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20/04/2020

Chine : Que s'est-il vraiment passé ?

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19/04/2020

Pâque Orthodoxe : Christ est ressuscité... en vérité il est ressuscité !

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"Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré,

et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en vain.

Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures;

qu'il a été enseveli, et qu'il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures;

et qu'il est apparu à Céphas, puis aux douze.

Ensuite, il est apparu à plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts.

Ensuite, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.

Après eux tous, il m'est aussi apparu à moi, comme à l'avorton;

car je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu.

Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été vaine; loin de là, j'ai travaillé plus qu'eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi.

Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c'est ce que vous avez cru.

Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts?

S'il n'y a point de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité.

Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine.

Il se trouve même que nous sommes de faux témoins à l'égard de Dieu, puisque nous avons témoigné contre Dieu qu'il a ressuscité Christ, tandis qu'il ne l'aurait pas ressuscité, si les morts ne ressuscitent point.

Car si les morts ne ressuscitent point, Christ non plus n'est pas ressuscité.

Et si Christ n'est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés,

et par conséquent aussi ceux qui sont morts en Christ sont perdus.

Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes.

Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.

Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts.

Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ..." 

Sainte Bible, 1 Corinthiens 15 : 1-22

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17/04/2020

L'heure la plus sombre...

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Vendredi Saint Orthodoxe...

 

La Prière d’Olivier Clément, "Seigneur, je suis à la fois le larron qui blasphème et celui qui met sa confiance en Toi" :

« Seigneur, je suis à la fois le larron qui blasphème et celui qui met sa confiance en Toi. Unifie-moi, Jésus, dans cette confiance, qu'au moment de mes révoltes, de mes doutes, qu'au moment de ma mort, je T'appelle. Souviens-Toi de moi quand Tu seras dans ton Royaume, l'instant alors devient la porte de l'éternité, ta Mort juge mon jugement, la lumière de ton Cœur est mon paradis ».

 


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La France

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Un résumé en quelques mots...

 


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Des petits cons...

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Philippe de Villiers : « Comme Notre-Dame, la France se relèvera ! »

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GRAND ENTRETIEN -- Un an après l’incendie de Notre-Dame de Paris, l’ancien ministre revient sur cette nuit d’angoisse où la cathédrale faillit disparaître dans les flammes. Il y voit un symbole à l’heure où la France doit affronter une crise sanitaire et économique sans précédent.

Par Alexandre Devecchio


Un an après l’incendie de Notre-Dame de Paris, Philippe de Villiers se souvient de cette nuit d’angoisse où la cathédrale aurait pu disparaître dans les flammes, mais est restée debout. Il y voit un symbole alors que la France doit affronter une crise sanitaire et économique sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.

L’ancien ministre souligne que tout au long de son histoire, notre pays a su se relever des épreuves les plus tragiques. Cependant, pour que les conditions du sursaut soient réunies, il faut, selon lui, que les élites renoncent à l’idéologie de la « mondialisation heureuse » pour revenir aux fondamentaux de « l’ancien monde » qui, à ses yeux, garantissaient notre protection : la frontière, la souveraineté, le local et la famille.

Philippe de Villiers observe que l’ampleur et la brutalité de la crise bousculent la vision politique d’Emmanuel Macron, en particulier sur la question européenne. Il fustige cependant l’imprévoyance de l’exécutif et redoute beaucoup les conséquences du confinement prolongé sur l’économie concrète de la France.

LE FIGARO -- Il y a un an jour pour jour brûlait Notre-Dame de Paris. Quel souvenir gardez-vous de cette nuit ?

Philippe DE VILLIERS -- Le souvenir d’une nuit blanche. Une nuit d’effroi. Une nuit allégorique aussi. D’abord il y eut les flammes, le ciel assombri par les nuages de soufre, le silence sépulcral, -- un silence de cathédrale --, tout autour de cette arche de feu, immolée, sans défense ni secours. La foule des errants de la postmémoire, qui regardait, bouche ouverte, incrédule : « Notre-Dame brûle ! » Puis, brandies par des nacelles, comme des coquilles de noix face à la mer de feu, les lances sont arrivées, trop courtes, dérisoires. On aurait dit des seaux d’eau du Moyen Âge. La bataille semblait perdue d’avance. Les flammes grandissaient. On voyait de très loin, au-dessus des immeubles, une danse infernale sur le pont du grand vaisseau de haut bord. C’étaient les chênes de saint Louis qui se consumaient. La grande nef du monde pour la plèbe de Dieu allait s’effondrer. Il était minuit.

Au petit matin, on entend, qui vibre, l’invisible France des hautes nefs immémoriales, un grouillement d’âmes simples qui entonne un hymne à l’unité profonde de la symphonie millénaire, l’accord parfait du burin sur la pierre et du souffle de l’esprit. Notre Dame a sauvé Notre-Dame. La première dame de France nous a ainsi rappelés à nos racines, au mystère d’un peuple insouciant mais tourné vers les grands embarquements.

LE FIGARO -- Dans les jours suivants, cette catastrophe a déclenché une émotion nationale sans précédent. Comment l’expliquez-vous ?

Philippe DE VILLIERS -- Notre-Dame de Paris, c’est la France. Pour le peuple français, longtemps elle fut sa maison. Elle l’est encore un peu pour les chasseurs d’images désaffiliés qui n’ont plus les clefs pour comprendre. Notre peuple y a déployé les expressions les plus pures de son génie créateur. Au temps des croisades, quand la lumière commandait à la pierre, il a entassé dans cette arche de Noé, dans ce vaisseau renversé, nos forêts, nos jardins, nos soleils levants, mais aussi sculpté nos chimères et glissé dans les tuyaux d’orgue jusqu’à nos tempêtes intimes. C’était le nombre d’or d’un peuple croisé qui donne des ailes à la pierre. On ferait bien de relire Marcel Proust, qui écrivait dans Le Figaro du 16 août 1904 : « Nos cathédrales sont probablement la plus haute mais indiscutablement la plus originale expression du génie de la France. »

LE FIGARO -- Un an après, quelles leçons doit-on retenir de ce drame ?

Philippe DE VILLIERS -- Dans toutes les grandes épreuves, la France retourne à ses enfances, retourne à Notre-Dame du dernier recours. Le peuple vient supplier, prier la Couronne d’épine pour éloigner les fléaux, les épidémies.

Plus près de nous, je repense au président du Conseil, Paul Reynaud qui, le 19 mai 1940, quand le pays roule à l’abîme, se dirige à la tête de tout son gouvernement vers Notre-Dame puis qui, le 13 juin, dans une allocution radiodiffusée au pays, s’écrie : « S’il faut un miracle pour sauver la France, alors je crois au miracle ! »

Aujourd’hui, Notre-Dame gît, entrailles ouvertes, elle est vide, silencieuse. Une plaie béante. Jadis, les ouvriers s’y rendaient pour guérir. Avec le virus, ils font valoir leur droit de retrait
Aujourd’hui, Notre-Dame gît, entrailles ouvertes, elle est vide, silencieuse. Une plaie béante. Jadis, les ouvriers s’y rendaient pour guérir. Avec le virus, ils font valoir leur droit de retrait pour ne pas y risquer d’attraper le virus. Les temps changent. Avec le « nouveau monde », nous vivons une rupture allégorique de civilisation et aussi un renversement symbolique de tous les paradigmes de la chrétienté millénaire. La piété populaire et les cierges de supplication entrent dans l’ère du virtuel. On assiste à la « messe en ligne ». Et Antigone, bien qu’elle ait signé une attestation dérogatoire pour sortir, n’aura pas le droit d’aller enterrer son frère.

LE FIGARO -- Pour vous, cette nuit était comme le symbole de notre pays et de sa capacité à toujours renaître comme le phénix ?

Philippe DE VILLIERS -- La France est retournée au Moyen Âge, la foi en moins. Il y avait la peste et la lèpre. Le coronavirus les vaut bien. Au Moyen Âge, on confinait les mal portants. Aujourd’hui, on confine les bien portants. Notre confinement est très inégalitaire : il y a les innocents qui sont menacés de prison s’ils sortent ; il y a les condamnés qu’on fait sortir de prison où ils étaient confinés. Et il y a ces cités insurgées que Sibeth Ndiaye veille à « ne pas stigmatiser ».

On parle des « féodalités ». Mais nous aussi, nous avons les nôtres, plus puissantes que les États. Elles ne paient pas la gabelle et nous préparent une transhumanité déshumanisée, ce sont les Gafa.

Quant au petit phénix, pour que la France sorte de ses braises ardentes, il faut refaire un peuple amoureux. Et donc avoir, pour cela, des historiens du feu sacré. Il y a, parmi eux, tant de médecins légistes ! Toutes les sociétés obéissent à la même loi: quand elles ont cessé de vivre de leur raison d’être, que l’idée qui les a fait naître leur est devenue étrangère, elles se démolissent de leurs propres mains.

LE FIGARO -- À quelles conditions la France peut-elle se relever du coronavirus ?

Philippe DE VILLIERS -- Elle peut se relever, à condition que nos élites méditent avec humilité la signification de l’épreuve que nous vivons. La défaite intellectuelle des mondialistes signale la fin du nouveau monde et le retour en force de l’ancien monde. Après la chute du mur de Berlin, on nous a expliqué que nous allions entrer dans une nouvelle ère, postmoderne, postnationale, postmorale, une ère de paix définitive. Ce nouveau monde nous débarrasserait des souverainetés et des États, puisqu’il serait posthistorique, postpolitique.

Ce serait la fin définitive des guerres, de l’histoire, des idées, des religions et l’avènement du marché comme seul régulateur des pulsions humaines et des tensions du monde. Les citoyens allaient se muer en consommateurs sur un marché planétaire de masse. Excitant, non ? Et puis le nouveau monde organiserait enfin le primat ricardien de l’économie sur la politique, portant ainsi l’idée pacifique d’une réallocation des ressources au niveau du « village global » et d’un monde d’ouverture multiculturelle. On pensait que les grandes organisations supranationales suffiraient à la supervision de ce nouveau monde qui tiendrait dans la main invisible du libéralisme les bonheurs et prospérités. Ainsi s’organisa la dérive sémantique: on ne parlait plus de gouvernement mais de gouvernance, de loi mais de régulation, de frontière mais d’espace, de peuple mais de société civile. Aujourd’hui, cette logomachie est en train de mourir du coronavirus.

LE FIGARO -- Comment en sommes-nous arrivés là ?

Philippe DE VILLIERS -- Il suffit d’observer les saltos arrière d’Emmanuel Macron, pour le comprendre. Il y a encore quelques semaines, il déclarait ne pas vouloir céder « au repli nationaliste » . Et lundi soir, il a entonné l’hymne à « l’indépendance ». C’est le grand retour à la souveraineté, derrière lui, à l’écran, on ne voyait plus le drapeau européen ! Quel chemin de Damas !

La souveraineté, c’est la compétence de la compétence. On est souverain ou on ne l’est pas. On ne peut pas l’être à moitié. Quand de Gaulle a accepté le traité de Rome, il a exigé que la nouvelle institution ménage les « intérêts vitaux des nations ».

Avec les traités de Maastricht, d’Amsterdam et de Marrakech, nous avons aliéné notre souveraineté. La souveraineté se définit par le primat du politique. L’aliéner, c’est permettre à l’économie de s’organiser comme elle l’entend. Cette dernière va toujours là où vont ses intérêts. Nous avons donc vu se déployer un capitalisme débridé qui a choisi dans un premier temps l’aliénation américaine et désormais l’aliénation chinoise. Les gens qui ont prôné cette idéologie de la soi-disant division internationale du travail savaient ce qu’ils faisaient. Ils ont laissé derrière eux une France en pièces détachées, un pays qui n’a plus d’industrie, et qui a favorisé une agriculture dégradée en un processus agrochimique suicidaire, un pays qui confie à la Chine le soin de produire pour elle ses médicaments. La mondialisation, dont Bruxelles n’a jamais été qu’un cheval de Troie, aura favorisé quatre crises mortelles, sanitaire, migratoire, économique, et bientôt financière.

LE FIGARO -- Qu’est-ce que cette épreuve nous apprend d’autre sur nous-mêmes ?

Philippe DE VILLIERS -- Le tragique est revenu dans nos vies. Quand le malheur est de retour, que rôdent la guerre (par exemple à la frontière gréco-turque) ou la mort de masse (avec la pandémie), on retrouve les protections régaliennes. Il y a encore quelques semaines, le nouveau monde continuait à désigner la frontière comme le mal absolu, mais on a bien été obligés d’inventer ce qu’on appelle le geste barrière. Or, qu’est-ce qu’un geste barrière? Une frontière, entre individus.

Et puis on a inventé les « clusters ». Qu’est-ce qu’un « cluster » ? Un foyer délimité par des contours. Puis on a inventé la « frontière pour tous » avec le confinement, dont l’étymologie signifie cum finis : avec des frontières. Ce fut d’abord, rappelons-le, un confinement à l’échelle de départements : le confinement du Haut-Rhin, le confinement du Morbihan. Les frontières départementales seraient donc le bien, les frontières nationales le mal ? C’est une curiosité épidémiologique pour les chercheurs de l’après-politiquement correct.

Hélas, on a toujours tort d’avoir raison trop tôt. Quand j’ai prononcé pour la première fois, en 2004, devant l’Académie des sciences morales et politiques, le mot « souverainisme », il y eut un haut-le-cœur. Dès 1994, lors de la campagne des élections européennes, je me souviens que, dans nos réunions publiques, Jimmy Goldsmith et moi avions cette formule qui faisait rire les salles : « Quand toutes les barrières sanitaires seront tombées et qu’il y aura une grippe à New Delhi, elle arrivera dans le Berry. » C’était un rire d’incrédulité : « Ils exagèrent… ».

Je racontais tous les soirs, devant nos assemblées de curieux, la même histoire métaphorique sur la « jurisprudence du Titanic » : « Le Titanic a coulé à cause d’une seule lame de glace qui a percé la coque. Parce que la carène du navire n’avait prévu qu’un caisson seulement. Lorsque nous avons créé le Vendée Globe, nous avons imposé sept compartiments étanches dans la coque de chaque bateau. Si l’un des sept se remplit d’eau, il en reste six… Les compartiments étanches empêchent le bateau de couler. Eh bien, chers amis, la jurisprudence du Titanic, c’est que les nations sont les compartiments étanches de la mondialisation. » Mais la réaction des élites était toujours la même : « On ne peut s’opposer à la mondialisation. Elle est dans le sens de l’histoire. »

LE FIGARO -- « Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant », a toutefois promis Emmanuel Macron…

Philippe DE VILLIERS -- Pour sortir des impasses où les élites nous ont engagés depuis mai 1968, il faut revenir au carré magique de la survie. Le premier point du carré, c’est la frontière, c’est-à-dire la protection, ce pour quoi les États ont été inventés. Le deuxième, c’est la souveraineté, c’est-à-dire la liberté des peuples pour prendre des décisions rapides et ajustées. Le troisième coin du carré, c’est le local, donc le contrôle au plus proche des intérêts vitaux. Le quatrième point, c’est la famille, puisque, quand on décide de confiner un pays, la « République de la PMA » ne confie pas les enfants des écoles aux fonds de pension mais à leurs parents.

À la suite du Brexit hier, et du coronavirus aujourd’hui, l’institution bruxelloise est en phase terminale. L’OMC, l’Otan, tout cela, c’est fini. Le nouveau monde, c’est l’ancien temps. La grande question qui est à l’ordre du jour, c’est de faire autre chose, c’est-à-dire un concert des nations. Dans un concert, on ne cherche pas tous à emboucher la même trompette, mais à mettre en harmonie nos sonorités instrumentales, à raison même de leurs singularités. Il faut cesser d’être toujours à courir après l’histoire qui se fait sans nous.

Dans l’affaire du coronavirus, vous avez pu remarquer que la France a suivi avec une sorte d’esthétique du temps de retard. On suit le virus et on suit les autres pays. J’ai peur que ce soit pareil pour la question européenne.

Bientôt, la France sera la seule à y croire encore. L’Europe charnelle du groupe de Visegrad n’y croit plus. L’Italie s’en moque. L’Angleterre est partie. L’Otan se traîne. Erdogan nous fait des pieds de nez et exige des pourboires en milliards pour nous protéger. Merkel est en assistance respiratoire politique. Et voilà qu’Emmanuel Macron nous parle, en plein coronavirus, de la nécessité d’une « souveraineté européenne » … Une souveraineté sans peuple, c’est aussi concret que l’amour à distance.

LE FIGARO -- Qu’avez-vous pensé de l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron lundi soir ?

Philippe DE VILLIERS -- Le confinement prolongé est une erreur grave. Certes, il permettra de lisser la courbe des entrées en réanimation, du fait du manque de lits en Île-de-France. Mais, en freinant la vague épidémique, on ne fait que retarder le moment où suffisamment de Français seront immunisés pour stopper définitivement la propagation du coronavirus. Tel sera le cas lorsque 60 % de nos compatriotes auront été en contact avec le virus. On n’est qu’à 15 %. Donc la sortie du confinement sera dramatique. Si nous avions fermé les frontières, si nous n’avions pas bradé nos stocks stratégiques de masques et de tests, nous serions comme les Allemands, les Autrichiens et les Suédois. Le gouvernement fait payer au peuple français son imprévoyance et son impéritie.

 

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Source : Le Figaro

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16/04/2020

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Paul Serey : « Avec le confinement, l’individu se retrouve isolé, mais en aucun cas solitaire »

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Paul Serey est écrivain. L’année dernière, il a fait paraître Le Carrousel des ombres aux éditions des Équateurs, un récit halluciné sur les traces du Baron Ungern. En pleine crise du Coronavirus, les journaux de confinement émanant du monde des lettres se multiplient. Paul Serey prend le contre-pied de cette démarche nombriliste et formule une réflexion de fond sur la nature des sociétés contemporaines.

PHILITT : Alors que nous entamons la troisième semaine de confinement général, il semble de bon ton d’interroger les écrivains, voire de leur demander de publier leur « journal de confinement ». Comment vivez-vous cet épisode ? Qu’est-ce qui pourrait inspirer un écrivain dans la période que nous vivons ?

 



 

Paul Serey : S’il s’agit pour moi de décrire ma propre vie comme un diariste, alors, factuellement, cela pourrait ne présenter aucun intérêt. Je dois dire que mon mode de vie, mon emploi du temps n’ont pas changé, n’était ma sortie hebdomadaire au bistrot sur laquelle je me vois obligé de tirer un trait.

Mais dire que rien n’a changé serait faux. Et c’est sur un point assez évident que doit se concentrer l’écrivain s’il doit décrire sa vie au jour le jour pendant cette période qui est autrement plus complexe pour chacun qu’un simple confinement. Nous sommes en effet plongés dans une certaine atmosphère. Et cette atmosphère est loin d’être neutre. Notre soi disant solitude, qui n’est à mon avis que matérielle, qui n’est qu’un isolement très relatif, est constamment polluée par la rumeur qui nous parvient de l’extérieur et par un je-ne-sais-quoi d’inquiétant qui tient à l’aspect insaisissable de l’épidémie et à son pouvoir de mort. Autrement dit parler de la solitude sans faire surgir cette ambiance pathologique, sans y voir le biais que constitue l’inquiétude serait passer complètement à côté du sujet.

L’individu se retrouve esseulé, isolé, mais en aucun cas solitaire au sens positif que l’on peut donner à la solitude vécue intérieurement, qui est une ascèse : une mortification du corps et un exercice spirituel exigeant, lesquels nous portent vers le haut, l’absolu ou Dieu selon nos croyances.

Deux choses sont donc essentielles pour l’écrivain, s’il devait écrire, dans la mesure où il est isolé : l’inquiétude et la rumeur dont sont sujets et objets les simples gens. L’inquiétude, parce que c’est un sentiment et qu’il transforme notre vision du monde et la façon dont nous l’interprétons ; la rumeur parce que c’est justement elle qui nous parvient de l’extérieur, d’un lointain, et qu’elle est à la fois sujet et objet de l’inquiétude évoquée précédemment.

Si je devais écrire, je décrirais par conséquent mon intranquillité, cette inquiétude diffuse qui me fait soudain voir le monde d’une façon autre. Et, à cette aune, j’interpréterais la rumeur qui me parvient dans mon huis clos. Mais qu’on me comprenne bien. Il ne s’agit pas nécessairement d’une impression qui serait vague, dans une atmosphère flottante. Je pourrais parfaitement décrire un certain nombre de faits, qu’ils soient ceux de ma vie quotidienne ; comme les changements d’aperception des plus simples objets ou modifications de mon comportement ; ou des événements dont l’écho parvient jusqu’à moi, comme l’agitation politique ou les emballements provoqués par la peur, ou que je peux vivre dans la vie réelle, comme la désertification du territoire ou les contrôles policiers, par exemple.

Même si, vous l’avez deviné, je pense que l’écrivain doit nécessairement faire la part belle à l’irrationalité de certains phénomènes de perception personnelle ou de développement de la rumeur, cela ne doit pas l’empêcher d’avoir une analyse rationnelle de son propre comportement et du monde qui l’entoure. Le brouhaha et les phénomènes psychiques engendrés par la peur ne sauraient lui faire perdre pied et lui épargner le sang froid et la responsabilité qu’il a en tant qu’interprète et descripteur de la réalité.

PHILITT : Qu’est ce que cette épidémie révèle de nos sociétés postmodernes selon vous ?

Paul Serey : Nous voilà dans le vif du sujet. Je ne prétends pas détenir la vérité. Mon interprétation est personnelle et l’histoire continue son chemin – Dieu sait ce qu’elle nous révélera !

 



Jude Law dans le film Contagion

 

Je crois que regarder le monde selon le seul angle politique serait une formidable erreur. Le politique n’a qu’une importance marginale dans ce qui se révèle actuellement. Le politique n’influence le cours de l’histoire que de façon limitée car il est largement déterminé par ce que j’appellerai les faits objectifs. Le fait objectif essentiel que l’on doit perpétuellement garder à l’esprit est la naissance et le développement de la société technologique. La démocratie moderne, représentative, n’est née, de façon chaotique et violente, que parce qu’elle est le mode de gestion le mieux adapté à ce qui est le phénomène le plus déterminant qui soit aujourd’hui : le système technologique. Et ce pour une raison simple : la démocratie exige de la part des simples gens une discipline qui confine à la soumission, beaucoup plus que dans le monde féodal, sous la monarchie absolue, voire sous la dictature. La démocratie représentative est à l’exact opposé de l’anarchie, parce qu’elle nécessite, à cause du développement technologique, lequel est autonome, la docilité des citoyens.

Pour vous donner une image de ce que j’avance, disons que les sociétés pré-industrielles étaient comme des organismes primitifs, comme un ver de terre par exemple. Le ver de terre, vous pouvez lui asséner un coup de couteau, il se scindera et les deux morceaux continueront de vivre indépendamment. La société technologique est un organisme complexe. Mettons un mammifère. Otez-lui un organe et il mourra. Cette société ne peut donc pas se permettre de perdre un de ses éléments vitaux. Il lui faut contrôler et tenir en place tout son organisme, sous peine de mourir. L’anarchie est donc ce que la mégamachine craint le plus. La mégamachine, à cause de sa complexité, est très fragile. Et c’est ça que nous révèle l’épidémie : la fragilité d’un système qui s’effondrerait si jamais l’un de ses monstres venait semer la pagaille.

L’épidémie est le grand révélateur. Le bain chimique qui nous dévoile, de plus en plus précisément, la photographie du système. Ce que nous commençons à voir, c’est l’extrême intrication de cette machinerie. C’est son extrême complexité. Nous voyons, et c’est cela même qui rend son analyse particulièrement ardue, une multiplicité d’engrenages, créés par le développement technologique autonome, qui se grippent d’un coup et, à cause de leur complexité même, que les pouvoirs politiques en place ne peuvent plus contrôler. L’on peut même déjà deviner que c’est le système lui-même qui, parce qu’il est incontrôlable, s’autodétruira. Ce système est si volatile qu’il engendre lui-même les monstres qui le dévoreront.

Beaucoup de gens commencent à voir à quel point ce système est malsain, mais une large majorité continueront simplement à vouloir le réformer, alors qu’il faudrait le détruire. La peur, la panique qui s’empare d’une majorité des citoyens ne suffira pas à créer ce nouveau fait objectif qui pourrait faire s’écrouler le système technologique : la révolution. Cette révolution, que j’appelle de mes vœux, n’aura pas lieu si le peuple accepte encore le moindre asservissement à la mégamachine.

Or, l’homme ordinaire, parce qu’on lui a lavé le cerveau, parce qu’on lui a donné le goût du confort, est prêt à se passer de sa propre autonomie, de sa liberté, pour maintenir le système technologique en place. Tout au mieux peut-on espérer un changement de régime. Mais il est plus que probable que nous n’aurons que des réformes, modérées de surcroît. Le système n’a intérêt à se réformer que pour pouvoir mieux se préserver. Le pouvoir politique fait visiblement de son mieux à cet égard. Mais nous ne pouvons que constater son incompétence, sa corruption, son hypocrisie et ses mensonges. La propagande, la filouterie, la magouille feront passer cette fièvre par pertes et profits.

Bref, l’épidémie nous révèle que le système est faillible. Il n’est qu’à regretter que selon toute vraisemblance cette faille ne sera pas exploitée. Je crois même que la mégamachine, qui ne vit que de ses crises, en profitera pour croître encore et contrôler et asservir de plus en plus les populations. On en voit déjà les prémices…

PHILITT : Le confinement implique pour ceux qui demeurent seuls un face-à-face peut-être douloureux avec eux-mêmes. On réapprend un peu la phrase pascalienne déclarant que tout le malheur des hommes est de ne pas savoir demeurer au repos dans une chambre… On est en plein dedans non ?

 



L'Armée des 12 Singes

 

Paul Serey : Certainement. Mais rester rester seul dans sa chambre dans cette atmosphère est tout autre chose qu’une paisible retraite. Néanmoins vous avez raison. Si l’homme du commun s’était battu pour conserver son autonomie, il goûterait pleinement le plaisir de se retrouver seul dans une chambre, sans avoir rien d’autre à faire que de jouir de la simple joie d’être en vie.

De nombreuses études anthropologiques montrent que dans les sociétés primitives, lorsque l’homme avait achevé sa journée de labeur, il avait le temps de s’adonner au plaisir de ne rien faire. Il avait non seulement plus de temps libre que l’homme moderne, mais en profitait d’autant plus pleinement qu’il avait le contrôle sur sa propre vie. Bien sûr, de nombreux dangers le guettaient, sans doute était-il parfois inquiet, mais n’avoir à se préoccuper que de l’essentiel, n’avoir qu’un travail purement nécessaire et utile, lui donnait la satisfaction indispensable pour jouir de son temps libre.

L’homme moderne, celui du système technologique, est privé par ce même système de son autonomie. Le système est cet homme qui, derrière votre dos, joue votre partie d’échec à votre place. Il joue à votre place et vous perdez le contrôle de la partie. Sans doute joue-t-il mieux que vous et sans doute appréciez-vous ce confort, mais vous avez perdu votre autonomie. Votre vie vous échappe. De là naît une angoisse terrible, que le système soigne à coups de psychotropes et de divertissements.

L’homme du commun est angoissé. Il ne peut plus réellement se regarder en face. Il ne peut que fuir, que se fuir. Se divertir, comme on dit. C’est le monde de Netflix, de World of warcraft et de YouPorn. S’affronterait-il aux grandes œuvres, à Pascal, qu’il serait incapable d’y comprendre quoi que ce soit. Et s’il y comprenait quelque chose, il éprouverait un vertige tel, une telle souffrance de se voir ainsi humilié, dénudé, qu’il cesserait aussitôt, déprimé. C’est une chose terrible que de se confronter à une grande œuvre, à une pensée puissante ou fulgurante… J’en ai peur moi-même…

Pourtant, j’aimerais tant que les gens se mettent à penser. Qu’ils comprennent dans quel monde nous vivons. Qu’ils se révoltent. Qu’ils détruisent ce système abominable. Mais je suis pas persuadé que cela soit possible. Oui, c’est un grand malheur de ne pas savoir demeurer au repos dans une chambre…

PHILITT : Une idée de lecture ou d’occupations pour nos lecteurs ?

Paul Serey : Je n’ai pas vocation à prodiguer de bons conseils… Je ne sais pas si les gens « prendront conscience » de quoi que ce soit. Mais peut-être, peut-être, est-ce l’occasion de reprendre le contrôle sur sa vie. Faire une activité utile, créer. Un potager, de la poésie, de la musique. Je ne conseillerais pas à tout le monde de rester seul dans sa chambre à réfléchir. C’est un exercice trop difficile et dangereux. Mais oui, jardiner si l’on en a l’occasion. S’aérer. Réapprendre les joies simples, les simples gestes. Faire attention à ne jamais être vulgaire ; autrement dit réapprendre à s’estimer. Se distraire juste ce qu’il faut. Regarder quelques bons films. Lire de la science fiction, des romans d’anticipation (Je pense notamment à Orwell, Huxley ou K-Dick), genre qui me paraît assez accessible et utile pour entamer une progressive réflexion sur l’avenir… Pour les chrétiens, les gens de foi, prier. Le monde a besoin de la prière. Pour tous, prendre soin de ses proches. Donner autant d’amour que possible…

 

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SOURCE : PHILITT

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Isaac Ben Israël : Le virus disparaît de lui-même après 70 jours

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Le professeur estime que les mesures de confinement sont excessives et nuisent inutilement à l'économie

 

Le professeur Isaac Ben Israël, chef du programme d’Etudes sécuritaires à l’Université de Tel Aviv et président du Conseil national pour la recherche et le développement, est intervenu sur la Douzième chaîne pour présenter une vision marginale de la gestion mondiale de la crise du COVID-19.

Il a parlé d’une recherche qu’il a menée avec un autre collègue professeur. Il affirme que le nombre de nouveaux cas du virus atteint un pic après environ 40 jours et décline progressivement pour atteindre presque 0 après 70 jours. Selon lui, cela serait vrai dans n’importe quelle partie du monde – que les pays interrompent leurs activités économiques ou pas.

Alors qu’il est en faveur de la distanciation sociale, il a indiqué qu’une fermeture des économies mondiales était une grave erreur.

Dans le cas d’Israël, il a souligné que 140 personnes meurent chaque jour en temps normal. Fermer une bonne partie de l’économie à cause d’un virus qui tue une ou deux personnes par jour est une erreur radicale qui coûte inutilement à Israël 20 % de son PIB, a-t-il attaqué.

Prof Gabi Barbash, l’ancien directeur général du ministère de la Santé qui est l’expert médical de la Douzième chaîne, a déclaré que Ben Israël se trompait. Le bilan humain aurait été beaucoup plus important si Israël et d’autres pays n’avaient pas pris ces mesures.

Pourtant Ben Israël a affirmé que les chiffres – notamment de pays comme Singapore, Taiwan et la Suède (Vendredi, la Suède recensait 9 685 cas confirmés d’infections au nouveau coronavirus et 870 décès), qui n’ont pas pris de mesures aussi radicales pour fermer leurs économies – démontraient qu’il avait raison.

Les forts taux de décès dans certains pays s’expliquent du fait que leurs systèmes de santé ont été submergés, a-t-il reconnu. Quand Barbash a cité New York comme l’exemple d’un système de santé débordé et affirmé que seules des mesures radicales pouvaient empêcher une crise mondiale encore plus grave, Ben Israël a répondu que les dernières indications en provenance de New York laissaient penser que la pression sur le système de santé commençait à diminuer. Selon lui, cela irait dans le sens des statistiques qui montrent que le nombre de nouveaux cas atteint un pic, et commence à chuter, après 40 jours.

Continuant le débat après que Ben Israël a quitté le studio, Barbash a souligné que « nous allons vivre avec le coronavirus jusqu’à l’année prochaine ».

Il a ensuite déclaré : « Je conseille vivement de ne pas laisser les mathématiciens – qui ne connaissent rien à la biologie – déterminer quand nous allons lever le confinement ».

 

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SOURCE : The Times Of Israël

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15/04/2020

La Théologie des Energies Divines

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Des armes...

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14/04/2020

La fine équipe

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Orgasme

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Professeur Didier Raoult -- Coronavirus : Recul de l'épidémie à Marseille

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Bernard Lugan : Refuser la repentance coloniale

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La noirceur...

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Gestes barrière...

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13/04/2020

Credo journalistique...

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Dans quelques secondes...

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François Bousquet : "L’idéologie Big Other, les autres avant les nôtres" (Colloque 2016)

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François Bousquet

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Victoire...

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Fin du confinement...

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12/04/2020

Une pandémie en cache toujours une autre

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Derrière l’épidémie du Coronavirus se cache celle tout aussi dangereuse de l’autoritarisme.

 

Par Tom G. Palmer et Simon Lee

 

Nous avons affaire non pas à une, mais à deux pandémies, qui s’avèrent toutes deux mortelles. La première est due à un virus, qui envahit les cellules d’un hôte, les affaiblit, jusqu’à les faire disparaître trop souvent. La seconde est une idéologie – l’autoritarisme – qui envahit les instances démocratiques, les affaiblit, jusqu’à les faire disparaître trop souvent.

Lorsque nous nous sentons menacés, nous avons tendance à chercher à la fois un bouc-émissaire et un protecteur. En contrepartie de la défense de nos vies, nous sommes prêts à renoncer à pratiquement tout, y compris aux droits et libertés pour lesquels nous nous battons en temps normal. Cet arbitrage peut être jugé raisonnable en période extraordinaire. Le problème est qu’une fois que nous nous sommes laissés soustraire nos droits et nos libertés, même si cela est temporairement justifié dans une situation extraordinaire telle qu’un confinement, nous nous y habituons.

 

Nous en avons déjà fait l’expérience. Et nous le constatons en ce moment.

Les régimes autoritaires se servent de la pandémie

Les dirigeants des régimes autoritaires se servent de la pandémie de Covid-19 comme prétexte pour renforcer et étendre des pouvoirs injustifiés. En Chine, où l’autoritarisme a attisé la propagation du virus en réduisant notamment au silence et en punissant les médecins qui tentaient d’avertir la population, le Parti communiste (PCC) se vante que ses pouvoirs sans limites et sans justification ont en réalité sauvé la Chine.

Ce sont ces mêmes pouvoirs qui ont attisé l’épidémie en premier lieu, mais cela n’a pas empêché le propagandiste Dong Yuzhen de proclamer dans le magazine populaire officielle du PCC que « les vertus du système chinois ont une fois de plus été démontrées depuis le début de l’épidémie de coronavirus ». Il a aussi proclamé que « le PCC, en tant que parti au pouvoir en Chine, est de loin le parti politique doté des plus grandes capacités de gouvernance de l’histoire de l’humanité, parti qui se soucie pleinement des intérêts nationaux du pays et du peuple chinois ».

 

La signature d’un parti autoritaire n’est pas l’usage de la force, mais plutôt la dépendance pathologique au mensonge, souvent jusqu’à l’illusion. Depuis que le Covid-19 a commencé à faire des dégâts dans le monde entier, le PCC, au travers de sa machine de propagande, a lancé toute une série de campagnes de désinformation.

Il a cherché non seulement à détourner l’attention vers les théories du complot, qui ne peuvent jamais être ni prouvées ni réfutées, mais aussi à faire porter le chapeau à d’autres nations.

Si le PCC avait permis aux soignants sur le terrain de s’exprimer et aux pouvoirs locaux de prendre des mesures dès le début de l’épidémie, la contagion aurait pu être contenue. Mais le premier réflexe de l’autoritarisme est de dissimuler la vérité et de dénoncer toutes critiques comme des fake news.

Une telle propagande totalitaire est vivement encouragée par le régime chinois et ses nombreux serviteurs. Qui plus est, elle est reprise par des dictateurs en herbe qui aspirent à un pouvoir encore plus grand, comme le Hongrois Viktor Orbán, qui gouverne désormais par décret et qui se sert de l’image de l’État chinois comme preuve de la nécessité de la dictature.

 

Des situations analogues se produisent partout dans le monde, y compris aux États-Unis, où le procureur général a proposé de suspendre l’ordonnance d’habeas corpus, entre autres, sous prétexte que l’État de droit et les principes constitutionnels reconnus constituent des obstacles en période de crise.

Les idées autoritaires sont comme des virus. Une fois que vous êtes « infectés » par elles, elles vous envahissent progressivement. Soit vous développez une résistance et une immunité, soit vous devenez un porteur qui les dissémine davantage, même si c’est à votre insu.

La route de la servitude

Après vous être incliné une première fois devant l’autorité, vous devenez coutumier du fait. Vous considérez alors que toute critique envers l’autorité est intrinsèquement menaçante pour votre propre survie. La critique du pouvoir en vient à être considérée comme une attaque contre la survie même du peuple.

C’est en substance présenté comme tel par les dirigeants, et un public déférent finit par l’assimiler comme tel. Peu importe si l’incompétence avérée des dirigeants politiques ou si leur déni de la menace pour la santé publique a aggravé la situation. Non, seules les autorités peuvent nous sauver, et la critique de ceux qui détiennent le pouvoir est largement considérée comme une menace pour notre propre survie.

Une fois que de nouveaux pouvoirs sont institués, il est extrêmement difficile de les abroger. Ronald Reagan aimait à dire qu’ « un organisme administratif est la chose la plus immuable que nous puissions voir sur cette Terre ».

Robert Higgs, docteur en histoire de l’économie, a démontré dans son livre Crisis and Leviathan qu’il existe un effet cliquet du pouvoir, c’est-à-dire que les nouvelles prérogatives acquises lors d’une crise ont tendance à se maintenir bien au-delà de la fin de cette crise. Comme il l’a fait remarquer, « tout au long de l’histoire des États-Unis, les urgences nationales ont été des occasions exceptionnelles de perte progressive de libertés ». Ce n’est pas seulement vrai aux États-Unis. C’est vrai partout.

Les mesures extraordinaires en période de crise, telles que le confinement et les interdictions de rassemblement, ne doivent pas être l’occasion de mettre en place une dictature. Les principes de présomption de la liberté et d’un État restreint doivent être maintenus. Car une fois ces principes abandonnés, ils sont extrêmement difficiles à récupérer. En fait, les sociétés libres et légitimes sont plus résistantes, plus prospères et, à tous égards, plus désirables et attrayantes que les dictatures.

Alors que nous luttons contre la menace de la pandémie virale, nous ne devons pas succomber à la menace de la pandémie autoritaire. Elles sont toutes deux mortelles.

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SOURCE : Contrepoints

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Covid-19 – Pourquoi ils sabotent le traitement à la chloroquine

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Le protocole européen Discovery exclut de ses tests l’azithromycine préconisée par le Dr Raoult. Le gouvernement français limite le traitement aux cas graves, à rebours des recommandations. Affaire de lobbies pharmaceutiques ? Ce serait trop simple.

 

Le temps passe, de nombreux malades trépassent.

Les informations s’accumulent cependant, qui tendent à prouver l’efficacité de l’association hydroxychloroquine/azithromycine.

L’IHU de Marseille a traité 1000 patients confirmés positifs au Covid-19, la Chine 134, le Sénégal 96, l’infectiologue Stephen Smith du New Jersey, 72 patients... Ce médecin américain, praticien « reconnu » dans son pays, vient d’appliquer à la lettre la formule du « docteur français ». Impressionné par les effets observés au bout de quelques jours, il soutient que « c’est un véritable changement de cap » et conclut avec solennité : « Je pense que c’est le début de la fin de la pandémie… Je suis très sérieux ».

Croire Stephen Smith, c’est faire confiance à la longue pratique d’un homme qui a vu défiler pendant 20 ans des personnes grippées de gravités diverses. Il a dû constater ou sentir que ses patients atteints du coronavirus récupéraient d’une manière inhabituelle. Sa parole n’est certes pas suffisante.

Le professeur Éric Chabrière de Marseille annonce que sur 701 personnes contaminées et soignées, ils ne déplorent qu’un seul mort de 86 ans. Il faudrait savoir depuis combien de temps elles sont traitées, le rapport ne va pas tarder. Les données les plus étayées reposent sur le rapport du Dr Raoult fait sur 80 personnes. Le paramètre le plus significatif est la chute de la charge virale, évaluée par les tests “RCPQ“ faits à partir de sécrétions nasales. Les médecins constatent « 83% de résultats négatifs » après 7 jours de traitement, et 93% après 8 jours. « Le nombre de patients présumés contagieux » est nul à partir du 12ème jour.

Les 80 personnes de 52 ans d’âge moyen sont prises en charge à des stades d’infection aléatoires, sans sélection spécifique, et plus de la moitié présentent au moins une affection chronique aggravante. Les détracteurs objectent que l’amélioration des patients peut être naturelle, indépendante du traitement. Il existe cependant une enquête chinoise qui évalue la durée médiane de la disparition de charge virale des malades à 20 jours, sachant que ceux dont la santé se dégrade restent infectés. La disparition quasi-totale de l’infection au bout de 8 jours, et totale au bout de 12 jours, avec un nombre élevé de patients (80), est donc très probablement due au traitement chloroquine/azithromycine.

Deux de mes amis âgés de la cinquantaine ont été contaminés au Covid-19. L’un s’en est remis en plus de trois semaines, avec 40 degrés de fièvre jusqu’au terme, sans traitement particulier. L’autre a été hospitalisée avec les poumons atteints, soignée aux antibiotiques avec un apport d’oxygène léger (sans réanimation), elle sort de l’hôpital très fatiguée, après 30 jours de symptômes aigus. Ces deux cas de figure sont en ligne avec l’étude chinoise.

L’autre aspect que ne mentionnent jamais les experts qui ne soignent pas des malades (des médecins non-praticiens, des chercheurs ou des bureaucrates), c’est l’évaluation humaine des soignants, nourrie de leur expérience, difficile à exprimer, absente des rapports écrits, et pourtant essentielle. Comme le professeur Stephen Smith, ils sentent à l’observation des personnes soignées qu’il se passe quelque chose comme une guérison inattendue. Les journalistes auraient pu recenser systématiquement les témoignages des personnes soignées, dont l’expertise et le savoir sont trop souvent déniés par la médecine elle-même, ou interroger les soignants sur ces aspects sensibles, pas moins importants que les chiffres.

Mais le facteur le plus flagrant, qui ne souffre aucun biais méthodologique, et qui se confirme de jour en jour dans les études à la chloroquine faites en Asie, en Amérique, en Europe et en Afrique : aucun effet secondaire n’a été rapporté qui ait mis la vie des patients en danger. Le point intermédiaire fait par le Pr Chabrière, collègue du Dr Raoult, fait état de 701 personnes traitées qui n’ont pas subi de complications annexes dues aux effets secondaires de la chloroquine. Ce n’est pas étonnant car la chloroquine est un des médicaments les mieux connus et expérimentés au monde, c’est facile d’exclure les personnes à risque (cardiopathie à QT long, pathologies de la rétine…).

BILAN

Nous avons donc un traitement qui a un impact majeur sur trois facteurs avec une forte probabilité :

  • La baisse rapide du taux de contagion des malades par diminution de sa charge virale.
  • Une guérison rapide.
  • La chute du taux de mortalité, spécialement quand le traitement est administré avant complications pulmonaires, y compris pour des personnes fragiles.

La Commission de la santé de la province de Guangdong, peuplée de 104 millions de chinois, préconise officiellement l’utilisation de la "chloroquine phosphate". Les études précises ne sont malheureusement pas traduites. Il semble qu’aucun effort ne soit fait par les autorités françaises pour se procurer ces rapports, les traduire, ou interroger les praticiens qui ont mené les tests. Les études sénégalaises et états-uniennes sont également peu diffusées et analysées par les médias, aucunement par le gouvernement ou ses comités d’experts, qui les occultent.

Le gouvernement français avait deux solutions pour consolider les résultats initiés par le Dr Raoult :

  • Faire appliquer sa méthode dans plusieurs hôpitaux de manière à engranger rapidement des données statistiques pour donner une meilleure visibilité aux médecins pour faire leur choix.
  • Lancer une étude lourde, procédurale et lente selon les normes strictes appliquées en temps de sérénité.

Il a choisi la deuxième solution, en se reposant sur le projet européen Discovery qui est déjà en retard faute de volontaires. Pendant ce temps-là les anciens meurent en masse dans les Ehpad (avec un nouveau décrêt autorisant le Rivotril, considéré par des médecins comme une porte ouverte à l’euthanasie active), et les personnes fragiles agonisent dans les hôpitaux (quand ils y ont été admis), avec ou sans respirateur, avec une proportion importante de professionnels envoyés au casse-pipe sans protections.

Le gouvernement signe un autre décret qui limite aux hôpitaux la prescription de la chloroquine, uniquement pour les cas graves, ce qui contredit de front les préconisations de praticiens comme le Dr Raoult. Cerise sur le gâteau, il ne fait visiblement rien pour parer à la pénurie de la molécule dans les pharmacies privées et publiques. Quant à la disparition soudaine du stock de chloroquine de la Pharmacie Centrale, supervisée par le directeur de l’AP-HP Martin Hirsch, aucune investigation n’est lancée pour éclaircir l’affaire.

Pour finir, le gouvernement freine des quatre fers pour amorcer le dépistage de masse, seule solution pour guérir les patients au plus tôt, pour désengorger les hôpitaux, faire baisser le taux de mortalité, et ralentir la vitesse de contamination. C’est d’autant plus vrai que le covid-19 a un temps d’incubation élevé, et qu’il existe des malades sans symptôme grippal qui sont néanmoins attaqués par la pneumonie et s’en aperçoivent très tard. De plus les gens hésitent à appeler le 15 car ils savent, ou croient les services saturés, ils sont donc pris en charge avec une pneumonie avancée, bien souvent. Or, il existe des antibiotiques pour combattre la pneumonie. L’année dernière l’IHU de Marseille insistait sur ce point : « Il est donc primordial de traiter avec des antibiotiques les patients ayant une infection sévère par un virus respiratoire ». Le manque de médecins généralistes joignables n’arrange rien. À Paris par exemple, le centre médical de Stalingrad est fermé. Les hôpitaux se remplissent donc aussi à cause de diagnostics tardifs, du manque de dépistage… Rien n’est fait pour accompagner les gens confinés. On ne parle plus des cliniques : les patients sont-ils dirigés vers les cliniques équipées si nécessaire ? On ne sait pas. Elles étaient quasi vides il y a quinze jours.

Une preuve de l’injustifiable procrastination du gouvernement est la mise en attente de l’autorisation pour une production massive de tests proposés par les 75 laboratoires départementaux dédiés à l’hygiène et à la santé animale. Ils se sont démenés pour pouvoir produire 150 000 à 300 000 tests PCR Covid-19 par semaine, compatibles avec les normes humaines, contactant les autorités le 15 mars. 25 jours plus tard, ils n’ont toujours pas reçu l’autorisation !!!

Quant aux vétérinaires qui proposent d’effectuer le dépistage depuis le 30 mars, le décret d’autorisation n’est paru que le 6 avril, avec des contraintes drastiques de supervision qui font craindre des retards de mise en œuvre. Si les tests ne sont pas fabriqués, le dépistage “autorisé“ peut toujours attendre.

C’est d’ailleurs le sort annoncé pour la chloroquine. Quand les médecins de ville pourront le prescrire, les officines risquent bien de rester vides, puisqu’aucune mesure d’approvisionnement n’est annoncée par principe de précaution. Question masques et blouses de protections, c’est toujours l’opacité. Le « pont aérien », quel joli terme, suffit-il ne serait-ce qu’à fournir les hôpitaux en masques, en blouses, en sur-chausses… Mystère. Pourquoi l’État laisse-t-il la ville de Nice généraliser le port du masque, au risque d’ôter le masques de la bouche des personnels soignants ailleurs, alors que la pénurie n’est pas jugulée ? Bah. Où en est la production locale en protections et médicaments ? Mystère.

 



Le chemin le plus sûr vers le précipice

Le Premier ministre Édouard Philippe « hésite ». Quelle stratégie de dépistage – massif, moyen massif, partiel, partiel-mineur ? - quelle stratégie de déconfinement ?

On croit rêver. Un modèle a parfaitement fonctionné, celui de la Corée du Sud. Peu de morts, dépistage massif, prise en charge des malades rapide, mise en quarantaine plutôt que confinement, avec les soins associés. L’Allemagne a observé, elle, et applique les dépistages massifs sans confinement. Il suffirait que les français s’organisent pour appliquer rapidement l’exemple coréen et stopper le confinement qui non seulement n’épargne pas les morts, mais prépare une catastrophe économique et morbide.

Les laboratoires, les citoyens, les soignants, des entreprises françaises se mobilisent pour sortir le pays du bourbier creusé par l’incurie gouvernementale, et que font les responsables ? Ils leurs mettent des bâtons dans les roues. Les non-décisions, décisions et mensonges d’État enchaînés avec brio mènent le pays et ses habitants droit dans le mur.

Le stade de l’incompétence est dépassé depuis longtemps, il s’agit de comprendre ce qui les pousse à nous jeter dans le précipice.

À qui profite le crime ?

Pas aux habitants d’hexagone et d’outre-mer, évidemment. Et ce n’est pas nouveau. Celui qui perçoit dans les actions gouvernementales une quelconque notion d’intérêt général, de politique ancrée dans le territoire, ou d’utilisation pertinente du panel d’intelligences qui y sont disponibles, est prié de nous contacter de toute urgence. Fermeture de 5000 lits d’hôpital supplémentaires comme si les 95000 précédents ne suffisaient pas, parcours-sup-du-combattant, anti-stratégie industrielle, vente d’Alstom-Energie aux États-Unis, affaire des chantiers navals impliquant le juge-et-partie Alexis Kohler, privatisation des Aéroports de Paris bénéficiaires, réforme des retraites façon braderie aux fonds de pension vautour…

Bref, ce n’est pas d’un point de vue français, mais d’un point de vue global qu’il s’agit de raisonner.

Commençons par le plus facile, la chloroquine. La formule du professeur Raoult comprend 600 mg d’hydroxy-chloroquine par jour pendant 10 jours, associée à 1x500mg puis 4x250mg d’azithromycine pendant cinq jours. Le coût total du traitement estimé est de 10 euros 80 centimes. Le traitement alternatif sans efficacité notoire, le Lopinavir/Ritonavir, coûte 433 euros. Lequel intéresse le plus l’industrie pharmaceutique ? Mais le véritable enjeu, ce sont les vaccins qui se frétillent dans les éprouvettes. S’il est démontré qu’un traitement aussi peu cher que la chloroquine remise l’épidémie de covid-19 au rang de maladie bénigne, comment vont-ils nous imposer une vaccination générale ? Un peu moins facile, disons, mais ne sous-estimons pas la force de conviction des dominants. Avec les dépenses induites, et les effets indésirables des vaccins, le futur de la Sécurité Sociale s’annonce maussade, ce qui est le cas d’ores et déjà.

L’institut Pasteur, établissement de recherche privé, n’est pas des plus objectifs. Olivier Schwartz, directeur de l'unité virus et immunité à l'Institut, décrit l’étude d’un vaccin qui « consiste à injecter directement un ARN synthétique chez l'homme, qui va permettre à l'organisme de produire directement une des protéines du coronavirus ». Il a bien sûr son avis sur les traitements : « Il n’existe toujours pas de médicament ou de traitement spécifique contre le SARS-Cov-2, le virus responsable du Covid-19 », affirme-t-il le 23 mars à La Croix. Ses critères sont sans aucun doute très scientifiques.

Arnaud Fontanet, l’un des deux représentants (sur 12) de l’Institut Pasteur au comité d’experts CARE en qualité de directeur de l'Unité d'épidémiologie des maladies émergentes, se prononçait le 26 février sur la chloroquine : « La quantité d'informations présentées par cette étude est extrêmement faible ». Force est de constater qu’il ne s’est pas intéressé aux informations qualitatives. Bruno Hoen, Directeur de la recherche médicale de l'Institut Pasteur, réserve sa critique à la revue BioScience Trends où les chinois ont présenté leurs conclusions sur les soins prodigués à 100 personnes avec chloroquine. Elle relève selon lui « moins d'une étude scientifique que d'un communiqué, d'une déclaration de résultats. S'il existe des données plus détaillées, je ne les ai pas vues ». Et un autre, Christophe D'Enfert, directeur scientifique de l'Institut Pasteur : « Il n'y pas d'étude qui montre quoi que ce soit quant à l'efficacité in vivo ».

Cet harmonieux concert d’indifférence prouve la cohésion du grand Institut, c’est presque beau. M’enfin tout de même, ces sommités de la recherche biologique manquent de curiosité. Il leur suffirait d’un coup de fil au ministère de la Santé, qui contacterait l’ambassade de France en Chine, qui leur trouverait un médecin chinois bilingue pour savoir « s’il existe des données détaillées », ou mieux, s’il peut partager ses observations et ses impressions. C’est trop humain, les chiffres valent tellement plus. Rappelez-vous le formidable enthousiasme pour l’avènement de l’Intelligence Artificielle. Des montagnes de 1 et de 0 promettaient de remplacer l’humain pour les tâches les plus nobles, les radiologues, les cancérologues, c’était chouette. Un pauvre traitement avec des vieux médocs qui suscitent l’espoir au petit peuple de sauver des proches, ça c’est triste. Ça ne vaut pas la morgue de nos grands experts.

L’Institut Pasteur est très motivé pour récupérer des dons, via les caisses de la Fondation de France (privée aussi), en partenariat avec l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (je croyais qu’un service public recevait les dons… des impôts ?), comme on peut le voir sur ce site de commerce en ligne :

Dans quelle proportion les 16 millions d’euros déjà récoltés seront-ils restitués ? Serviront-ils à développer un vaccin dont on n’aurait pas besoin si le traitement à base de chloroquine en ruinait le besoin ? Allez savoir.

Y'a-t-il un lien entre les bonnes relations affichées de l'AP-HP avec l'institut Pasteur, et la déclaration de Martin Hirsch, directeur de l'AP-HP, le 1er mars à Europe 1 : « tous les … spécialistes que j’ai vus hier disent : la chloroquine à chaque fois qu’il y a un nouveau virus y’a un type pour raconter que ça va marcher. Il se trouve que la chloroquine marche très bien dans une éprouvette et elle n’a jamais marché chez un être vivant ». Bien ou male informée, cette déclaration est fausse puisque les chinois avaient communiqué le 17 mars des résultats encourageants par des tests in vivo, sur 100 specimens d'une espèce animale il est vrai menacée : l'homme.

Presque aussi prestigieuse que l’Institut Pasteur, l’INSERM est le fer de lance public de la recherche médicale. Il coordonne la batterie de tests européens Discovery, qui a fini par inclure un cinquième cocktail antivirus chloroquine inside. Petit problème : ils ont oublié l’azythromicine ; on ne va pas leur reprocher de ne pas savoir lire, ils calculent trop bien.

Expérimentation in vivo

L’opportunisme de quelques instituts ne saurait expliquer la terrible farce. La perspective de vendre des vaccins ou des molécules n’y suffit pas. Une armée d’économistes et d’écologistes patentés, aussi sincères que Daniel Cohn Bendit, se bouscule déjà en coulisses pour prendre la suite des biologistes et autres épidémiologistes. Le dilemme est d’ordre historique, éthique, idéologique, organisationnel, industriel, panoptique, civilisationnel.

La moitié de l’humanité confinée entre quatre murs offre un magnifique terrain d’expérimentation pour les dominants, ce serait dommage d’y mettre un terme trop vite. Le degré de servitude volontaire d’une population apeurée se doit d’être évalué, chiffré, poussé à son maximum. Dans quelle mesure vont-ils tenir psychologiquement, dans quels contextes, dans quels quartiers ? Les gens vont-ils accepter le traçage numérique de leurs déplacement et accointances au nom du Covid-19 ? Vont-ils croire à son utilité, à la promesse de garder les données anonymes ad vitam aeternam ? Comment forcer la population récalcitrante à se faire vacciner ? Le terrain de jeu est des plus excitants.

Il y a plus de trente ans le philosophe Gilles Deleuze et son ami psychiatre Felix Guattari voyaient se dessiner le spectre de la « déterritorialisation ». C’est sans doute le concept qui explique le mieux la situation actuelle. Les dirigeants sont déconnectés des habitants et des spécificités des territoires qu’ils administrent. Même topo pour les PDG des multinationales, qui tissent leurs liens avec les actionnaires au détriment du souci de ce qu’ils produisent, pour quoi et avec qui.

 

Rémi Soulier, “Racination“ © Rémi Soulier

 

La « distanciation sociale » qui nous est proposée est l’accélération d’un processus de distanciation opéré de longue date. Une distanciation synonyme de déresponsabilisation, contrairement aux apparences ; ils sont très forts pour semer la confusion dans les esprits. Pour ne pas mettre autrui en danger, j’applique la distanciation spatiale. Si je lui parle, je m’éloigne un peu plus. C’est spatial. La « distanciation sociale » incite à l’indifférence, je peux laisser l’autre crever tout seul en respectant le principe. C’est le stade ultime de l’individu atomisé irresponsable, présenté sous les attraits de l’altruisme.

C’est cohérent avec le confinement concrètement instauré. L’action collective s’est figée avec la sidération du confinement brutalement imposé. Les cages d’escalier ne sont plus nettoyées, le virus prospère sur les boutons d’ascenseur et dans l’air, dans les rames de RER bondées du 93 et d’ailleurs, tandis que chacun, quand il le peut, respecte à la lettre la « distanciation sociale » qui ne s’est accompagnée d’aucune incitation, aucune mise à disposition de matériel, aucune facilitation des autorités pour que l’on s’organise collectivement. Nous connaissons des infirmières qui proposent leur aide, bénévoles ou non, l’une est restée chez elle sans réponse, depuis plusieurs semaines.

L’engineering social est en cours, les algorithmes tournent en continu, les comportementalistes alimentés par Orange analysent la migration Paris-Bretagne, les interactions, les corrélations… Les colonies de fourmis sont scrutées à la loupe.

La crise dans la crise est une bénédiction pour certains. La crise économique tardait à venir, la génératrice automatique de crises tournait à plein, toute rechargée d’huile moteur après les non-leçons de la crise de 2008. Mettre la responsabilité de la crise sur le dos d’un virus anonyme, c’est justifier l’épuration de ce que les décideurs veulent épurer, c’est la magnifique opportunité de tout changer en marge du système, sauf ce qu’il faudrait changer dans le système : le processus décisionnaire, donc de gestion, en particulier.

Pas de ciel gris sans éclaircies

Oui bon d’accord, il est noir sombre et menaçant, mais ça ne rimerait pas, pas plus que le covid-19 ne rime avec l’ampleur du chaos provoqué.

Tel que mis en œuvre en France le confinement confine au “contaminement“. Les populations très touchées du Grand-Est, des Hauts de France et d’Ile-de-France sont donc probablement proches du seuil d’immunité de groupe, ce bon vieux seuil des bonnes vieilles grippes qui annonce la fin de l’hiver. Les températures élevées du printemps tueront plus vite le virus dans l’air. La Corée, la Suède et l’Allemagne montrent que le covid-19 est une grippe sévère transformée en cataclysme par les transformations forcées menées contre la société, et aggravée localement par des étranges créatures.

Dans un monde sensé, une poignée de citoyens avisés, guidés par un bon sens ancestral, seraient capables de faire sortir le pays du confinement en quelques jours, sans casse. Les moyens affectés aux ministères de la santé et de l’industrie, associés ministère de l’Import/Export Solidaire suffiraient pour fournir en une ou deux semaines maximum, l’équipement nécessaire.

Laboratoires vétérinaires et médicaux en flux tendu pour la fabrication des kits de tests et le dépistage de masse décentralisé. Réquisition des bâtiments si nécessaire.

Gestion rationnelle des usines pharmaceutiques du territoire pour produire les médicaments selon l’urgence.

Évaluation précise des capacités de production et d’importation de tous les matériels nécessaires. Publication open source de tous les éléments de gestion qu’utilisent les ministères. Si la marge de sécurité n’est pas suffisante, et que les leviers de ministère de l’industrie ont été actionnés, les initiatives citoyennes sont sollicitées, un processus hybride de décisions centrales et locales est mis en place, l’État prend autant que possible le rôle de facilitateur.

Toutes les radios et télévisions, locales et nationales, communiquent régulièrement, pour la durée jugée suffisante, les informations importantes, sur les points essentiels :

  • Moyens locaux pour se faire diagnostiquer, soigner, dépister (médecine de ville, coordination généralistes-hôpitaux).
  • Distribution d’équipements et coordination des citoyens pour assister les personnes en difficulté, organiser leur quarantaine, leur alimentation, proposer un logement sain temporaire si les conditions d’hygiène ne sont pas tenables.
  • Point quotidien sur les pénuries/risques de pénuries de chaque produit et service utile, médicaments, protections…

La visite du président Macron au service du Dr Raoult à Marseille, signifie au mieux la perte de 4 jours supplémentaires. Son discours a été reporté au lundi soir suivant. Pour annoncer quelles décisions ? Il n’y a rien à discuter. Produire et se fournir des masques et des blouses (on en est où ?), dépister en masse (faire tomber immédiatement les freins administratifs, cf les 75 laboratoires de santé en attente !!??), traiter les gens au plus tôt par tous les moyens jugés bons par les médecins, leur fournir les matières premières, l’assistance citoyenne et étatique adéquate, appliquer la transparence nécessaire pour que les actions des contributeurs potentiels, individus, entreprises, collectifs, soient facilités.

Traiter le problème, et arrêter la palabre.

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SOURCE : Mediapart

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