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31/07/2014

Ceci n'est plus une femme...

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La Liberté ne doit ses triomphes qu'à des minorités...

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L'Action...

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« Que vous dire de Caulaincourt ? Chez ce fils de pipelette qui parle avec ravissement de son enfance dans la rue, des colonies de vacances, de la communale et de son premier engagement dans la Légion, il y a une noblesse que j’ai enviée, un sens populaire de l’honneur dur comme le fer. Je ne l’ai jamais vu bâcler un travail, perdre patience. C’est un ouvrier de la guerre, un ouvrier fier de son métier et de la conscience avec laquelle il le pratique. Il m’a assuré d’une chose que je refusais de croire par un vicieux détour de mon esprit petit-bourgeois: il n’est d’action que la guerre. »

Michel Déon, Les poneys sauvages

 

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Le simulacre de la provocation

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« En labellisant ses urinoirs et en ajoutant des moustaches à La Joconde, Duchamp inventait la provocation anodine, qui ne demandait qu’à passer à l’état de procédé publicitaire. Ce qui ne manqua pas d’arriver. Depuis lors, le mode d’intervention préféré des "artisses" (Louis-Ferdinand Céline), c’est le simulacre de la provocation. Cela donne des légers émois sexuels à toute les Marie-Chantal de l’art contemporain. Des provocations éventées et convenues qui fonctionnent comme des coups marketing à la manière des publicités Benetton. Zéro risque, la signature du niveau zéro de l’art. Des petits pets dans l’eau, des éviscérations en 3D, des automutilations pour rire, des installations ineptes situées quelque part entre le stade banal et le stade anal. Le charlatanisme, mais sans l’humour. La provocation, mais sans la prison. Le mal, sans la damnation éternelle. Le saut dans le vide mais du haut d’un tabouret. »

François-Laurent Balssa, Article "Dieudonné, Molière et la nullité de l’art contemporain", in Elément n°: 149

 

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L’expulsion obscène

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« La vie est une chierie.

Vivre, c’est souffrir. La naissance, c’est l’expulsion obscène, pleine de cris, de sang et de mucus ; c’est un coup de dé où la mère peut claquer, où le morveux peut claquer, quand ce n’est pas maman et bébé qui partent ensemble faire un câlin définitif entre quatre planches. C’est aussi la première occasion pour le chiard de se retrouver la tête au carré : à peine dégringolé, on le tabasse jusqu’à ce qu’il gueule ; ensuite, on le rectifie au couteau, histoire de le couper du paradis terrestre et de lui signifier que c’est la vie, que les ennuis ne font que commencer. Mourir, par comparaison, c’est déconcertant de facilité - et croyez-moi, je sais de quoi je parle. Il suffit d’être distrait, de trébucher ou de lâcher prise. Ce qui est dur, ce qui est effrayant, ce qui fait la différence entre un beau mort et un cadavre torturé, ce n’est pas la camarde : c’est l’obstination avec laquelle la vie s’est accrochée à une viande condamnée. C’est, à proprement parler, la lutte entre la vie et la mort, qui transforme le corps du sujet en un champ de bataille, en une dévastation comparable au palais Mastiggia pendant la nuit où il a brûlé. »

Jean-Philippe Jaworski, Gagner la guerre

 

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Le Socialisme pour les Riches...

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Les éclats de rire de la débauche et les hurlements du désespoir

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« Qu’est-ce en effet que le despotisme ? c’est le plus changeant, le moins fixe de tous les gouvernements. Ce n’est pas même un gouvernement. Il est aussi absurde de le compter parmi les administrations naturelles à la société, que de mettre la paralysie ou l’apoplexie au rang des principes qui diversifient le tempérament des hommes. C’est une maladie qui saisit et tue les Empires à la suite des ravages du luxe, comme la fièvre s’allume dans le corps après les excès du travail ou de la débauche. Il n’est pas plus possible à un Royaume d’être soumis à un despotisme durable, sans se détruire, qu’à un homme d’avoir longtemps le transport sans périr.
Pendant la durée de cette fièvre politique, une frénésie incurable agite tous les membres de l’État, et surtout la tête. Il n’y a plus de rapport ni de concert entre eux. Les folies les plus extravagantes sont réalisées, et les précautions les plus sages anéanties. On traite avec gaieté les affaires les plus sérieuses; et les plus légères se discutent avec tout l’appareil du cérémonial le plus grave. On multiplie les règles, parce qu’on n’en suit aucune. On accumule les ordonnances, parce que l’ordre est détruit. La loi de la veille est effacée par celle du lendemain. Tout passe, tout s’évanouit, précisément comme ces images fantastiques, qui, dans les songes, se succèdent les unes aux autres, sans avoir de réalité.
Une Nation réduite à cet excès de délire et de misère, offre en même temps le plus singulier et le plus douloureux de tous les spectacles. On y entend à la fois les éclats de rire de la débauche, et les hurlements du désespoir. Partout l’excès de la richesse y contraste avec celui de l’indigence. Les grands avilis n’y connaissent que des plaisirs honteux. Les petits écrasés expirent en arrosant de larmes la terre que leurs bras affaiblis ne peuvent plus remuer, et dont une avarice dévorante dessèche ou consume les fruits, avant même qu’ils soient nés. Les campagnes se dépeuplent. Les villes regorgent de malheureux. Le sang des sujets continuellement aspiré par les pompes de la Finance se rend par fleuves dans la Capitale qu’il inonde. Il y sert de ciment pour la construction d’une infinité de palais superbes, qui deviennent pour le luxe autant de citadelles d’où il insulte à loisir à l’infortune publique. »

Simon-Nicolas-Henri Linguet, Théorie des Lois civiles

 

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La pente de la pensée

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« Cette extraordinaire confusion qui fait qu’on nous présente la poésie comme un exercice spirituel et le roman comme une ascèse personnelle. »

« Fatigué d’avoir à constamment redresser la pente de la pensée, à la ramener vers ce dont j’ai besoin qu’elle se nourrisse, un moment vient où je me laisse aller, couler serait plus juste : les heures filent comme l’éclair et je suis arrivé avant de m’en être rendu compte. »

« Le temps ne va pas vite quand on l’observe. Il se sent tenu à l’œil. Mais il profite de nos distractions. Peut-être y a-t-il même deux temps, celui qu’on observe et celui qui nous transforme. »

Albert Camus, Carnets

 

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Inapte à gouverner...

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