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20/12/2016

Alep

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Ich bin ein Berliner

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Combien je hais ce "bande-mou" qui nous gouverne... et combien je méprise les sous-fifres qui le vénèrent... 

 


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Communisme...

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19/12/2016

Un autre sexe

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« Rien ne prouve mieux le défaut de besoins esthétiques de notre époque, que le fait qu'Alger ne soit pas plus renommée, pour la beauté de ses filles, que Madrid ou Rome, par exemple, ne le sont pour la joliesse des leurs. À Alger, j'en ai vu de divines, et les hommes, à la même table qu'elles, ne posaient jamais leurs yeux sur elles, quand moi j'aurais frappé mon front contre terre si elles m'avaient seulement regardé une fois.

Alger, c'est la France sans doute, à quelques heures de la France. Et cependant, de ce point de vue là comme de tant d'autres, c'est une autre planète.

À Alger, on reconnaît les Françaises de France :

À leurs talons hauts ;
À leur façon de s'habiller mal ;
À la médiocrité de leurs visages et surtout de leurs corps ;

Chez les Algéroises, au contraire, une race jeune, pleine de vitalité et de vigueur. La puissance de leurs épaules, cette sorte de beauté si rare en France. Leurs cheveux de nuit et de tempête. Leurs genoux pareils au soleil levant. Et "faites au tour". Une autre race que les Parisiennes. J'allais écrire : un autre sexe.

Les Arabes, et, à leur suite, les Algériens, classent les représentants du sexe fort en deux catégories : ceux qui sont, à leurs yeux, "des hommes", et ceux qui ne sont "pas des hommes".

Ce jugement simple et tranchant est le premier qui leur vienne à la bouche, quand on leur parle de quelqu'un. "Celui-là, c'est un homme. Celui-là, c'est pas un homme". Eh bien, les femmes [françaises] d'Alger peuvent être définies en deux syllabes : ce sont "des femmes".

Il y a deux étés, les jeunes filles d'Alger allaient les jambes nues, la chaussette roulée sur la cheville. Cet été, elles ont les pieds nus dans des sandalettes en cuir clair, sans talon, qui leur donne la marche des primitifs. Parfois à la cheville est enroulé un bandage, protégeant une blessure fictive : il s'agit de faire croire qu'elles ont été happées par des poulpes.

Leurs dents blanches, quand elles rient, leurs remplissent la bouche. Les petits poils blonds de leurs bras et de leurs mollets scintillent, clairs sur la peau sombre, comme les friselis d'écume sur la surface calme de la Méditerranée. Mais elles n'oçnt pas compris ce qu'il y a de sublime, pour une jolie fille, à avoir les bras, les poignets, les mains nus, – nus comme le sable adolescent, nus comme une plante marine : elles portent aux poignets toute une ferblanterie croassante, dont rient les délicats Gros-Becs [N.d.A : En langage algérois, les Gros-Becs sont les Parisiens. Il paraît que nous avons de grands pifs]. Enfin il sort d'elles je ne sais quelle chaleur, qui me rappelle une coutume familière aux Romains : ils mettaient un corps de femme pour dix corps d'hommes, dans leurs fosses communes, afin d'attiser la combustion, parce que le corps de la femme est plus chaud que celui de l'homme. Certaines jeunes filles, si je les suis un peu, j'avance sans plus toucher terre, d'émotion ; combien de fois, ainsi pareil à une bulle d'air, ai-je ballonné le long de la rue d'Isly ! D'autres me donnent un tel enthousiasme que je saute sur place, et au sommet du saut fais un piaffement, en criant d'une voix forte : "Je la mange !..." Maintenant vous savez ce que c'est qu'un poète lyrique.

Tout ce qui précède est la "vérité vraie", comme on dit ici (ou encore : la "franche vérité"). Expression profonde, qui si gentiment, sans y toucher, mange le morceau ! C'est, je crois, l'unique contribution de l'esprit algérien à une philosophie de grande allure, mais il faut reconnaître qu'elle est considérable.

En face les Facultés, et le Lycée de jeunes filles, on a placé un arrêt de tram, afin que les gens qui attendent une jeune fille puissent avoir l'air d'attendre le tram. Et un banc, pour qu'il vous donne, lui aussi, une contenance. Et un fleuriste, destiné à vous mettre au ton convenable, qui doit être un ton résolument poétique, tel, par exemple, que celui que nous employons ici. Alentour, les arbres, brûlés par le rayonnement des jeunes filles, sont roussis en toute saison. Un photographe, qui voulait photographier pour ce livre la sortie des jeunes filles, eut plaque sur plaque voilée par ce rayonnement ; il fallut renoncer. Les jeunes filles du Lycée à onze heures. À onze et quart tout est fini. Les portes ferment leurs deux battants, et c'est un instant pathétique : on dirait qu'il y a quelque chose qui meurt, et que ces portes se sont refermées pour l'éternité sur la grâce et la jeunesse du monde. C'est là un désespoir que nous pouvons savourer avec d'autant de finesse, que nous savons que ces portae aeternales, qui se sont fermées pour l'éternité à onze heures et quart, seront rouvertes à deux heures moins vingt. »

Henry de Montherlant, Jeunes filles d'Alger, in "Il y a encore des paradis"

 

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La Concurrence...

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Une telle incompétence économique laisse coi...

 


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18/12/2016

A pain in their Ass...

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17/12/2016

Alep...

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Cela se paie le bonheur de ne pas aimer les médiocres...

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« Sentez-vous ce qu’il y a de dramatique à être une femme seulement un tout petit peu supérieure ? C’est tout mon drame. Cela se paie le bonheur de ne pas aimer les médiocres. Et aimer les médiocres se paie par la médiocrité du bonheur qu’on y goutte. Ah ! Comme j’aurais bien fait l’épouse d’un artiste ! Car pour être la femme d’un artiste, il faut aimer l’artiste encore beaucoup plus que l’homme, faire que le premier soit plus grand et le second soit heureux. Et puis entre soi se comprendre à demi mot. »

Henry de Montherlant, Les Jeunes filles

 

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La liberté...

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« La liberté à laquelle aspire l'homme moderne n'est pas celle de l'homme libre, mais celle de l'esclave un jour de fête. »

Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique

 

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16/12/2016

Alerte Maximale...

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Impératrice déchue...

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10/12/2016

Dans une France anonyme

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« – Tu crois vraiment que la France va mourir ? s’écria Gilles.
– Mais oui, la France meurt. Viens au village, à côté, je vais te montrer maison par maison, famille par famille, la mort de la France, viens. […]
C’était une charmante chapelle du XVe siècle, d’un jet sûr. À l’intérieur, il y avait quelques bons vieux bancs de chêne et toute l’ignoble pacotille du catholicisme décadent, Vierge fabriquée à la grosse, Saint-Joseph, Sacré-Cœur de Jésus, Jeanne d’Arc de patronage, drapeau français.
Sur un mur, la longue liste des morts de la guerre, plus grande que le village.
– Voilà tous ceux que les gens de Paris ont tués avec leur sale politique. Le député d’ici, c’est le comte de Falcourt, il pense exactement comme un radical-socialiste. La cervelle aussi vidée.
Ils étaient seuls dans l’église. Le vieux s’était incliné devant l’autel, faisait un grand signe de croix. Gilles se dit : “De ma part, ce serait une simagrée.”
Le vieux l’amena sur le côté de l’autel. Il lui montra une dalle funéraire. Deux géants, homme et femme, les seigneurs de Hoqueville. Deux longues silhouettes incisées dans la pierre.
– La vieille race noroise, noyée aujourd’hui dans une France anonyme.
– Mais après que ceux-ci étaient tombés en décadence, dès le XIIIe siècle, il y a eu des renaissances magnifiques.
– Oui, mais tant va la cruche à l’eau… C’est la source même de la vie qui est atteinte. Plus de foutre, ou il va au bidet. Les Français n’ont plus qu’une passion, de crever… Une jeune fermière me disait, l’autre jour : “Pensez-vous que je ferai des enfants ? Pour quoi faire ?” Si tu avais vu son regard. Une opacité, la taie du néant. Ils ont tout oublié, ils ne savent plus rien. Ils sont entièrement sortis du monde animal et du monde humain.
– Ils sont comme les Parisiens.
– La terre ne leur dit plus rien. Ils ne sentent plus la terre, ils ne l’aiment plus. Ils ont honte d’être restés ici. La seule excuse à leurs yeux, c’est qu’ils gagnent pas mal d’argent.
– Jusqu’où ça ira-t-il ?
– Ils seront envahis. Ils sont déjà envahis. Des Polonais, des Tchécoslovaques, des bicots. Mais leur vice dévore tout de suite l’envahisseur.
– Il y a une puissance de syphilis dans la France. »

Pierre Drieu la Rochelle, Gilles

 

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Terreur sur la République...

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09/12/2016

Une cuisine bourgeoise

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« Tu avais en toi une image de la vie, une croyance, une exigence, tu étais prêt à des exploits, des souffrances, des sacrifices ; et puis, peu à peu, tu remarquas que le monde n'exigeait de toi aucun exploit et aucun sacrifice, que la vie n'est pas une épopée héroïque avec des rôles en vedette, mais une cuisine bourgeoise, où l'on se contente de boire et de manger, de prendre un café, de tricoter des bas, de jouer aux cartes et d'écouter la T.S.F. Et celui qui veut et qui a en lui autre chose : l'héroïque, le beau, l'adoration des grands poètes, la piété pour les saints, n'est qu'un imbécile et un don Quichotte. »

Herman Hesse, Le loup des Steppes

 

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04/12/2016

Le réchauffement de la planète, une escroquerie

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01/12/2016

Hard Times... Good Times...

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