Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/04/2025

Ô mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ?

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

 


Cliquez sur la photo...

 

"Que tout homme pieux et ami de Dieu jouisse de cette belle et lumineuse solennité ! Que tout serviteur fidèle entre avec allégresse dans la joie de son Seigneur ! (Mt 25,21) Celui qui a porté le poids du jeûne, qu’il vienne maintenant toucher son denier. Celui qui a travaillé depuis la première heure, qu’il reçoive aujourd’hui le juste salaire. Celui qui est venu après la troisième heure, qu’il célèbre cette fête dans l’action de grâces. Celui qui est arrivé après la sixième heure, qu’il n’aie aucun doute, il ne sera pas lésé. Si quelqu’un a tardé jusqu’à la neuvième heure, qu’il approche sans hésiter. S’il en est un qui a traîné jusqu’à la onzième heure, qu’il n’ait pas honte de sa tiédeur, car le Maître est généreux, il reçoit le dernier comme le premier ; il accorde le repos à l’ouvrier de la onzième heure comme à celui de la première ; il fait miséricorde à celui-là, et comble celui-ci. Il donne à l’un, il fait grâce à l’autre. (Mt 20,1-16) Il accueille les œuvres et reçoit avec tendresse la bonne volonté ; il honore l’action et loue le bon propos. Ainsi donc, entrez tous dans la joie du Seigneur ! Premiers et derniers, recevez la récompense. Riches et pauvres, chantez en cœur tous ensemble. Les vigilants comme les nonchalants, honorez ce jour. Vous qui avez jeûné, et vous qui n’avez pas jeûné, réjouissez-vous aujourd’hui. La table est préparée, mangez-en tous ; (Mt 22,4) le veau gras est servi, que nul ne s’en retourne à jeun. (Lc 15,23) Jouissez tous du banquet de la foi, au trésor de la bonté. Que nul ne déplore sa pauvreté, car le Royaume est apparu pour tous. Que nul ne se lamente de ses fautes, car le pardon a jailli du tombeau. Que nul ne craigne la mort, car la mort du Sauveur nous en a libérés. Il a détruit la mort, celui que la mort avait étreint ; il a dépouillé l’enfer, celui qui est descendu aux enfers. Il a rempli l’enfer d’amertume, pour avoir goûté de sa chair. Isaïe l’avait prédit en disant :«L’enfer fut rempli d’amertume lorsqu’il t’a rencontré» (Is 14,9). L’enfer est rempli d’amertume, car il a été joué ; bouleversé, car il a été enchaîné ; bouleversé, car il a été mis à mort ; bouleversé, car il a été anéanti ; consterné, car il a saisit un corps et s’est trouvé devant Dieu. Il a prit la terre et a rencontré le ciel ; il a saisit ce qu’il voyait, et il est tombé sur celui qu’il ne voyait pas. Ô mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? (1 Co 15,55) "

Saint Jean Chrysostome

 


Cliquez sur la photo...

11:30 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

En ces temps de Passion pascale, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour la bonne Vierge Marie, en me disant qu'elle était nécéssairement la première informée quant à la nature divine de son fils, et que par conséquent elle pleurait peut-être moins sa "pseudo-mort" que la connerie humaine, qui avait eu l'arrogance de crucifier Dieu fait homme.

Car ce n'étaient pas trois clous et une couronne d'épine qui allaient le tuer ! La Vierge devait bien le savoir, depuis le temps qu'elle vivait avec le Christ !
En toute logique, la Vierge ne devait donc pas être du genre à se soucer de ce que le Monde allait réserver à son fils, mais plutôt de ce que son fils allait réserver au Monde !

Écrit par : Mario | 20/04/2025

Écrire un commentaire