10/04/2011
"La Nuit du Chasseur" de Charles Laughton
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C'est dimanche. Voyez ou revoyez un classique du Cinéma et bossez votre anglais, bande de flemmards.
Lorsque le Mal sous l'apparence du Bien veut transpercer l'innocence même. La photo de ce film, ce noir et blanc tellement évocateur jusqu'à transcender les mots "love" et "hate" tatoués sur les doigts des mains du Pasteur possédé par le démon... le jeu de Mitchum, unique... les enfants, vaillants et nobles petits coeurs ... tout est montré sous l'angle du paradoxe, par moment on ne sait qui est du côté de la Lumière et qui est du côté des Ténèbres. Et la Nuit y est tellement noire que les films gores des années 70/80/90 passent pour des contes de fées face à ce chef d'oeuvre. Et lorsque l'on sait que c'est là le seul et unique film, si ma mémoire est bonne, qu'a dirigé le comédien Charles Laughton, on regrette que sa carrière de réalisateur n'ait eu une suite à l'échelle de cette incroyable promesse cinématographique.
Night Of the Hunter - 1/9
Night Of the Hunter - 2/9
Night Of the Hunter - 3/9
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09/04/2011
La Menace Chrétienne
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Via Causeur encore, cet article qui démontre clairement que s'il est une Religion qui est stigmatisée en Europe, ça n'est pas l'Islam... mais bien le Christianisme. La Tolérance prônée avec tant de véhémence par nos bons coeurs universalistes ne peut conduire qu'à une seule et unique chose : l'INTOLERANCE GENERALE au nom du bien commun. Comme le disait fort bien Karl Popper : "Moins connu est le paradoxe de la tolérance : La tolérance illimitée doit mener à la disparition de la tolérance. Si nous étendons la tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas disposés à défendre une société tolérante contre l'impact de l'intolérant, alors le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui." Je vous invite à méditer cela sans retenue aucune... et puis voyez plutôt...
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Depuis le 28 février 2011 et la condamnation par la Haute Cour de justice britannique de Eunice et Owen Johns, le délit d’opinion chrétienne est officiellement et légalement reconnu dans l’un des 27 pays de l’Union Européenne. Habitant Derby, dans le nord ouest de l’Angleterre, monsieur et madame Johns ont été condamnés parce qu’ils ont des opinions chrétiennes, pentecôtistes pour être plus précis. L’information est évidemment passée inaperçue en France, où nous sommes hantés par une « inquiétude majeure » : que l’on reconnaisse les racines chrétiennes de l’Europe ou d’un pays. Obnubilés que nous sommes par cette fausse querelle, nous ne voyons pas ce qui se produit réellement et qui fera date : ce n’est pas la laïcité qui est menacée en Europe, mais le droit au christianisme.
Owen et Eunice Johns
Que s’est-il passé le 28 février dernier ? Le couple Johns comparaissait devant les tribunaux. La Haute Cour a décidé de leur interdire le statut de famille d’accueil pour des enfants en rupture familiale. Les Johns ne sont pourtant pas soupçonnables de mettre en danger le moindre enfant – cela le tribunal le reconnaît, comme il reconnaît qu’on ne peut pas leur reprocher de ne pas savoir éduquer les chérubins. Difficile de faire autrement : les Johns ont élevé quatre enfants, ils en ont recueilli plus d’une quinzaine, garçons et filles indifféremment. Ni délinquants, ni criminels, ni sexistes, ni pédophiles, ni dangereux, parfaitement aptes à l’éducation. Alors quoi ? Les Johns sont chrétiens. Et cela suffit pour que la Haute Cour de justice les juge incapables d’accueillir et d’éduquer des enfants sans parents.
Une loi de 2007, portant sur la tolérance et la diversité, oblige les villes britanniques à s’assurer que les familles d’accueil prônent cette diversité et cette tolérance. Lisons bien : non pas « respectent » mais « prônent ». Du coup, la municipalité de Derby a demandé aux Johns d’inculquer la tolérance vis-à-vis des couples homosexuels, plus précisément de dire aux enfants que « l’homosexualité est une bonne chose ».
Mme Johns était d’accord pour ne pas dire aux enfants que l’homosexualité serait une mauvaise chose. Mais Mme Johns ne veut pas inculquer aux enfants l’idée que l’homosexualité serait particulièrement bienfaisante. Donc, Mme Johns est condamnée et n’a plus le droit d’accueillir des enfants. Elle a perdu son job. Son opinion est pourtant une simple opinion, liée selon elle à ses conceptions chrétiennes. Elle peut avoir raison ou tort sur ce point.
La tolérance exigée par la loi se mue ainsi en intolérance manifeste mais légalisée. Et l’on voit apparaître un délit d’opinion chrétienne, en vertu duquel on ne saurait avoir sur l’homosexualité un point de vue s’écartant tant soit peu de l’approbation enthousiaste. Le 28 février fera date. Peut-être qu’un jour les fonctionnaires de l’Etat britannique devront fournir un certificat d’homosexualité, avec photos à l’appui, pour être autorisés à travailler.
Owen et Eunice Johns
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« L’islam est venu pour dominer le monde, y compris la France »
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Non... il n'y a aucun problème avec l'ISLAM en France. Cette Religion est juste une fois de plus stigmatisée. Via CAUSEUR je suis tombé sur ce qui suit. Ma foi ça vaut la peine de vérifier le haut niveau de Tolérance et de Paix auquel ces croyants veulent nous soumettre. Quand ils appellent à manifester contre l'interdiction du Niqab, leur tract rédigé en excellent français... ... n'est qu'amour.
Allez-y voir, bon sang, ça en vaut la peine. Surtout si vous êtes des Bisounours démocrates et progressistes.
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Le départ, la douce dérive
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« Une certaine soif d'aventures, un passé aventureux dans des pays sans bornes, des contrées aux dimensions prodigieuses, une enfance à cheval, une adolescence dans les forêts de l'Amazonie, une jeunesse les armes à la main, le rongent maintenant qu'il est enchaîné à une femme qu'il aime, une petite fille qu'il "adore", un salaire qu'il doit gagner... Par moments, les soirs où l'angoisse le saisit à la nuque, il huile des monologues magnifiques sur des créatures modelées à ses fièvres, des oiseaux frégates, des villes mortes cassées par les lianes; coulées verbales de souvenirs, citations, démarches stellaires, le visage en sueur, les yeux furieux, avec une sorte de joie infernale de se faire mal et de couler à pic. »
Dominique de Roux, Il faut partir - correspondance, portrait de Michel Bernanos
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07/04/2011
Agitons le bocal sans cesse
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« L’automatisme n’est en soi qu’une déviation technique, mais il ouvre sur l’univers entier du délire fonctionnel. Autrement dit, tout le champ des objets fabriqués où joue la complication irrationnelle, l’obsession du détail.
Si nous soumettons les objets qui nous entourent à cette interrogation : qu’est-ce qui est structurel en eux, qu’est-ce qui est astructurel ? qu’est-ce qui est technique en eux, qu’est-ce qui est accessoire, gadget, indice formel, nous nous apercevrons que nous vivons en plein milieu néo-technique, dans une ambiance très largement rhétorique et allégorique.
A ce niveau, l’équilibre technique de l’objet est rompu : trop de fonctions accessoires se développent où l’objet n’obéit plus qu’à la nécessité de fonctionner, à la superstition fonctionnelle : pour n’importe quelle opération, il y a, il doit y avoir un objet possible : s’il n’existe pas, il faut l’inventer. C’est toute la bricole du concours Lépine qui, sans jamais innover et par simple combinatoire de stéréotypes techniques, met au point des objets d’une fonction extraordinairement spécifiée et parfaitement inutile. La fonction visée est si précise qu’elle ne peut être qu’un prétexte : en fait ces objets sont subjectivement fonctionnels, c'est-à-dire obsessionnels. Et la démarche inverse, "esthétique", qui omet la fonction pour exalter la beauté du mécanisme pur, revient au même. Car, pour l’inventeur du concours Lépine, le fait d’arriver à décapsuler des œufs par utilisation de l’énergie solaire, ou tel autre aboutissement dérisoire n’est qu’un alibi à la manipulation et à la contemplation obsessionnelles.
Du bricolage dominical au super gadget à la James Bond se déploie tout le musée de l’accessoire miraculeux pour aboutir au gigantesque effort industriel de production d’objets et de gadgets, de machins quotidiens qui ne le cèdent en rien dans leur spécialisation maniaque à la bonne vieille imagination baroque des bricoleurs. Car que dire des machines à laver la vaisselle par ultrasons qui décollent la crasse sans qu’on y touche, du grille-pain qui permet d’obtenir neuf degrés différents de brunissage et de la cuillère mécanique à agiter les cocktails ? Ce qui était jadis qu’excentricité charmante et névrose individuelle devient, au stade sériel et industriel, une déstructuration quotidienne et incessante de l’esprit affolé ou exalté par les détails. »
Jean BAUDRILLARD, Le système des objets
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05/04/2011
C'est ça la fraternité imbécile et tendre des hommes
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Car on est toujours le Pylade de quelque Achille, le Roland d'un Olivier quand on est jeune et ça dure longtemps cette jeunesse entre les hommes, c'est interminable, ça n'en finit pas de s'étirer parce qu'on ne veut pas qu'il meure ce temps des confidences et des fraternités ou l'on allait du même pas, ou l'on bavardait pendant des jours et des nuits de la même voix, ou l'on partageait tout, et même, ça arrivait, les filles. Ou l'on avait comme dit la chanson, un camarade. Et toujours pas de Carbo, de copain, de frère pour lui demander, sans en avoir l'air, d'une voix neutre, comme ça, en buvant un verre, ou en marchant épaule contre épaule, dans la rue : "Drôle d'histoire, non? Qu'est-ce que tu aurais fait à ma place?". A peu près sûr que Carbo aurait répondu par une plaisanterie et par une plaisanterie certainement énorme. On demande un conseil à son meilleur copain, quand on a l'âge d'un Valentin, en essayant tout de même de l'épater un peu, et l'autre évidemment, nous répond par une plaisanterie, un rire, un calembour. Ce n'est pas qu'il se dérobe, non, mais plutôt parce que ça fait partie d'un jeu très ancien et qu'il y a aussi dans l'énormité même que le copain nous balance, à froid ou en riant, peut-être une pudeur. Mais c'est très bien ainsi. Ca remet les pieds sur terre. Ca douche l'émotion et on se remet à être tranquillement un homme au lieu de s'envoler - ô pigeon vole et jeunesse aussi ! - en se prenant au moins pour un albatros. C'est à coup de bêtises échangées qu'on croit devenir de vrais hommes, c'est à dire rester des enfants. Et cela s'appelle la virilité alors que son vrai nom est si souvent la tendresse. Et si Valentin avait été blessé, et si on avait dû l'amputer d'une jambe, et s'il avait appris cette rude nouvelle à Carbo, celui-ci aurait écrit : "j'espère ma vieille que tu m'a gardé les ongles". Et voilà. Et c'est ça la fraternité imbécile et tendre des hommes. Mais personne ne le sait parce que les adolescents à la voix qui mue à voix basse, parce que les soldats, parce que les joueurs de boules qui s'engueulent sous les platannes, parce que les pêcheurs à la ligne qui se racontent leur dernière prise à gestes fabuleux, parce que les carabins, parce que les grands mômes qui s'envoient des tannées dans les salles de boxe, parce que les nemrod du café du commerce et des voyageurs, parce que Ballu, Ramur, Pérou, le lieutenant Valentin et même N'Doulou, parce que personne ne livre le secret. Mais il y a , dit-on, des femmes douces et rusées qui parfois le devinent. Et les mères, toujours. »
Jean Cau, Mon lieutenant
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04/04/2011
Là où on brûle des livres
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« Ce n'était qu'un prélude. Et là où on brûle des livres, on finit par brûler aussi des gens. »
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Legs du Feu
=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=
« La tradition est le legs du feu et non l’adoration des cendres. »
22:55 Publié dans Brèves | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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