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27/11/2011

Pénétrer l'espace de ma transfiguration

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

 

Ce qui importe, en premier lieu, c'est de parvenir à mobiliser mes forces, mobiliser ma rage d'être au monde avec amour. Je crains que cela ne puisse se trouver que dans l'Ombre du désespoir le plus brûlant. Et j'écris "brûlant" sans penser au feu du Désir. J'écris "brûlant" en pensant au souffre de l'Enfer. Et l'Enfer, semble-t-il, étend ses cercles concentriques jusqu'en nos terrestres contrées.

Il me faut transcender mes actes, pénétrer l'espace de ma transfiguration. La haute discorde, le conflit saint se situe bien là. Le désaccord qui accorde et élève.

Faits à l'Image de Dieu notre devoir est d'être des singularités luminescentes.

Chaque jour je me dois de parvenir à fonder une façon d'être seul au monde, même au milieu de la dense foule et de sa vulgaire promiscuité. Être seul avec soi-même mais délesté de sa néfaste charge. Millénaires de merde et lourdeur de la filiation. Être seul avec soi-même mais sous le bras de Dieu et son oeil souriant. Car être uniquement seul avec soi-même c'est déjà être avec le Diable.

Combien je suis fatigué d'avoir affaire à la tiédeur, à la triste ignorance... ou aux très nombreuses nuques raides qui ignorent à quel point c'est une guerre totale qui est engagée à l'intérieur, comme un cataclysme essentiel, primordial... avant la conflagration universelle externe. Et qu'il ne sert à rien de faire des phrases ou de lancer des anathèmes politiques puisque les seuls qui vaillent sont d'ordre spirituels et qu'ils sont déjà promulgués par Dieu et ses Nobles Anges. Les listes sont sans fin.

Quel abattement, quelle affliction, quelle amertume, que de mesurer l'angoisse, le chagrin, le désenchantement, le deuil et la douleur, la grisaille d'âme, la lassitude et la poussiéreuse mélancolie, la morose nostalgie, le serrement de coeur qui frappent tant de nobles êtres persuadés par l'aveuglement de leur orgueil, qu'ils évoluent sous les bons auspices de Dieu en personne alors qu'ils sont desséchés comme des sépulcres blanchis. Que d'agitation.

« Si quelqu'un vous dit alors : Le Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il s'élèvera de faux Christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s'il était possible, même les élus. » Matthieu 24 : 23,24

03:14 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Je pense que cette transfiguration n'est pas vaine, mais elle ne doit pas se transformer en certitude qu'il n'y a rien d'autre de vrai. Elle permet peut-être de retrouver un peu de sacré qui s'est envolé au profit de la recherche unique de la performance, du mimétisme, des la valeur "argent" et de l'"l'avoir" au détriment de lêtre.

Écrit par : thomasson | 01/12/2011

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