26/05/2013
Imbécillité pénale
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« L'expression (imbécillité pénale) désigne de façon plus générale le projet de répondre à tout grâce au droit, et surtout le droit pénal, en escomptant que l'on pourra ainsi remédier à l'absence de normes collectives et intériorisées. »
Jean-Claude Guillebaud, Le goût de l'avenir
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Progressistes et conservateurs
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« Le monde, s’est divisé en progressistes et conservateurs. L’affaire des progressistes est de continuer à commettre des erreurs, celle des conservateurs, est d’éviter que les erreurs, ne soient corrigées. »
Gilbert Keith Chesterton, article paru dans The Illustrated London News, le 19 avril 1924
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Tu les verras bientôt d’hommes devenus femmes
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Crésus s’adressant à Cyrus :
« (…) mais pardonne aux Lydiens et, pour éviter toute révolte et toute inquiétude de ce côté, prend ces mesures-ci : fais leur défendre de posséder des armes de guerre, ordonne-leur de porter des tuniques sous leurs manteaux, de chausser des bottines, prescris-leur d’apprendre à leurs fils de jouer de la cithare et des autres instruments à cordes, à faire du commerce. Tu les verras bientôt, seigneur, d’hommes devenus femmes, et tu n’auras plus à craindre de révolte. »
Hérodote, L’Enquête, I, 155
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La splendeur du style...
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« Il est indispensable que la Vérité soit dans la Gloire. La splendeur du style n’est pas un luxe, c’est une nécessité. »
Léon Bloy, Journal, Août 1894
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25/05/2013
Une société est un éparpillement de mémoires
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« Une société est un éparpillement de mémoires, un amoncellement de poches à rancune et de comptes à régler ; un peuple est une histoire longue, ou plus exactement l'unité de cette histoire. Les deux coexistent, bon an mal an, et il n'est pas bon que l'un chasse l'autre. Le peuple sans société devient une mystification et la société sans peuple, un capharnaüm. Or à force d'encenser la diversité, les identités et les "nouveaux mouvements sociaux", on exalte le social au point de découper le corps du peuple à la tronçonneuse, en Landru électoraliste et arithméticien. »
Régis Debray, Rêveries de gauche
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L'Esprit Samouraï
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« Que faire ? Réponse : Un processus involutif doit aller au bout de sa logique pour épuiser ses effets, et que puisse naître autre chose. C’est ce que montre l’exemple des dix années de la Révolution française. Certains processus peuvent être beaucoup plus longs. Quant au reste, les Européens ont d’abord besoin de refaire leurs forces en se lavant de ce qui les a minés. Ils peuvent aussi faire leur profit de la maxime chinoise : "Utilise la main d’un autre pour abattre ton ennemi."
L’obligation d’abstention est naturellement odieuse à ceux que possède la passion d’agir. Qu’ils se montrent dignes de cette passion, chassant d’eux les paroles imprudentes et l’orgueil qui corrompt. C’est dans le travail et le silence que sont vécues les veillées d’armes. Après avoir longtemps désespéré de ne jamais revoir Ithaque et d’y faire bonne justice, on sait que l’occasion s’est enfin présentée pour Ulysse de la façon la plus imprévue. Loin de se ruer en aveugle, il a puisé dans sa patience et sa ruse, essuyant même les avanies des "prétendants" avant d’en triompher à coup sûr.
Les renaissances ont toujours été préparées par de très petits nombres capables de s’imposer les règles ascétiques des anciens ordres militaires, cultivant les aptitudes de la pensée et de l’action. Tels furent les réformateurs prussiens après 1806 : des samouraïs lettrés. L’une des tâches ultérieures sera de civiliser les rebelles et les violents qui auront ébranlé ce qui doit disparaître. »
Dominique Venner, Le Siècle de 1914
Yukio Mishima 01/06
Yukio Mishima 02/06
Yukio Mishima 03/06
Yukio Mishima 04/06
Yukio Mishima 05/06
Yukio Mishima 06/06
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Walter Jackson ; Leonard Nimoy ; Kenny Burrell : "I think it's going to rain today"
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
Après les versions respectives de...
Rick Nelson...
Manfred Mann...
Eric Burdon...
Irma Thomas...
Joe Cocker...
Le respecté Reverend nous rappelle qu'une bonne chanson peut sans cesse trouver une ré-interprétation, une seconde jeunesse, un nouveau souffle... bref, faire en sorte que sa vie se poursuive et se renouvelle sans cesse... Amen !
--------------------------------
Walter Jackson : "I think it's going to rain today" (1965)
Mais non, Walter, t'es pas tout seul...
Leonard Nimoy : "I think it's going to rain today" (1969)
Bon, ben si même monsieur Spock s'y met, on est foutu, là !
Kenny Burrell : "I think it's going to rain today" (1972)
Ouais, t'as raison Kenny, mieux vaut se taire maintenant...
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...
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24/05/2013
Il nous sera donné de voir, quand la lumière s’éteindra
=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=
« Le combat de la vie, le fardeau de l’individualité. A l’opposé, l’indivis et ses tourbillons toujours plus profonds. Aux instants de l’étreinte, nous y plongeons, nous nous abîmons dans des zones où gîtent les racines de l’arbre de vie. Il y a aussi la volupté légère, fugitive, pareille au combustible qui flambe, et tout aussi volatile. Au-delà, au-dessus de tout cela, le mariage. “Vous serez une seule chair.” Son sacrement ; le fardeau est désormais partagé. Enfin, la mort. Elle abat les murailles de la vie individuelle. Elle sera l’instant de l’accomplissement suprême. (Matthieu XXII, v. 30.) C’est par-delà la mort, et là seulement, où le temps n’est plus, que nos véritables liens ont formé le noeud mystique. Il nous sera donné de voir, quand la lumière s’éteindra. »
Ernst Jünger, Premier journal parisien
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23/05/2013
Pourquoi pas moi ?
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« Quand on constate (en lisant sa correspondance) que Baudelaire a toute sa vie pataugé dans les ennuis d'argent, on frémit. Puis, si l'on songe que malgré sa pauvreté Baudelaire a pu se consacrer à son oeuvre, qu'il a eu une existence d'homme libre, de belles maîtresses, du haschich, des amis fidèles, on respire, soulagé. Et l'on se dit : si Baudelaire a pu vivre ainsi, pourquoi pas moi ? »
Gabriel Matzneff, Cette camisole de flammes, journal 1953-1962
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Aucun appel clair...
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« Tout cela avait perdu sa valeur, tout cela appartenait au temps des victoires, lorsque les drapeaux pendaient à toutes les fenêtres. Maintenant il n'y avait plus de victoires, maintenant les drapeaux avaient perdu leur radieuse signification, maintenant, à cette heure trouble où tout s'écroulait, la voie à laquelle j'avais été destiné était devenue impraticable, maintenant je me trouvais, sans pouvoir m'en saisir, en face de choses nouvelles, en face de choses qui accouraient de toutes parts, de choses sans forme, où ne vibrait aucun appel clair, aucune certitude qui pénétrait irrésistiblement le cerveau, sauf une pourtant, celle que ce monde où j'étais enraciné, que je n'avais eu ni à accepter ni à adopter, et dont j'étais une parcelle, allait s'effondrer définitivement, irrévocablement, et qu'il ne ressusciterait pas, qu'il ne renaîtrait jamais. »
Ernst von Salomon, Les Réprouvés
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22/05/2013
Du milieu des âmes mortes...
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« Quant à moi, je le sais, une puissance supérieure me contraint à cheminer longtemps encore côte à côte avec mes étranges héros, à contempler, à travers un rire apparent et des larmes insoupçonnées, l'infini déroulement de la vie. Le temps est encore lointain où l'inspiration jaillira à flots plus redoutables de mon cerveau en proie à la verve sacrée, où les hommes, tremblants d'émoi, pressentiront les majestueux grondements d'autres discours... »
Nicolas Gogol, Les âmes mortes
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Vincit omnia Veritas
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« Ceux qui seraient tentés de céder au découragement doivent penser que rien de ce qui est accompli dans cet ordre ne peut jamais être perdu, que le désordre, l’erreur et l’obscurité ne peuvent l’emporter qu’en apparence et d’une façon toute momentanée, que tous les déséquilibres partiels et transitoires doivent nécessairement concourir au grand équilibre total, et que rien ne saurait prévaloir finalement contre la puissance de la vérité ; leur devise doit être celle qu’avaient adoptée autrefois certaines organisations initiatiques de l’Occident : Vincit omnia Veritas. »
René Guénon, La crise du monde moderne
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21/05/2013
L'anticommunisme demeure donc répréhensible, si négatif soit le bilan du communisme
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« Une oraison plaintive servit d'ouverture en sourdine à la confession agressive. Sous le coup du naufrage, on avoua du bout des lèvres la faillite et jusqu'aux crimes du communisme. Mais ce ne fut qu'en manière de précaution oratoire et pour mieux pleurer la perte du Bien suprême que seul, soupirait on, il aurait pu nous apporter et dont l'humanité se trouvait, par sa chute, à jamais dépouillée.
Supercherie éculée par laquelle on contestait l'essentiel, qui était, non que le communisme eût échoué, ce que, vers 1990, personne n'osait plus ou n'osait encore nier, mais que son échec était d'une nature et d'une ampleur qui en condamnait le principe même. Car c'était là le fait nouveau. Pour le communisme en tant que doctrine, après tant de sursis immérités, l'heure du jugement dernier venait enfin de sonner. Tout le reste était archéologie. Les désastres du socialisme réel, on y était habitué depuis longtemps. II n'avait jamais et nulle part rien produit d'autre. Ce qui s'imposait en outre, désormais, c'est qu'il ne pouvait rien produire d'autre. C'était là l'évidence supplémentaire et libératrice : il souffrait, dans sa conception même, d'un vice de conformation. Bien des marginaux l'avaient vu et dit depuis longtemps. La gauche, même non communiste, les avait régulièrement bouclés dans le panier à salade de la "réaction". En 1990, leur explication devenait celle de tout le monde.
Ainsi, le communisme avait été poussé à n'engendrer que misère, injustice et massacres, non par de contingentes trahisons ou malchances mais par la logique même de sa vérité profonde. Telle était la révélation de 1990. L'histoire condamnait, au-delà du communisme réel, l'idée même du communisme.
Or le postulat qui se réaffirme à travers les sanglots du deuil post-soviétique exprime d'emblée le refus de cette conclusion. Mais faute de pouvoir s'appuyer sur des faits, il se réduit à cette croyance superstitieuse qu'on trouve dans quelque ciel lointain une société parfaite, prospère, juste et heureuse, aussi sublime que le monde suprasensible de Platon et aussi inconnaissable que la "chose en soi" de Kant. Cette société idéale, le communisme était le seul instrument apte à en faire descendre le modèle sur terre. Comme il a disparu, la possibilité même de cette société de justice disparaît aussi. L'effondrement du communisme, en dépit de tout le mal qu'il a perpétré, est donc aussi la défaite du Bien.
Raisonnement circulaire qui suppose démontrée la thèse que précisément l'expérience vient de réfuter. Dérobade qui n'est au demeurant qu'une resucée de l'antique sophisme dont la fanfare de la propagande n'avait cessé de tympaniser les jobards accourus vider les poubelles de l'histoire : nous ne nions, avouaient périodiquement les socialistes dans leurs replis tactiques, ni les mauvais résultats ni les atrocités du communisme; nous nions en revanche catégoriquement que ces malencontreux déboires expriment l'essence du socialisme. Celle-ci reste intacte, immaculée, et promise à une très prochaine incarnation. Selon cette argumentation, l'horreur des conséquences prouve l'excellence du principe.
Se réclamant d'un prototype parfait, puisque irréalisable, le communisme, si monstrueuses aient été ses fautes dans la pratique, ne peut pas être réactionnaire. C'est pourquoi continuent, eux, à l'être, les gens qui le jugent sur ses actes. Car ce ne sont pas les actes qui doivent servir de critère, quand on évalue les zélateurs d'un modèle idéal, ce sont les intentions.
Au fond, le royaume du communisme n'est pas de ce monde, et son échec ici-bas est imputable au monde, non pas au concept communiste. Dès lors, ceux qui le récusent en alléguant ce qu'il a fait, sont en réalité poussés par une haine secrète pour ce qu'il était censé faire: accomplir la justice. L'anticommunisme demeure donc répréhensible, si négatif soit le bilan du communisme. Tel est le deuxième volet de l'esquive préliminaire, préparation de la contre-offensive ultérieure. »
Jean-François Revel, La Grande Parade
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20/05/2013
Ray Manzarek (12/02/1939 - 20/05/2013), Rest in Peace
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Before i Sink into the big sleep i want to hear the scream of the Butterfly...
Ray Manzarek... c'était LE son des Doors ! Un Orgue déchiré, déglingué, mais néanmoins incisif et précis ! Et c'était la Basse, que Ray jouait au clavier à la main gauche ! Une basse hypnotique que rien ne venait perturber ! Ray est parti, emmenant avec lui une partie de ma jeunesse ! Rest in Peace !
23:26 Publié dans Music... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Je supplie nos hommes politiques et notre société : de grâce, ouvrez les yeux.
=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=
Nassim Ben Iman est un ex-musulman allemand d'origine Nord Africaine, passé au Catholicisme, auteur en 2002 du livre "Le véritable ennemi" (Der wahre Feind), il a donné récemment une interview où il évoque la nature de l’islam de même que la naïveté des européens à son sujet au nom de l'humaniste tolérance occidentale.
« La tolérance est une vertu bonne et importante, l'amour du prochain est une vertu chrétienne, la tolérance au dépend de la vérité est d'une insondable stupidité, et le prix à payer en sera très lourd. »
Drapeau Nazi déployé à proximité d'une Mosquée dans la ville palestinienne de Beit Ommar
21:20 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La grande parade de la gauche
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« Parade signifie, on le sait, à la fois l'action de parer un coup et l'étalage que l'on fait de ses ornements pour attirer l'attention sur soi. La grande parade de la gauche depuis dix ans remplit cette double fonction. II s'agissait pour elle de détourner ou d'esquiver la botte qui allait la retrancher de l'histoire et en même temps de rester dans la comédie du pouvoir et le spectacle culturel, pour continuer à conduire le défilé - la parade - du cirque. II s'agissait aussi, en termes de marine cette fois, de parer à virer sans que cette volte-face fût trop voyante. II s'agissait enfin de "parer" le communisme pour en sauver le plus possible, de la façon dont l'entendent les cuisiniers lorsqu'ils suppriment les parties non utilisables d'une viande, d'un poisson, d'un légume. La gauche a-t-elle pu ainsi resservir la même tambouille idéologique, en la faisant passer pour une préparation nouvelle ? Ces questions sont loin d'être superflues, puisque l'humanité vient de traverser le siècle à la fois du totalitarisme et de l'information. Si nous devions constater qu'elle n'a rien compris au totalitarisme, cela démontrerait que l'information ne sert à rien ; et, en particulier, que sont inutiles ou nuisibles les agents intellectuels qui la formulent et la diffusent. A une époque où l'on n'a pas cessé de vénérer le "sens de l'histoire", l'avoir aussi peu compris témoignerait d'une rédhibitoire faillite culturelle ou, ce qui serait peut-être pire, d'une malhonnêteté invétérée dans les rapports avec le vrai, séquelle indélébile de l'éducation totalitaire de la pensée. »
Jean-François Revel, La Grande Parade
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THE FALL : « I can hear the grass grow » (2003)
=--=Publié dans la Catégorie "La Chanson du Jour, par The Reverend..."=--=
-- Dis papa, c'est quoi le post-punk ?
-- Eh bien, c'est un courant musical qui se différencie du punk rock par son introversion, un certain goût pour l'expérimentation musicale et sa plus grande élaboration, un truc de communiste, quoi.
Prenons Mark E.Smith, chanteur de The Fall dont la ressemblance avec un autoportrait de Francis Bacon est frappante : gueule tordue et teint blafard, ce type est une publicité vivante pour les ligues de vertus anti-alcooliques.
Lorsqu'il s'emploie à reprendre un morceau phare du psychédélisme anglais, créé par The Move en 1967, ce n'est pas pour chanter les joies du déréglement des sens causé par une herbe magique, ni pour célébrer l'été des fleurs...
Mark E.Smith, l'homme qui a baptisé son groupe "La chute", gueule cassée et diction pateuse, marmonne qu'il entend l'herbe pousser et ça semble le déranger tout ce boucan printanier, au fond du cerceuil dans lequel il aime à se reposer.
-- Le post-punk, c'est mortel.
Philippe "The Reverend" Nicole (Bassiste-chanteur des défunts King Size et ex-bassiste chez Peter Night Soul Deliverance et chez Margerin)...
14:03 Publié dans La Chanson du Jour, par The Reverend. | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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