointains et d’en subjuguer les habitants. Que le lecteur se rappelle l’anecdote du khalife Omar. Aussitôt qu’il fut proclamé chef des musulmans, il se leva pour haranguer l’assemblée et pousser les vrais croyants à entreprendre la conquête de l’Irac. « Le Hidjaz, leur disait-il, n’est pas un lieu d’habitation ; il ne convient qu’à la nourriture des troupeaux ; sans eux, on ne saurait y vivre. Allons, vous autres qui, les derniers, avez émigré de la Mecque, pourquoi restez-vous si loin de ce que Dieu vous a promis ? Parcourez donc la terre ; Dieu a déclaré, dans son livre, qu’elle serait votre héritage. Il a dit : « Je le ferai afin d’élever votre religion au-dessus de toutes les autres, et cela malgré les infidèles. » (Coran, sour. IX, vers. 33.) Voyez encore les anciens Arabes, tels que les Tobba (du Yémen) et les Himyérites ; une fois, dit-on, ils passèrent du Yémen en Mauritanie et, une autre fois, en Irac et dans l’Inde. Hors de la race arabe, on ne trouve aucun peuple qui ait jamais fait de pareilles courses. Remarquez encore les peuples voilés (les Almoravides) ; voulant fonder un grand empire, ils envahirent la Mauritanie et étendirent leur domination depuis le premier climat jusqu’au cinquième ; d’un côté, ils voyaient leurs lieux de parcours toucher au pays des Noirs ; de l’autre, ils tenaient sous leurs ordres les royaumes (musulmans) de l’Espagne. Entre ces deux limites tout leur obéissait. Voilà ce dont les peuples à demi sauvages sont capables ; ils fondent des royaumes qui ont une étendue énorme, et ils font sentir leur autorité jusqu’à une grande distance du pays qui était le berceau de leur puissance.

 (...)

Le naturel farouche des Arabes en a fait une race de pillards et de brigands. Toutes les fois qu’ils peuvent enlever un butin sans courir un danger ou soutenir une lutte, ils n’hésitent pas à s’en emparer et à rentrer au plus vite dans la partie du désert où ils font paître leurs troupeaux. Jamais ils ne marchent contre un ennemi pour le combattre ouvertement, à moins que le soin de leur propre défense ne les y oblige.

(...)

Ces nomades y renouvellent leurs incursions, et, comme ils peuvent en parcourir toute l’étendue très facilement, ils s’y livrent au pillage et aux actes de dévastation, jusqu’à ce que les habitants se résignent à les accepter pour maîtres.

(...)

Les habitudes et les usages de la vie nomade ont fait des Arabes un peuple rude et farouche. La grossièreté des moeurs est devenue pour eux une seconde nature, un état dans lequel ils se complaisent, parce qu’il leur assure la liberté et l’indépendance. Une telle disposition s’oppose au progrès de la civilisation.

(...)

Si les Arabes ont besoin de pierres pour servir d’appuis à leurs marmites, ils dégradent les bâtiments afin de se les procurer ; s’il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des soutiens de tente, ils détruisent les toits des maisons pour en avoir. Par la nature même de leur vie, ils sont hostiles à tout ce qui est édifice ; or, construire des édifices, c’est faire le premier pas dans la civilisation.

(...)

... par leur disposition naturelle, ils sont toujours prêts à enlever de force le bien d’autrui, à chercher les richesses les armes à la main et à piller sans mesure et sans retenue. Toutes les fois qu’ils jettent leurs regards sur un beau troupeau, sur un objet d’ameublement, sur un ustensile quelconque, ils l’enlèvent de force.Si, par la conquête d’une province par la fondation d’une dynastie, ils se sont mis en état d’assouvir leur rapacité, ils méprisent tous les règlements qui servent à protéger les propriétés et les richesses des habitants. Sous leur domination, la ruine envahit tout. Ils imposent aux gens de métier et aux artisans des corvées pour lesquelles ils ne jugent pas convenable d’offrir une rétribution. Or l’exercice des arts et des métiers est la véritable source de richesses, ainsi que nous le démontrerons plus tard. Si les professions manuelles rencontrent des entraves et cessent d’être profitables, on perd l’espoir du gain et l’on renonce au travail ; l’ordre établi se dérange et la civilisation recule. Ajoutons que les Arabes négligent tous les soins du gouvernement ; ils ne cherchent pas à empêcher les crimes ; ils ne veillent pas à la sûreté publique ; leur unique souci c’est de tirer de leurs sujets de l’argent, soit par la violence, soit par des avanies. Pourvu qu’ils parviennent à ce but, nul autre souci ne les occupe. Régulariser l’administration de l’État, pourvoir au bien-être du peuple soumis, et contenir les malfaiteurs sont des occupations auxquelles ils ne pensent même pas. Se conformant à l’usage qui a toujours existé chez eux, ils remplacent les peines corporelles par des amendes, afin d’en tirer profit et d’accroître leurs revenus. Or de simples amendes ne suffisent pas pour empêcher les crimes et pour réprimer les tentatives des malfaiteurs ; au contraire, elles encouragent les gens mal intentionnés, qui regardent une peine pécuniaire comme peu de chose, pourvu qu’ils accomplissent leurs projets criminels ; aussi les sujets d’une tribu arabe restent a peu près sans gouvernement, et un tel état de choses détruit également la population d’un pays et sa prospérité.

(...)

un Arabe, exerçant un commandement ne le céderait ni à son père, ni à son frère, ni au chef de sa famille. S’il y consentait, ce serait à contre-coeur et par égard pour les convenances ; aussi trouve-t-on chez les Arabes beaucoup de chefs et de gens revêtus d’une certaine autorité. Tous ces personnages s’occupent, les uns après les autres, à pressurer la race conquise et à la tyranniser. Cela suffit pour ruiner la civilisation.

(...)

Voyez tous les pays que les Arabes ont conquis depuis les siècles les plus reculés : la civilisation en a disparu, ainsi que la population ; le sol même paraît avoir changé de nature. Dans le Yémen, tous les centres de la population sont abandonnés, à l’exception de quelques grandes villes ; dans l’Irac arabe, il en est de même ; toutes les belles cultures dont les Perses l’avaient couvert ont cessé d’exister. De nos jours, la Syrie est ruinée ; l’Ifrîkiya et le Maghreb souffrent encore des dévastations commises par les Arabes. Au cinquième siècle de l’hégire, les Beni-Hilal et les Soleïm y firent irruption, et, pendant trois siècles et demi, ils ont continué à s’acharner sur ces pays ; aussi la dévastation et la solitude y règnent encore. Avant cette invasion, toute la région qui s’étend depuis le pays des Noirs jusqu’à la Méditerranée était bien habitée : les traces d’une ancienne civilisation, les débris de monuments et d’édifices, les ruines de villes et de villages sont là pour l’attester.

(...)

les Arabes, ainsi que nous l’avons dit, sont naturellement portés à dépouiller les autres hommes : voilà leur grand souci. Quant aux soins qu’il faut donner au maintien du gouvernement et au bon ordre, ils ne s’en occupent pas. Quand ils subjuguent un peuple, ils ne pensent qu’à s’enrichir en dépouillant les vaincus ; jamais ils n’essayent de leur donner une bonne administration. Pour augmenter le revenu qu’ils tirent du pays conquis, ils remplacent ordinairement les peines corporelles par des amendes. Cette mesure ne saurait empêcher les délits ; bien au contraire, si un homme a des motifs assez forts pour se porter au crime, il ne se laissera pas arrêter par la crainte d’une amende, qui serait pour lui peu de chose en comparaison des avantages que l’accomplissement de son projet pourra lui procurer. Aussi, sous la domination des Arabes, les délits ne cessent d’augmenter ; la dévastation se propage partout ; les habitants, abandonnés, pour ainsi dire, à eux-mêmes, s’attaquent entre-eux et se pillent les uns les autres ; la prospérité du pays, ne pouvant plus se soutenir, ne tarde pas à tomber et à s’anéantir. Cela arrive toujours chez les peuples abandonnés à eux-mêmes. Toutes les causes que nous venons d’indiquer éloignent l’esprit arabe des soins qu’exige l’administration d’un État. Pour les décider à s’en occuper, il faut que l’influence de la religion change leur caractère et fasse disparaître leur insouciance. Ayant alors dans leurs coeurs un sentiment qui les contrôle, ils travaillent à maintenir leurs sujets dans l’ordre, en les contenant les uns par les autres. Voyez-les à l’époque où ils fondèrent un empire sous l’influence de l’islamisme : se conformant aux prescriptions de la loi divine, ils s’adonnèrent aux soins du gouvernement et mirent en oeuvre tous les moyens physiques et moraux qui pouvaient aider au progrès de la civilisation. Comme les (premiers) khalifes suivirent le même système, l’empire des Arabes acquit une puissance immense. Rostem, ayant vu les soldats musulmans se rassembler pour faire la prière, s’écria : "Voilà Omar qui me met au désespoir ; il enseigne aux chiens la civilisation !" »

 

 

19:58 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (15) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

On voit bien là la marque de l'inculte. Celui qui n'a jamais lu Ibn Khaldoun et le cite à foison. Et il fait cela avec tous les auteurs qui lui passent sous la main, en bon cuistre.

Mon petit inculte, si tu avais lu Ibn Khaldoun, tu saurais que les Arabes dont ils parlent sont la confédération tribale des Banu Hilal, qui ont vogué depuis le Hedjaz jusqu'au Maghreb occidentale en 3 siècles (Xe-XIIIe). Ces Bédouins appauvris mais guerriers, ont été utilisés comme mercenaires par les Fatimides contre les Zirides, puis par les Almohades contre les Espagnols à l'extérieur et les remuantes tribus berbères à l'intérieur.

Effectivement ces Banu Hilal, tribu arabe la moins puissante et la moins prestigieuse, étaient sauvages, détruisaient tout sur leur passage, jouaient à merveille le rôle que le pouvoir central maghrébin leur assigna (mater les tribus berbères).

Les passages que tu cites concernent les Banu Hilal (hormis les 3 derniers paragraphes). Quand il dit les "Arabes", ça signifie "Arabes au Maghreb" (hors l'Espagne), donc Banu Hilal, c'est pour distinguer des Berbères. Quand il parle ailleurs des Arabes Sahabas, Ommeyyades ou Nasrides par exemple, il est beaucoup plus élogieux et plein de belles paroles. Suffit juste de le lire pour le savoir ; ce que tu n'as jamais fait ni ne fera jamais en bon inculte boursoufflé de cuistrerie.



Enfin bref, tout est bon pour exprimer ta haine, ton ressentiment et ta médiocrité. Même à trafiquer des textes sans le savoir.

La joie des citations tirées du net, sans elles que serais-tu ?

Écrit par : Ansar | 10/01/2011

Ansar à quoi ? Ansar à rien!
Les tribus de béni oui oui, les ben kelb; les Nadine Hômoque ? Tous des muslim's camel fucker's; hors à mon avis coiffant les aspirations les plus viles, flattant les pulsions les plus archaïques, encourageant la paresse intellectuelle, l'intolérance, l' hypocrisie, la violence, prêchant un virilisme pathologique, justifiant les pires ignominies antiféministes et antisémites, l'islam n'est ni une sagesse , ni une civilisation, ni un mode de vie, c'est un fléau."
Et un fléau qu'importe le citation pourvu qu'on ai l'ivresse de la dénoncer !

Écrit par : Papy Mougeot | 10/01/2011

Papy Mougeotte, tu sens déjà le sapin.

Ton commentaire chlingue le bisounoursisme. A ton âge très avancé c'est une faute de goût, papy.

Écrit par : Ansar | 10/01/2011

D'accord, Mamie Mougeotte est un juif hystérique et paranoïaque qui voit des antisémites partout. Rien à ajouter de plus : tu es déjà maudit par le sort.

Écrit par : Ansar | 10/01/2011

Non, cher monsieur, je ne connais rien, ni à Ibn Khaldoun, ni à Omar Khayyam, ni à Rumî, ni à Hallaj. Je suis un inculte, votre humilité vient de le déclarer du haut de sa superbe en y ajoignant, en plus, le tutoiement typique du Seigneur bédouin qui méprise le mécréant que je suis. Par contre en trois interventions remarquables, vous venez de donner raison au grand esprit qu'était Ibn Khaldoun en affichant un pédantisme, une suffisance et une fièreté que vos "sauvages" du désert n'auraient pas pu mieux affirmer et porter au devant d'eux. Vous me parlez de ressentiment en faisant surgir un ressentiment bien pire que le mien qui, d'ailleurs en vérité, est inexistant. Et dire que je n'ai pas osé citer les passages où Ibn Khaldoun met en boîte la tribu des Qoraïchites si chère au coeur de votre prophète, celle-là même qui contribua à propager votre religion d'amour, de tolérance et de paix, j'aurai dû ne pas me freiner, ça m'apprendra à prendre des gants pour ne pas brusquer votre orgueil.

J'aime bien quand des "doctorants" débarquent sur mon modeste blog, il suffit qu'ils se sentent un peu "titillés" pour qu'ils en viennent, toujours,à se dévoiler tels qu'ils sont... et aucune "takya" ne pourra les faire accéder au masque ou à la couverture adéquate. Pour quelle raison ? Il suffit de relire les descriptions d'Ibn Khaldoun pour comprendre. Je vous invite particulièrement à relire les trois derniers paragraphes qu'indique "môssieur" le "doctorant", puisque, à l'en croire, dans ceux-ci il n'est pas question des "sauvages" du désert mais bien des arabes en général porteur d'une très haute... comment on dit déjà ?... Civilisation ? C'est ça ?

Ibn Khaldoun, au Magnreb, est encore trop ignoré car il renvoit une réalité socio-culturelle qui derange les pouvoirs en place (particulièrement le pouvoir algérien et le pouvoir Lybien), pourtant il a posé les bases d'une science de l'histoire à vocation universelle et qu'on le présente comme l'inventeur de la sociologie, avant que celle-ci ne soit édulcorée par nos "gôchistes" "modernoeuds" (merci Didier Goux) qui pensent qu'en ayant lu Bourdieu on est capable d'englober la réalité dans la seule anthropologie sociale (pour ne pas dire "socialisante") en subordonnant tous les autres domaines de l'esprit humain à cette dernière. De là découlent les explications vaseuses et les justifications de l'injustifiable, entre autre dans nos jolies cités dénuées de droits défendues par nos chers sociologues contemporains au nom des Droits de l'Homme. Et Ibn Khaldoun dérange au Maghreb pour une raison bien simple : il dit que les arabes ont apporté la ruines avec eux, alors que les Kabyles, eux, ont su en grande partie régner avec un sens de la justice, de la construction et de la civilisation que leur conquérants n'avaient pas.

Il suffit, par ailleurs, de considérer le monde arabo-musulman dans son ensemble pour en mesurer la portée civilisationnelle de nos jours. Un peuple soumis, éteint, qui suce des cailloux et mange du sable, sous la férule d'enculés au pouvoir et qui, malgré les richesses générées par le pétrole, le gaz, ou le tourisme, n'ont jamais été capables d'adoucir la vie de leurs sujets ou de leurs frères, n'exploitant que la haine des juifs, le ressentiment poussé à son comble (une simple caricature les pousse aux pires exactions), une société qui n'entreprend rien, n'invente rien et continue à faire croire que c'est la faute de l'Occident.

Lorsque les plus grands colonisateurs du monde, les plus grands esclavagistes de l'univers, viennent donner des leçons à ma civilisation je me surprends moi-même à rire de tout mon souffle, alors que je suis plutôt de nature mélancolique. C'est déjà ça.

Surtout ne tentez pas de répondre, vous serez banni et censuré car je suis chez moi et que c'est mon bon plaisir.

Écrit par : Nebo | 10/01/2011

Quel cuistre! Et il ose venir faire sa leçon ici ?!! C'est d'un comique! Et il ne se rend pas compte de ce qu'il dit et affirme dans ses semblants de commentaires. Par exemple, pour distinguer les bons arabes des "arabes sauvages" il dit :

"Ces Bédouins appauvris mais guerriers, ont été utilisés comme mercenaires par les Fatimides contre les Zirides, puis par les Almohades contre les Espagnols à l'extérieur et les remuantes tribus berbères à l'intérieur.

Effectivement ces Banu Hilal, tribu arabe la moins puissante et la moins prestigieuse, étaient sauvages, détruisaient tout sur leur passage, jouaient à merveille le rôle que le pouvoir central maghrébin leur assigna (mater les tribus berbères)."

Et bien et bien. ^^ Il faut croire, comme le dit le délicieux Ibn Khaldoun, que même les bons arabes ne savaient pas choisir leurs mercenaires puisque ceux-ci n'ont pas su appliquer des principes civilisationnels basiques en s'emparant des terres qu'il leur était donné de s'emparer.

De plus, monsieur Ansar ne nous fera pas avaler que ce qu'ont commis ses "arabes sauvages"... ^^... n'a laissé aucune trace dans le mental des arabes du Maghreb qui en sont les dignes descendants.

Il doit en être le digne représentant énervé qui refuse aux juifs de défendre leur communauté tandis que lui, probablement parce qu'il fait partie de la race pratiquant la bonne religion, il a tous les droits.

Quand on lit Ibn Khaldoun, plus les autres grands esprits perses et arabes que Nebo a cité, on comprends pourquoi l'islam de leurs temps les a toujours poursuivis et opprimés.

Écrit par : Rex | 10/01/2011

Magnifique !

Écrit par : Florian | 25/04/2011

@papi mougeot
a supposer que ces écrits sont fondés on parle ici d'une race ou d'une ethnie si l'on veut qui sont "les arabes" a aucun moment Ibn Kholdoune n'a cité l'islam ou la religion
et d’après ce que je vois votre ignorance vous empêche de voir la différence

Écrit par : foued | 15/03/2013

en tt cas étant moi mime d'origine arabe et maghrébin je confirme ce qui a été dit et j'y adhère
et je devrais faire des écrits sur la théorie du " kalb arbi " a partir de ce qu'a dit Ibn Kholdoune :p

Écrit par : foued | 15/03/2013

Peut-être que Ibn Khaldoun,vivant avec son temps, ne pouvait pas se permettre de dire grand chose contre l'islam mais étant juriste n'en pensait pas moins. :p

Écrit par : Rex | 15/03/2013

Merci pour ces quelques pensées d'Ibn Khaldoun. Je souhaiterais, avec votre permission, en faire usage en citant, bien entendu, la source (votre blog). Est-ce possible ?

Écrit par : Marie-Eve Albeck | 05/08/2013

Usez et abusez... Internet est (encore) un lieu de liberté et de partage gratuit... ne demandez même pas la permission, mon Ego est très très petit.

Écrit par : Nebo | 05/08/2013

Merci ! Je me permettrai donc de puiser dans ces extraits pour les articles qu'il m'arrive de commettre pour Riposte Laïque.

Écrit par : Marie-Eve Albeck | 05/08/2013

Pour "Riposte Laïque" ? Tant mieux !

Écrit par : Nebo | 05/08/2013

Oui, pour Riposte Laïque. Si cela vous intéresse, vous pouvez aller y faire un tour et si vous cliquez sur "Auteurs", vous trouverez mes articles sous mon pseudo "Eve Sauvagère" (une boulette informatique fait que j'ai deux entrées sous ce nom dans la liste des auteurs. Je l'ai signalé, mais le problème perdure...). Très bonne journée à vous. Ravie d'avoir découvert votre blog.

Écrit par : Eve | 06/08/2013

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