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08/04/2012

Pâques Catholique

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Frères et soeurs Catholiques... Christ est ressuscité. Assurément il est ressuscité. Réjouissons-nous...

 

JOHANN SEBASTIAN BACH
OSTER-ORATORIUM BWV 249 : Sinfonia et choeur initial "Kommt, eilet und laufet"

Choir and Orchestra of the Age of Enlightenment
Direction GUSTAV LEONHARDT

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Certains théologiens affirment que, sans avoir la foi, on peut être croyant "par le désir"

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« Pierre Gripari était l’un des rares hommes (ils doivent se compter sur les doigts d’une main) que je tutoyais, et je lui disais souvent : "Pierre - ou Pierrot, Pétroucha, Pétrouchka... -, tu n’as aucun talent, mais tu as du génie." Je le croyais. Je le crois toujours. Cela ne lui déplaisait pas.

Pierre avait été stalinien - ce qui est tout de même mieux que communiste - avant de devenir ce qu’on appelle "fasciste". Dieu vomit les tièdes.

Pierre lisait le slavon dans le texte et il adorait les contrepèteries. Le premier talent ne lui était guère utile dans le monde (sauf chez moi), le second me créait quelques difficultés avec ma mère. Heureusement, elle n’en comprenait pas la plupart. Un jour, se frottant littéralement les mains de satisfaction, il me dit (il devait avoir la cinquantaine) : "J’ai changé d’adresse. Je ne suis plus dans une pension de famille. Pour la première fois de ma vie, je suis dans mes meubles." Or, pour tout meuble, il n’avait qu’un lit et quelques cartons soigneusement étiquetés: "chaussettes", "chandails", "caleçons". Plus tard, il eut deux tabourets et une chaise. La chaise était toujours "pour les dames".

C’est que Pierre vivait sa vocation d’écrivain dans un désintéressement total, sans la moindre compromission. Pour subsister, il écrivait des adresses sur des enveloppes, après avoir tenu la caisse du Grand Guignol.

Certains théologiens affirment que, sans avoir la foi, on peut être croyant "par le désir". Pierre n’était pas croyant "par le désir". Le blasphème sans cesse à la bouche et au bout de la plume, obsédé par les thèmes juifs et les thèmes chrétiens qu’il rejetait avec la même frénésie, théophobe plutôt qu’athée, il était, me semble-t-il, croyant "par la haine".

Et, ajoutée à sa passion non seulement de rendre toujours service, mais aussi, simplement, de faire constamment plaisir à autrui, cette haine-là devait, aux yeux de Dieu, valoir mille fois plus que la petite foi tremblotante qui anime la plupart de nous autres, soi-disant chrétiens. »

Vladimir Volkoff, La Garde des Ombres

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07/04/2012

Des Rebelles

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« Dans le monde postmoderne, le changement ne se produit plus par explosion, mais par implosion. La vie commence à changer lorsqu’un nombre suffisant de citoyens se détournent du jeu institutionnel parce qu’ils considèrent que "la vraie vie est ailleurs". Ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui, ce n’est pas de révolutionnaires - ces figures emblématiques de la modernité -, mais de rebelles. D’hommes et de femmes sur qui les slogans à la mode glissent comme la pluie sur les canards, tout simplement parce qu’ils ont choisi de penser et de vivre autrement. »

Alain de Benoist, Entretien à Zinnober

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06/04/2012

Un séminaire de sensibilisation

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« Pour appréhender le sens de cette période [les années soixante] il faut commencer avec sa promesse de libération sexuelle, la promesse qui a rencontré à la fois le plus et le moins de succès. Elle est celle qui a rencontré le plus de succès car elle est celle qui a été la plus avidement adoptée et qui a eu le plus de conséquences. Cette promesse est née d’une union illicite et forcée entre Freud et Marx, dans laquelle monsieur Marx a été contraint d’abandonner le principe selon lequel l’économie, et non pas la sexualité, est le point central de la libération, et monsieur Freud a dû renoncer à son affirmation qu’il est impossible de se libérer de la nature humaine. L’importance du sexe a donc été grossièrement magnifiée, comme s’il était l’alpha et l’oméga de la vie, et puisque cela ne suffisait pas, cette amplification a été combinée avec l’idée que toute restriction en matière de sexualité n’est rien d’autre qu’une inhibition irrationnelle, sans aucun lien avec la protection de quoique ce soit de bon dans la nature humaine. La modération ou la pudeur n’est ni bonne en elle-même, ni une source de bien en nous permettant de rechercher des plaisirs plus élevés que ceux de la sexualité. Au contraire, l’idéal de la libération sexuelle fait apparaitre la modération ou la pudeur comme stupide, pudibonde et ridicule.

Bien que la libération sexuelle ait eu le pouvoir d’égarer, elle a entièrement échoué à créer plus de libération ou une sexualité plus satisfaisante. Elle n’a pas produit davantage de plaisir, ni corporel ni psychique. Aucune modalité nouvelle ou aucune position nouvelle n’ont été découvertes, comme en témoigne l’identité de la pornographie avant et après l’avènement de la nouvelle ère. La principale difficulté en matière de pornographie est maintenant de recréer les conventions victoriennes de manière à avoir quelque règle à transgresser. Ce n’est pas amusant de toujours rencontrer, en imagination, quelqu’un qui en sait autant que vous. Puisque l’innocence est perdue, le seul obstacle à vaincre est d’obtenir le consentement du partenaire, mais puisque tous deux sont libérés, pourquoi ce consentement serait-il refusé ? Il n’est pas étonnant, par conséquent, qu’une sexualité plus libre ait produit plus de viols, exactement comme les prudes auraient pu le prédire. Il n’est pas étonnant non plus que cela ait fonctionné à l’avantage des hommes et au détriment des femmes, le sexe le moins agressif. La libération sexuelle a libéré la volonté de puissance plutôt que le sexe.

Le sexe sans inhibition est sans amour aussi bien que sans pudeur, car l’amour est ressenti comme une contrainte. Aimer limite vos options. Il est bien préférable de s’endurcir un peu, de manière à pouvoir partir lorsque vient le matin. Avec cette attitude, vous oubliez que si vous désirez le sexe plutôt que la conquête, vous pouvez égaler le record de Don Giovanni en étant heureusement marié. Et pour y parvenir il n’est nul besoin d’être riche ou d’être un aristocrate. En fait, il est plutôt préférable de n’être ni l’un ni l’autre. Mais Don Giovanni chantait magnifiquement pour duper ses conquêtes. Avec la libération sexuelle il n’y a plus de tromperie, plus de séduction, plus de jeu, plus de nuance, plus de galanterie, plus de romance, et Mick Jagger à la place de Mozart.

Le féminisme commença partiellement comme une réaction contre la révolution sexuelle, qui était en effet, comme nous l’avons vu, avant tout pour les mâles, ou plutôt pour les mâles prédateurs. Les femmes devaient être délivrées de la cuisine et de la nurserie, uniquement pour se retrouver confinées dans la chambre à coucher. Quel est notre intérêt dans tout ça ? demandèrent raisonnablement les femmes. Dans la mesure où les femmes désiraient être délivrées de la féminité, elles trouvèrent quelques avantages théoriques dans l’idéologie de la libération sexuelle. De manière plus pratique, les femmes qui faisaient des études, s’emparèrent avidement de l’idée nouvelle qu’il était acceptable, et même désirable, pour une jeune fille comme il faut d’avoir des relations sexuelles avant le mariage. Puisque le mariage était repoussé par le besoin de commencer une carrière professionnelle (= "trouver sa propre identité"), attendre jusque là était, en dehors de toute idéologie, simplement trop long.

Ce que le féminisme veut c’est que les femmes soient interchangeables avec les hommes. Comme l’indique l’usage du il/elle à la place du pronom impersonnel, partout où il y a un "il" il peut y avoir une "elle" ; et partout où il y a une "elle" il peut y avoir un "il". De cette manière une femme peut créer sa propre identité, libérée des attentes qui vont avec le fait d’être "femme", pour ne rien dire de celles qui vont avec le fait d’être "une dame". Elle peut devenir indépendante, tout comme un homme. Ce qui commence comme une contestation de la virilité, du machisme, et de la phallocratie se termine par une soumission complète à toutes ces choses, dès lors qu’il s’avère que ce qui motivait leur dénonciation était simplement la jalousie de ne pas y participer. Les féministes s’abandonnent donc au carriérisme et à la réussite, la même "autonomie " bidon, ou le même conformisme social qui se fait passer pour de la créativité individuelle, qui était rejeté avec mépris lorsqu’on lui appliquait le qualificatif de "bourgeois".

Disparues, ou du moins oubliées, les qualités féminines de loyauté, de tendresse, d’affection, d’amour maternel, et de séduction – qualités qui toutes supposent une certaine prise de distance avec les ambitions professionnelles mesquines. Disparu également le traditionnel scepticisme des femmes vis-à-vis des réalisations masculines, qui avait toujours servi de salutaire contrepoids à la vanité des mâles dominants. Si les femmes n’ont pas de nature, les hommes non plus. La complémentarité des hommes et des femmes, qui leur rend nécessaire et possible le fait de vivre ensemble et qui les récompense lorsqu’ils le font, est niée ou ignorée. Ce que nous avons à la place est un mélange confus de femmes arrivistes en compétition avec des mâles agressifs, et d’hommes sensibles qui s’inclinent devant des femmes récriminatrices, sans aucune conscience que quelque chose pourrait être détraqué.

Et qu’en est-il des hommes ? Les féministes ont lancé une attaque contre la virilité et ont tenté, par des méthodes qui rappellent le "despotisme doux" de Tocqueville, de la transformer en sensibilité. "Allons-allons !", disent-elles, vous devez apprendre à vous conduire comme une femme, ou bien nous vous enverrons dans un séminaire de sensibilisation ("sensibiliser" [consciousness raising] est un terme d’origine néo-marxiste). Savoir si de telles mauviettes se révèleront satisfaisantes pour les femmes est peut-être la question de notre temps. Le féminisme est maintenant si bien établi que les femmes ne ressentent plus le besoin de se dire féministes. Mais le rejetteront-elles jamais ? Seules les femmes peuvent défaire ce qu’elles ont fait pour créer les hommes sensibles. Aujourd’hui la virilité n’est plus tolérée que chez les noirs, mais sous une forme tellement exagérée qu’elle en devient ridicule. »

Harvey Mansfield, Extraits d’un article de Harvey Mansfield, intitulé "L’héritage de la fin des années soixante - (The legacy of the late Sixties)"Publié en 1997 dans l'ouvrage collectif "Réévaluer les années soixante - (Reassessing the Sixties)"

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04/04/2012

Cette gloire futile

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Ces Empires qui se sont construits sur des plaies et des douleurs, ces destins criblés de pathos, ces nations, ces guerres, ces systèmes philosophiques, ces oeuvres d'art... Tout ceci qui partira en fumée. Cette gloire futile. Cette glèbe.

 

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L'état d'insatisfaction qui est leur loi

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« Cette idée positive que les femmes se font du bonheur, et cette exigence qu'elles ont vis-à-vis de lui, viennent sans doute de l'état d'insatisfaction qui est leur loi. Oh! ce n'est pas que toutes les femmes soient des martyres. Néanmoins, lorsqu'on pense à la condition des sexes dans la société, pour les femmes on pense plutôt malheur, pour les hommes on pense plutôt embêtements. Il y a dans le mariage musulman, tel qu'il est célébré à Alger, une coutume saisissante. La coiffeuse s'avance vers les jeunes mariés et verse de l'eau de jasmin dans les deux mains réunies de la mariée;le mari se baisse et boit cette eau; la coiffeuse procède de même pour le mari, mais lorsque la mariée se prépare à boire dans les mains du mari, celui-ci ouvre les mains et le liquide s'échappe. Voilà une coutume atroce : il est posé en principe que l'homme doit être heureux, et que la femme ne doit pas l'être. Il y a dans ce geste de la petite fille qui se penche pour boire l'eau, et à qui son époux la refuse, quelque chose qui fait frissonner. Il est bien sûr que c'est ici le monde musulman, et qu'en Europe le malheur de la femme n'est pas posé à l'avance comme un principe sacré. Mais enfin, en Europe même, alors que la femme fait son bonheur du bonheur de l'homme, les hommes ne s'occupent guère de rendre les femmes heureuses.

[…] Le rêves naissent de l'insatisfaction : quelqu'un de comblé ne rêve pas (ou ne rêve que de façon concertée s'il est un artiste). Ou rêve-t-on au bonheur (même les hommes)? Dans les taudis, dans les hôpitaux, dans les prisons. La femme rêve au bonheur, et y réfléchit, parce qu'elle ne l'a pas. Si l'homme souffre par la femme, il a tout le reste pour se consoler. Mais elle, quoi? Une femme ne peut jamais se réaliser complètement : elle dépend trop de l'homme. Aussi rêve-t-elle sans cesse à ce qui lui est impossible. Une poétesse a écrit un livre sous le titre "Attente"; c'était un titre aussi féminin que nos "Quatorze jours de bonheur". Une femme attend toujours, avec espoir jusqu'à un certain âge, sans espoir au delà. Ce rêve propre à la femme, l'homme ne le comprend pas. Il l'appelle naïveté, exaltation, romanesque, bovarysme, toujours avec une nuance de supériorité et de dédain; il a un mot plus méprisant encore : vague à l'âme. Qu'une femme avoue qu'elle est heureuse, un homme lui dira que c'est de l'exhibitionnisme. Qu'elle chante toute la journée, un homme dira :"je crois qu'elle est un peu simple d'esprit" ; pour lui, elle ne saurait être heureuse, sans être simple.

[…] Cette conception féminine du bonheur subit le sort de toutes les conceptions féminines : elle n'intéresse pas l'homme. L'homme ne s'intéresse pas à la femme quand ses sens sont satisfaits, et c'est une des tragédies de la vie d'une femme, le jour où elle en prend conscience pour la première fois. La femme ennuie ou agace l'homme aussitôt qu'il ne jouit plus d'elle, comme la cigarette dont nous aspirions avec plaisir la fumée il y a un instant, cette même fumée nous incommode lorsqu'elle sort d'une cigarette aux trois quarts consumés, que nous avions posée pour ne plus la reprendre.

[…] La femme est faite pour un homme, l'homme est fait pour la vie, et notamment pour toutes les femmes. La femme est faite pour être arrivée, et rivée; l'homme est fait pour entreprendre, et se détacher : elle commence à aimer, quand, lui, il a fini; on parle d'allumeuses, que ne parlent-on plus souvent d'allumeurs! L'homme prend et rejette; la femme se donne, et on ne reprend, ou on reprend mal, ce qu'on a une fois donné. »

Henry de Montherlant, Les jeunes filles

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03/04/2012

Ornette Coleman : When will the Blues leave

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Ornette Coleman

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On gagne en humilité. On s'efface.

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Je reste de plus en plus interdit devant le journal que je tiens et ne donne pas à lire ici. Les mots ne viennent pas et lorsqu'ils viennent ils ne disent pas grand chose de mon aventure intérieure. Le paradoxe est que ce qui me brûle de l'intérieur ne brille pas forcément à l'extérieur. On gagne en humilité. On s'efface. On cherche à rattraper de sa vie ce qui est rattrapable et la moindre correction s'avère importante mais silencieuse. Les conquêtes se passent sans éclat. Cela me convient.

 

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Là où tout est permis s’implante tout d’abord l’anarchie, puis un ordre plus sévère

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« Les adversaires n’attendent pas de quartier l’un de l’autre, et cette opinion, la propagande la renforce encore. C’est ainsi que, l’hiver dernier, un traîneau chargé d’officiers russes passa par erreur dans les lignes allemandes. A l’instant même où ils s’en aperçurent, les Russes firent éclater au milieu d’eux des grenades à main. Quoi qu’il en soit, on fait toujours des prisonniers, aussi bien pour se procurer de la main-d’oeuvre que pour attirer des déserteurs. Mais les partisans restent complètement à l’écart des lois de la guerre – dans la mesure où il est encore permis d’en parler. Semblables à des hordes de loups, ils sont traqués dans leurs forêts pour y être exterminés jusqu’au dernier. J’ai appris ici des choses qui relèvent purement et simplement de la zoologie.
Sur le chemin du retour, j’y réfléchissais encore. Dans ces régions s’avère une pensée que j’avais déjà examinée sous différents aspects : là où tout est permis s’implante tout d’abord l’anarchie, puis un ordre plus sévère. Celui qui tue son adversaire selon son bon plaisir ne peut pas, non plus, attendre de pardon ; ainsi se forment de nouvelles règles de combat, beaucoup plus dures. Théoriquement, cela semble tentant, mais en pratique, on ne peut éluder le moment où il faut lever la main sur des hommes sans défense. Une telle chose n’est possible, de sang-froid, que dans un combat avec des bêtes, ou dans des guerres menées entre athées. Dans ce cas, la Croix Rouge n’est plus qu’un objectif spécialement visible. »

Ernst Jünger, Notes du Caucase, in "Premier journal parisien"

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02/04/2012

Miles Davis : Nuit Sur Les Champs-Elysées

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Miles Davis

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L'immanence qui transcende

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Tout chrétien qui ne s'inscrit pas dans la perspective de la Fin du Monde et dans l'attente du Retour du Christ dans toute sa Gloire n'est pas chrétien. Il rabaisse la Parole de Dieu à un simple formulaire moral, une loi de référence, un projet éventuellement social inspiré par l'abbé Pierre et soeur Emmanuelle. La transcendance sensée rénover la friabilité du monde est rabaissée dans une immanence refermée sur elle-même. Tout le contraire du Saint Verbe qui, par l'INCARNATION, s'est rendu immanent afin de transcender la chair pour, non pas l'anéantir ou la rabaisser, mais l'accomplir dans un Corps Glorieux et Saint.

 

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La presse

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« Le Journal au lieu d’être un sacerdoce est devenu un moyen pour les partis ; de moyen, il s’est fait commerce ; et comme tous les commerces, il est sans foi ni loi. Tout journal est, comme […] une boutique où l’on vend au public des paroles de la couleur dont il les veut. S’il existait un journal des bossus, il prouverait soir et matin la beauté, la bonté, la nécessité des bossus. Un journal n’est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions. Ainsi, tous les journaux seront dans un temps donné, lâches, hypocrites, infâmes, menteurs, assassins ; ils tueront les idées, les systèmes, les hommes, et fleuriront par cela même. Ils auront le bénéfice de tous les êtres de raison : le mal sera fait sans que personne en soit coupable. »

Honoré de Balzac, Les illusions perdues

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