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03/02/2015

Ceci n'est plus une femme...

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Dans la tranquilité des jours de paix

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« Chaque fois que j’entame un de ces minces cahiers qui se logent si facilement dans le porte-cartes, je me demande si mon crayon finira d’écrire la dernière page. je possède déjà toute une série de cahiers remplis de petits rapports quotidiens, de brèves méditations et de croquis faits en hâte et je pense avec satisfaction à l’après-guerre, lorsque, dans la tranquilité des jours de paix, je pourrai les feuilleter et me dire: "Voici pourtant comment au cours des années étranges de ma vie, j’ai rempli mes journées." »

Ernst Jünger, Le boqueteau 125

 

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Un esclavage éternel...

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La population parisienne, peuple horrible à voir, hâve, jaune, tanné

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« Un des spectacles où se rencontre le plus d’épouvantement est certes l’aspect général de la population parisienne, peuple horrible à voir, hâve, jaune, tanné. Paris n’est-il pas un vaste champ incessamment remué par une tempête d’intérêts sous laquelle tourbillonne une moisson d’hommes que la mort fauche plus souvent qu’ailleurs et qui renaissent toujours aussi serrés, dont les visages contournés, tordus, rendent par tous les pores l’esprit, les désirs, les poisons dont sont engrossés leurs cerveaux ; non pas des visages, mais bien des masques : masques de faiblesse, masques de force, masques de misère, masques de joie, masques d’hypocrisie ; tous exténués, tous empreints des signes ineffaçables d’une haletante avidité ? Que veulent-ils ? De l’or, ou du plaisir ? »

Honoré de Balzac, La fille aux yeux d’or

 

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La sagesse, la chevalerie et la foi

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« La Providence avait orné la France de trois pétales de l’esprit : foi, sagesse et chevalerie.
A la différence, hautement symbolique, des royaumes voisins, notre emblème à nous n’était ni une tour crénelée, ni une gueule ouverte d’aigle aux serres éployées, ni un léopard affamé.
C’était bien une fleur qui s’ouvrait, peinte sur mes armes et sur nos gonfanons, une fleur de lys trifoliée, comme si nous voulons dire à l’univers : la foi, la sagesse et la prouesse servent, de par la provision et la grâce de Dieu, notre royaume plus abondamment que toutes les autres vertus qui inspirent la crainte.
Les deux feuilles du bas, qui symbolisent la sagesse et la chevalerie, gardent et défendent la troisième qui les surmonte et signifie la foi, car la foi est éclairée par la sagesse et défendue par la chevalerie.

J’étais, au plus profond de moi-même, ancré en une ferme intuition : tant que ces trois vertus formeraient ensemble un heureux bouquet en le royaume de France, il en tirerait force et fermeté d’âme.
S’il advenait qu’elles en furent séparées ou arrachée, le royaume tomberait en grande désolation. »

Philippe de Villiers, Le Roman de Saint Louis

 

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