04/03/2012
Ronnie Montrose - (29/11/1947 - 03/03/2012)
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Quand j'avais 9 ans, un jour mon pote Bro' Vince débarqua à la maison avec 3 disques 33 tours et nous passâmes l'après-midi à les écouter.
Il y avait un disque de Gary Glitter, "Glitter", dont j'aimais la production pêchue et minimaliste bien que les chansons qui s'y trouvaient ne retinrent pas mon attention plus que ça.
Puis il y avait l'album de Black Sabbath "Vol. 4" qui me faisait flipper, mais moins que la pochette de leur premier album et dont les rythmiques lourdes et abrasives m'impressionnaient beaucoup. J'avais 9 ans, ne l'oublions pas.
Et enfin, ET SURTOUT, il y avait le premier album du groupe MONTROSE, créé par le brillant guitariste Ronnie Montrose, avec Sammy Hagar au chant. Sammy Hagar allait plus tard faire une brillante carrière en artiste solo, excellent chanteur doublé d'un guitariste de qualité il alignerait une série de n°: 1 dans les Charts américains qui le rendraient populaire au point où le groupe Van Halen abandonné par leur chanteur David Lee Roth en 1984 fera appel à lui pour le remplacer pendant plus de 10 ans.
Des trois disques c'est celui-là qui a le moins vieilli. Plusieurs raisons à cela : d'abord c'est joué avec maestria et inspiration, ensuite la production de Ted Templeman sculpte le son de l'ensemble avec une redoutable précision (c'est également à cause de ce disque que Van Halen, plus tard, fera appel aux services de Ted Templeman pour produire une bonne partie de leurs premiers disques pendant plus de 10 ans), mais aussi avant tout parce qu'avec ce disque Ronnie Montrose invente en quelques 8 chansons et avec 8 ans d'avance, le son du Hard Rock des années 80. Enregistré en 1973 le disque sonne déjà comme bien des groupes sonneront à partir de 1980... et en 1973, un son avec ce degré de saturation sous contrôle, aucun autre guitariste ne l'avait.
En partant, Bro' Vince me laissa les disques pour que je puisse les écouter encore. Dans les mois qui suivirent les disques tournèrent beaucoup sur ma platine. De Gary Glitter j'écoutais surtout sa reprise de Chuck Berry, "School days" et une ballade, "Donna".
De Black Sabbath je me délectais de "St Vitus dance".
Mais quant à MONTROSE, tout le disque y passait systématiquement. Tous les titres intégralement. Quand j'y repense, je me dis que j'avais une sacrée chance car à l'époque (1974) et à cet âge là les mômes de notre génération écoutaient plutôt Claude François, Ringo et Sheila. Nous avions échappés au pire.
Vincent était mon meilleur pote aussi je lui demandais souvent s'il voulait que je lui rende ses disques : "non c'est bon ! je les récupérerai un jour." Bon. J'allais pas l'implorer ! Jusqu'au moment où au moins deux ans plus tard il me dirait : "C'est bon, je te les file ! Tu peux les garder !"
Quand je vous dis que c'était mon meilleur pote. ^^
Et ça n'est qu'une dizaine d'année plus tard que j'apprendrai qu'il avait pris les disques à son grand frère, Laurent, sans que celui-ci ne le sache et probablement n'osant le lui avouer il les avait laissés chez moi. Ha ha ha ha ! Nous nous sommes bien marrés alors, et depuis c'est devenu une Private Joke entre nous que l'on sort à toutes les sauces. Tout ça pour dire que c'est par de bien curieuses façons que l'on en vient à découvrir un artiste qui compte, n'est-ce pas ?
Et pourquoi je vous raconte tout ça me direz-vous ? Et bien simplement parce que je viens d'apprendre la mort de Ronnie Montrose, âgé de 64 ans et emporté par un cancer de la prostate qu'il croyait avoir vaincu. Bad News. Alors pensant à lui, j'ai pensé à tout ça.
Rest in Peace Ronnie...
Je rappelle à mes lecteurs qu'un Bootleg intégral du Groupe Montrose peut être téléchargé ici...
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03/03/2012
C’est un rayon de Celui qui a tout créé
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« Oui, l’amour est une clarté du ciel ;
Une étincelle de ce feu immortel
Que nous partageons avec les anges,
Et que le Créateur nous donna
Pour détacher nos désir de la terre.
La piété élève l’âme vers le ciel,
Mais le ciel lui-même descend dans nos âmes avec l’amour ;
C’est un sentiment qui vient de la Divinité,
Pour détruire toutes nos grossières pensées ;
C’est un rayon de Celui qui a tout créé ;
Une auréole brillante qui illumine l’âme. »
George Gordon Byron, dit Lord Byron, Le Giaour
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Dans les maisons où un enfant venait de naître
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« Staline était mortifère, il répandait la mort. Il détruisait la vie, et moi, j’avais une telle envie de vivre ! En dépit de ma misère, en dépit de la faim. A tout prix, voir le ciel bleu, les oiseaux insouciants, l’herbe éternelle. Je me précipitais toujours dans les maisons où un enfant venait de naître. Regarder un nouveau-né m’était une grande émotion, voire une révélation. On me laissait entrer partout, toucher le petit de l’homme, on disait que j’avais un bon toucher, un bon regard. J’accourais voir les nouveau-nés par crainte de Staline. Je quêtais auprès d’eux le courage et la consolation, car la vue de ces êtres vulnérables et fragiles m’apportait un tel sentiment de sécurité que parfois je cessais de croire à la mort. »
Piotr Bednarski, Les Neiges bleues
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02/03/2012
La domination du parti intellectuel
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« Le débat n’est pas entre un ancien régime, une ancienne France qui finirait en 1789 et une nouvelle France qui commencerait en 1789. Le débat est beaucoup plus profond. Il est entre toute l’ancienne France ensemble, païenne (la Renaissance, les humanités, la culture, les lettres anciennes et modernes, grecques, latines, françaises), païenne et chrétienne, traditionnelle et révolutionnaire, monarchiste, royaliste et républicaine, - et d’autre part, et en face, et au contraire une certaine domination primaire, qui s’est établie vers 1881, qui n’est pas la République, qui se dit la République, qui parasite la République, qui est le plus dangereux ennemi de la République, qui est proprement la domination du parti intellectuel. »
Charles Péguy, Notre jeunesse
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01/03/2012
Les plans de la Divinité
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« Il est doux, au milieu du renversement général, de pressentir les plans de la divinité. »
Joseph de Maistre, Considérations sur la France
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Les lignes de crête
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« A côté des grands courants de ce monde, il existe encore des hommes ancrés dans les "terres immobiles". Ce sont généralement des inconnus qui se tiennent à l'écart de tous les carrefours de la notoriété et de la culture moderne. Ils gardent les lignes de crête et n'appartiennent pas à ce monde. Bien que dispersés sur la terre, s'ignorant souvent les uns les autres, ils sont invisiblement unis et forment une "chaîne" incassable dans l'esprit traditionnel. Ce noyau n'agit pas : sa fonction correspond au symbolisme du "feu éternel". Grâce à ces hommes, laTradition est présente malgré tout, la flamme brûle secrètement, quelque chose rattache encore le monde au supramonde. Ce sont les "veilleurs". »
Julius Evola, Révolte contre le monde moderne
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29/02/2012
Les deux Cités
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« Deux amours ont fait deux cités, l'une l'amour de Dieu poussé jusqu'à l'oubli de soi-même, l'autre l'amour de soi poussé jusqu'à l'oubli de Dieu. »
« Ces deux cités sont entrelacées l'une à l'autre (comme les brins d'osier dans une vannerie) et intimement mêlées (comme dans une émulsion chimique), si bien qu'il nous est impossible de les séparer, jusqu'au jour où le Jugement les partagera. »
Saint Augustin, La Cité de Dieu
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28/02/2012
Les écologistes... et les "vieux cons d'Action Française"...
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« J'ai entendu l'autre jour un jeune barbu gauchiste parler d'écologie exactement comme les vieux cons d'“Action française” récitaient leurs poèmes occitans. »
Jacques Laurent, « Antoine Blondin, Jacques Laurent face à face : "comment se débarrasser de notre légende ?", propos recueillis par Jean-Louis Ezine, Les Nouvelles littéraires, n° 2612, 24 novembre-1er décembre 1977 »
07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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27/02/2012
The Rev', Danny Wild... sont Les Persuadeurs !
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Vous aimez les délicieuses chroniques musicales du Rev' et vous n'avez pas de rendez-vous galant ce soir entre 20h00 et 21h00 ? Alors retrouvez le dés ce soir, en compagnie d'un autre compère, le bien nommé Danny Wild, pour la première d'une nouvelle émission musicale sur BRAM FM.
Une série TV disparue, un mot qui n’existe pas, ce sont: LES PERSUADEURS!
Une émission qui ne convaincra personne et agacera tout le monde.
Ce soir sur Bram FM, 20h00-21h00
Rediffusions le samedi à 20h00,
et, prochainement, en podcast ICI...
Les Persuadeurs sur Fesse de Bouc !
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Bruce Springsteen : We take care of our own
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C’est la volonté de tuer qui le pousse à travers les orages d’explosif, de fer et d’acier
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« L’homme, lui, c’est la volonté de tuer qui le pousse à travers les orages d’explosif, de fer et d’acier, et lorsque deux hommes s’écrasent l’un sur l’autre dans le vertige de la lutte, c’est la collision de deux êtres dont un seul restera debout. Car ces deux êtres se sont placés l’un l’autre dans une relation première, celle de la lutte pour l’existence dans toute sa nudité. Dans cette lutte, le plus faible va mordre la poussière, tandis que le vainqueur, l’arme raffermie dans ses poings, passe sur le corps qu’il vient d’abattre pour foncer plus avant dans la vie, plus avant dans la lutte. Et la clameur qu’un tel choc mêle à celle de l’ennemi est cri arraché à des cœurs qui voient luire devant eux les confins de l’éternité ; un cri depuis bien longtemps oublié dans le cours paisible de la culture, un cri fait de réminiscence, d’épouvante et de soif de sang. »
Ernst Jünger, La guerre comme expérience intérieure
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