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20/04/2020

Faire le point...

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 



 

Texte trouvé sur Fesse de Bouc...

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On raconte beaucoup de bêtises sur la crise du coronavirus. J’ai voulu, par cette modeste enquête plus ou moins journalistique, vous permettre de faire le point sur ce qu’on sait, de sources presque sûres.

Ainsi, d’après moult observateurs cités par de nombreux médias, le SARS-CoV-2 a donc été créé dans le laboratoire P4 de Wuhan en Chine dans le cadre d’un programme de guerre bactériologique mené par les méphistophéliques chinois.

Dans le même temps, il serait 100 % bio, naturel et se serait échappé du même laboratoire par inadvertance pendant qu’un laborantin volontaire mais gauche essayait de créer un vaccin contre le SIDA en étripant une chauve-souris. Un prix Nobel est de cet avis. D’autres sources bien informées confirment qu’il est encore le résultat d’une réaction en chaîne liée à la raréfaction des habitats naturels : une chauve-souris confinée sur sa dernière branche aurait pissé sur un fruit mangé par une fourmi elle-même ingérée par un pangolin passé un peu plus tard, hélas trop peu de temps, dans un four à chaleur tournante, contaminant le patient zéro. Toutes les sources le confirment : ce patient zéro serait une femme et un homme atteint en septembre 2019, mais aussi en novembre et probablement en décembre aussi. Le virus proviendrait enfin des marchés d’animaux sauvages de Wuhan. Ou des marchés de fruits. Ou d'autre part, au sud de Wuhan.

La transparence des autorités chinoises nous permet de conclure qu’il y a eu 3300 morts en Chine, et probablement 50 000 aussi. Le profil des victimes est toujours le même : des hommes obèses, âgés, non-fumeur, de groupe sanguin A ou B, mais des jeunes femmes fumeuses minces de groupe 0 sont aussi touchées et aussi des gens de tous les âges, de toutes les conditions ; si l'on n’est pas obèse, ni vieux, ni de sexe masculin, si l'on n’a aucune comorbidité comme le diabète, le cancer, ou une maladie cardiovasculaire, on peut donc être rassuré et en même temps pas du tout.

Le SARS-Cov-2 est un sacré virus. Il survit dans l’air et ne survit pas en même temps. Il touche et ne touche pas les enfants et les ados. Les patients asymptomatiques représentent 30, 40 et 70 % de la population. Il se transmet par la salive, à 1 mètre, 2 mètres, 4 mètres de distance, et aussi par les selles, les pets, l’alimentation. Il touche les poumons, le système digestif, le sang, le système nerveux central, c’est une grosse grippe, un simple rhume, on en meurt beaucoup, mais pas tant que ça. Tout dépend et ne dépend pas de facteurs génétiques dont on ignore tout pour le moment.

Sur les remèdes, les spécialistes sont formels : un vaccin sera prêt dès septembre 2020 ou dans 12, 18 et 24 mois, à condition qu’un vaccin soit possible. En attendant, le traitement à base d’hydroxychloroquine fonctionne et ne fonctionne pas parfaitement, comme l’ont et ne l’ont pas montré les études du professeur Didier Raoult. De leur côté, les anticoagulants et les antibiotiques agissent et n’agissent pas très bien non plus. Les malades guéris développent des anticorps qui les protègent et ne les protègent pas d’un retour de flamme du virus considéré à la fois comme vaincu, en pleine croissance et imprévisible.

Heureusement, face à la crise, le gouvernement français a su réagir rationnellement. Il a d’abord combattu le virus a coup d’affichettes dans les aéroports. « Si vous avez de la fièvre, il faut rester chez vous », était-il écrit. Comme la ligne Maginot, cette stratégie à la française a très bien fonctionné pendant quelques heures. Le deuxième étage de la stratégie gouvernementale a enfoncé le clou. Ainsi, selon le gouvernement, les masques et les tests sont à la fois totalement inutiles, mais absolument essentiels aussi. Il faut rester confiné mais faire du footing et continuer à vivre et aller au théâtre même si les théâtres sont fermés, miser sur l’arrêt du brassage des populations et en même temps sur l’immunité collective. Le gouvernement a aussi rappelé que si les adultes sont incapables de mettre des masques tout seuls, des enfants de 5 ans y parviendront lors la rentrée scolaire le 11 mai prochain, ou quinze jours plus tard, ou trois mois plus tard. « C’est impossible et pas la mer à boire non plus », a fait savoir le gouvernement. Des centaines de millions de masques et de tests seront bientôt disponibles en France, dans quelques semaines, mois, années. Quant à la stratégie de dépistage préventif tous azimuts, l’isolement des malades et de leurs contacts, elle est aujourd’hui considérée comme inepte et capitale et sera ou ne sera pas développée dans les prochains jours ou mois.

Pour beaucoup d’observateurs, cette crise prendra fin dans quelques semaines, mois ou années, quand un vaccin sera trouvé, quand 70 % de la population sera contaminée et quand un événement imprévisible surviendra comme, par exemple, le beau temps. La majorité des experts s’accordent encore à penser que le monde ne sera plus jamais comme avant et parallèlement, qu’absolument rien ne va changer. Toutes les sources sont unanimes sur ce dernier point : la crise économique qui vient sera terrible et les plus faibles paieront le plus lourd tribut.

Voilà, j’ai dû un peu condenser ces infos diverses, toutes publiées à un moment ou un autre. J’espère que ça vous aidera à y voir un peu plus clair." C'est y pas plus clair ? Nicolas Delesalle en direct des studios. A vous Mulhouse !

 

23:43 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

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