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19/05/2020

Professeur Didier Raoult : Comparaison des courbes épidémiques selon villes et pays

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vous ressemblerez au joyeux paysan italien

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« La règle la plus raisonnable en la matière, comme beaucoup de règles raisonnables, semble être un paradoxe. Buvez parce que vous êtes heureux, mais jamais parce que vous êtes malheureux. Ne buvez jamais si vous vous sentez misérable sans alcool, ou vous ressemblerez au buveur de gin au visage blême des bas quartiers ; mais buvez si le manque d'alcool ne vous empêche pas d'être heureux, et vous ressemblerez au joyeux paysan italien. Ne buvez jamais parce que vous en avez besoin, car c'est une manière de boire rationnelle, qui vous conduira tout droit à la mort et en enfer. Mais buvez parce que vous n'en avez pas besoin, car c'est une manière de boire irrationnelle, et l'antique santé du monde. »

G. K. Chesterton, Hérétiques

 

 

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Léon Bloy : Une mystique de la douleur avec François Angelier

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Balance

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« Il déposa vertus et vices, culpabilité et innocence, qualités et défauts sur la balance, car il voulait une certitude avant de rendre son jugement sur lui-même. Mais les deux plateaux de la balance ainsi chargés restèrent à la même hauteur.
Mais comme il voulait une réponse à tout prix, il ferma les yeux et fit d'innombrables fois le tour de la balance, marchant tantôt dans un sens tantôt dans l'autre, jusqu'à ne plus savoir enfin quel plateau portait l'une ou l'autre charge. Alors il déposa sa décision de se faire juge de lui-même sur l'un des plateaux pris au hasard.
Lorsqu'il ouvrit de nouveau les yeux, l'un des plateaux s(était bien abaissé, mais impossible de savoir à présent lequel des deux : le plateau de la culpabilité ou le plateau de l'innocence.
Cela le mit en courroux, il s'interdit d'en déduire un avantage et se condamna, sans pouvoir toutefois se défendre du sentiment d'avoir peut-être tort. »

Paul Célan, "Contre-jour" in Le Méridien et autres proses

 

 

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L'instant...

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Loi Avia...

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Kant à 20h00...

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Sens de l'accueil...

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Appel contre un retour à la normale : « "Nous consommons trop", disent en chœur les icônes de Dior et de Chanel »

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"Et dire que nous ne savions pas qu'il y avait du pangolin infecté dans les burgers, kebabs et autres pizzas dont se gavent les masses ! Ils sont inconscients, ces gens qui retournent à la normale, au métro, au boulot et au casse-dalle de la pause. Heureusement, les stars pensent à eux."

 

Guy Konopnicki
Journaliste

 


 

Né après, du côté de La Place de la Nation, sur la Ligne 9 du métro parisien, sensible Au chic ouvrier, ce qui n’interdit pas l’Eloge de la fourrure et moins encore celui de La France du Tiercé, Guy Konopnicki redoute Le silence de la ville, s’inquiète de La gauche en folie, assume La faute des juifs et avoue avoir un peu évolué depuis Le jour où De Gaulle est parti… Ces titres et quelques autres le définissent, romancier et journaliste, Konop dans la Série Noire et chroniqueur à Marianne.

 

Privés de la montée des marches au Festival de Cannes, en même temps que de la barbe à papa des fêtes foraines, nous pouvons nous consoler en lisant les belles pétitions réunissant un éblouissant casting autour d’une pensée aussi dense et aussi collante que les filaments de sucre coloré. Et il ne se passe pas un jour sans un nouvel appel fracassant ! Un même élan se manifeste, des villas de Beverly Hills aux bastides rénovées de Provence, relayé par smartphone de chaise longue en chaise longue. Les artistes disent non à un retour à la normale.

Les braves gens qui reprennent le métro, après avoir passé deux mois confinés dans un HLM, en sont encore à espérer un retour à la normale sur la ligne « net à payer » de leur bulletin de salaire. Ils n’ont rien compris. Associés à quelques scientifiques, les artistes tentent de leur expliquer que la pandémie n’est qu’un signe avant-coureur de la destruction de l’humanité et, ce qui est beaucoup plus grave, des autres espèces vivantes. Nous consommons trop, disent en choeur les icônes de Dior et de Chanel, au bord de leurs piscines privées qui consomment chacune plus d’eau qu’il n’en faudrait pour irriguer un hectare de cultures vivrières au Sahel. Le Covid, c’est certain, doit tout aux ravages dus aux excès alimentaires et à la consommation de masse. Et dire que nous ne savions pas qu’il y avait du pangolin infecté dans les burgers, kebabs et autres pizzas dont se gavent les masses ! Ils sont inconscients, ces gens qui retournent à la normale, au métro, au boulot et au casse-dalle de la pause. Heureusement, les stars pensent à eux. Une partie des signataires de l’appel à refuser le retour à la normale s’engage également à donner l’exemple. Ils pratiqueront désormais le lundi vert. Et dire que Claude François n’est plus là pour chanter ce lundi au soleil, ni Jacques Prévert avec son plombier-zingueur qui proclame que lundi, c’est dimanche ! Le lundi, nos sauveurs planétaires s’engagent à ne consommer ni viande ni poisson. Le lundi sans rien simplifiera la vie de ceux qui, en attendant la réouverture des bistrots, hésitent chaque midi entre poulet-crudités et thon-mayonnaise. Il ne restera que quatre jours ouvrables, il sera facile d’alterner. Donc le lundi, des patates, ça va de soi. L’élevage intensif et la surpêche ne se remettront jamais de ce boycott.

Au temps de la consommation de masse, il était parfois onéreux de suivre les modes lancées par les stars. Maintenant, tout est simple. Une signature pour sauver la planète et dire non au retour à la normale. Une petite privation le lundi, histoire de commencer la semaine, ça ne sauvera pas la planète, mais ce sera très fashion.

 

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SOURCE : Marianne

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