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19/03/2017

Les robots tuent-ils l'emploi ?

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Plus t'as de robots... moins t'as d'emplois... enfin, il paraît...

 


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R. I. P. : Chuck Berry (18 Octobre 1926 – 18 Mars 2017)

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Sans lui... pas de Rolling Stones... pas de Beatles (quand ils en avaient marre de composer, ils reprenaient "Rock and Roll music", hymne par excellence... ou "Roll Over Beethoven")... pas de George Thorogood... pas de Animals... pas de Yardbirds... pas de Inmates et tout ce qui en découle...

Pierre angulaire du Rock and Roll... Charles Edward Anderson Berry alias Chuck Berry est mort ! A l'âge de 90 ans !

18 Octobre 1926 – 18 Mars 2017...

En compagnie des grands bluesmen de l'écurie CHESS, Muddy Waters, Howlin' Wolf... et de l'inventeur du Diddley Beat, Bo Diddley... il aura contribué à transcender le Blues du Delta par l'électricité... en portant positivement sa "Négritude"... et en faisant chier les promoteurs de spectacles racistes des USA dans les années 50/60 et 70 qui ne rêvaient que de se faire du fric sur son dos...

Il est loin d'avoir été un ange... mais quelle classe !... quelle inventivité lyrique toujours autour de la même structure musicale, de la même intro guitaristique rejouée ad vitam aeternam (intro outrageusement volée à son pianiste de Boogie, Johnnie Johnson, et transposée à la guitare)...

Et des textes coupés au cordeau... tellement rythmiques par moment qu'on peut le considérer comme le Parrain du Rap avant l'heure. Pour vous en convaincre écoutez les couplets de sa chanson "Maybellene"... ou "Jo Jo Gunne"... pour ne citer que celles-là...

Repose en paix !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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18/03/2017

"EXTINCTIONS DES FEUX ! " hurlait mon père.

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« Je lus tous les livres de D.H. Lawrence. Cela m'amena à d'autres. Cela m'amena à H.D. la poétesse. Et puis à Huxley - le plus jeune, l'ami de Lawrence. Tous ces livres qui m'arrivaient dessus ! Un livre conduisait à un autre. Arriva Dos Passos. Pas très bon, non, vraiment, mais assez bon quand même. Il me fallut plus d'une journée pour avaler sa trilogie sur les U.S.A. Dreiser ne me fit rien. Mais Sherwood Anderson, alors là, si ! Et puis ce fut Hemingway. Quels frissons ! En voilà un qui savait pondre ses lignes. Quel plaisir ! Les mots n'étaient plus ternes, les mots étaient des choses qui pouvaient vous faire chantonner l'esprit. Il suffisait de les lire et de se laisser aller à leur magie pour pouvoir vivre sans douleur et garder l'espoir, quoi qu'il arrive.

Mais retour à la maison.

"EXTINCTIONS DES FEUX ! " hurlait mon père.

C'était les Russes que je lisais maintenant, Gorki et Tourgueniev. Mon père avait pour règle que toutes les lumières devaient être éteintes à huit heures du soir : il voulait pouvoir dormir pour être frais et dispo au boulot le lendemain. A la maison il ne parlait que de ça. Il en causait à ma mère dès l'instant où il franchissait la porte et jusqu'au moment où ils s'endormaient enfin. Il était fermement décidé à monter dans la hiérarchie.

"Bon alors, maintenant, ça suffit, ces putains de bouquins ! Extinction des feux !"

Pour moi, tous ces types qui débarquaient dans ma vie du fin fond de nulle part étaient la seule chance que j'avais d'en sortir. C'étaient les seuls qui savaient me parler.

"D'accord ! D'accord !" lui répondais-je.

Après quoi, je prenais la lampe de chevet, me faufilait sous la couverture, y ramenais l'oreiller et continuais de lire mes dernières acquisitions en les appuyant contre l'oreiller, là, en plein sous la couvrante. Au bout d'un moment, la lampe se mettait à chauffer, ça devenait étouffant et j'avais du mal à respirer. Je soulevais la couverture pour reprendre un bol d'air.

"Mais qu'est-ce qui se passe ? Ca serait-y que je verrais de la lumière ? Henry, tu m'éteins tout ça !"

Je rabaissais la couverture à toute vitesse et attendais le moment où mon père se mettait à ronfler.

Tourgueniev était un mec très sérieux mais qui arrivait à me faire rire parce qu'une vérité sur laquelle on tombe pour la première fois, c'est souvent très amusant. Quand en plus la vérité du monsieur est la même que la vôtre et qu'il vous donne l'impression d'être en train de la dire à votre place, ça devient génial. Je lisais mes livres la nuit, comme ça, sous la couverture et à la lumière d'une lampe qui chauffait. Tous ces bons passages, je les lisais en suffoquant. Pure magie. »

Charles Bukowski, Souvenirs d'un pas grand-chose

 

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17/03/2017

Un très curieux suicide

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« Notre société se prépare un très curieux suicide : elle est trop lâche pour se battre sur les fronts où on l'attaque et elle délègue à la défense de ses bastions, en un combat qu'elle renie secrètement, les derniers de ses fils qu'elle n'a pas contaminés. Elle les couvre de breloques, elle leur bâtit une légende en même temps qu'elle négocie en tapinois leur abandon. »

Michel Déon, Les poneys sauvages

 

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Trouver un endroit où me cacher, un endroit où il n'était pas obligatoire de faire quoi que ce soit

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« La route que j'avais devant moi, j'aurais presque pu la voir. J'étais pauvre et j'allais le rester. L'argent, je n'en avais pas particulièrement envie. Je ne savais pas ce que je voulais. Si, je le savais. Je voulais trouver un endroit où me cacher, un endroit où il n'était pas obligatoire de faire quoi que ce soit. L'idée d'être quelque chose m'atterrait. Pire, elle me donnait envie de vomir. Devenir avocat, conseiller, ingénieur ou quelque chose d'approchant me semblait impossible. Se marier, avoir des enfants, se faire coincer dans une structure familiale, aller au boulot tous les jours et en revenir, non. Tout cela était impossible. Faire des trucs, des trucs simples, prendre part à un pique-nique en famille, être là pour la Noël, pour la Fête nationale, pour la Fête des Mères, pour... les gens ne naissaient-ils donc que pour supporter ce genre de choses et puis mourir ? »

Charles Bukowski, Souvenirs d'un pas grand-chose

 

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16/03/2017

Avenir bouché...

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« Quant à ma vie, elle était toujours aussi lamentable qu'au jour de ma naissance. Une seule chose avait changé : maintenant, et ce n'était jamais assez souvent, je pouvais boire de temps en temps. Boire était la seule chose qui permettait de ne pas se sentir à jamais perdu et inutile. Tout le reste n'était qu'ennuis qui ne cessaient de vous démolir petit à petit. Sans compter qu'il n'y avait rien, mais alors ce qui s'appelle rien d'intéressant dans l'existence. Les gens vivaient en-deçà d'eux-mêmes, les gens étaient prudents, les gens étaient tous pareils. "Et dire qu'il va falloir continuer à vivre avec tous ces connards jusqu'au bout", pensais-je (...).

Il était évident que je ne serais jamais capable de me marier et d'avoir des enfants. Et pourquoi l'aurait-il fallu alors que je n'étais même pas foutu de me trouver un boulot de plongeur dans un restaurant ?

Mais peut-être que je serais pilleur de banques ! Un truc d'enfer ! Quelque chose qui auraut du panache, de la gueule. On ne tentait sa chance qu'une fois. Pourquoi être laveur de vitres ?

J'allumai une cigarette et continuai de descendre la colline. Etais-je donc la seule personne que cet avenir bouché rendait fou ? »

Charles Bukowski, Souvenirs d'un pas grand-chose

 

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15/03/2017

Dédommagement...

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14/03/2017

Discours de Campagne...

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13/03/2017

Ordre... Chaos...

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12/03/2017

Time for bed...

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10/03/2017

Châtelet les Halles, 19h00...

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08/03/2017

Société Moderne

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07/03/2017

"Il n'y a pas de culture Française. L'art Français je ne l'ai jamais vu".

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Macron : "Il n'y a pas de culture Française. L'art Français je ne l'ai jamais vu."

 

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Redressons la France...

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06/03/2017

"Sens propre" et "sens figuré"...

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L'autre soir, sur France 2, durant le Journal télévisé, François Fillon a eu le culot de déclarer qu'il n'était pas autiste, le répétant plusieurs fois d'affilé. Dés le lendemain SOS Autisme France tweetait : "Stop aux clichés", exigeant ni plus ni moins des excuses ainsi qu'une rencontre avec l'ancien Premier ministre.

J'en reste coi.

Il parait que cela révèle son "autistophobie" !

Dieu merci, il n'a pas proclamé qu'il n'était pas sourd aux critiques de son propre camp, ce qui aurait réveillé la colère des malentendants !

S'il avait malencontreusement dit qu'il n'était pas aveugle aux questionnements des Médias à l'encontre de son épouse, peut-être que les mal-voyants se seraient fait entendre !

Il n'a pas juré qu'il avait toute sa tête ! Peut-être qu'en raison de ceux qui n'ont plus la leur une clameur à l'unisson serait montée de tous les hôpitaux psychiatriques du pays ?! On se le demande !

J'ai bien réécouté son intervention, désormais disponible sur la Toile, et il n'a pas pas eu l'outrecuidance de déclarer qu'il avait bien les pieds sur terre. Ouf ! Nous l'avons échappé belle ! Sinon les tétraplégiques et les culs-de-jatte l'auraient cloué au pilori de leur mépris !

Si il avait gardé le silence ou, pire, affirmé de manière volontariste qu'il n'allait pas rester comme s'il n'avait plus de langue, assurément les muets y auraient vu une atteinte à leur handicap !

Pierre Dac disait : "C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule !" Il semblerait cependant que l'exercice soit de plus en plus périlleux dans une France où, en raison du Politiquement correct l'on ne sait plus faire la différence entre "sens propre" et "sens figuré"... Il faut dire que le niveau de l'intelligence générale a drastiquement baissé.

Aussi je vais faire l'effort de vous expliquer la différence entre "sens propre" et "sens figuré". Vous allez voir, c'est très facile. Se faire enculer au sens propre, cela peut être très agréable. Sachez-le. Mais se faire enculer au sens figuré, cela ne l'est jamais... même lorsqu'on est un vaillant pédé ! Pigé ?

 

 

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Complice...

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05/03/2017

Tête d'oeuf

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Talk about Jesus...

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Le 5 Mars 1953 crevait l'ordure...

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... et le Parti Communiste... fidèle à lui-même... 


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04/03/2017

Barre à gauche ou barre à droite ?

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Micron...

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Un singe passablement instruit

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03/03/2017

Les Villas Marocaines...

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Devant la vraie vie, ils ne sont que des nains...

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« (22 septembre 1945)

Ils ne connaissent ni les mythes grecs ni l’éthique chrétienne ni les moralistes français ni la métaphysique allemande ni la poésie de tous les poètes du monde. Devant la vraie vie, ils ne sont que des nains. Mais ce sont des Goliaths techniciens – donc des géants dans toute œuvre de destruction, où se dissimule finalement leur mission, qu’ils ignorent en tant que telle. Ils sont d’une clarté et d’une précision inhabituelles dans tout ce qui est mécanique. Ils sont déroutés, rabougris, noyés dans tout ce qui est beauté et amour. Ils sont titans et cyclopes, esprits de l’obscurité, négateurs et ennemis de toutes forces créatrices. Eux qui peuvent réduire à rien des millions d’années (de cristallisation organique, ndt) par quelques maigres efforts, sans laisser aucune œuvre derrière eux qui puisse égaler le moindre brin d’herbe, le moindre grain de blé, la plus modeste aile de moustique. Ils sont loin des poèmes, du vin, du rêve, des jeux, empêtrés sans espoir dans des doctrines fallacieuses, énoncées à la façon des instituteurs prétentieux. Néanmoins, ils ont leur mission à accomplir. »

Ernst Jünger, Journal

 

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