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16/12/2014

Gégé

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15/12/2014

Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres

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« J’aurais voulu ne pas penser aux heures d’angoisse que je passerais ce soir seul dans ma chambre sans pouvoir m’endormir; je tâchais de me persuader qu’elles n’avaient aucune importance, puisque je les aurais oubliées demain matin, de m’attacher à des idées d’avenir qui auraient dû me conduire comme sur un pont au delà de l’abîme prochain qui m’effrayait. »

« Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres. Même l’acte si simple que nous appelons "voir une personne que nous connaissons" est en partie un acte intellectuel. Nous remplissons l’apparence physique de l’être que nous voyons, de toutes les notions que nous avons sur lui et dans l’aspect total que nous nous représentons... »

« Cette attention des maniaques qui s’efforcent de ne pas penser à autre chose pendant qu’ils ferment une porte, pour pouvoir, quand l’incertitude maladive leur revient, lui opposer victorieusement le souvenir du moment où ils l’ont fermée. »

Marcel Proust, Du côté de chez Swann

 

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Infidèle physiquement

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« J’ai toujours été infidèle physiquement, et profondément attaché par le cœur. J’ai peu de cœur, mais ce peu est d’acier. »

Paul Morand, Journal Inutile, Tome 1

 

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Aimer...

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« Être aimé plus que l'on aime est une des croix de la vie. Parce que cela vous contraint soit à feindre un sentiment de retour qu'on éprouve pas, soit à faire souffrir par sa froideur et ses rebuts. De toute façon une contrainte (et un homme comme moi ne peut pas se sentir contraint, sous peine de devenir malfaisant), et de toute façon de la souffrance. Bossuet écrit fortement : "On fait un tort irréparable à la personne qu'on aime trop." C'est presque ce que j'ai écrit moi-même : "Vouloir aimer sans être aimé, c'est faire plus de mal que de bien". La conséquence est dans La Rochefoucault : "Nous sommes plus près d'aimer ceux qui nous haïssent, que ceux qui nous aiment plus que nous ne voulons." Et votre serviteur de conclure : on ne devrait jamais dire à quelqu'un qu'on l'aime, sans lui en demander pardon. »

Henry de Montherlant, Les jeunes filles

 

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14/12/2014

Les lois séculaires, les habitudes et les préjugés...

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La propriété c'est la liberté !

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Entravés par un constant flux de lois...

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Les socialistes à l'oeuvre...


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Magie Fiscale...

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Bastiat

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Spoliation...

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La liberté en tout...

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13/12/2014

Then & Now

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Payer à son corps défendant...

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Mensualisé...

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Le Gouvernement... Le Peuple...

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11/12/2014

Les rejetons les plus nuls de la bourgeoisie

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« Cette baisse de niveau n'est nullement la rançon d'une démocratisation. Je dirais même que, s'il y avait eu démocratisation, le niveau du secondaire aurait monté. Car la démocratisation, en puisant dans la totalité du réservoir humain national, déterminerait une sélection plus rigoureuse, ferait émerger, à la fois en chiffres absolus et en chiffres relatifs, un plus grand nombre d'élèves brillants et donc améliorerait la qualité des études. La prétendue incompatibilité du littéraire et du scientifique n'existe, à cet âge des débutants, que dans la médiocrité. Et, au cours des récentes années, on n'a pas démocratisé l'enseignement, on l'a facilité. On ne l'a pas ouvert aux fils les plus doués du prolétariat, on l'a abaissé au niveau des rejetons les plus nuls de la bourgeoisie. »

Jean-François Revel, La cabale des dévots (1962 !!!)

 

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Je me gorgeais de cette ivresse de la terre

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« La guerre me fit entrer dans une plus irréparable extravagance que celle que j’avais connue jusque-là. Dorénavant, me semblait-il, cette extravagance ferait des cercles de plus en plus vastes.  Toute époque est une aventure. Je suis un aventurier. Bonne époque pour moi que mon époque. Je connaissais déjà les courses d’autos, la cocaïne, l’alpinisme. Je trouvais dans cette campagne désolée, abstraite, le sport d’abîme que je flairais depuis longtemps. 

Patrouilles, guerre de mines, camaraderie bestiale et farouche, gloire sordide. 

Je me gorgeais de cette ivresse de la terre ; c’était une gésine frénétique ininterrompue dans les râles, les jurons, la peur qui lave les boyaux. Ce qui exultait depuis longtemps dans ma jeunesse, enfin je le distinguais entièrement dans mes poings aussi nettement que mes dix doigts. 
Les races hurlaient leur génie altéré.

  La violence des hommes : ils ne sont nés que pour la guerre, comme les femmes ne sont faites que pour les enfants. Tout le reste est détail tardif de l’imagination qui a déjà lancé son premier jet. J’ai senti alors un absolu de chair crue, j’ai touché le fond et j’ai étreint la certitude. Il ne fallait pas sortir de la forêt : l’homme est un animal dégénéré, nostalgique. 
De cette fureur du sang sortit ce qui en sort à coup sûr, un élan mystique qui, nourri de l’essentiel de la chair, rompit toutes les attaches de cette chair et me jeta, pure palpitation, pur esprit, dans l’extrême de l’exil jusqu’à Dieu.
  Tout d’un coup, je saisis un sentiment obscur qui avait transparu dans ma vie à de brefs instants : en visitant un monastère sauvage, dans un refuge alpin ; au fond d’une banlieue de Berlin, un soir, en songeant à Spinoza dans son échoppe. Je découvris la solitude, ma terrible arrière-pensée. »

Pierre Drieu la Rochelle, Le jeune européen

 

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10/12/2014

Pasolini et son "mythe"

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« J’aime beaucoup Pasolini mais son "mythe" m’ennuie un peu. Les petites frappes de banlieue, les prostitués, les coups, le sang, les coups de couteau ne me disent rien qui vaille et ne jouissent à mes yeux d’aucun prestige, surtout pas érotique. »

Renaud Camus, Journal romain

 

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L’homosexualité

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« L’homosexualité n’a rien à voir avec le mal. Elle n’est pas une provocation. Elle n’a aucune raison de se vautrer dans la fange, dans la pisse et dans la merde pour épater la galerie. Elle doit cesser de ne se considérer, éternellement, que par rapport aux avanies dont elle est l’objet, en réaction. Elle est agressée, elle se défend : rien de plus juste. Mais elle n’est nullement, par essence, une agression. Il faut qu’elle commence à s’envisager positivement, pour ce qu’elle est. Elle est, tout simplement. Elle est du côté du plaisir, de la joie, de l’amusement, de l’affection, et tant pis, lâchons le mot, de l’amour. Elle a ses héros et elle a ses saints, qui sont souvent très ennuyeux. Elle a ses salauds, ses imbéciles, ses profiteurs et ses petites pestes. Elle a ses bons gars, ses camarades, ses nuits d'été, ses fenêtres ouvertes, ses courses, ses rires, ses voix qui résonnent sous les voûtes et ses subites mélancolies. »

Renaud Camus, Notes achriennes

 

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09/12/2014

Cette hyperbole sans espoir

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« Et ton théâtre fut. Tu ne consentis pas à attendre que cette vie, presque sans réalité dans l’espace, condensée par le poids des siècles en fines gouttelettes, fût décelée par les autres arts, qu’elle fût peu à peu rendue visible au petit nombre et que peu à peu ceux-là qui communieraient dans cette connaissance, finissent par désirer de se voir ensemble confirmer ces rumeurs augustes, dans la parabole de la scène ouverte sous leurs yeux. Non, tu ne voulus pas attendre si longtemps.
Ah ! et où ensuite, où ensuite ? Ton cœur te chasse hors de toi-même, ton cœur te poursuit, et tu es déjà presque hors de toi, et tu ne peux plus. Comme un scarabée sur lequel on a marché, tu coules hors de toi-même et ton peu de dureté ou d’élasticité n’a plus de sens. »

« Désespéré comme tu finis par être, toi-même dont la route est mal dessinée sur les cartes. Comme une fêlure elle traverse le ciel, cette hyperbole sans espoir, qui ne s’incline qu’une seule fois vers nous et s’en éloigne de nouveau terrifiée. Que t’importait qu’une femme restât ou partît, que le vertige saisît quelqu’un et la folie quelqu’autre, que les morts fussent vivants et que les vivants pussent sembler morts ; que t’importait tout cela ? Tout cela était si naturel pour toi ; tu le franchissais, comme on traverse un vestibule, sans t’arrêter. »

Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

 

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Comme un cadran sans aiguilles

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« Je suis couché dans mon lit, à mon cinquième étage, et mon jour que rien n’interrompt, est comme un cadran sans aiguilles. De même qu’une chose qui était longtemps perdue, se retrouve un matin à sa place, ménagée et bonne, presque plus neuve qu’au jour de la perte, comme si elle avait été confiée aux soins de quelqu’un, – de même se retrouvent ça et là sur la couverture de mon lit des choses perdues de mon enfance et qui sont comme neuves. Toutes les peurs oubliées sont de nouveau là. »

« Mais dehors, dehors tout est sans mesure. Et lorsque le niveau monte au dehors, il s’élève aussi en toi, non pas dans les vases qui sont en partie en ton pouvoir, ou dans le flegme de tes organes les plus impassibles : mais il croît dans les vaisseaux capillaires, aspiré vers en haut jusque dans les derniers embranchements de ton existence infiniment ramifiée. C’est là qu’il monte, c’est là qu’il déborde de toi, plus haut que ta respiration, et, dernier recours, tu te réfugies comme sur la pointe de ton haleine.
Tu étais là, et ces choses à peine mesurables : un sentiment qui montait d’un demi-degré, l’angle de réfraction d’une volonté aggravée d’un poids à peine sensible, cet angle que tu devais lire de tout près, le léger obscurcissement d’une goutte de désir et cette ombre d’un changement de couleur dans un atome de confiance, – cela, il fallut que tu l’établisses et que tu le retinsses ; car c’est en de tels phénomènes qu’était à présent la vie, notre vie, qui s’était glissée en nous, qui s’était retirée vers l’intérieur. »

Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

 

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Le réel

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« Je m’étonne quelquefois de la facilité avec laquelle j’abandonne tout ce que j’attendais, pour le réel, même lorsqu’il est pire. »

« J’ai succombé à ces tentations et il en est résulté certaines transformations, sinon de mon caractère, du moins de ma conception générale de la vie, et dans tous les cas de ma vie elle-même. Une compréhension très différente de toutes choses s’est formée en moi sous ces influences ; certaines différences existent qui me séparent des hommes plus que toutes mes expériences antérieures. Un monde transformé. »

Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

 

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Le moindre mouvement, et déjà le regard plonge au delà des choses connues et amies

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« Voici que tu t’es repris en toi, que tu te sens prendre fin dans tes mains et que, d’un mouvement mal précisé, tu retraces de temps en temps le contour de ton visage. Et il n’y a presque pas d’espace en toi ; et tu te calmes presque à la pensée qu’il est impossible que quelque chose de trop grand puisse se tenir dans cette étroitesse ; et que l’inouï même doit devenir intérieur et s’adapter aux circonstances. »

« Les hommes voudraient pouvoir en oublier beaucoup ; leur sommeil lime doucement ces sillons du cerveau, mais des rêves le repoussent et en retracent le dessin. Et ils s’éveillent, haletants, et laissent se fondre dans l’obscurité la lueur d’une chandelle, et boivent comme de l’eau sucrée cette demi-clarté à peine calmante. Car, hélas, sur quelle arête se tient cette sécurité ? Le moindre mouvement, et déjà le regard plonge au delà des choses connues et amies, et le contour, tout à l’heure consolateur, se précise comme un rebord de terreur. »

Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge

 

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Vous êtes immigré et sans domicile ?

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Le temps des hommes libres était terminé

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« Il fuma quatre pipes en silence, se gorgeant de fumée noire, puis passa le bambou à Julien. Enfin apaisé, il parla. Ses phrases étaient entrecoupées de longs silences :

     - Je crois savoir, Julien, pourquoi Résengier est revenu en Indochine.

     - Il se faisait suer en France, sa femme était laide, ses gosses l’empêchaient de dormir.

     - Il a compris que le temps des hommes libres était terminé, en Europe comme en Asie, qu’il faudra vivre entassés les uns sur les autres, sans pouvoir bouger le coude pour ne pas l’entrer dans le ventre du voisin, ni le pied pour ne pas écraser son orteil... le monde des ruminants avec des enclos à l’infini, et des barrières et des censures et des casernes et des gendarmes. Alors il est revenu... »

Jean Lartéguy, Le mal jaune

 

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