07/07/2007
Le Salut par les Juifs - III : Doc Gynéco, Christine Angot, entretien croisé avec David Reinharc
=--=Publié dans la Catégorie "Le Salut par les Juifs"=--=
Je n'aime ni la musique de Doc Gynéco, ni la littérature de Christine Angot. Angot me donne l'impression de s'adonner à une Catharsis continue dans ce qu'elle écrit et dit. De la névrose, de l'hystérie couchée sur papier. Écrire, à mon humble avis, ne peut se résumer à cela. Quant à Doc Gynéco, il manque singulièrement de structure intellectuelle, mais il a eu une grosse paire de couilles pour avoir osé soutenir Sarkozy, même si celui-ci est critiquable. Il n'empêche que dans cet entretien croisé ils assainent quelques vérités que peu de monde, par les misérables temps qui courent, ose évoquer.
Merci à mon pote Jean-Marc...... dit "Jean Jean", de m'avoir communiqué ce lien.
Bonne lecture...
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Entretien croisé de Doc Gynéco et Christine Angot
par David Reinharc / Israël magazine
dimanche 20 mai 2007 - 22:15
Cette défense des Juifs de la part de deux personnalités qui ne le sont pas - Christine Angot et Doc Gynéco - a quelque chose de très émouvant. Je crois que cette attitude - plus répandue qu'on ne le croit - a sa source dans le sens de la justice et de la vérité. Pour moi ce sont des Justes des nations. On ne mesure pas assez le courage qu'il faut à ces deux-là, et surtout à Doc Gynéco, pour ramer ainsi à contre-courant d'une opinion hostile à Israël et aux Juifs, ou trop lâche pour marquer leur différence en se distançant des propos antisémites et/ou anti-israéliens. (Menahem Macina).
"Le rap, c'est le bras armé du djihad" ; "Quand les jeunes de banlieue voient des fours et des charniers, ils adorent cela!" ….
Doc Gynéco ne tait rien de ce qu'il a envie de dire. Pour lui, né justement à la périphérie de Paris, les "jeunes de banlieue ont besoin de tuer en vrai. De voir le sang", tandis que pour Christine Angot [1], "nous sommes encore dans la France du Chagrin et de la Pitié" [2].
Après le meurtre d'Ilan Halimi, la vague d'antisémitisme, l'opprobre jeté au visage de la petite nation israélienne, il paraît clair que le monde, après lecture de cet entretien, a déclaré la guerre aux Juifs. Et chacun va devoir choisir son camp, le refus de choisir étant lui-même un engagement.
Sartre disait qu'"on n'avait jamais été aussi libre que sous l'Occupation".
On peut lire ces propos dérangeants avec détachement ou alors se dire : et si c'était vrai ? On n'a jamais été aussi libre.
David Reinharc [3] : Le rap est-il devenu un instrument de propagande ?
Doc Gynéco : En réalité, il ne milite plus ni pour le hip hop ni pour le public : le rap s’est aujourd’hui islamisé. Akhenaton est musulman, comme de plus en plus de rappeurs. Ils sont en guerre : le rap, c’est un peu le bras musical armé du djihad.
Christine Angot : Quand des gens prennent la parole, certains peuvent s’imaginer que le fait de dénoncer les met hors du processus violent…
Doc Gynéco : Ils gardent le sentiment d’être des artistes, même s’ils sont manipulés. Ils se sentent tous communistes, éducateurs du peuple, professeurs des jeunes de banlieue. Ils ne savent pas ce que parler veut dire. Ils portent un tee-shirt du GIA ou de Ben Laden comme on porte un tee-shirt du Che. Par contre les rappeurs qui s’en sont sortis ont conscience de cette manipulation.
David Reinharc : Diams, on a plutôt le sentiment que ce qu’elle pense est en adéquation avec ce qu’elle chante….
Doc Gynéco : Oui, elle y croit. Elle ne se rend pas compte de ce qu’elle dit. Mais I AM , il sait ce qu’il fait. Pourtant, ils font un art entièrement inspiré des Noirs Américains. Mais ça ne les intéresse plus depuis dix ans. Ils sont manipulés par la violence, par les films d’action, mais c’est une violence organisée et structurée de kamikazes, pas une violence de vrai révolutionnaire. Je baise la France : tous les rappeurs de Marseille à Paris chantent ça comme un seul homme.
David Reinharc : Se faire dynamiter s’apparente à de la résistance : le groupe de rap Sniper…
Doc Gynéco : Vous citez une phrase plutôt gentille. Ca me rend triste. Je suis contre l’islamisation du rap.
David Reinharc : Il existe malgré tout des groupes, doués et militants, qui savent très bien ce qu’ils font : Médine, l’album Jihad, Kamelancien, Keny Arkana, qui vient de l’extrême-gauche, instrumentalisent le rap à des fins de propagande politique…
Doc Gynéco : Moi, le terrorisme, j’ai fini d’y croire quand une bombe a explosé à Tati Barbès.
David Reinharc : Parce qu’avant, vous y croyiez ?
Doc Gynéco : Je pouvais croire, oui, à une forme de révolte par les armes.
David Reinharc : Contre qui ?
Doc Gynéco : Jean Moulin ! Vichy. « Pour plus de justice » etc. Mais l’attentat à Barbès m’a profondément heurté : des arabes tuaient des arabes. Ceux d’Algérie d’il y a pas longtemps. Je peux comprendre l’attentat de Port-Royal, même la prise d’otage des Juifs par les Palestiniens mais la bombe à Tati Barbès, là, je ne saisis plus.
David Reinharc : Des « victimes innocentes » ?
Doc Gynéco : On peut dire ça comme cela… On ne comprend plus leur combat.
Christine Angot : Dans un propos artistique, la question de la complaisance se pose toujours, mais je ne pense pas que les textes des artistes soient responsables des actes réels. Même la musique militaire n’est pas responsable des guerres.
David Reinharc : J’ai posé une allumette près d’une flaque d’essence, mais ce n’est pas moi qui ai mis le feu…?
Doc Gynéco : Médine, c’est pourtant le genre de personne qui poserait une bombe à Tati Barbès. L’Histoire, contrairement aux jeunes, il la connaît. Il sait, lui, ce que veut dire Jihad, pas les jeunes. Il utilise des moments essentiels pour les islamistes et il les met en musique. Cela a un impact latent, vicieux, sournois.
Christine Angot : Avoir un propos sur une réalité violente, c’est intéressant. En revanche, esthétiser cette réalité, ce n’est intéressant ni pour la société ni pour l’art.
Doc Gynéco : Sous couvert des idées communistes, le rap met en musique l’islamisme et les actions d’Al Qaïda.
David Reinharc: Dans le rap, on trouve le vocabulaire de l’islam contre l’Occident et aussi, paradoxalement, le culte de la société de consommation…
Doc Gynéco : C’est là qu’ils sont de droite. Ils ont oublié ce qu’est le rap américain. Mais c’est vrai que la tendance, dans le rap, est la conversion à l’islam. On se convertit à l’islam pour entrer dans le rap. Ce qu’ils aiment toujours, dans le rap des Noirs Américains, c’est la flambe et les femmes. Mais le message de paix s’est effacé. Le rap intello, ça n’existe pas.
David Reinharc : A l’exception d’Abd Al Malik – soufi, et qui n’est donc pas salafiste…
Doc Gynéco : Oui, lui je l’aime bien, mais il est arrivé en 2007.
David Reinharc : Vous-même, faites-vous un « rap de droite » ?
Doc Gynéco : Ce qui fait dire que tu es de droite quand tu es rappeur, c’est la façon dont tu vas gérer ton argent. Ne pas oublier qu’on n’en a jamais eu. On a donc un rapport avec l’argent, lié à la flambe.
Christine Angot : Oui, mais la flambe ce n’est pas une attitude bourgeoise…
Doc Gynéco : Les nouveaux rappeurs ont tous les codes des gens de droite : le cigare, le champagne, la bagnole…
David Reinharc : On trouve dans les textes de rap – Kamelancien, I AM, Sniper… - beaucoup de textes haineux contre Israël et les Juifs. Avec aussi un clip qui met en scène une liquidation d’Américains…
Doc Gynéco : On est en train de rendre les jeunes de banlieue complètement fous. Scorcese, les Affranchis, etc., ça pouvait se situer dans une esthétique qu’on n’aime pas, mais il y avait au moins des valeurs.
Christine Angot : Est-ce que c’est l’apanage du rap ? C’est l’ensemble de la société qui est concerné par l’antisémitisme.
David Reinharc : Mais pourquoi le rap est-il venu se cristalliser sur la question juive ?
Doc Gynéco : On utilise l’extrême gauche à de mauvaises fins. Ils critiquent l’argent, la bourgeoisie, les riches et donc, dans l’imaginaire collectif, les Juifs. On a réussi à opposer les Juifs à toutes les races : bientôt, même les Chinois seront de la partie. Avant, dans les quartiers, c’était Juifs versus Arabes. Maintenant, ça ne fait plus rire personne. Toutes les communautés sont en guerre contre les Juifs et je n’accepte pas ça.
Christine Angot : L’air du temps veut imposer l’idée que la violence faite aux Juifs n’est pas plus grave que la violence commise contre d’autres groupes. Sauf qu’il y a une spécificité particulière. Personne ne veut plus l’entendre. Cette volonté de nier la spécificité juive et la spécificité de la Shoah n’est pas propre au rap. Cette musique est juste un reflet de ce déni.
Doc Gynéco : Je veux en revenir à ce que représente la mort pour les jeunes de banlieue. Quand ils voient des fours et des charniers, ils adorent cela ! Dans leur portable, ils conservent les scènes d’égorgement, de tueries, de carnage. Il faut accompagner l’histoire de la Shoah du récit explicatif d’un professeur qui explique les images, sinon ça va finir sur les portables….
David Reinharc : Vous étiez le seul goy à la manifestation après la mort d’Ilan Halimi, premier meurtre antisémite après Auschwitz.
Doc Gynéco : Pas un rappeur n’a regretté cet acte de barbarie. Jamais Skyrock n’a fait passer un message. Ils utilisent tous ça : faites attention à eux. A cette époque, dans les banlieues, personne n’avait encore réussi à mobiliser les Noirs contre les Juifs. Mais dès le meurtre d’Ilan Halimi, j’ai su que ceux qui attisent la haine avaient gagné : ils ont montré le visage noir de Fofana, le «chef des Barbares».
David Reinharc : On connaît aussi votre attachement à Israël…
Doc Gynéco : On ne peut plus revendiquer dans un quartier l’attachement à la France, mais à Israël, c’est pire. C’est dur d’avoir un ami feuj en banlieue : tu vas te battre au moins dix fois pour lui….
Christine Angot : C’est dur dans un quartier mais aussi partout ailleurs. Dans toutes les situations difficiles, il y a un choix à faire : à chaque fois que des gens s’opposent, qu’il y a un conflit douloureux, il faut choisir son camp… Or, des tas de gens refusent de choisir. Mais on choisit quand même : les gens qui n’ont pas choisi Israël ont forcément choisi l’autre camp.
Doc Gynéco : Si dans un quartier, je marche avec un Juif qui répond à cette violence, s’il s’inscrit dans le rapport de force – je veux dire : il retire son tee-shirt et il se bat – c’est différent, ils le respectent. Dans les banlieues, ils ont besoin de te tuer en vrai quand ils ont un problème. De voir le sang. On n’est pas là-bas dans un salon littéraire…
David Reinharc : Vous préconisez la violence comme moyen légitime pour les Juifs de répondre à l’hostilité ?
Doc Gynéco : Pour avoir pratiqué ces gens-là, je peux vous dire qu’ils sont en guerre.
David Reinharc : C’est qui, « ces gens-là » ?
Doc Gynéco : Ceux qui ont besoin de tuer du Juif. Pour ceux-là, c’est la guerre à l’intérieur de nos frontières. Regardez Ilan : tout le monde savait. Des filles, des garçons : on va loin, là. Tous complices : des trentaines de personnes étaient là, personne n’a bronché. Les Juifs doivent savoir se défendre comme ils l’ont toujours fait : c’est la guerre, vous savez. A un moment donné, il faut se battre : il ne faut pas avoir peur de se montrer violent. J’ai connu des Juifs réputés parce qu’ils se sont défendus chaque fois. Tout le temps. Ils sont respectés.
Christine Angot : Si vous regardez "Le chagrin et la pitié", on est encore dans la même France.
David Reinharc : Il y aurait une violence plus légitime que la violence légale, celle de l’Etat ?
Doc Gynéco : Par exemple, au stade du Parc des Princes, lorsqu’ils ont trié les spectateurs et qu’ils se sont rangés en deux files pour les enserrer. Ils demandaient à chacun : « Êtes-vous Juif ? » ; et selon moi, il fallait dire : « oui ».
David Reinharc : « Oui », ça voulait dire se battre…
Doc Gynéco : Voilà. Mais je ne sais pas si c’est physiquement ou autrement. C’est les deux.
David Reinharc : C’est d’ailleurs un policier noir qui a sauvé un supporter Juif de la mort…
Doc Gynéco : Je suis fier de ça.
David Reinharc : Comment expliquer que les Juifs ont déserté la guerre qui leur est faite ?
Doc Gynéco : Il faut le savoir : les humains en face de vous n’ont pas nécessairement les mêmes données que vous dans le cerveau et sont peut-être plus portés sur la violence que vous…. Il faut revenir à l’époque du Roi David. Car, en face de vous, ils ont compris que vous parlementez, négociez, pinaillez. Il n’y a pas à se justifier. Il vaut mieux se battre, c’est certain. Ilan Halimi est mort, premier meurtre après Auschwitz, me disiez-vous. Mais si quelqu’un en banlieue avait été tué durant les émeutes, ils en auraient fait des chansons, des clips, des albums. Pour Ilan Halimi ? Pas une chanson, rien.
David Reinharc : En hébreu, face à la violence qui monte toujours d’un cran, on dit : on leur pisse dessus, ils disent qu’il pleut. C’est votre impression ?
Doc Gynéco : Après le meurtre d’Ilan Halimi, j’attendais au moins une chanson. Je pensais que les rappeurs allaient s’exprimer là-dessus. Rien. Omerta.
David Reinharc : Au lieu du « Jusqu’ici, tout va bien » des Juifs, concrètement, que feriez-vous ?
Doc Gynéco : C’est la guerre contre le silence.
David Reinharc : Sur Israël, vous pensez qu’il y a une paix possible avec le Hamas ? Ou bien qu’aujourd’hui comme hier et demain, la paix n’aura jamais lieu parce que le monde est en guerre contre les Juifs ?
Christine Angot : La vulgate, aujourd’hui, c’est d’être contre Israël. Dans une conversation ordinaire, le rejet d’Israël, c’est ce qu’on peut dire à haute voix, sans problème.
Doc Gynéco : Il fallait bien pour les Juifs un endroit pour se réfugier. Un terrain leur a été offert. C’est dommage que ce soit là, au niveau géographique, entouré de pays hostiles.
David Reinharc : Ailleurs que dans le berceau du peuple juif, ça aurait changé quelque chose...?
Doc Gynéco : C’est là qu’on voit qu’il faut se battre.
Christine Angot : Mais pourquoi les Juifs devraient se battre seuls, pour eux-mêmes? Les Juifs représentent tout le monde, toute spécificité, la spécificité de l’humain.
David Reinharc : Pourquoi les Juifs plus que les autres ?
Christine Angot : Parce que. C’est un peuple à part, que ça plaise ou non. Ils ne sont pas pareils, il y a une spécificité qui n’est pas comparable aux autres spécificités. Quelque chose d’unique qui nous représente tous.
David Reinharc : Et dès qu’ils ont voulu toucher à l’universel, ils ont accosté sur les rivages nauséeux du communisme…
Christine Angot : Nauséeux ! Quelle bizarre expression ! [4].
Doc Gynéco : Tous les peuples qui ont souffert ont commis cette erreur.
Christine Angot : Mais moi, je ne parle pas d’universel. Mais de spécificité. Il ne faut accepter ni le déni de la spécificité du peuple juif ni celui de la Shoah.
Doc Gynéco : Les Juifs sont un peu, par la force des choses, errants. Mais à un moment, ils se sont posés, parfois plus de trois cents ans. A un autre moment, ils ont trouvé Israël. Parfois, il fallait se battre, parfois ce n’était pas la peine. Aujourd’hui, c’est une époque où les Juifs doivent se battre. C’est clair. Sinon, vous reviendrez à l’époque de Salomon.
Christine Angot : Ce n’est quand même pas un hasard si le génocide intervient après l’invention de la psychanalyse par Freud. Tout s’est passé comme si c’était ça qu’on était venu punir. La découverte de l’inconscient. Ils n’ont pas supporté ça, pour le coup, ils ont voulu tous les tuer.
David Reinharc : C’est important de dire cela, car la vague d’antisémitisme actuel coïncide avec l’attaque en règle contre la psychanalyse. Le Livre noir de la psychanalyse se réfère au Livre noir, ce recueil de témoignages sur les atrocités nazies contre les Juifs d'URSS et de Pologne, rassemblés par Vassili Grossman. La boucle est bouclée.
Christine Angot : Je n’avais pas pensé au fait que le Livre noir de la psychanalyse se référait explicitement au Livre noir de Grossman. Donc, là, c’est la preuve.
David Reinharc
© Israël Magazine
*Texte libre est de droits si sont cités la source et l’auteur.
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Notes
[1] Un blogue est consacré à cette écrivaine.
[2]Le Chagrin et la Pitié : Chronique d'une ville française sous l'Occupation, film documentaire épique de quatre heures et demie sur l'occupation allemande de la France pendant la seconde guerre mondiale, fut projeté récemment au festival du film de Sydney. Sorti il y a trente ans à Paris, ce film qui est maintenant distribué en DVD, est considéré à juste titre comme un des documentaires les plus importants du cinéma et parmi les rares films qui révèlent la collaboration de la classe dominante française avec l'Allemagne nazie de 1940 à 1944. (Extrait de Collaboration et Résistance dans la France de Vichy Le Chagrin et la Pitié, de Marcel 0phuls", sur le World Socialist Website). Voir aussi le bref article de Wikipedia sur ce film.
[3] David Reinharc est responsable, pour la France, d'Israël Magazine, correspondant du Jerusalem Post à Paris, directeur littéraire d'une maison d'édition parisienne, et journaliste.
[4] En effet, l'utilisation erronée de cet adjectif, au lieu de 'nauséabond', se répand de plus en plus, y compris chez des journalistes professionnels. En réalité, 'nauséeux' se dit de celui qui a la nausée ; 'nauséabond' se dit de quelqu'un ou d'une chose qui sent mauvais (étymologiquement, qui donne la nausée).
Source : Chez Arouts 7
00:30 Publié dans Le Salut par les Juifs | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Christine Angot, Doc Gynéco, Islam, Judaïsme, Israël, Jihad, Rap | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Affligeant. Le bouquet final d'incohérences en dit long.
Écrit par : Aleph | 07/07/2007
Qu'est ce qui est affligeant, Aleph ? Leurs propos ? Ou ce qu'ils postulent au travers de leurs propos ?
Écrit par : Henri | 07/07/2007
De toutes façons l'Islam radicale à déjà gagnée ! Nous sommes des lopettes... Qu'ils se servent ! C'est KDO !
Écrit par : stael | 08/07/2007
Bouquet final d'incohérences, dites vous? Il me semble au contraire que le rapprochement entre les deux livres noirs place très haut le niveau de cet éhange. Quant au Doc, on dirait qu'il s'est avalé tout Karl Smitt, et que mieux, il l'a digéré. L'air de rien, il récuse toutes les thèses sociologisante pour replacer le débat sur le terrain de la politique et de l'histoire et on sent bien qu'en poussant un peu, il ne se trouverait pas dans les brumes de la méthaphysique en terre étrangère.
Merci à vous, cher Nébo.
Écrit par : xp | 08/07/2007
XP, "la messe en mer" nous manque !
Écrit par : Henri | 09/07/2007
portnawak !
Faire de la tune en pseudo-rapeur n'implique pas de régler ses comptes avec ses ex-collègues en se faisant passer pour un Maître à penser ...
Il n'avait qu'à la faire lui même, la chanson désirée sur les faits divers !
Et puis la psychanalyse ça se fait [ou pas] ça ne se commente pas (comme ça) ...
Ces gens sont irresponsables. (J'ai déjà entendu DocG à "Fan 2" sur la 6 ... c'était à peine mieux).
Pr Fox
Écrit par : Pr Fox | 09/07/2007
Cher monsieur, vos propos énervés ne sont fondés sur rien.
Écrit par : Henri | 10/07/2007
@Henri
Elle me manque à moi aussi, figurez-vous.
Mais votre attention me va droit au coeur, et les mots ont un sens:)
Écrit par : xp | 11/07/2007
ce monde part en couilles. Il serait temps que nos existences aient à nouveau du sens et de l'Essence ... Il serait temps que l'homme redevienne Homme.
Écrit par : irina | 14/07/2007
sale petit enculé,moi et mes pottes beures, on va s'occuper de ta gueule et de ton cul
Écrit par : Tim | 20/08/2007
Salut Tim... ça boum ? Heureux de voir que tu pètes la forme ! C'est cool, j'ai du bon pain de campagne... amène le beurre, on va s'faire un p'tit dèj'...
Et, par pitié, fais ton "coming out", à force de clamer que tu souhaites t'occuper de mon cul, on va finir par te prendre pour ce que tu es vraiment : une tarlouze qui s'ignore. Un peu de lecture : Genet, Gide, Mishima, Cocteau... et la Sainteté de l'Entendement finira... peut-être... par te toucher...
Et achète un "Bescherelle", conseil de bon sens et ne fume pas de mauvais shit coupé au Michelin ZX pendant que tu révises...
P'tite tête...
Écrit par : Nebo | 20/08/2007
Ah, divin Gynéco, j'adore ce mec. Ces textes sont des perles de drôlerie, et sa personnalité est celle du débile éclairé, du superficiel par profondeur.
(Par contre, Angot, lol...)
Rha, la modernité a son lot de bonnes choses, croyez-moi.
*
Non je n'ai pas oublié tous ces talons carrés,
Ces filles aux beaux fessiers qui firent fureur cet été.
Je lis SAS pour me remémorer.
Je rêve de bas résilles, de filles qu'on déshabille,
Qui glapent et s'égosillent, et déjà mes yeux brillent,
Devant une photo de ... oh Vanessa,
Que je mate à la mort, j'ai déjà des remords,
Car je pense à des ventre à ventre, à des corps à corps.
A du va et vient, encore
Oh Vanessa je pense à toi, j'ai les dessous mouillés mouilles,
Je dois me réveiller.
Toilettes plus lavabo, changement de caleçon
Recouché aussitôt et je fais dodo.
Dans ma tête j'entends résonner,
La phrase préférée des gamins du quartier :
Refrain :
J'veux une tassepéiéiéiéiéch
J'veux une tassepéiéiéiéié.
Dis moi, pourquoi tu fais ça,
Pourquoi tu veux pas sortir avec moi?
Vanessaaaa...
Lenny s'est fini, il t'a pris la tête,
Big nichons, planque à chichon.
La boulette, c'est dans la chaussette,
Petit conseil à ma starlette.
Je suis un pro, le Doc Gynéco,
Je déroule les slips d'un coup !
Puis ils roulent sur les cuisses et
S'enroulent comme un scoubidou.
Parlons de scoubidou bidou, bidou.
Même Daphné me fait craquer,
Ce n'est qu'un dessin mais je veux l'animer.
Tout les premiers samedis du mois,
J'ai les deux mains sous les draps,
Et mon petit coussin pour m'essuyer les doigts.
Canal pour actif, à minuit c'est extra,
Sur le petit écran je m'imagine avec Vanessa.
Sa bouche fiévreuse, nos étreintes ravageuses,
Sa langue brûlante et son corps excité,
Sa voix haletante, bordée d'obscénités,
Son fond de gorge, et mon sucre d'orge,
Ses mains pleines de réactions en chaîne,
Ho je me réveille en sursaut et...
Contaminé le soir je me réveille pour crier,
Après avoir rêvé de totale nudité.
Vaporeuse humide, suave et chaleureuse,
D'expériences sadiques, de plaisirs maléfiques,
De tétons mordillés, de cambrure et de volupté,
Pratique sans complexes du sexe.
Deux jambes entrelassées, respiration coordonnée,
D'orgie clandestine, d'abstinence brisée,
Dans ta bouche me pousse,
Jouissance primaire, jouissance secondaire,
Tertiaire, quaternaire......
Je veux une rate, une seuf, une meuf, mais je veux une...
(Vanessa)
Écrit par : Spendius | 08/12/2007
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