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13/10/2007

Le travail me tue... mais je meurs en riant...

=--=Publié dans la Catégorie "Brèves"=--=


Cette semaine j'ai navigué entre Miles Davis, Bach (Suites pour violoncelle, par Pablo Casals), Gershwin (Rhapsody in Blue) et... les groupes Rock : Placebo, Radiohead et Stereophonics... ainsi que le groupe de Métal Américain DEFTONES... Madame Butterfly... toutes ailes déployées ! Désirs nouveaux... désirs anciens... feux de paille ou incendies... Lectures lumineuses, malgré les démons harcelants.
Le sublime se doit d'être lumineux... le final de l'opéra de Giacomo Puccini est trop Sombre à mon goût... Le Romantisme quand il est désespéré me séduit pour sa forme, son esthétique, plus du tout pour son fond Noir sur lequel je me fais un devoir de construire d'intenses instants de bonheur. Pourtant, rien ne m’enlève l’œil vif qui noue le désespoir autour du cœur, alourdit l’âme, ankylose l’esprit, désarticule ma structure, me plonge le regard vers les ruines de l’entassement des Siècles.

Lecture terminée du « Peintre Nolten » d’Eduard Mörike.



Au début ouvert par curiosité, je l’ai poursuivi fiévreux et l’ai terminé presque en tremblant. Immense découverte pour moi. J’y reviendrai, si j’en trouve la force, ces prochaines semaines car mon travail de magasinier à la FNAC me mine. Mais mes lectures m’allègent considérablement. Bouclier d’impertinence. Mots de feu. Regard d’ailleurs. Mes collègues m’observent et moi… je les considère. En souriant.





À moins que mes lectures ne dépassent mes envies de l’instant, puisque j’ai aussitôt commencé, en parallèle, sautant de l’un à l’autre, « Les Épées » de Roger Nimier et « Ma Vie entre des lignes » d’Antoine Blondin. Je confirme : si les écrivains de gauche sont bel et bien des optimistes tristes aux grands airs de folle névrosée, concernée et sérieuse, les écrivains de droite sont des pessimistes joyeux qui écrivent très sérieusement sans rien prendre trop au sérieux. Les existentialistes en auraient eu à apprendre, en matière de nonchalance et de désinvolture, de la part de ces deux hussards merveilleux qui ne trempaient pas leur plume dans le bourbier des idéologies de leur temps, mais simplement dans la réalité de la vie, dans ses larmes, son sang, ses viscères. Vitesse des voitures. Alcools dans les veines. Amour des jolies filles. Le reste ? Milice ? Résistance ? De Gaulle ? Pétain ? Avant-goût, déjà, d’une chienlit sans importance. Jeux de masques et jeux de rôles calamiteux. De la merde en boîte.
Ah ! Madame Butterfly... j'en suis resté à la sublime version de Callas/Karajan... 1955... mais n'étant pas un expert en musique classique je m'en satisfais avec largesse !
Il faut aller au bout de ses actes et de ses désirs... n'en déplaise aux bien pensants de toutes sortes qui passent leur petite vie minable à pourrir la Vie des bien portants !
Nebo... constant !





En ce moment même... c'est le groupe Américain Eleven... tout de suite après avoir écouté Schubert par Alfred Brendel...

La musique. Je ne pourrais pas m'en passer. Simple constat. Drogue et Poison. Essentiel artifice. Guérison assurée. Ou Malédiction avalée.
Je pense que la constance nous ramène toujours à Soi. On retourne toujours à la maison, affirmait Novalis.

L'essentiel est sans doute que nous soyons là et qu'il nous faille vivre le plus pleinement possible, du mieux que nous pouvons pour nous préparer à la mort... inéluctable.