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28/02/2020

C'était vraiment une autre France

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« C'était l'époque où on pouvait encore vivre ses passions, faire de sa passion un art, sans qu'on mette immédiatement en exergue le mauvais côté des choses.
C'était vraiment une autre France.
C'était la France d'avant 1968, celle d'avant la révolution de tous ces petits gars en lutte contre leurs familles bourgeoises d'extrême droite, qui sont ensuite devenus directeurs de rédaction de journaux de gauche et qui, comme les pires bolcheviques, ont remis au goût du jour la France que dénonçait Marcel Aymé, la France de l'épuration, de la dénonciation, la France du "oui mais", celle où il faut que tout soit propre, cette soi-disant propreté dans laquelle nous sommes tous en train de crever. »

Gérard Depardieu, Innocent

 

 

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Communists...

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Mais en définitive la vie vous brise le coeur

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« L’humour ne sauve pas ; l’humour ne sert en définitive à peu près à rien. On peut envisager les événements de la vie avec humour pendant des années, parfois de très longues années, dans certains cas on peut adopter une attitude humoristique pratiquement jusqu’à la fin ; mais en définitive la vie vous brise le coeur. Quelles que soient les qualités de courage, de sang-froid et d’humour qu’on a pu développer tout au long de sa vie, on finit toujours par avoir le coeur brisé. Alors, on arrête de rire. Au bout du compte il n’y a plus que la solitude, le froid et le silence. Au bout du compte, il n’y a plus que la mort. »

Michel Houellebecq, Les particules élémentaires

 

 

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César du meilleur court métrage...

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Ils mastiquent vingt heures, vingt ans...

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« Ce monde me paraît excessivement lourd avec ses personnages appuyés, insistants, vautrés, soudés à leurs désirs, leurs passions, leurs vices, leurs vertus, leurs explications. Lourds, interminables, rampants, tels me paraissent être les êtres, abrutis, pénibles de lenteur insistante. Lourds. Je n’arrive en définitive à classer les hommes et les femmes que d’après leur "poids". Ils pèsent... Ils mastiquent vingt heures, vingt ans... le même coït, le même préjugé, la même haine, la même vanité... »

Louis-Ferdinand Céline, Lettre à Evelyne Pollet, 31 mai 1938 in Lettres

 

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