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23/10/2013

The Temperance Movement - Midnight Black

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The Temperance Movement

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L'unité Naturelle...

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« La philosophie de Schopenhauer a montré que la contemplation esthétique apaise un instant le malheur des hommes en les détachant du drame de la volonté. Cette séparation de la contemplation et de la volonté efface un caractère que nous voudrions souligner : la volonté de contempler. La contemplation elle aussi détermine une volonté. L'homme veut voir. Voir est un besoin direct. La curiosité dynamise l'esprit humain. Mais dans la nature elle-même, il semble de des forces de vision sont actives. Entre la nature contemplée et la nature contemplative les relations sont étroites et réciproques. La nature imaginaire réalise l'unité de la natura naturans (*) et de la natura naturata (**). Quand un poète vit son rêve et ses créations poétiques, il réalise cette unité naturelle. Il semble alors que la nature contemplée aide à la contemplation, qu'elle contienne déjà des moyens de contemplation. »

Gaston Bachelard, L'eau et les rêves


(*) : une nature naturante, c'est à dire une nature en train se faire, une nature opérante, une nature agissante, et pour tout dire, une nature cause de soi, se suffisant à elle-même.


(**) : une nature naturée, une nature s'étant réaliséé, une nature ayant opérée, une nature limitée.

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Des choses non transposées ni transposables...

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« Ce qui m'affecte c'est d'avoir à m'occuper de choses qui ne sont pas transposées ni transposables si ce n'est qu'après des années, bien des années. Je ne voudrais pas mourir sans avoir transposé tout ce que j'ai dû subir des êtres et des choses. »

Louis-Ferdinand Céline, Lettres à Lucienne Delforge, 26 août 1935

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Les migrations, aujourd’hui, ne se font plus par déplacements compacts mais par infiltrations successives

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« Un peuple qui s’est accompli, qui a dépensé ses talents, et a exploité jusqu’au bout les ressources de son génie, expie sa réussite en ne donnant plus rien après. […]



Dans le métro, un soir, je regardais attentivement autour de moi : nous étions tous venus d’ailleurs… Parmi nous pourtant, deux ou trois figures d’ici, silhouettes embarrassées qui avaient l’air de demander pardon d’être là. Le même spectacle à Londres.

Les migrations, aujourd’hui, ne se font plus par déplacements compacts mais par infiltrations successives : on s’insinue petit à petit parmi les “indigènes”, trop exsangues et trop distingués pour s’abaisser encore à l’idée d’un “territoire”. […] Devant ces gueules si disparates, l’idée d’une communauté tant soit peu homogène est inconcevable. La possibilité même d’une multitude si hétéroclite suggère que dans l’espace qu’elle occupe n’existait plus, chez les autochtones, le désir de sauvegarder ne fût-ce que l’ombre d’une identité. A Rome, au IIIe siècle de notre ère, sur un million d’habitants, soixante mille seulement auraient été des Latins de souche. Dès qu’un peuple a mené à bien l’idée historique qu’il avait mission d’incarner, il n’a plus aucun motif de préserver sa différence, de soigner sa singularité, de sauvegarder ses traits au milieu d’un chaos de visages.

Après avoir régenté les deux hémisphères, les occidentaux sont en passe d’en devenir la risée : des spectres subtils, des fins de race au sens propre du terme, voués à une condition de parias, d’esclaves défaillants et flasques […] Quand une nation n’en possède plus [une cause de l’histoire], et qu’elle cesse de s’estimer la raison ou l’excuse de l’univers, elle s’exclut elle-même du devenir.[…]



Le rôle des périodes de déclin est de mettre une civilisation à nu, de la démasquer, de la dépouiller de ses prestiges et de l’arrogance liée à ses accomplissements. Elle pourra ainsi discerner ce qu’elle valait et ce qu’elle vaut […]



On est saisi d’étonnement et même d’épouvante lorsqu’on entend des hommes parler d’affranchir l’Homme. Comment des esclaves affranchiraient-ils l’Esclave ? Et comment croire que l’histoire - procession de méprises - puisse traîner encore longtemps ? L’heure de fermeture sonnera bientôt dans les jardins de partout. »

Emil Mihai Cioran, Ecartèlement

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22/10/2013

Chère Leonarda

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Georges Mathieu : L'Oiseau Ivre

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Georges Mathieu

 

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Ceci n'est plus une femme...

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Toute l’Europe marche à la mort

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« J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité. D’autant plus qu’en 1973, en publiant "Le Camp des saints", j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’ "ils sont chez eux chez moi" (Mitterrand), au sein d’une "Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes" (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les "Français de souche" se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.

TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORT

La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des "gouvernances" et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les "Français de souche", matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de "l’accueil à l’autre", du "partage" cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites "antiracistes", conditionnés dès la petite enfance au "métissage" culturel et comportemental, aux impératifs de la "France plurielle" et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule "citoyen" du Français de 2050.

LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS

Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile. Face aux différentes "communautés" qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à "l’autre", à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d’une communauté de la pérennité française. Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore. Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l’autre.Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ? Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.

LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA "RECONQUISTA"

Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de "Reconquista" sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr. Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’ "éternelle" qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces "intelligents" qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.

LES RENÉGATS DE LA FRANCE

Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot "renégat", mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.

Les "valeurs républicaines" se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand "I", l’idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : "Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République". Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: "Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie". (Président Boumediene, mars 1974.) Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : "Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée". »

Jean Raspail, Le Figaro du 17 juin 2004

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Est-ce qu’on demande à un noyé où il va et pourquoi, avant de le tirer de l’eau ?

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« Est-ce qu’on demande à un noyé où il va et pourquoi, avant de le tirer de l’eau ? Est-ce qu’on le rejette à la mer s’il avoue, au pire, qu’il nageait vers votre plage privée pour cambrioler votre villa ? –On le sort de l’eau et on le livre aux gendarmes. Pour un million de voleurs sortis de l’eau, de combien de gendarmes pourrez-vous disposer ? »

Jean Raspail, Le Camp des saints

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La France, et les Français dans leur ensemble, sont au-dessous de tout

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« Pour le moment, la France, et les Français dans leur ensemble, sont au-dessous de tout. Il n' y a pas de vrai gouvernement, il n' y a pas de vraie autorité. Les secrétaires d'Etat à ceci ou cela se succèdent sans qu'on sache pourquoi. Les projets d'une réorganisation nationale avortent plus ou moins, se contredisent, finalement ne donnent rien. Il n' y a que les combinaisons, les trafics, les profits, les ambitions, les rivalités de partis, plus ou moins cachées, les oppositions, intéressées et sournoises, et chez les gens, surtout dans le peuple, l'indifférence, l'ignorance, le j'm'en fichisme, la rigolade, le cinéma et les radios à domicile ouvertes à plein tapage avec leur répertoire de beuglants. »

Paul Léautaud, Journal, 22 décembre 1942

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Transmettre le feu

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« La tradition, c'est transmettre le feu, pas vénérer les cendres. »

Gustav Malher

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Un chaos qui ne se survit qu'à cause de ses anciennes racines

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« La seule source de l'aristocratie, c'est le peuple. Entre les deux, il n'y a rien. Ce rien qui est la bourgeoisie, depuis 150 ans, essaie de donner une forme au monde et n'obtient qu'un néant, un chaos qui ne se survit encore qu'à cause de ses anciennes racines. »

Albert Camus, Carnets, 1952, in Carnet III, Mars 1951-décembre 1959

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Lovis Corinth : Le Christ Rouge

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Lovis Corinth

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21/10/2013

Ceci n'est plus une femme...

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Un crâne vieux d'1,8 million d'années bouleverse l'histoire de l'espèce humaine

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En Géorgie, des chercheurs ont retrouvé un crâne vieux de 1,8 million d'années. Une découverte qui remet en question toute l'histoire de l'évolution humaine car il laisse entendre que les hominidés de l’époque, qu’ils soient en Europe ou en Afrique, appartenaient à une seule et même espèce.

Et si les chercheurs s'étaient trompés au sujet de l'évolution de l'espèce humaine ? Aussi étonnant que cela puisse paraitre, c'est bel et bien ce que suggère une nouvelle étude publiée par des chercheurs suisses et géorgiens dans la revue Science. A l'origine de ces travaux : un crâne vieux de 1,8 millions d'années découvert en Géorgie, dans un village appelé Dmanisi. Celui-ci est l'un des plus anciens sites connus pour avoir été peuplés par les ancêtres de l'Homme une fois ceux-ci sortis d'Afrique.

Les archéologues ont d'ailleurs déniché à Dmanisi la collection la plus complète d'ossements, crânes et mâchoires, d'Homo erectus. Le nouveau crâne découvert il y a 5 ans maintenant, est le fossile le mieux préservé d'un ancêtre de l'homme connu à ce jour. Baptisé "crâne 5", il a été trouvé à côté des restes de quatre autres crânes, tous associés au même lieu et à la même époque. Toutefois, le fossile a présenté des caractéristiques tout à fait étonnantes, des caractéristiques similaires à ceux de la même époque retrouvés en Afrique.

Or, les scientifiques ne s'attendaient pas à cette ressemblance. En effet, les hommes modernes, ou Homo sapiens, sont actuellement le seul membre en vie de la lignée Homo apparue sur Terre en Afrique il y a quelque 2 millions d'années. Toutefois, avant qu'Homo sapiens ne fasse son apparition, plusieurs autres espèces d'Homo auraient existé tels qu'Homo habilis, Homo rudolfensis, Homo ergaster ou encore Homo erectus.

Plusieurs espèces qui n'en font qu'une ?

C'est du moins ce qu'estime actuellement la majorité des scientifiques au vu des nombreuses découvertes réalisées jusqu'ici. Mais le "crâne 5" bouleverse complètement cette théorie et suggère qu'il n'y aurait pas eu plusieurs hominidés présents à cette époque en Afrique et en Europe, mais une seule et même espèce globale. En effet, les chercheurs ont constaté que le crâne possédait une face longue, une mâchoire massive et de grosses dents, le tout associé à une petite boite crânienne.

D'après l'étude, cette dernière mesurerait environ le tiers de celle retrouvée chez les hommes modernes et ne serait pas plus grosse que celle de la plupart des fossiles primitifs africains. C'est la première fois qu'une telle combinaison de caractéristiques est observée sur un fossile d'Homo. Le niveau de variation d'un fossile à l'autre est normalement utilisé pour définir des espèces séparées. Mais les scientifiques estiment que les différences observées entre le crâne 5 et les quatre autres ne sont pas si importantes.

"Les individus de Dmanisi appartiennent tous à une population d'une espèce unique d'Homo. Les cinq individus de Dmanisi sont sensiblement différents, mais pas plus différents que cinq individus modernes ou cinq chimpanzés d'une population donnée", a expliqué Christoph Zollikofer, de l'institut d'anthropologie de l'université de Zurich.

Homo erectus en Europe et en Afrique

Au cours de leur étude, les scientifiques ont également enquêté sur le niveau de variation existant chez des fossiles d'Homo trouvés en Afrique. Ils ont constaté un niveau de diversité comparable à celui observé chez les fossiles de Dmanisi. D'après les chercheurs, les fossiles ne traduiraient donc pas l'existence de plusieurs espèces différentes vivant dans des habitats propres mais des variants d'une seule lignée qui aurait émergé en Afrique et qui aurait été capable de se spécialiser dans une variété d'habitats.

"Ce que nous pouvons déduire de notre étude à Dmanisi, c'est qu'il y a 1,8 millions d'années, il y avait une autre espèce humaine unique et globale", à l'instar d'Homo sapiens aujourd'hui, a précisé Zollikofer à LiveScience. Mais alors de quelle espèce s'agissait-il ? "Nous pensons qu'il est sensé d'attribuer tous les spécimens à Homo erectus", a encore ajouté le chercheur car les fossiles géorgiens présentent de longues jambes et des hanches étroites qui signent un bipédisme.

Mais les chercheurs restent modérés : ils ne proposent pas d'attribuer tous les fossiles trouvés à Homo erectus. "Nous parlons seulement de la période datant d'il y a 1,8 à 2 millions d'années", a souligné Zollikofer. Homo erectus serait donc apparu il y a deux millions d'années en Afrique. Il se serait ensuite propagé en Eurasie, en passant par la Géorgie, la Chine et Java, où les traces les plus anciennes qui ont été retrouvées remontent à 1,2 million d'années.

Une découverte qui suscite le débat

Sans surprise, cette nouvelle découverte divise les chercheurs. Ian Tattersall, paléoanthropologue interrogé par LiveScience trouve la découverte fantastique mais n'est pas vraiment convaincu. "C'est le spécimen le plus extraordinaire et important" jamais trouvé. Mais "je crois que c'est une erreur d'imposer Homo erectus dans l'intérêt de maintenir une image linéaire de l'évolution humaine. Le spécimen est en réalité très distinct d'un point de vue morphologique, et souligne que l'évolution humaine a impliqué une diversification vigoureuse et une expérimentation du potentiel des hominidés"

Questionné par BBC News, Fred Spoor de l'University College London estime lui que les méthodes d'analyse utilisées pour étudier les crânes n'étaient pas assez efficaces pour assurer qu'ils appartiennent à la même espèce. "Ils ont réalisé une analyse très générale de la forme du crâne qui décrit la forme de la face et de la boite crânienne avec des termes généraux et abusifs", a t-il expliqué. De même, Chris Stringer du Natural History Museum in London émet des doutes quant à l'appartenance à l'espèce Homo erectus.

L'équipe a fait du bon travail avec "ce nouveau crâne remarquable et sa mâchoire énorme", image de la variation naturelle de la population de Dmanisi. Mais classer tous les fossiles sous l'espèce Homo erectus est difficile. "Les créatures ont commencé à utiliser des outils et manger de la viande, et ceci a conduit l'évolution. Mais je pense que cela a aussi généré de la diversité. Le groupe de Dmanisi est un exemple des espèces qui ont émergé de cela et continué ensuite en se disséminant à travers tout le vieux monde".

(crédits photo : Georgian National Museum)

 

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SOURCE : MAXISCIENCE

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Intégration des Roms...

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Aussi fûmes nous désignés à prendre comme objet de nos attaques les fondements mêmes de la société

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« Il ne s’agissait plus de refus devant un monde anachronique ; Dada prenait l’offensive et attaquait le système du monde dans son intégrité, dans ses assises, car il le rendait solidaire de la bêtise humaine, de cette bêtise qui aboutissait à la destruction de l’homme par l’homme de ses biens matériels et spirituels. Aussi fûmes nous désignés à prendre comme objet de nos attaques les fondements mêmes de la société, le langage en tant qu’agent de communication entre les individus, et la logique qui en était le ciment. Nos conceptions de la spontanéité et le principe selon lequel "la pensée se fait dans la bouche" nous amenèrent en tout état de cause à reprendre la logique primant les phénomènes de la vie. »

Tristan Tzara, Surréalisme et après-guerre

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20/10/2013

Ceci n'est plus une femme...

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20:05 Publié dans Gender... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Au commencement était le Sexe

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« Au commencement était le Sexe.
Sauveur. Chargé d'immortalité. Il y a la Bête. Héroïque. Puissante. Et au-delà de la Bête il n' y a rien. Rien sinon Dieu Lui-même. Magnifique et pesant. Avec son œil de glace. Rond. Statique. Démesurément profond. Fixe jusqu'à l'hypnose. Tragique regard d'oiseau. Allumé et cruel. Impénétrable de détachement. Rivé sur l'infini d'où tout arrive.
Le monde s'ouvre comme un énorme utérus en feu. Le monde est femelle, comme l'est la Création. Et putain, impudique, comme l'est la femelle. Père. Fils. Esprit. Triangle sacré du pubis. Le sexe-roi. C'est partout la famine. Etreindre. Prendre. Jouir. Le monde est vautré, nu, offert à la fornication dans sa splendeur maligne et dans sa purulence, tous ses abcès ouverts. Sous les yeux mêmes de l'innocence qui cherche. »

Louis Calaferte, Septentrion

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C'est nous qu'on fait la loi

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Nous avons confondu idéal démocratique et tyrannie de la majorité

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« La démocratie est devenue un fétiche : le dernier tabou sur lequel il est interdit de s’interroger. Or c’est à cause du mauvais fonctionnement de la démocratie que les États modernes sont devenus envahissants. (…) À l’origine, en démocratie, les pouvoirs de l’État, contrairement à la monarchie, étaient limités par la Constitution et par la coutume. Mais nous avons glissé progressivement dans la démocratie illimitée : un gouvernement peut désormais tout faire sous prétexte qu’il est majoritaire. La majorité a remplacé la loi. La loi elle-même a perdu son sens. Principe universel au départ, elle n’est plus aujourd’hui qu’une règle changeante destinée à servir des intérêts particuliers : au nom de la justice sociale ! Or la justice sociale est une fiction : personne ne sait en quoi elle consiste. Grâce à ce terme flou, chaque groupe se croit en droit d’exiger du gouvernement des avantages particuliers : c’est une baguette magique. En réalité, derrière la « justice sociale », il y a simplement l’attente semée dans l’esprit des électeurs par la générosité des législateurs envers certains groupes. Les gouvernements sont devenus des institutions de bienfaisance exposées au chantage des intérêts organisés. Les hommes politiques cèdent d’autant plus volontiers que la distribution d’avantages permet d’”acheter” des partisans. Comme cette distribution profite à des groupes isolés tandis que les coûts sont répartis sur l’ensemble des contribuables, chacun a l’impression qu’il s’agit de dépenser l’argent des autres. Cette asymétrie entre des bénéfices visibles et des coûts invisibles crée l’engrenage qui pousse les gouvernements à dépenser toujours plus pour préserver leur majorité politique. Dans ce système que l’on persiste à appeler « démocratique », l’homme politique n’est plus le représentant de l’intérêt général ; il est devenu le gestionnaire d’un fonds de commerce. Sur le marché de l’opinion publique, les partis cherchent à maximiser leurs voix par la distribution des faveurs. (…) Ils se définissent plus par les avantages particuliers qu’ils promettent que par les principes qu’ils défendent. (…) La démocratie devient ainsi immorale, injuste et totalitaire : les individus ne sont plus autonomes mais drogués, dépendants des bienveillances de l’État. (…) La démocratie s’est dégradée parce que nous avons confondu, comme le craignait déjà Tocqueville, idéal démocratique et tyrannie de la majorité. »

Friedrich August von Hayek, Entretien avec Guy Sorman – Figaro Magazine du 18 juin 1988

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19/10/2013

H.P. Lovecraft - Le monstre sur le seuil

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Howard Phillips Lovecraft

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Ceci n'est plus une femme...

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L'antiquité ne nous a point transmis de paroles plus belles que celles de La Rochejaquelein : "Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi"

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« Les Vendéens eurent pour premières armes quelques fusils de chasse, des Bâtons durcis au feu, des faux, et des fourches… On voyait sur le champ de bataille, en face des troupes républicaines des paysans en sabots, vêtus d'une casaque brune et bleue, rattachée par une ceinture de mouchoirs. Leur tête était recouverte d'un bonnet ou d'un chapeau rond à grands bords, ornés de chapelets, de plumets blancs ou de cocardes de papier blanc. La bravoure des Vendéens était reconnue même de leurs plus implacables ennemis. L'antiquité ne nous a point transmis de paroles plus belles que celles de La Rochejaquelein : "Si j'avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi". »

François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe

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La France de demain...

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