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04/08/2014

Ceci n'est plus une femme...

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La contrainte...

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Nos actes quotidiens ne sont en réalité que des oripeaux qui recouvrent le vêtement tissé d'or, la signification profonde

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« Je ne suis ni heureux ni malheureux : je vis en suspens, comme une plume dans l'amalgame nébuleux de mes souvenirs. J'ai parlé de la vanité de l'art mais, pour être sincère, j'aurais dû dire aussi les consolations qu'il procure. L'apaisement que me donne ce travail de la tête et du cœur réside en cela que c'est ici seulement, dans le silence du peintre ou de l'écrivain, que la réalité peut être recréée, retrouver son ordre et sa signification véritables et lisibles. Nos actes quotidiens ne sont en réalité que des oripeaux qui recouvrent le vêtement tissé d'or, la signification profonde. C'est dans l'exercice de l'art que l'artiste trouve un heureux compromis avec tout ce qui l'a blessé ou vaincu dans la vie quotidienne, par l'imagination, non pour échapper à son destin comme fait l'homme ordinaire, mais pour l'accomplir le plus totalement et le plus adéquatement possible. Autrement pourquoi nous blesserions-nous les uns les autres ? Non, l'apaisement que je cherche, et que je trouverai peut-être, ni les yeux brillants de tendresse de Mélissa, ni la noire et ardente prunelle de Justine ne me le donneront jamais. Nous avons tous pris des chemins différents maintenant; mais ici, dans le premier grand désastre de mon âge mûr, je sens que leur souvenir enrichit et approfondit au-delà de toute mesure les confins de mon art et de ma vie. Par la pensée je les atteins de nouveau, je les prolonge et je les enrichis, comme si je ne pouvais le faire comme elles le méritent que là, là seulement, sur cette table de bois, devant la mer, à l'ombre d’un olivier. Ainsi la saveur de ces pages devra-t-elle quelque chose à leurs modèles vivants, un peu de leur souffle, de leur peau, de leur inflexion de leur voix, et cela se mêlera à la trame ondoyante de la mémoire des hommes. Je veux le faire revivre de telle façon que la douleur se transmue en art… Peut-être est-ce là une tentative vouée à l’échec, je ne sais. Mais je dois essayer... »

Lawrence Durrell, Le Quatuor d'Alexandrie

 

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Le pouvoir de se donner une loi à soi même

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« Tous les traits positifs de la voie du surhomme se rattachent à ce second aspect : le pouvoir de se donner une loi à soi même, le "pouvoir de dire non, de ne pas agir, quand on est poussé par une force prodigieuse, par une énorme tension vers le oui" ; l'ascèse naturelle et libre qui s'applique à éprouver ses propres forces en jugeant "la puissance d'une volonté au degré de résistance, de douleur, de tourment qu'elle peut supporter pour les tourner à son avantage" (si bien que de ce point de vue tout ce que l'existence offre de mauvais, de douloureux, de problématique, tout ce qui nourri les formes populaires des religions sotériologiques, est accepté et même désiré) ; avoir pour principe de ne pas obéir aux passions, mais de les tenir en laisse ("la grandeur de caractère ne consiste pas à ne pas avoir de passions - il faut les avoir au plus haut degré, mais les tenir en laisse, et sans que cette domination soit une source de joie particulière, avec simplicité") ; l'idée que "l'homme supérieur se distingue de l'inférieur par son intrépidité, son défi au malheur" ("c'est un signe de régression quand les valeurs eudémonistes commencent à être considérées comme les plus hautes") ; et répondre, stupéfait, à ceux qui montrent "le chemin de la félicité" pour inciter l'homme à se conduire de telle ou telle manière : "Mais que nous importe à nous le bonheur ?" ; reconnaître qu'un des moyens par lesquels se conserve une espèce humaine supérieure consiste "à s'arroger le droit à des actes exceptionnels vécus comme des tentatives de victoire sur soi-même et des actes de liberté... à s'assurer, par une espèce d'ascèse, une prépondérance et une certitude quant à sa propre force de volonté" sans fuir aucune sorte de privation ; affirmer la liberté qui consiste à "maintenir la distance qui nous sépare, être impassible devant les peines, les duretés de l'existence, les privations, la vie même", le type le plus élevé d'homme libre étant représenté par "celui qui surmonte constamment les plus fortes résistances... le grand péril faisant de lui un être digne de vénération" ; dénoncer la néfaste confusion entre discipline et aveulissement (le but de la discipline ne peut être qu'une force plus grande - "celui qui ne domine pas est faible, dissipé, inconstant") et tenir pour certain que "la dissolution n'est un argument que contre celui qui n'y a pas droit et que toutes les passions ont été discréditées par la faute de ceux qui n'étaient pas assez fort pour les tourner à leur avantage" ; montrer la voie de ceux qui, libres de tout lien, n'obéissent qu'à leur seule loi, adhèrent inflexiblement à celle-ci et sont au-dessus de toute faiblesse humaine ; enfin tout ce qui fait que le surhomme n'est pas la "blonde bête de proie", ni l'héritier d'une équivoque virtus de despotes de la Renaissance, mais est aussi capable de générosité, de promptitude à accorder une aide virile, de "vertu donatrice", de grandeur d'âme, de surpassement de sa propre individualité - tout cela représente un ensemble d'éléments positifs que l'homme de la Tradition aussi peut faire siens mais qui ne s'expliquent et ne sont tels qu'à la condition d'être rapportés, non à la vie, mais au "plus-que-vie", à la transcendance ; ce sont des valeurs qui ne peuvent attirer que les hommes portant en eux quelque chose d'autre et de plus que la simple "vie". »

Julius Evola, Chevaucher le tigre

 

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Les Hindoux et les Extrêmes-Orientaux n'ont visiblement pas la notion du "péché" au sens sémitique du terme...

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« Le complexe du "péché" est une concrétion pathologique née sous le signe du Dieu-personne, du "Dieu de la morale". La conscience d'une erreur commise remplaçant le sentiment du péché a été, au contraire, un des traits caractéristiques des traditions à caractère métaphysique, et c'est un thème que l'homme supérieur peut faire sien à l'époque actuelle, au-delà de la dissolution des résidus religieux, en suivant la ligne précédemment indiquée. Les observations suivantes de F. Schuon apportent, sur ce point, un éclaircissement complémentaire :

"Les Hindoux et les Extrêmes-Orientaux n'ont visiblement pas la notion du 'péché' au sens sémitique du terme : ils distinguent les actions, non sous le rapport d'une valeur intrinsèque, mais sous celui de l'opportunité en vue des réactions cosmiques ou spirituelles, et aussi sous celui de l'utilité sociale ; ils ne distinguent pas entre le 'moral' et 'l'immoral', mais entre l'avantageux et le nuisible, l'agréable et le désagréable, le normal et l'anormal, quitte à sacrifier le premier - mais en dehors de toutes classification éthique - à l'intérêt spirituel. Ils peuvent pousser le renoncement, l'abnégation, la mortification, jusqu'aux limites de ce qui est humainement possible, mais sans être 'moralistes' pour autant." »

Julius Evola, Chevaucher le tigre

 

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Se laisser glisser sur la dissolution des morales, des idéaux et des croyances

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« La "vérité" ne transparaît qu'aux moments où les esprits, oublieux du délire constructif, se laissent glisser sur la dissolution des morales, des idéaux et des croyances. Connaître, c'est voir ; ce n'est ni espérer, ni entreprendre. »

Emil Michel Cioran, Précis de décomposition

 

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Notre vie manque de soufre, c'est-à-dire d'une constante magie

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« Si notre vie manque de soufre, c'est-à-dire d'une constante magie, c'est qu'il nous plait de regarder nos actes et de nous perdre en considération sur les formes rêvées de nos actes, au lieu d'être poussé par eux (...). Et s'il est encore quelque chose d'infernal et de véritablement maudit dans ce temps, c'est de s'attarder artistiquement sur des formes, au lieu d'être comme des suppliciés que l'on brûle et qui font des signes sur leurs bûchers. »

Antonin Artaud, Le théâtre et son double, Préface

 

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Le plus grossier, le plus puéril des sophismes...

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