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16/01/2007

Conservateur

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires"=--=


«L’histoire, ce témoin des siècles, cette lumière de la vérité, cette vie de la mémoire, cette maîtresse de la vie.» Cicéron


Ce jour, suite à quelques sujets de discussions rapidement lâchés, dans la salle de pause, au travail, vous savez… l’intervention américaine en Irak… l’avortement… l’euthanasie… la peine de mort… le pape… à peine 3 ou quatre phrases sorties de ma bouche pour chaque sujet… bref, j’ai eu droit à la sentence banale à laquelle je suis habitué depuis plus de 20 ans : « Tu as des propos de réac’. T’es franchement conservateur ! » La personne en question, qui m’a chié cette phrase, vote à gôche, tendance Ségolène Royal et elle pense que si la France devait envoyer l’armée en Irak ce serait pour s’interposer entre l’armée américaine et la « résistance » irakienne… que l’avortement honore la femme… que l’euthanasie, ma grand-mère nous l’aurait demandé si elle avait pu, mais elle pouvait pas à cause de son semi-coma et nous sommes des égoïstes, ma mère et moi, nous l’avons gardé jusqu’au bout pour nous et uniquement pour nous… que Saddam Hussein, ben on n’aurait jamais du le pendre, parce que la peine de mort (même pour crime contre l’humanité) ben que c’est pas bien… et que le pape pourrait faire un effort, merde, c’est vrai quoi, il pourrait penser à l’Afrique, merde alors, et aider à la propagation du préservatif… par la même occasion, qu’il officialise des prêtres pédés… « On est en 2007 tout de même ! » Aux temps messianiques probablement.

Bon, je ne vais pas expliquer ce que je pense et de l’affaire Irakienne, et des petro dollars, et de la situation géopolitique de la mondialisation en cours, et de l’avortement, et de l’euthanasie, et de la peine de mort (en particulier pour crime de guerre et crime contre l'humanité), et de Benoît XVI. J’ai pas la tête à ça. Je me suis promis, dans un autre de mes posts, de sourire et porter le masque de circonstance. Non ?

En vérité je ne veux pas faire partie de la poulaille. La basse-cour pue. D’un bout à l’autre ça caquette et ça se tient chaud, plumes contre plumes et culs dans la fiente. Mon « trip » c’est d’être d’une race particulière, de celle qui est inévitablement détestée et abominée de beaucoup, mais gratifiée par quelques-uns. Cela me va comme un gant de velours recouvrant une poigne de fer. Et chemise en soie, s’il vous plaît, avec vouvoiement à la lettre, histoire de faire monter l’acidité gastrique dans l’œsophage du bobo contrit. Le tutoiement survient comme un couronnement… pour ceux qui le méritent.



« Je n'ai pas une minute à perdre
J'écris
Il est cinq heures et je précède
La nuit
Mon feutre noir sur le papier
Va vite
Pendant que ma lucidité
Me quitte

J'écris c'que j'ai vu
Diagramme des détresses
Le collier, la laisse
Je n'supporte plus
Vinyle de la rue
Fantôme de la vitesse
Tous ceux que je blesse
Je n'm'en souviens plus

J'ai atteint la date limite
Pour le suicide idéal
La date que j'avais inscrite
A quinze ans dans mon journal

Je croyais, la vie passe vite
Je croyais, je n'crois plus en rien

Es-tu prêt à mourir demain ?
Es-tu prêt à partir si vite ?
Les yeux baissés tu ne dis rien
J'ai atteint la date limite

Je ne suis plus de votre race
Je suis du clan Mongol
Je n'ai jamais suivi vos traces
Vos habitudes molles
J'ai forgé mon corps pour la casse
J'ai cassé ma voix pour le cri
Un autre est là qui prend ma place
Un autre dicte et moi j'écris

L'autre
Je suis l'autre

Venez entendre la fissure
Le cri
De la sensibilité pure
Celui
Qui se dédouble et qui s'affronte
La nuit
Celui du sang et de la honte
Folie

Folie que j'ai vue
A l'angle des stress
Dans la jungle épaisse
Des mots inconnus
Je vois ou j'ai vu
Hôpital silence
Tout ce que je pense
Je n'm'en souviens plus

J'ai dépassé la limite
Du scénar original
Rien à voir avec le mythe
Etalé dans le journal

Tu croyais, la vie passe vite
Tu croyais, tu n'crois plus en rien

Je suis prêt à mourir demain
Je suis prêt à partir très vite
Regard d'acier je ne dis rien
J'ai dépassé la limite

Je ne suis plus de votre race
Je suis du clan Mongol
Je n'ai jamais suivi vos traces
Vos habitudes molles
J'ai forgé mon corps pour la casse
J'ai cassé ma voix pour le cri
Un autre est là qui prend ma place
Un autre dicte et moi j'écris

L'autre
Je suis l'autre »

Le Clan Mongol
(Bernard Lavilliers)


 

Il me convient de faire partie de ces clowns métaphysiques qui ne craignent pas d’affirmer différence, originalité et individualité, d’indiquer les hiérarchies dans les pensées et les actes en dédaignant le déroulement des péripéties quand celui-ci s’écarte un peu trop du discernement et de l’entendement. L’effronterie et l’impertinence piquent au vif les crétins, les stupides, les débiles, les idiots, les sots, les bornés, les bêtes, les cons, les ineptes et les niais naïfs. Une pensée qui s’assume et assume la réalité est une menace pour ces petites larves qui se chient dessus dés qu’elles doivent faire face à quelque personne pourvue d’une devanture de dandy et d’une profondeur de l’Être.

Certes, ma dégaine brouille les pistes. Mes goûts musicaux entachent cette chiquenaude : « Conservateur » ! Le Rock and roll est pourtant, à bien y réfléchir, une musique qui, de par son parcours sinueux, est à la fois révolutionnaire et… conservatrice.

« Je reste persuadé que le rock a atteint son ultime apogée vers le milieu des années 1990, moment où sa FORME TERMINALE s’est définitivement cristallisée : la chanson Kowalsky de Primal Scream, ou le D’You Know What I Mean, d’Oasis par exemple sont des concentrés quintessenciels de ce que fut la musique électrique du XX ème siècle.
Depuis, malgré les talents indéniables de quelques auteurs et musiciens, le rock ne peut plus que RÉPÉTER, avec quelques variantes accessoires, les formules inventées pendant quarante-cinq années de révolution permanente.
Il n’y a rien de plus CONSERVATEUR qu’un groupe de rock-music. »


Maurice G. Dantec (Le théâtre des opérations : 2002-2006 American Black Box)

Je ne sais pas si ça va en rassurer quelques-uns qui, se grattant la nuque ou le front (peut-être même le cul), se demandent sur quel pied ils se doivent de danser pour aborder d’une façon ou d’une autre le phénomène paradoxal que je suis. Mais j’émets surtout cette citation histoire d’emmerder les quelques gauchistes qui considèrent que le rock est une affaire de révolutionnaires anti-occidentaux. Alors que, précisément, le rock and roll (avec le Jazz bien entendu, dans sa version bop, cool, free ou fusion) est l’exemple même de ce que l’occident a accouché de plus beau, artistiquement, ces 50 dernières années. Se reposant sur l’apport essentiel de la négritude afro-américaine dans ce qu’elle a de plus altier, de plus digne, sur la volonté blanche de s’arracher aux habitudes bourgeoises que la société de consommation était en train d’installer. La noble négritude électrifiée par la fureur blanche. Bon, ok, je ne suis fan ni de Primal Scream, ni d’Oasis, mais j’entrevois très bien ce que le sieur Dantec a voulu nous signifier. J’ y reviendrai. Et je précise qu’il faut aimer la vie pour être un descendant d’esclave et oser hurler dans un micro avec une détermination rageuse convaincue : « I Feel Good ! ». Paix à toi James Brown, godfather du Rhythm ‘n’ Blues, de la Soul et du Funk !

« Conservateur ».

Ce qui emmerde avant tout, c’est le langage qui va à contre courant de la chienlit nombriliste. Il faut, vaille que vaille, être d’un groupe, d’une formation, d’un rassemblement. Éventuellement chrétien, tendance calviniste ou catho cool orienté Vatican II. UMPS. Sainte Chiraquie valeureuse. Alter mondialiste convaincu. Anti-américain, surtout. Faut être à la page. Le conformisme nauséabond de notre temps tient de la nausée la plus suintante. De toutes parts ça dégouline et personne ne voit rien, ou alors, mieux, ou pire, tout le monde le voit et trouve ça normal et joli. C’est définitivement l’exception, quand elle surgit, qui vient confirmer la règle de ce nouveau parc humain : la haine de la particularité, de l’irrégularité, de l’anomalie, de la parole et de l’acte hors pair. Et la vengeance immédiate, d’une manière ou d’une autre, à son encontre.

« Conservateur ».

J’aime la douceur et l’écoute, le dialogue (dans le sens ou David Bohm l’a exprimé), la compagnie des femmes, le rire des enfants… ok… ok… ne sortez pas les violons… car pour tenir debout, j’aime surtout ce qui est dur et taillé pour le corps des athlètes, j’aime ce qui scintille et bruit comme « les bijoux sonores » de Baudelaire, j’aime les décorations de guerre quand elles sont méritées, et je méprise la grisaille, la pauvreté, l’avachissement, la mollesse, les échecs, la médiocrité crasse. J’aime le luxe, le calme et la volupté (voir le même Baudelaire). Bref, j’aime tout ce que notre époque déteste. Mon cœur vibre à l’évocation de Nietzsche. Mon âme se tasse quand on me parle de Sartre. Beaucoup me dépeignent comme un être désenchanté, sombre et triste. C’est exact. Mais c’est ne voir qu’un côté de la médaille. Tentez de la retourner, ça vaut le coup d’œil. Rires. Vins délicats. Viande blanche en sauce. Verbe léger et charmeur. Danse de l’esprit et des corps. Fraternité. J’aime l’idée que je danse au-dessus du cratère, non sans crainte, mais avec une peur mesurée. Avec de la bravoure, non de la « bravitude ». Chants et rires. Rires et chants. Insolence au programme. Tant pis pour les frileux. Une pensée leste et claire devient fatale pour les gueux. Lueur dans la nuit. Obscénité crue des propos. Mais pudeur calculée et consciente. La pudeur mène vers la raillerie et le persiflage. Épée. Plus précis : errance solaire, fleuret, plume et marteau. Art des masques dont les contours torturés inquiètent uniquement les chiens qu’ils sont sensés inquiéter, c’est-à-dire presque tout le monde. Ainsi, on pénètre l’arène en gladiateur libre d’avance et on use des termes qu’il faut avec qui il faut. La confrontation, de toute façon, est déséquilibrée dés le départ, il faut de la stratégie pour se faufiler au milieu de la meute. Le calme, la froideur, le détachement qui me caractérisent sont une manière de cacher la confusion, la pagaille, le bordel, les troubles de mon cœur, le chaos de mon âme, et de les distiller, à ma convenance, comme des poisons ou des contre-poisons afin d’imposer un agencement, une ordonnance, une économie, une organisation dans l’échange sous le couvert de la clarté et de l’élégance.

« Conservateur ».

Je sais, il est beaucoup de conservateurs qui dorment comme des chiens, le nez au chaud entre leurs couilles. Ils muséifient dans la poussière croyant protéger et promouvoir. Nécropoles intestinales. Ils appellent de leurs vœux le retour d’un passé qui est mort et enterré depuis longtemps. Mais, vous l’aurez compris, j’espère, je ne me réclame pas de ces insignifiants.

« Conservateur ». On devine aussi le terme « Fasciste » qui, parfois, tombe comme le marteau du juge. C’est vite évacué. ON est vite évacué. Le débat est vite évacué. Refus de complexifier la vie qui est pourtant bien complexe. Car si je suis, entre autre, « conservateur », c’est parce que je me sens dépositaire d’un legs et que je me dois, à ma modeste échelle, d’en assumer la succession. Je veux garder un œil ouvert sur le phare tandis que je m’aventure entre les récifs. Les falaises me parlent, là-bas, fouettées par les vagues, éternelles dans leur écrin de nacre et de sel, même si l’horizon inconnu m’appelle comme une obsession. Les empreintes de notre passage, là, devant ces falaises, je veux les conserver. Je veux me souvenir. Je refuse l’extinction de la mémoire. C’est bien d’un Acte dont il s’agit ici, non d’une réaction se rongeant le frein, arrêtée sur elle-même. Conserver ce qui se doit d’être préservé c’est faire un bras d’honneur à la mort, au temps, aux opinions terre-à-terre. Fi de la soumission éternelle. Je préfère l’éternité insoumise. Les racines tissant en voluptueux rhizomes le sens du glébeux que nous sommes. Le mouvement constant, le changement n’est possible qu’avec un sens de la Fondation. « Conservateur ». Pour aller sur Mars : la rage antique contre la peste moderne. « Conservateur ». C’est l’Ordre profond qui m’intéresse. La sentinelle de l’Humanité. Le gardien du lieu Saint que plus personne ne désire honorer. S’il y a des « rockers » parmi vous, peut-être comprennent-ils à présent la citation de Dantec.

Et un Jack Daniel's... un.

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Bande son du moment : « The Isle Of View » par The Pretenders

Lecture du moment : En parallèle : « Grande Jonction » et « American Black Box » de Maurice G. Dantec

Citation du jour : « On ne conserve pas des valeurs. On les transcende sans cesse. Sinon, elles meurent d'elles-mêmes. » Christian Boiron


Humeur du moment : Méditatif

 

Commentaires

Et ils ne se rendent pas compte qu'ils sont les nouveaux conservateurs, héritiers de valeurs qu'il ne méritent pas tant ils ignorent et méprisent les combats qui les ont accouchées.
"Faciste"? Oh le gros mot suprême des gens sans argument qui tranchent le monde au scalpel émoussé séparant le blanc du noir... Black is Beautiful!
Je vous salue Nebo!

Écrit par : pema | 17/01/2007

Nebo, nous vivons des temps historiques !

Écrit par : Yvan Martin | 17/01/2007

Nous conservons, oui ! Mais pour sauver ! Parfois j'attaque mes meilleurs amis... J'ai toujours fait ça... Ceux qui sont restés, on non seulement du mérite, mais son de vrais amis... Dantec... Est mon semble, nous venons de la même cours... C'est peut-être que parfois je ne me supporte pas. J'ai là une pensée à creuser sans doutes... Ne pensez vous pas ???

Écrit par : stael | 17/01/2007

Mon semblable... Mille excuses... (Mais je n'ai pas son talent, bien sur...)

Écrit par : stael | 17/01/2007

Allons, Staël, vous avez lu Sollers, votre Blog en témoigne... il faut s'aimer, l'ami... sans exagération égotiste... mais s'aimer... votre Corps, ce véhicule magnifique, vous porte depuis votre état foetal jusqu'à votre cadavre futur... et au-delà, allez savoir, les aléas du monde quantique sont difficilement sondables, sauf, peut-être, avec la Bible à portée de la main... ou au moins les pré-Socratiques. Onfray, à ce sujet est éclairant : "L'Art de Jouir", "La Sculpture de Soi" et "Théorie du Corps Amoureux"... éventuellement voyez "Le Recours aux forêts" par Ernst Jünger... et puis revigorez-vous avec le "Gai Savoir" de Nietzsche, à lire et relire avec une coupe de Champagne et "Les suites pour violoncelle de J. S. Bach" par Pablo Casals... résultat garanti ! Vous ne vous supporterez plus : vous vous aimerez...

Les vrais amis, j'en conviens, peuvent tout entendre entre eux ! Montaigne est à ce sujet, comme sur bien d'autres, très éclairant...

Yvan... je n'en doute pas...

Pema... laissons-les grogner et buvons la coupe... Black is beautiful... White is beautiful too...

Bien à Vous...

@)>-->--->---

Écrit par : Nebo | 17/01/2007

Quelquefois après les insultes il y a le silence!
Tenez par exemple!
Depuis la sortie du film" le Grand Silence", le silence se fait. Bien sûr je ne parle pas de ceux et celles qui, par leur silence, disent pudiquement ce qu'ils pensent de ce film.

Non! J'évoque ici, toute la haine voilée dans
dans un silence inquiétant!!
Pour celui qui sait regarder sans les lunettes du monde, ce silence est l'expression de, (en premier lieu, et bien évidemment), la haine du Christianisme!! Mais aussi la haine de la simplicité, de la beauté des visages sans apprêt...
Mais, plus encore!! La peur de la solitude, de la vieillesse et de la mort!

Il n'y a pas si longtemps, les Chartreux furent contraint de quitter "le désert"!!
Il y a dans ce silence inquiétant un désir fou de les salir et de les détruire, eux les sentinelles de l'occident! Mais aussi de détruire les êtres qui ne veulent pas " faire partie de la poulaille", les hommes et les femmes "de désir".

Pour ce faire, (j'en suis profondément convaincue), ils... elles... n'hésiteront pas à employer les grands moyens.

Écrit par : Isabelle | 17/01/2007

Je suis revenu te voir parce que tu m'as surpris en essayant de calmer le jeu sur Aurore V, et parce que j'ai un véritable intérêt pour ton art à manier les mots, ce qui est rare et remarquable. Malheureusement tu me déçois de nouveau par ta prétention sans limite.
Que retient t'on de ce long message ? Tu dénonces un certain nombre de pensées préconçues de notre époque, puis au lieu de nous exposer ton avis sur ces questions importantes, tu remets tout cela aux calendes (sans doute à jamais), pour détailler paragraphe après paragraphe toutes les raisons de l'admiration que tu te portes à toi-même et celles pour lesquelles tu te permets de chier sur le reste du monde (mis à part quelques références de haut vol qui te font penser être de leur rang).
Il est ça et là quelques passages intéressants, entièrement recouverts, malheureusement, par les compliments que tu ne cesses de jeter à tes propres pieds.
Quel ridicule spectacle ! Tu es un digne représentant de la "chienlit nombriliste" qui nous ronge, Nebo.
La véritable intelligence, en tout cas à mes yeux, est de savoir que même un clochard misérable, alcoolique, noir, drogué, pédé et malade a un petit quelque chose à t'apprendre. Mais pour cela il faut avoir quelque chose qui toujours te manque, et gâche systématiquement tes écrits : L'HUMILITE !

Écrit par : raf | 19/01/2007

Monsieur Raf, je trouve vos interventions sur ce blog très très aggressives, malhabiles et pas du tout inspirées. Quand votre site ne sera plus un perpetuel chantier à l'image de votre pays alors et alors seulement vos arguments prendront un peu de poids.

Écrit par : Franck | 19/01/2007

Raf, et si vous retourniez la médaille ? :-)

Écrit par : Maria | 19/01/2007

@franck, je veux bien admettre être malhabile dans l'art d'écrire, ce qui est à la base la raison de ma présence ici. Pour ce qui est de l'agressivité tu devrais relire Nebo parce que ce n'est pas le dernier à insulter le monde entier. Quand à mon site qui parle du pays de Nebo, et non du miens (même si j'en suis passionné), je ne vois pas pourquoi il me faudrait avoir un blog irreprochable pour pouvoir engueuler un paon sur sa prétention. Si je taillais en pieces ce blog sur sa qualité alors peut être tes arguments auraient un peu de poids.
Je n'ai pas accès à ton site, peux tu le mettre en lien, s'il existe ?
@Maria, je n'attend que cela, de voir un peu du revers de la médaille, car je n'interviens pas de cette façon par plaisir. J'ai un réel intérêt pour Nebo, mais je suis au désespoir de lire tant de vanité imbécile qui à mes yeux détruit ce qu'il reste de bon dans ses écrits.

Écrit par : raf | 19/01/2007

à mon avis après les grenades que vous venez de lui balancer deux fois de suite, Nebo va vous répondre par des missiles. J'en ris d'avance.

Écrit par : franck | 19/01/2007

Si tu essayes de me faire peur, alors là c'est à mon tour de rire.
Je ne lui envoie des grenades que pour son bien, si un jour il perdait enfin de sa vantardise obscène, je suis convaincu qu'il pourrait avoir un véritable avenir d'écrivain.
Tout dépend du temps qu'il passera dans sa vie littéraire à lustrer le devant de cette médaille en toc qui cache peut être un revers d'or.
Il me reste cependant de l'estime pour l'hôte de ces lieux, et si je n'ai aucun espoir de le voir prendre en compte une seule de mes remarques afin de désenfler un peu ses chevilles, je ne pense pas qu'il tentera de me détruire, ou, comme tu le fais maladroitement, de comparer nos blogs comme des ados comparent leur b...
Si je suis agressif, malhabile et peu inspiré tout le monde peut s'en rendre compte, Nebo n'a alors rien à ajouter. Nous verrons si, contrairement à toi, il veut bien prêter un peu de valeur aux écrits de l'empêcheur d'admirer en rond de ce blog.

Écrit par : raf | 19/01/2007

Ah ! Cher Raf, rentrer de mon travail après une dure semaine de labeur et tomber sur votre prose venimeuse m’a arraché un sourire bienheureux. Je vais vous répondre en quelques courtes minutes car ma page blanche m’appelle et j’ai, vous ne semblez pas vous en douter, d’autres stances verbales à lancer que celles auxquelles vous souhaitez m’inviter.

En premier lieu, mes humeurs sont, comme le titre de la catégorie l’indique, littéraires. Lorsque j’écris, je me dois d’effectuer un choix précis entre la mise en demeure et le commandement du langage, l’injonction du souffle qui inspire et la fidélité à la réalité « humaine trop humaine » qui est la nôtre. Comme je l’ai déjà signifié ailleurs, de cet équilibre naît l’Ouverture vers le réel de l’Être. Il y a une curieuse Valse qui émerge de la texture ici manipulée, selon des paramètres mystérieux mesurant la formation des signes, des lettres, des mots, des phrases qui indiquent des liens, des relations entre la syntaxe et la sémantique qui sont internes à une grammaire de l’énoncé qui autorise de multiples registres. Car ce que vous n’aimez guère chez moi c’est ce registre. Si vous trouvez mes propos méchants, injurieux (j’y reviendrai), vite : au feu Flaubert, au feu Balzac, au feu Baudelaire, au feu Céline, au feu Cioran, au feu Sade, au feu Rimbaud, au feu Lautréamont… tous de vilains sentencieux pleins de souffre et de mépris. Ne citons pas Bloy, Huysmans, Nietzsche, Dantec, P. Muray ou Bataille ! De quoi se sauver en hurlant ! Piètre est ma « méchanceté » en comparaison de celle qui émanait des écrits de tous ceux que je viens de citer. La lucidité autorise tout homme libre à s’emparer de son fleuret même s’il ne connaît pas la botte de Nevers. Et après tout, c’est précisément ce que vous venez de faire aussi puisque je vous ai hérissé votre épiderme de moralisateur politiquement correct.

En deuxième lieu, n’ayant nommé personne dans mon post, ayant même changé quelque peu la situation exacte de l’anecdote qui me vit une fois de plus être évalué en tant que « réac » et « conservateur », histoire de brouiller les pistes (j’ai l’outrecuidance de me vouloir écrivain… je sais… c’est présomptueux !) je n’ai insulté personne, si ce n’est ceux qui me lisant se sentent visés par mes pics empoisonnés ! CQFD ! Bas les masques ô vous tous, les « contempteurs » de la chair vive et de l’esprit mordant !

Ce qui est curieux, cher Raf, c’est que vous estimez que je tente de calmer le jeu à votre encontre, or je ne fais que répondre à votre verbe acerbe avec l’acidité qui est la mienne, et cette acidité n’exclue pas la courtoisie et l’élégance que vous avez tout de même remarquées un peu dans ma réponse à vos états d’âme sur « Aurore V », mais, aussitôt vous usez de grands mots pour jeter de l’huile sur le feu, ce qui (vous en conviendrez) est une bien curieuse manière de me donner une leçon d’humilité. Passons. En fait, à bien y réfléchir, vous avez le même problème que la très grande majorité de nos contemporains : vous ne prenez un texte que de manière littérale, refusant de percevoir le monde dont il peut être porteur entre les lignes. Mais, moi qui n’ai ni votre génie humaniste ni votre modestie, j’écris simplement, certes, et ce qui se trouve entre les lignes de mon texte est, fort regrettablement, mal étayé. Que Dieu me pardonne, je fais ce que je peux. Je ne sais si j’ai un chouïa de talent en matière d’utilisation des mots mais recevez, quant à vous, mes félicitations les plus sincères : vous excellez, magistralement, dans l’art de l’accusation inquisitoriale (peut-être pas gratuite) mais… facile !
Ce qui ne vous percute pas un seul instant c’est que vous ne devinez même pas, seul, par vous-même, qu’étant accusé de « réac » et de « conservateur » par des gôgôchistes en mal d’idées mais débordants d’opinions toutes aussi consensuelles que les vôtres et bien mes positions morales, politiques, esthétiques, acquises par le prisme d’une éthique personnelle (et dont vous regrettez que je ne détaille point les tenants et les aboutissants dialectiques) se situent à l’opposée de la morale en cours, à contre-courant de la politique appliquée (si on ose encore nommer ça « politique » !), je suis en abîme, donc, par rapport à l’esthétique dominante.
Le propos de mon billet d’humeur était de répondre à ce reproche : « Conservateur », ce que j’estime avoir fait. Mon but n’était pas de déployer un art de la rhétorique afin de vous soumettre mes pensées sur cet enculé de Saddam, sur l’avortement (approximativement quelques 300 000 avortements par an en France… alors que tout le monde connaît la pilule et, Sida oblige, la valeureuse capote anglaise qui a fait ses preuves depuis bien longtemps… 300 000… c’est-y pas un massacre tout de même ?), sur l’euthanasie (qui finira par devenir sobrement administrative, comme au temps d’Adolf Hitler !)… et je devrais caresser mes interlocuteurs lecteurs dans le sens du poil ? Ma plume je la trempe dans le sang et dans l’acide, ne vous en déplaise !

Par contre, pour ce qui est d’insulter, vous n’avez pas de leçons à me donner. Que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre. Le sourire en coin, mon thé vert à portée de la main, je m’en vais vous répéter les quelques joliesses que vous m’avez jetées à la face.

« Prétention sans limite ». « Je détaille paragraphe après paragraphe toutes les raisons de l'admiration que je me porte à moi-même et celles pour lesquelles je me permets de chier sur le reste du monde ».

La seule prétention que j’ai est, probablement, de chercher à remuer la merde, non pas de chier sur le reste du monde. Ce qui, à voir votre réaction, semble fonctionner à merveille, tout au moins avec vous. Voilà qui me comble de sérénité.

« La véritable intelligence, en tout cas à mes yeux, est de savoir que même un clochard misérable, alcoolique, noir, drogué, pédé et malade a un petit quelque chose à t'apprendre. »

Voilà le procédé Stalinien par excellence ! Tito ne faisait pas mieux dans mon ex-Yougoslavie ! Je n’ai nulle part admonesté ou méprisé les clochards, les alcooliques, les noirs, les drogués, les pédés et les malades. Si j’ai, éventuellement bousculé quelques « malades », ce ne sont pas ceux auxquels vous avez songé. Comprenne qui peut. Car j’ai beaucoup appris (à moins que vous ne me preniez encore une fois pour un crâneur !) des clochards (mais les miens étaient célestes, comme ceux de Jack Kerouac), des alcooliques (j’en ai quelques beaux spécimens dans ma propre famille… et moi-même aime à lever la coupe sans hésitation aucune), des noirs (noble lignée de Robert Johnson à Fela Anikulapo Kuti qui m’a libéré de pas mal d’entraves pleines de moraline), des drogués (je n’aurais pas assez des doigts de mes deux mains pour compter tous les potes partis à cause d’une seringue trop chargée ou à cause du SIDA… et, dois-je le préciser ?, « les Paradis Artificiels » ne me sont pas inconnus… on a le parcours qu’on mérite !), des malades (j’ai tenu la main de ma grand-mère jusqu’au bout… je suis encore de ces Serbes qui ne laissent pas crever leurs vieux dans l’anonymat mortuaire des hospices !), des pédés (Jean Genet, Oscar Wilde, Rimbaud qui enculait Verlaine, Cocteau et Jean Marais, Yukio Mishima, Freddie Mercury, et j’en oublie, vous connaissez ? Et je précise, aussi, que j’en ai côtoyé plusieurs, des artistes un peu fous, des peintres, des écrivains… tous très sensibles et hautement cultivés, mais assumant leur différence de manière jubilatoire, non équivoque et prisant très peu la Gay Pride et le mariage homo, car souhaitant préserver l’aspect hors normes de leur sexualité sans avoir à rendre compte à la société de leurs choix et options indélicates… et je vais vous faire un aveux… mais gardez-le pour vous : il m’arrive aussi d’être pédé, mais avec le cul des femmes… consentantes, bien-sûr !)… sans parler des noirs qui sont à la fois pédés, cramés de la tête, drogués, alcooliques et malades, qui sombrent dans la clochardisation pour finir par toucher le ciel… bon, je n’en ai jamais rencontré mais je suppute qu’ils doivent bien exister ! Car Dieu est Grand !

« Mais pour cela il faut avoir quelque chose qui toujours te manque, et gâche systématiquement tes écrits : L'HUMILITE ! »

Ghandi aimait à dire : « Cultiver l'humilité revient à cultiver l'hypocrisie. L'humble n'a pas conscience de son humilité. »

Ce qui recentre un peu le débat.
Mais je préfère encore Shakespeare : « En temps de paix, rien ne sied mieux que le calme, la modestie, l'humilité, mais que vienne la guerre alors prend exemple sur le tigre. »

Et nous sommes en guerre, cher Raf, vous ne le réalisez pas. Et bien que profondément pacifique, je ne suis nullement pacifiste ! Possédez-vous le sens de la nuance ? Je préfère une bonne guerre à une paix pourrie ! Heureusement qu’il y eut une poignée de résistants sur quelques 40 000 000 de soumis, loué soit Dieu il y eut un De Gaulle pour se dresser face à un sinistre Pétain, en ce temps-là, pour ces quelques desperados les mots « France », « Liberté » faisaient encore sens !

« Je ne vois pas pourquoi il me faudrait avoir un blog irréprochable pour pouvoir engueuler un paon sur sa prétention. »

Et bien, disons qu’il convient de s’occuper de la poutre qu’on a dans son œil avant que s’occuper de la brindille qui est dans l’œil du voisin !

« J'ai un réel intérêt pour Nebo, mais je suis au désespoir de lire tant de vanité imbécile qui à mes yeux détruit ce qu'il reste de bon dans ses écrits. »

Je suis touché, Raf. En somme mon maniement de la langue vous convient mais pas les cibles de ma visée et si j’ai bien compris (car je sais, moi, lire entre les lignes) il me faudrait faire le ménage, enlever les aspérités, les rugosités, les angles tranchants pour ne pas insupporter les gens trop sensibles !

Léo Ferré :

« La poésie contemporaine ne chante plus… Elle rampe
Elle a cependant le privilège de la distinction… elle ne fréquente pas les mots mal famés… elle les ignore
On ne prend les mots qu'avec des gants : à "menstruel" on préfère "périodique", et l'on va répétant qu'il est des termes médicaux qui ne doivent pas sortir des laboratoires et du Codex.

Le snobisme scolaire qui consiste, en poésie, à n'employer que certains mots déterminés, à la priver de certains autres, qu'ils soient techniques, médicaux, populaires ou argotiques, me fait penser au prestige du rince-doigts et du baisemain

Ce n'est pas le rince-doigts qui fait les mains propres ni le baisemain qui fait la tendresse
Ce n'est pas le mot qui fait la poésie, mais la poésie qui illustre le mot.

(…)

L’embrigadement est un signe des temps. De notre temps.
Les hommes qui pensent en rond ont les idées courbes. »

L’écriture de notre temps a le privilège de la distinction, oui, surtout dans sa non-distinction la plus surfaite. Dans l’écriture pornocrate, dans les névroses obsessionnelles, dans les hystéries collectives (exemple : Da Vinci Code… ou Harry Potter)… et dans le polissage des consciences, dans le dressage des volontés… dans l’embrigadement généralisé en cours auquel vous avez prêté allégeance sans même vous en apercevoir, comme presque tout le monde. Je ne vous en veux guère, la non-existence à laquelle nous sommes sommés de participer activement, tous sans exception, nous sollicite avec une telle efficacité qu’il est bien difficile d’être doté d’une clairvoyance en toutes choses !

Je vous concède qu’il y a dans votre style quelques coups d’éclats qui ne demandent que de menus réajustements ne dépendant que de vous pour vous améliorer : un peu plus de hardiesse dans la pensée (si vous savez ce que cela implique), quelques lectures osées (je vous suggère, par exemple, « Retour vers l’essentiel » par Jean Biès, notamment son chapitre sur La Subversion en cours ; un détour vers « L’ecclésiaste » de la Très Sainte Bible sera le bienvenu ; et un petit « Ecce homo » par Nietzsche finirait de vous dépuceler intellectuellement).

Pour finir, Serbe d’origine, né là-bas, issu d’une souche fièrement et dignement paysanne, mon arrogance ne vous paraîtra que plus grande si je vous précise que je suis hautement conscient de l’Histoire de mon peuple, de son combat 5 siècles durant pour préserver sa Culture, sa Langue, son doux Christianisme Orthodoxe pendant l’occupation barbare sans nom que l’empire Turc Ottoman exerça sur son territoire national. D’être issu d’un peuple qui servit de rempart à l’Europe contre la progression de l’Islam conquérant me fait me tenir droit et m’oblige à la rectitude. Je ne suis pas celui que vous me croyez être, vous n’en percevez que l’ombre inquiétante. Enfin, et aussi, bien que Serbe d’origine j’ai épousé la France, sa Langue, sa Culture, ses Valeurs : elle est mon Vrai Pays, à présent, car elle est un beau territoire (aussi beau que le corps d’une femme) et, surtout, une magnifique idée qui renaîtra en temps voulu pour la Gloire de toute l’Europe.

Ma réponse étant aussi longue qu’un billet normal, cher Raf, chers lecteurs, sachez que ma musique du moment est King’s X, l’album « Live all Over the Place », mon humeur est joyeuse et ma citation du jour :

« Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des
sophismes.

Les premiers principes doivent être hors de discussion.

(…)

Les perturbations , les anxiétés, les dépravations, la mort, les exceptions dans l'ordre physique ou moral, l'esprit de négation, les abrutissements, les hallucinations servies par la volonté, les tourments, la destruction, les renversements, les larmes, les insatiabilités, les asservissements, les imaginations creusantes, les romans, ce qui est inattendu, ce qu'il ne faut pas faire, les singularités chimiques de vautour mystérieux qui guette la charogne de quelque illusion morte, les expériences précoces et avortées, les obscurités à carapace de punaise, la monomanie terrible de l'orgueil, l'inoculation des stupeurs profondes, les oraisons funèbres, les envies, les trahisons, les tyrannies, les impiétés, les irritations, les acrimonies, les incartades agressives, la démence, le spleen, les épouvantements raisonnés, les inquiétudes étranges, que le lecteur préférerait ne pas éprouver, les grimaces, les névroses, les filières sanglantes par lesquelles on fait passer la logique aux abois, les exagérations, l'absence de sincérité, les scies, les platitudes, le sombre, le lugubre, les enfantements pires que les meurtres, les passions, le clan des romanciers de cours d'assises , les tragédies, les odes, les mélodrames, les extrêmes présentés à perpétuité, la raison impunément sifflée, les odeurs de poule mouillée, les affadissements, les grenouilles , les poulpes l, les requins, le simoun des déserts, ce qui est somnambule, louche, nocturne, somnifère, noctambule, visqueux, phoque parlant, équivoque, poitrinaire, spasmodique, aphrodisiaque, anémique, borgne, hermaphrodite, bâtard, albinos, pédéraste, phénomène d'aquarium et femme à barbe, les heures soûles du découragement taciturne, les fantaisies, les âcretés, les monstres, les syllogismes démoralisateurs, les ordures, ce qui ne réfléchit pas comme l'enfant, la désolation, ce mancenillier intellectuel, les chancres parfumés, les cuisses aux camélias , la culpabilité d'un écrivain qui roule sur la pente du néant et se méprise lui-même avec des cris joyeux, les remords, les hypocrisies, les perspectives vagues qui vous broient dans leurs engrenages imperceptibles, les crachats sérieux sur les axiomes sacrés, la vermine et ses chatouillements insinuants, les préfaces insensées , comme celles de Cromwell, de Mlle de Maupin et de Dumas fils, les caducités, les impuissances, les blasphèmes, les asphyxies, les étouffements, les rages, --devant ces charniers immondes, que je rougis de nommer, il est temps de réagir enfin contre ce qui nous choque et nous courbe si souverainement. »

Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont. (Poésies) – 1870

Bien à Vous…

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Écrit par : Nebo | 19/01/2007

Je n'ai pas de site, monsieur Raf et après ce que je viens de lire je n'oserais pas le mettre. Ce n'est pas un missile c'est de la fission nucléaire! (lol) J'ai mis ce blog dans mes favoris!

Écrit par : Franck | 19/01/2007

Isabelle... le Silence est d'Or... mais quand il hurle ! :-)

Franck... merci !

Bien à Vous...

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Écrit par : Nebo | 19/01/2007

Quand on se hisse aussi facilement sur sur un pied d'estale pour pouvoir mieux pisser - dans ton cas pas très loin - sur tout ce qui passe à sa portée, on doit s'attendre en retour à ramasser qqs beignes. Mais bon, coller des claques à des individus aussi prétentieux ne fait, généralement, que les renforcer dans leurs attitudes pédantesques, en alimentant l'idée que si on s'en prend à leur auguste personne, c'est que leur grandeur les rend insupportables aux yeux des tristes mortels. Tu donnes tous les signes du parvenu cul-culturel, celui qui serait tombé dans la soupe Onfray, ce genre de mec avec une cervelle plate comme un HHD, équipée d'un seul outil : un traitement de texte doté d'une fonction copier-coller surdimensionnée. Tu es le type même du nouveau riche qui se donne tous les arguments d'autorité possible pour justifier sa ridicule position de pêteur-roteur-cracheur à la gueule du monde. Un genre de Houellebec raté, alors que l'original à déjà un air d'ectoplasme avorté. Et puisque tu te réclames de Nietzsche, tu devrais avoir au moins saisi son concept du ressentiment. Ce ressentiment qui te pousse à haïr tous les connards que tu dénonces à juste titre, mais avec l'idée simpliste - sinon simplette - que tu pourras les battre sur leur propre terrain en adoptant une posture inverse, c'est à dire identique mais sur un pôle symétrique. Tu as certainement trop fréquenté les vernissages "mondains" et on devine au premier coup d'oeil que tu te noies sous des tonnes de ce liquide poisseux mal séché, déjà tout craquelé. Comme Raf, je pense pourtant que tu pourrais peut-être faire mieux, dans le sens où tu possèdes un capital lexical, soit un dictionnaire pas trop poussiéreux sur une de tes étagères. Mais bien sûr je peux me tromper sur ta capacité à réfléchir, à penser à partir des qqs misérables bouquins que tu viens tout juste d'hériter. Alors, au lieu de te comporter comme le fils auto-proclamé de tes idoles vénérés toutes les trois lignes sur ce blog ridicule, tu ferais peut-être bien de te mettre sérieusement au boulot avant de mourir étouffé par cette banale crise de pédantitude, celle dont tous tes coreligionnaires crèvent la gueule grande ouverte.

Écrit par : Mikkado | 20/01/2007

Bonjour cher Mikkado, enchanté de faire votre connaissance.

Votre emphase, vos boursouflures de style, votre vocabulaire maniéré, adopté dans l'urgence afin me rentrer dedans, le verbe ampoulé pour mieux tourner quelques clichesques jovialités à mon encontre m'ont tout juste secoué les poils des narines au moment du rire salvateur. Mais je le reconnais néanmoins, votre pet a du style. Mais c'est un pet sans odeur, de ceux qu'on lache dans les soirées mondaines, justement, trop heureux de ne pas se faire remarquer, de garder l'air digne alors qu'on est un grossier persifleur de chambre venu se faire remarquer auprès de la poulaille distinguée des lieux, celle-là même que je chamaillais dans mon billet d'humeur et que vous, comme Raf, excellez à défendre. Peut-être convient-il de ne pas mordre la main qui nous nourrit. Non ? Qui sait ? Ils en viendraient peut-être à nous ouvrir la porte vers des cieux plus cléments. C'est que la vie est courte. Ou alors, ma prose est-elle l'ombre de la votre, comme une menace à laquelle vous n'aimez pas être confronté. Serai-je un concurent ? Un manipulateur du verbe qui vous gène ? Une poussière dans votre oeil ? Un furoncle mal placé ?

J'aime être critiqué par des rastaquouères de votre amplitude neuronale. De ce que je viens de vous dire là, faites en ce que bon vous sembles. On y voit aussitôt, aussi gros qu'un éléphant rose coincé dans un couloir d'appartement, le ressentiment énorme que vous semblez me reprocher poindre à vos babines pendant que vous tapez avec une certaine dose de concentration votre texte faussement empreint de dextérité et d'envergure.

Le coup du "nouveau riche" c'est bien vu. Décidément entre Raf et vous, tout ce qui est "riche" ça ne semble pas correspondre à vos critères de sélection. Apprenez pour votre gouverne que je suis un modeste magasinier, vivant au coeur d'une cité, en HLM, depuis plus de 30 ans. Je n'ai pas une once de leçon à recevoir de personnes telles que vous, hâtives dans leur jugements et plus pédantes que la pédanterie qu'elles semblent vouloir dénoncer en s'enflant de préciosité populacière (le tutoiement immédiat, par exemple) et en faisant le Céline de service mais sans la haine et la grimace qui couronnaient son verbe à lui. Rentrez-vous dans la caboche que je ne fréquente ni les vernissages, ni les faux-culs vernis. Je n'ai pas de coreligionnaires intellectuels, juste des frères de combats, des frères d'armes. Et une solitude qui m'est plus précieuse que la promiscuité malvenue.

Bonne fin de journée à vous... que les diables vous emportent... mais que Dieu vous garde.

Bien à Vous...

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Écrit par : Nebo | 20/01/2007

Merci pour cette réponse hilarante - je ne plaisante pas - cher Tombé du Ciel ! Franchement, je n'espérais pas mieux : je sais que la morale chrétienne réprouve le fait qu'on se moque de son prochain, mais je n'ai pu que me tordre de rire en lisant ta réponse, Nebo. Te voir t'empêtrer si facilement dans ton charabia fait de mots qui se contredisent les uns les autres, fut un vrai bonheur ! Promis j'irais à confesse, j'irai soulager mon envie de pisser dans la raie profonde de la Mère Culture et je ferai une prière pour que tu ne te casses pas trop vite tes pa-pattes de paysan mal dégrossi, cet enculeur de poule égaré dans la capitale des Belles Lettres !!!
Du coup, cela me donne envie de rentrer dans ton jeu, mais certainement pas à la manière de Frank qui n'hésite pas à fourrer sa langue fétide dans ton cul pincé fait pour lâcher des perles de macaques endimanchés. Entrer dans ton jeu, c'est donc aussi entrer dans ton "je" - traduction pour Frank : te rentrer dans le lard - Pourtant, entrer dans ton "je" demande une certaine dextérité : car comment s'approcher d'une baudruche bien trop gonflée sans la faire trop rapidement exploser, ce qui signifierait la fin du jeu. Tu me diras, cher Nebo, que ce ne sont pas les baudruches qui manquent et que si par malheur un de mes skuds venait à atomiser l'herzast de matière neuronale qui te tient lieu de cervelle, je trouverais sans problème d'autres outres au bulbe racorni que je pourrais prendre pour cible si seulement il me prenait l'envie de décocher des flèches faciles comme je viens de le faire précédemment ;-))
Mais en réalité, je ne tiens pas vraiment à faire de toi ma chèvre émissaire, parce qu'après tout si tu me sembles plutôt naïf, je dois reconnaître que tu ne manques pas d'un certain courage en cherchant une issue dans la rébellion, même si je pense que la voie que tu empruntes ne peut que te conduire vers l'éviscération d'un ventre mou caramélisé, estampillé "Flamby". Cependant, comme toi, l'insolence, l'insoumission face à la volonté de nous faire grenouiller dans le marécage où se plaisent à patauger les boeufs, sont des valeurs que j'ai la faiblesse de respecter. Tu me diras qu'avoir ton type de courage - conchier son alter-ego - de nos jours, en France, ne demande pas énormément de bravoure ! Une société qui se drape dans des fringues de lavettes et qui pleure la mort de Hussein, alors qu'elle aurait du hurler pour que l'on jette son cadavre aux chiens, ne semble pas a priori très dangereuse. Pourtant, à ta place, je resterais prudent : mon expérience - je suis de ta génération - me laisse à penser que les plus pêteux sont les plus dangereux. On ne chasse pas le sanglier avec des bergers allemands, ces chiens qui ont une attaque trop franche sont les premiers éventrés par le porc acculé ! Donc si tu te sens pris au piège - ce qui me semble être ton cas - soit plutôt méfiant vis-à-vis des toutous qui viennent te flatter les couilles qu'envers quelqu'un d'intelligent et honnête comme mon vieux pote Raf. Crois-moi, Raf et moi on se fout éperdument de faire des distinguo entre riches et pauvres. El rico siempre se muere solo ! Dit un dicton populaire español. Ce qui est exactement la même chose pour "el pobre" et tous les autres ! Dernière chose : tes frères d'armes et de combat sont aujourd'hui des fantômes : la France que tu idéalises est bien morte !!!

Écrit par : Mikkado | 20/01/2007

Ha ! Ha ! Ha ! Et bien laissez-nous mourir en paix... nous éteindre comme de lointaines et vulnérables lucioles... nous vous léguons la nuit noire...

Bien à Vous...

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Écrit par : Nebo | 20/01/2007

Cher mimi kaka dodo, je n'ai pas ton talent d'écrivain, mais je m'en branle, à voir la plume de Nebo que je ne connais pas personnellement, je comprends juste qu'il puisse être détesté à ce point.

J'ai beaucoup aimé, Nebo, ce que tu as dis, dans ta réponse à Raf, à propos du "registre" dans le quel ton écriture se trame.

Bonne poursuite, Nebo. Tu n'es pas seul. Et le serais-tu que je pense tu t'en réjouirais presque...

Écrit par : Franck | 20/01/2007

Frank, pour te lancer dans des commentaires que la bloggosphère pourrait prendre au sérieux, il faudrait que tu ouvres un blog, ce qui te donnerait un autre statut que celui de planqué derrière son PC.
Il existe 1000 et une plateformes gratuites qui te permettraient d'augmenter ta crédibilité. Mais, bon...

Tu commets une 1ère erreure : Nebo et moi n'avons aucun talent sur le plan de l'ecriture. Parce que nous n'en serions pas perdre notre temps dans des échanges d'amabilit"s aussi futiles que vaines.

La seconde erreur c'est de penser que je puisse détester Nebo. Pourtant si je ne partage pas complètement ses points de vues et si je suis en désaccord total sur la forme, nous avons qqs intêrets en commun : les Ramones, la littérature, le mépris des politiciens de tous bord et des bourrins qui votent pour ces crétins en s'affublant du titre de citoyens, sans oublier nos vieilles passions pour les chimères, le citron et les petites cuieillères. Mais aussi, des racines qui plongent en dehors de l'Hexagone, du respect pour nos vieux et nos morts et certainement un tas d'autres valeurs surannées et totalement contradictoires.

Donc troisième erreur, Frank, si Nebo est un cas relativement isolé dans le paysage morne et sinistré français, il n'a rien du dernier des Mohican.

Tu devrais sortir le dimanche Frank, ce qui t'éviterais de te rouler si facilement dans ta fiante de petit poulet bronzé et d'avoir en permanence le goût de la merde sur ta langue perpétuellement pendante.

Écrit par : Mikkado | 21/01/2007

ce com est pour mikado avec qui je communie...
mikado tes remarques à ce gros porc reac facho et qui se la pête ....de Nebo sont jouissives.....
je suis hypocrite car je ne me devoile pas
mais...peut etre plus tard...
avec toi mikado

Écrit par : lol.... | 22/01/2007

au fait j'ai oublie de specifier que nebo, a force de rester sur le web y doit etre tout blanc et mou du sesque...
he gros con...sors un peu de chez toi..ça bouge grave dehors.....

Écrit par : lol | 22/01/2007

C'est beau l'insulte surgissant du noir de l'anonymat... c'est tellement facile de me coller à des monceaux de cadavres en me traitant de fasciste... tellement simple... dépourvu d'intérêt et à l'image de la couhardise, soudain, s'incarnant... le pleutre sans arguments... le merdeux qui ne sait ni lire ni écrire se soulage sa conscience en balbutiant quelques mots pour masquer ses maux... quelle bravoure ! Quelle hardiesse ! Quelle puanteur surtout ! Quelle pauvreté d'esprit ! Le pauvre être largué et recroquevillé sur lui-même ! La bite dans sa coquille comme un escargot visqueux et tout mou, espérant que ses ennemis soient dans un pire état que lui.

Je vous souhaite d'ouvrir les yeux... sinon, vous allez développer les maladies, les humeurs néfastes, les crampes, les lombalgies, les profondes malédictions que vous ne contrôlez pas vous-même... quelle tristesse de l'être ! Quelle tristesse que votre pitoyable incarnation ratée, manquée... je ne peux sentir que de la compassion en même temps que du dégoût...

Écrit par : Nebo | 22/01/2007

Un proverbe kabyle dit à peu près ceci : "Je n'aime pas mon frère, mais je n'aime surtout pas qu'on s'en prenne à lui".

La raclure qui signe "lol", non seulement ne sait ni lire ni écrire - comme tu l'auras facilement remarqué cher Nebo - mais ne peut en aucun cas "communiquer" avec moi. Parce que si le chiotte, dans lequel croupissent ses deux neurones syphilitiques, était seulement éclairé d'une infime et pauvre lueur, cette raclure aurait pu deviner qu'elle ne peut en aucun cas s'associer à mes propos, et, ceci est d'autant plus vrai que je ne vois pas en toi, Nebo, un facho - même si tes textes passent souvent sur les frontières de thèses que je n'accepterais pas sans broncher.

Cher Nebo, si tu as du mal, ce qui me surprendrais, à refermer la porte de ce chiotte anonyme qui empuanti l'air de ton blog, n'hésite pas à me transférer par mail son adresse IP... ;-))

Écrit par : Mikkado | 22/01/2007

Geste élégant, Mikkado. J'en prends plus que note... si je puis dire...

Merci...

Bien à Vous...

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Écrit par : Nebo | 22/01/2007

Pardon j'ai loupé un peu le règlement de comptes à OK corral.
@l'incognito lol, c'est moi qui est invité Mikkado à lire ce blog pour me dire ce qu'il en pensait. Je lui ai dit qu'il ferait mieux de prendre son colt s'il voulait commenter, et vlan le voilà qui rapplique avec une sulfateuse.
Mikkado me corrigera si je me trompe, mais je suis persuadé que contrairement à toi, lol-le-lâche, Mikkado et moi même gardons de l'estime et du respect pour Nebo. Si les insultes font partie intégrante du jeu qu'il met lui même en place, malgré sa fausse courtoisie, une relecture te confirmera que nous nous méfions bien plus d'un minable lèche cul comme Franck que d'un écrivaillon pédant comme Nebo. Il nous a paru important de lui expliquer que s'entourer ainsi d'une basse cour admirative pour cracher sur tout le monde n'aidera pas Nebo, ni à pondre un jour quelque chose de convainquant, ni a tenter de bouger les choses dans cette société agonisante. Que notre intervention soit entendue ou que nous passions pour de simples haineux nous fait une belle jambe, mais je suis persuadé que même Mikkado serait attristé de voir qu'un nul comme toi profite de la situation pour lancer quelques vengeances ridicules.
@Nebo, bon je ne vais pas répondre à tout ton long commentaire sinon on est encore là au printemps.
Tu me vexes en qualifiant mon intelligence de pucelle, et tu manques de précision. A ce moment tu parles de ma culture littéraire classique et non de mon intelligence. Il est tout à fait juste que je manque de références dans ce domaine, parce que d'autres lectures et découvertes m'appellent. J'ai appris l'histoire et une bonne partie de l'immense culture Serbe, ce qui est, tu en conviendras je l'espère, assez ardu pour quelqu'un qui n'avait jamais mis un pied à l'est de la France. Ensuite je m'intéresse à tout ce qui a un rapport avec la sociologie et l'éthologie. Les bouquins que je potasse actuellement ont donc pour titres "l'origine naturelle de la morale" ou "exemples de sociopathies chez le chien". Ce qui ne fait pas de moi un crétin.
Il y a aussi quelque chose d'assez incroyable, c'est de te voir faire l'innocent. Ainsi donc il fallait lire entre des lignes où tu danses, seul, sur les bords d'un cratère au centre duquel nous nous roulons tous dans la fange, de la tolérance et de l'intérêt pour ton prochain ? ne me fais pas rire.
Maintenant je n'écris qu'en mon nom pour te dire une dernière fois que j'ai de l'intérêt pour tes écrits, et que si mon regard croise un livre signé de ta main il y a de bonnes chances pour que je l'achète. Ensuite si je n'y découvre à nouveau que prétention, crachats et références, et bien il finira à la poubelle, tout simplement. Bonne continuation.

Écrit par : raf | 22/01/2007

en écrivant ce dernier commentaire je n'avais pas la réaction de Mikkado, et bien voilà mon pauvre lol, ça ne pardonne pas d'être aussi nul sur la bloggosphère.

Écrit par : raf | 22/01/2007

En tout cas, quand je vois ce que provoque comme "réactions" un simple post ou Nebo explique de manière cynique sa conception de la notion de "conservateur",j'imagine du coup ce que ça donnerait si il sortait un bouquin de 200 ou 300 pages.

Raf, tu déconnes un peu en disant que je fais parti de la basse-cour.Je suis un simple internautes qui passait par là et qui a découvert sa plume. Je repasse donc quand j'en ai le temps et je trouve que ses références et ses raisonnements sont loins d'être inintéressants. As-tu lu tous les textes ? Ses odes à Svetlana et ses errances suite à la mort de sa grand-mère, ben ça m'a laissé sans voix. Peut-être que ça fait de moi un larbin à ses pieds, selon toi, mais c'est naze comme réaction, parce que c'est juste le plaisir de lire quelqu'un qui sait vraiment écrire. C'est tout.

Lol, t'es vraiment une petite merde anonyme donc insignifiante.

Écrit par : Franck | 22/01/2007

ok Franck c'est vrai que je m'acharne un peu sur ta pauvre carcasse, ce qui n'est pas dans mes habitudes de l'humaniste "moralisateur politiquement correct" que je semble être.
Tes précédents commentaires sont assez risibles et ils appellent à cet acharnement, alors tu ne peux en vouloir qu'à toi même.
J'espère un jour lire de ta part un commentaire un peu moins carressant, que tu nous laisse voir un peu ce que tu aimes et ce que tu rejettes dans les textes de Nebo, au lieu de tout avaler comme la parole du seigneur.
aller sans rancune.

Écrit par : raf | 22/01/2007

Je trouve que sa plume a avalé les moralistes français et céline et qu'elle les recrache avec style. Bien entendu, il y a chez lui un esprit libre qui se manifeste et des goûts musicaux qui ne me laissent pas indifférent. Il a expliqué que son écriture était une affaire de registre et je suis d'accord avec lui,tu n'aimes tout simplement pas ce registre. C'est tout. Par contre je ne crois pas qu'il crache sur les autres gratuitement. Ce n'est pas de l'insulte gratuite. Il analyse à sa manière les remontrances du "politiquement correct" qu'il se coltine dans la vie de tous les jours. Sa référence à Michel Onfray et Sollers ne m'inspire pas la béatitude parce que je n'aime pas les écrivains en question, mais c'st vrai, je ne les ai pas lus. Et les citations d'eux dont il a usé m'ont déconcerté et donné l'envie d'aller voir de plus près, car mon jugement sur les personnages se basait (probablement bêtement) sur l'image qu'ils projette dans les médias. Philippe Muray, par contre, je suis preneur et Lautréamont aussi.

C'est vrai que philosophiquement et politiquement il me donne l'impression d'être plutôt à droite,mais quand il écrit "drouate" pour droite et "gôche" (qu'il a du piqué à Dantec... ;-) ) pour gauche ça laisse en même temps supposer qu'il n'aime ni l'une ni l'autre.

est-ce que ça répond à tes questions ? :-)

Écrit par : franck | 22/01/2007

Et me traiter de "pauvre carcasse" c'est pas de l'insulte gratuite ?

Écrit par : Franck | 22/01/2007

ah ah disons qu'il y a du mieux :-))
bon aller nous avons tous bien d'autres choses à faire que de continuer à nous chamailler comme des poissonnières. portes toi bien Franck, et bonnes lectures, donc

Écrit par : raf | 22/01/2007

>mikkado : ..c'est 'Piedestal", et non pas "pied d'estale", tout comme il convient d'écrire 'Ersatz' en lieu et place d' 'hersatz'... (sorry,c'est un T.O.C. chez moi) ;o)
>Nebo: Nous ne sommes pas seuls,et si nos 'frères d'armes' sont morts (dixit mikkado donc), faut croire que leur parole est sacrément vivante encore
Je ne saurais ,je ne pourrais accoucher de ce qui me fait office d'idées ,par les mots,cher Nebo,mais je sais lire,et ,juste cela, te dire que ce sur quoi tu mets le doigt ,me parle. (souvent !)
Merci à toi,donc, et que ta quête soit riche...
:o)

Écrit par : lily | 17/02/2007

z'etes tous de petits esprits bouches bées devant un fanatique qui appartient à une secte....ca vous en bouche 1 coin hein????????
et vos com me régalent...j adore

Écrit par : lol | 22/02/2007

secte: réunion de personnes qui professent la même doctrine. (Ref Robert, Littré et Larousse; mais également avis de Maître Dôgen, fondateur de l'école Zen Sotö au XIIIème, qu'il qualifiait lui-même de secte)

donc tout groupe constitué autour d'une doctrine est une secte. ceci inclut, entre autres:

- toutes les églises de toutes les confessions, sans exception.

- tous les partis politiques sans exception.

- toutes les associations caritatives (type restos du coeur ou croix-rouge, par exemple) sans exception.

- toutes les universités sans exception.

on s'arrête là mais la liste est longue, tout groupe humain étant une secte....

en fait, il est délicat voire quasi impossible de trouver un humain non sectaire en fait. généralement, quand il s'en trouve un, il est rapidement crucifié, empoisonné, écartelé, etc, afin que ses amis puissent également créer une secte en son honneur (ou souvenir, au choix; l'ashram de ramana maharshi est devenu une très bonne boutique de souvenirs, par exemple, peut-être aussi performante que la boutique de ventes de produits dérivés de Manchester United, autre secte à vocation économico-sportive).

Écrit par : gmc | 22/02/2007

Salut LOL... toujours aussi dérangé et mal dans ta peau ? Je comprends. "La Vie est un métier difficile" disait Pavese, que tu ne dois pas connaître car c'est un chouïa trop pointu pour ton simple neu-neu-rô-rône. Bon, je suis en train de prendre les dispositions qui s'imposent, histoire de te tirer les oreilles. Tu vas aller au coin, LOL, avec un bonnet d'âne. Fais gaffe quand même aux colliers de la république, n'en rajoute pas veux-tu ?

C'est intéressant que tu aies la niaiserie de dire que je fais parti d'une secte, car si j'ai eu la fantaisie de cotoyer plein de mouvements différents au cours de mon adolescence et jusque mes 20 ans je n'ai, par chance, sombré dans aucune secte, ni aucun mouvement politique, je dois dire qu'à bientôt 42 berges les pauvres tétards de ta sorte me donnent l'impression de patauger dans leurs manques de repères en se braquant sur ce qui leur hérisse l'épiderme et en faisant de leur cas une généralité bien démocratique... autrement dit : si il y a un sectaire en ces lieux c'est bien toi. S'il y a un réactionnaire et un fasciste, c'est encore toi. Par le biais de ton anonymat il n'y a rien de plus FASCISTE que ton comportement : venir m'insulter et disparaître. Tu es un sniper minable, pauvre LOL. J'en arrive à ressentir de la compassion pour ta guimauve avariée.

En attendant cher 193.253.197.128 [laubervilliers-151-12-121-128.w193-253.abo.wanadoo.fr]... nous allons twister ensemble... et on va bien se marrer... dans cette optique ton pseudo est parfait...

Écrit par : Nebo | 22/02/2007

si tu l'allumes, nebo, c'est lui qui gagne, car c'est ce qu'il cherche, à t'entraîner dans les chemins boueux de la colère.
où est la force? dans la clarté du silence.

Écrit par : gmc | 22/02/2007

La couardise dans toute sa splendeur ce "lol", plein de haine envers son prochain, ou plus exactement envers le prochain qui le distance, et c'est peu dire...
C'est terrible tout de même de se faire chier à ce point dans la vie pour ne savoir que dégueuler sur l'autre. Le net est pourtant un lieu incroyable où on peut faire bouger intelligement les choses, enfin, il me semble et pas un outil pour minables et "sans-couille" pour balancer toute sorte de saloperies. Des "lol" y'en a eu un paquet pendant la dernière guerre mondiale, et on sait ce qu'ils ont fait... tout ça me fait un peu gerber je dois dire.

Écrit par : irina | 22/02/2007

Malheureusement, la bloggosphere est souillées d'ectoplasmes qui ont tout juste assez d'imagination pour signer "lol".
Il faut faire avec Nebo, pace quoi que tu puisses leur répondre ils ne peuvent, de toute façon, rien comprendre.
J'ai eu très peu de temps pour te lire ces dernières semaines, mais pour les textes que j'ai pu parcourir, c'est bon : tu tiens la route !

Écrit par : Y. Deligné | 23/02/2007

hihihi
vous me nourissez les suceurs de boules (pendantes) de nebo
hihihi

Écrit par : lol | 23/02/2007

Oui... c'est bien de rire autant... peut-être qu'il y a de l'espoir pour toi... mais rira bien qui rira le dernier, je crois deviner que tu as mis le doigt dans l'engrenage et que la machine va t'avaler... j'espère que tu ne morfleras pas trop... chez Wanadoo ils sont en train de compiler... le courrier qu'ils m'ont envoyé est édifiant et m'ouvre de jolies perspectives.

Rigole encore... "Go ahead, make my day"... dit un de mes héros.

Écrit par : Nebo | 23/02/2007

Ben peut-être que lol c'est Lol V. Stein, un ectoplasme de la Duras ?

Écrit par : JM | 26/02/2007

Même Lol V. Stein aurait plus de tact cher JM...

Gmc... vous avez raison.. mais la saleté me répugne...

Yves, merci pour les encouragements... je n'ai pas eu non plus de temps à moi pour me pencher sur tes différents Blogs... mais dés que l'occasion se présentera je n'y manquerai pas...

Lilly... vos dessins sont superbes, vraiment...

Irina... ah ! Vous décoiffer à nouveau...

Bien à Vous tous...

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Écrit par : Nebo | 28/02/2007

Super texte Nebo. Tu as bien fait de le foutre sur le forum "bleu",ça devrait apprendre à certains comment manier des concepts qui les dépasse ou alors qu'ils ne voient qu'au travers de la propagande quotidienne.

Écrit par : Bongo | 02/02/2009

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