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10/04/2015

Michelangelo : Pieta (Détail)

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L'heure la plus sombre...

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Cette vie intérieure que nous méprisons...

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« La plupart des hommes ne supportent ni l'immobilité ni l'attente. Ils ne savent point s'arrêter. Ils vivent mobilisés : mobilisés pour l'action, pour le remuement, pour le plaisir, pour l'honneur. Et pourtant c'est seulement dans les instants où il suspend son geste ou sa parole ou sa marche en avant, que l'homme se sent porté à prendre conscience de soi. Ce sont les moments d'arrêt, les points d'arrêt, les stations, les stationnements qui favorisent le plus en lui l'attention à la vie, qui lui apprennent le plus. (...) Cette vie intérieure que nous méprisons, c’est pourtant par elle, c’est en sauvegardant au fond de soi un refuge, si humble soit-il, que l’homme peut arriver à se superposer à sa tâche, à son activité sociale, à lui-même. C’est en se distinguant qu’il se pose, et qu’il acquiert le droit de compter. Ce qu’il donne, il faut d’abord qu’il le fasse, qu’il le crée de sa substance, pour qu’il ne risque pas de donner ce qu’il s’est contenté de prendre ailleurs. C’est à cette condition qu’il sera réellement agissant et vivant. »

Paul Gadenne, Une grandeur impossible

 

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Dans l’ombre sacrée de l’araucaria

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« Voici que j’ai passé devant l’araucaria. C’est au premier étage, devant la porte d’un appartement qui est sans doute encore plus parfaitement irréprochable et astiqué que les autres, car le palier rayonne d’un nettoyage surhumain ; c’est un petit temple de l’ordre. Sur un parquet où l’on craint de mettre le pied, on voit deux jolies sellettes ; chacune supporte un grand cache-pot ; dans l’un une azalée, dans l’autre un araucaria. Celui-ci est de taille assez élevée, arbre-enfant droit et bien portant, d’une perfection absolue, et même la dernière extrémité de la dernière branche respire le grand lavage. De temps en temps, quand je sais qu’on ne m’observe pas, je fais de ce palier un temple ; je m’assieds sur une marche au-dessus de l’araucaria, je me repose un peu et, les mains jointes, je contemple pieusement ce petit jardin de l’ordre, dont la méticulosité attendrissante et le ridicule solitaire, je ne sais pourquoi, m’empoignent l’âme. Je devine derrière ce palier, dans l’ombre sacrée de l’araucaria, un appartement plein d’acajou brillant, de bonne conduite, de santé, de levers matinaux, de devoirs accomplis, de fêtes de famille modérément joyeuses, de sorties endimanchées à l’église et de couchers de bonne heure. »

Hermann Hesse, Le Loup des steppes

 

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Les abrutis...

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