Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/07/2014

Les hommes sont des valets de chambre

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Les hommes sont des valets de chambre... S'il y en a un qui a l'air d'un maître, il y en a d'autres qui en crèvent de vanité... mais... ceux qui ne s'inclinent devant rien sont dans les prisons ou sous terre... et la prison ou la mort pour les uns... ça veut dire la servilité pour tous les autres... »

Georges Bataille, Le Bleu du Ciel

 

16:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La mort n'a rien de redoutable

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu'ils portent sur les choses.



Par exemple, la mort n'a rien de redoutable, car, alors, elle serait apparue telle à Socrate. Mais c'est le jugement que nous portons sur la mort, à savoir qu'elle est redoutable, c'est cela qui est redoutable dans la mort.



Donc, quand nous nous heurtons à des difficultés ou que nous éprouvons du trouble ou de la tristesse, n'en rendons jamais un autre responsable, mais nous-mêmes, c'est à dire nos jugements : c'est le fait de quelqu'un qui n'a pas encore reçu d'éducation de rendre les autres responsables du fait qu'il est malheureux ; c'est le fait de quelqu'un qui commence son éducation de s'en rendre responsable lui-même ; c'est le fait de quelqu'un qui a achevé son éducation de n'en rendre responsable ni un autre ni lui-même. »

Épictète, Manuel

 

14:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

L'acte par lequel nous mourons est l'un de ceux dont se compose la vie

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Qu'il te soit indifférent, quand tu accomplis ton devoir, d'avoir froid ou chaud, de somnoler ou d'avoir assez dormi, d'entendre dire du mal ou du bien de toi, de mourir ou de faire quelque autre chose. En effet, l'acte par lequel nous mourons est l'un de ceux dont se compose la vie. Il suffit donc, pour celui-là aussi, de bien disposer l'affaire présente. »

Marc Aurèle, Pensées, Livre VI, 2

 

12:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Elle marche devant le cheval

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« - Dans toute l’Afrique du Nord, dit Jack, les indigènes se sont immédiatement accoutumés à la civilisation américaine. Depuis que nous avons débarqué en Afrique, il est indéniable que les populations du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie ont fait de grands progrès.

- Quels progrès ? demanda, étonné, Pierre Lyautey.

- Avant le débarquement américain, dit Jack, l’Arabe allait à cheval, et sa femme le suivait à pied, derrière la queue du cheval, son enfant sur le dos et un gros paquet en équilibre sur la tête. Depuis que les Américains ont débarqué en Afrique du nord, il y a eu un profond changement. Certes, l’Arabe va toujours à cheval, et sa femme continue à l’accompagner à pied, comme par le passé, son enfant sur le dos et son fardeau sur la tête. Mais elle ne marche plus derrière la queue du cheval. Maintenant elle marche devant le cheval. A cause des mines. »

Curzio Malaparte, La peau

 

10:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Ces étroits cerveaux de négociants

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Il flairait une sottise si invétérée, une telle exécration pour ses idées à lui, un tel mépris pour la littérature, pour l’art, pour tout ce qu’il adorait, implantés, ancrés dans ces étroits cerveaux de négociants, exclusivement préoccupés de filouteries et d’argent et seulement accessibles à cette basse distraction des esprits médiocres, la politique, qu’il rentrait en rage chez lui et se verrouillait avec ses livres. »

Joris-Karl Huysmansr, A Rebours

 

07:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Son idéal n’est en effet aucunement le sacrifice, mais la préservation de sa personne

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« La Bourgeoisie est une tentative de trouver une stabilité, une aspiration à atteindre un point d’équilibre entre les attitudes extrêmes et les oppositions innombrables qui caractérisent le comportement des hommes. (...) Le bourgeois tente de trouver une voie moyenne, modérée. Jamais il ne renoncera à lui-même, il ne s’abandonnera à l’ivresse ou à l’ascèse ; jamais il ne sera un martyr ; jamais il ne consentira à son anéantissement.
Bien au contraire. Son idéal n’est en effet aucunement le sacrifice, mais la préservation de sa personne. Il n’aspire ni à la sainteté ni à son opposé, il ne supporte pas l’absolu. »

Hermann Hesse, Le loup des steppes

 

05:00 Publié dans Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook