21/02/2012
La disparition du droit divin des rois qui aurait dû permettre un sensationnel développement du bonheur des peuples a laissé la place à l’empoignade des égaux
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« On commence en voulant le bien et on finit en faisant le mal. La disparition du droit divin des rois qui aurait dû permettre un sensationnel développement du bonheur des peuples a laissé la place à l’empoignade des égaux, l’imitation féroce entre soi, l’étouffante anxiété des rivalités mutuelles. La montée du public actif qui veut se faire admirer et s’exaspère de ne pas l’être, exige qu’on l’applaudisse et s’aperçoit qu’il n’y a plus personne pour applaudir parce que tout le monde est grimpé sur scène; ce qui fait monter d’un cran l’énervement du public, candidat au vedettariat impossible pour cause de disparition du public. Et ainsi de suite. »
Philippe Muray, Le XIXème siècle à travers les âges
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