16/10/2011
No Cash & No Hope
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Feu d'artifice de pierre
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je l'avais vu d'abord de Cancale, ce château de fées planté dans la mer. Je l'avais vu confusément, ombre grise dressée sur le ciel brumeux. Je le revis d'Avranches, au soleil couchant. L'immensité des sables était rouge, l'horizon était rouge, toute la baie démesurée était rouge; seule, l'abbaye escarpée, poussée là-bas, loin de la terre, comme un manoir fantastique, stupéfiante comme un palais de rêve, invraisemblablement étrange et belle, restait presque noire dans les pourpres du jour mourant. J'allai vers elle le lendemain dès l'aube, à travers les sables, l’œil tendu sur ce bijou monstrueux, grand comme une montagne, ciselé comme un camée et vaporeux comme une mousseline. Plus j'approchais, plus je me sentais soulevé d'admiration, car rien au monde peut-être n'est plus étonnant et plus parfait. Et j'errai, surpris comme si j'avais découvert l'habitation d'un dieu à travers ces salles portées par des colonnes légères ou pesantes, à travers ces couloirs percés à jour, levant mes yeux émerveillés sur ces clochetons qui semblent des fusées parties vers le ciel et sur tout cet emmêlement incroyable de tourelles, de gargouilles, d'ornements sveltes et charmants, feu d'artifice de pierre, dentelle de granit, chef-d’œuvre d'architecture colossale et délicate »
Guy de Maupassant, La légende du Mont Saint Michel
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15/10/2011
Sylvia Ji : Santa Muerte
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Quand la France héberge des islamistes...
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Des radicaux islamistes commettent des atrocités en Algérie durant la dernière guerre civile... puis, participant à la guerre de libération des Tchétchènes ils montent un attentat contre l'ambassade russe en France, ce dernier est démantelé en 2002 et ils finissent en Prison où ils purgent une peine de 10 années. Finalement libérés, ils ne peuvent être extradés vers l'Algérie où ils sont recherchés activement pour les saloperies qu'ils y ont commises au nom d'Allah. L'excuse ? "L’intégrité physique de ces hommes pourrait être menacée s’ils étaient remis, par exemple, aux Services algériens."
Et combien ça coûte au contribuable français cette jolie histoire ? "Pour lui et ses neuf autres comparses, le logement, la nourriture et l’argent de poche sont financés par le contribuable français, aux alentours de 600.000 € par an.[...] ça peut durer ad vitam aeternam."
La vie est belle... il fait bon vivre en France, ce pays de couchés.
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L'écriture
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Sur mon chemin de pèlerinage intérieur, ma Métanoïa si difficile, ma confrontation avec moi, moi-même et je, avec le Diable, autant le dire, pour accéder de la Maladie à la Grande Santé, de l'agnostique dérive à la fermeté de la Foi, je n'ai comme arme unique pour structurer ma méditation, ma réflexion et ma prière, que l'écriture, la musique me faisant défaut pour raison de nerf cubital coincé avec fourmillements handicapants.
« Tyrannique, l'écriture était le Tout, la quête mythique qui régénère et désintègre, l'acte de violence et la génuflexion, la splendeur et le simulacre, la transfiguration et le rictus : une "guerre des mondes" sans cesse recommencée, une odyssée où le cerveau, tout comme la sonde pénétrant les espaces, rencontre queues de comètes et trous noirs, fournaises solaires et blocs de méthane sale, continuant d'émettre cependant, antennes, caméras et systèmes de régulation tout entiers tournés vers le Verbe, afin d'en retrouver, qui sait, la divinité. »
Yves Adrien, "2001, Une Apocalypse Rock"
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14/10/2011
Avis de Recherche
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Rory Gallagher : Million miles away
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Perceptions littérales et binaires
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
J'ai relu ceci qui m'a remué en confirmant ce que je pense :
« Toutes les consolations religieuses de la négativité sont infantiles. L'espoir d'un "ciel" qui ne connaîtrait pas la coupure des transcendances n'est qu'une inversion imaginaire de cette négativité et en quelque sorte sa confirmation. Mais les consolations blasphématoires de cette même négativité sont également infantiles, elles ne sont que la compensation ultra-négative des précédentes.
On ne peut réellement sortir de la négativité qu'en y fondant consciemment une positivité non associable, et celle-ci ne peut consister qu'en l'expérimentation et la connaissance de la loi de croissance de la négativité elle-même et de la positivité associée. »
Raymond Abellio, « Assomption de l'Europe », Chapitre : « Déterminisme et Liberté dans l'activité ineffable du "je". »
Une fois de plus on en revient à l'essentiel postulat écrit dés le premier livre de la Bible, la Genèse, dés le premier chapitre aux versets 26 et 27 :
« Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.»
Puisque nous sommes faits à son image nous nous devons de chercher à transcender les faits et la lecture que nous en avons. Pour nous consacrer au Bien Suprême et nier le Mal dans ce qu'il a de plus abominable il nous faut bien aller par-delà Bien et Mal dans notre lecture du monde en même temps que dans nos actes. Mais cette attitude qui organise son acte n'est pas donnée à tout le monde puisque nous sommes porteurs du péché depuis l'Exil et la Chute, mais quelques rares "élus", pèlerins de l'indicible, peuvent comprendre et agir en conséquence, le grand nombre, la triste multitude, ne peut que se soumettre au Décalogue et mener une vie simple aux perceptions littérales et binaires.
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13/10/2011
The Joy Formidable - Cradle
=--=Publié dans la Catégorie "Music..."=--=
Un peu de légèreté lumineuse face à la lourdeur ambiante...
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Patch
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Ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent...
=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=
Ces mots terribles de Nietzsche, tirés du "Gai Savoir - Livre Troisième, 125" :
« Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué ! Comment nous consoler, nous les meurtriers des meurtriers ? Ce que le monde a possédé jusqu'à présent de plus sacré et de plus puissant a perdu son sang sous notre couteau. — Qui nous lavera de ce sang ? Avec quelle eau pourrions-nous nous purifier ? Quelles expiations, quels jeux sacrés serons-nous forcés d'inventer ? La grandeur de cet acte n'est-elle pas trop grande pour nous ? Ne sommes-nous pas forcés de devenir nous-mêmes des dieux simplement — ne fût-ce que pour paraître dignes d'eux ? »
Le constat est saisissant. L'Homme se retrouve seul dans le trou béant de l'Univers et il n'a d'autres issues, s'il veut poursuivre sa course en ce bas monde, que de trouver un moyen de remplacer la Divinité absente. Dans ces jours qui sont les miens, je ne puis que rentrer en résonance avec ce que nous certifie ici le philosophe. Oh, non pas que je souhaite revenir en arrière, avant ma rencontre violente avec le souffle de Dieu, mais je lis entre les lignes du penseur allemand combien sa relation au Christianisme ressemble bien plus à une paradoxale lutte avec la Divinité plutôt que contre, à l'image de Jacob exigeant de voir la Sainte Face. On connaît la suite, au terme d'une nuit de lutte Dieu ne l'autorisera à le voir uniquement que de dos, est-il dit, sans que cela ne soit d'une lumineuse clarté sur le plan littéral.
Pourtant dans "Ecce Homo", au chapitre "Pourquoi je suis si avisé", Nietzsche est bien plus proche d'une démarche chrétienne, qu'il n'en n'a l'air, en faisant l'éloge de l'Amor Fati.
« Ma formule pour ce qu'il y a de grand dans la vie est amor fati : ne rien vouloir d'autre que ce qui est, ni devant soi, ni derrière soi, ni dans des siècles et des siècles. Ne pas se contenter de supporter l'inéluctable, et encore moins de se le dissimiler - tout idéalisme est une manière de se mentir devant l'inéluctable - mais l'aimer. »
La seule vraie liberté n'est possible que dans l'adhésion sereine à un Ordre dépassant notre petite finitude humaine trop humaine et non pas comme un processus issu des impulsions négatives de notre petit Moi social qui se croit l'égal des dieux symboliques de l'Olympe ou du Dieu Créateur de l'Univers, une adhésion qui rentre en résonance avec l'acceptation stoïcienne de ce qui est, la vacuité taoïste qui pousse au non-agir (qui, paradoxalement, est la meilleure action qui soit) ou l'abandon chrétien qui n'est pas une résignation, mais un acquiescement aux choses qui se doivent d'arriver. Comme il est dit au Chapitre 21 de l'Evangile de Luc : « Ne soyez pas effrayés, car il faut que ces choses arrivent. »
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12/10/2011
Je me rappelai soudain une rencontre
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Je me rappelai soudain une rencontre, faite un an auparavant, dans une gare quelque part dans le centre. J’étais dans un train de blessés – on m’avait évacué parce que j’étais devenu sourd, mais sourd comme un pot ; sur un autre quai, il y avait un bataillon de Marocains qui montait. Des hommes superbes, jeunes, forts, au visage clair. Ils étaient neufs et dans leur force intacte, ils regardaient tout autour d’eux avec des yeux blessés. Ils se tenaient craintivement serrés derrière leurs officiers. Imaginez ce que pouvait être pour eux cette gare de novembre, battue de pluie, glacée, et ce train d’où émergeaient des visages du nord, pâles, sanglants et ironiques. J’avais été ému par le spectacle de cette force sauvage, attristée. »
Pierre Drieu la Rochelle, La comédie de Charleroi
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11/10/2011
Relent de pensées
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
J'avais pensé naïvement que nous avions, sur le tard, eu la révélation de l'amitié après notre Passion qui n'était pas de l'Amour. En tout cas je l'avais éprouvée. J'avais saisi que celle-ci pouvait éclater ente deux personnes avec le même bonheur violent, que le reste du monde ne reconnaît qu'à la révélation de ce qu'il pense être de l'amour. Mais si notre Passion avait été vécue à deux, pleinement, cette révélation finale ne fut vécue que par moi seul.
On n'en finit pas de découvrir, au détour de la vie, des bribes de réponses quant à notre passé qui n'en n'a jamais terminé de nous régler notre compte, revenant à la charge... mais des charges bien inutiles lorsque le Temps a fait son oeuvre.
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10/10/2011
"Remettez-nous ça, Monsieur Blondin !" par Thomas Morales
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
Vingt ans déjà que le singe en hiver nous a quittés
« Et maintenant, voici venir un long hiver… ». C’est sur cette phrase que s’achève le roman d’Antoine Blondin. Fidèle au livre, Henri Verneuil termine son film sur le même constat désabusé et nostalgique. Un singe en hiver aura d’abord été un grand livre, prix Interallié en 1959 puis un film en 1962, monument du 7ème art dont la sensibilité à fleur de peau émeut et charme cinquante ans après. Un même décor, la Normandie pluvieuse et romantique a donné vie aux personnages de fiction imaginés par Blondin. L’histoire commence en 1959. Antoine Blondin a travaillé tout l’été à Biarritz sur ce roman qui aborde des thèmes le touchant personnellement. Il y décrit avec délicatesse sa difficulté à aimer, ses problèmes d’alcool et ses rapports compliqués avec ses propres enfants.
Ce Singe en hiver est un miroir dans lequel Blondin ne se donne pas le beau rôle. L’écrivain connu pour ses chroniques sportives dans le journal L’Equipe et ses virées alcoolisées au Bar-Bac dans le VIIème arrondissement se révèle un auteur de tout premier plan. Il y a la légende Blondin, l’homme des comptoirs, le chantre de l’amitié, des copains de rugby, des 28 Tours de France, des 5 Olympiades, du panier à salades qui parfois le récupère au petit matin, mais il y a aussi l’immense écrivain, l’un des plus grands stylistes de la langue française. Une phrase douce, mélancolique, à tiroirs multiples… On se délecte de sa prose comme l’on déguste un grand cru.
Un critique de l’époque, Bernard Frank, a qualifié de Hussards quelques romanciers qui préféraient travailler la forme au fond. Cette équipe soignait en effet son style quitte à passer pour d’affreux réactionnaires hédonistes en un temps où les consciences politiques s’éveillaient. Cette formation hétéroclite qui n’a jamais vraiment existé que dans l’esprit de Frank se composait de Roger Nimier, Michel Déon, Jacques Laurent et Antoine Blondin.
De ces quatre-là, Blondin a pris sa revanche au fil des années. Ses difficultés d’expression orale (il était bègue) et sa propension à lever le coude l’ont fait passer pour un amuseur. En 2011, il passerait plutôt pour un moraliste et les plus éminents spécialistes reconnaissent en lui l’héritier de Rabelais et de Stendhal. Avec Un singe en hiver, Blondin donne la pleine mesure de son talent. Les critiques ne s’y trompent pas en lui attribuant le prix Interallié en 1959. Roman d’amour et roman de soif, ce Singe est plein de malice et de désespoir. Blondin fait parvenir son manuscrit à son éditeur La Table Ronde par la Poste, il sait qu’il va frapper un très grand coup. Sur le récépissé du recommandé, dans la case « Valeur déclarée », il inscrit « infinie ».
On pourrait croire à un mot d’auteur ou à un excès de forfanterie. En bon connaisseur des lettres, (sa mère était poétesse et il obtint le 2ème accessit au Concours Général de philosophie en 1940), il estime son œuvre à sa juste valeur. Cet adepte de la perfection, à force d’acharnement, a rendu une copie dont il mesure la qualité et la pureté. Longtemps, il s’est débattu avec les mots, mais cette fois-ci, il a vaincu. Il a été le plus fort. L’histoire aurait pu s’arrêter là.
Gabin et Belmondo à l’affiche
Un livre primé, un auteur comblé et un classique dans toutes les bibliothèques françaises. Mais le cinéma allait s’emparer du singe. Jacques Bar, le producteur d’Henri Verneuil avoue que le film s’est fait sur un accident. Au départ, il a l’idée de faire tourner Gabin sur un bateau dans une sombre histoire de terre-neuvas. Après quelques essais infructueux sur un chalutier qui sentait trop la morue pour Gabin, Michel Audiard, dialoguiste et surtout fin lettré propose d’adapter Un singe en hiver. Audiard a le goût des répliques fracassantes et apprécie les auteurs au style flamboyant (Louis-Ferdinand Céline, Marcel Aymé et… Antoine Blondin).
Conforme au livre, le film prend ses quartiers à Villerville rebaptisée Tigreville, une station balnéaire de Normandie entre Honfleur et Deauville. Ce village de pêcheurs accueille l’équipe de tournage. Pour la première fois, le jeune Jean-Paul Belmondo donne la réplique à Jean Gabin. Le Vieux, comme la profession le surnomme, a la réputation d’être bougon et son caractère bien trempé peut en dérouter plus d’un. Entre Pépé le Moko et L’Homme de Rio, se noue alors une forte complicité. Chacun a reconnu chez l’autre l’appartenance à la même famille d’acteurs.
Entre deux scènes, Belmondo joue au football avec les techniciens. La décontraction du jeune acteur séduit et étonne le Vieux qui préfère se concentrer avant de tourner une scène. Ce couple terrible va rencontrer sur son chemin des acteurs aussi illustres que Paul Frankeur en patron de bar irascible, Suzanne Flon en femme inquiète ou l’iconoclaste Noël Roquevert dont la boutique de farces et attrapes s’apparente à la caverne d’Ali Baba. Blondin ne pouvait espérer meilleure équipe. Henri Verneuil assisté des jeunes Claude Pinoteau et Costa-Gavras, aux dialogues, l’irremplaçable Michel Audiard qui compose des textes sur-mesure pour ses acteurs fétiches, une musique entêtante de Michel Magne et cette Normandie aux multiples variations de gris chère aux impressionnistes.
Le film sort le 11 mai 1962 à Paris dans les cinémas « Moulin Rouge », « Rex » et bien sûr « Normandie ». Le succès est immense. Dans les cours de récréation, on se répète les bons mots et l’on se remémore les scènes d’anthologie. Celle, par exemple, de la corrida où Belmondo agite aux yeux des automobilistes hallucinés une muleta imaginaire ne reculant devant aucune cascade. Une voiture vint même lui fracturer la main et on eut peur pour la suite du tournage. Du Picon bière qui était en réalité du thé servi par Monsieur Esnault (Paul Frankeur) dans le Cabaret Normand au flamenco endiablé de Belmondo sur les tables du bar jusqu’à la scène finale déchirante où l’on voit Gabin, seul, sur un banc en gare de Lisieux, suçoter un bonbon.
Antoine Blondin fut ravi du résultat, il n’en espérait pas tant. Ce film le toucha en plein cœur. Surtout qu’en cette année 1962, il perdit dans un accident de voiture son plus fidèle ami, l’écrivain Roger Nimier. Si vous souhaitez fuir les cars de touristes d’Honfleur ou la frénésie marchande de Deauville, Villerville, avec sa plage, ses rues pavées, son front de mer battu par les marées et ses belles maisons anglo-normandes possède un cachet inimitable. Et il n’est pas impossible qu’à la tombée de la nuit, vous entendiez ce dialogue féérique entre deux hommes...
« Je suis le plus grand matador français, yo soy unico…
- Vous avez déjà entendu parler du Yang-Tsé-Kiang ».
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