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10/01/2008

Socialisme Fasciste ou fascisme socialiste ou... Socialisme = Fascisme ?

=--=Publié dans la Catégorie "PARENTHÈSE"=--=

Le legs du fascisme: le libéralisme
par Daniel Pipes
Jerusalem Post
10 janvier 2008




Mussolini et Hitler étaient tous deux socialistes.

Version originale anglaise: Fascism's Legacy: Liberalism

Adaptation française: Alain Jean-Mairet

Attention : [Note du traducteur: la notion américaine de libéralisme politique n'est pas traduisible hors de son contexte spécifiquement américain; son plus proche équivalent en français est sans doute ce qu'on appelle la social-démocratie de l'Europe actuelle]

"Le fascisme libéral sonne comme un oxymoron – ou une expression servant aux conservateurs à insulter leurs adversaires libéraux. En fait, elle a été forgée par un auteur socialiste respecté et influent, H.G. Wells, qui, en 1931, appelait ses amis progressistes à devenir des «fascistes libéraux» et des «nazis éclairés». Vraiment.

En effet, ses paroles s'inscrivent dans un projet beaucoup plus large, visant à fusionner le socialisme et le fascisme: Mussolini, qui a été une figure de proue socialiste, s'est détourné de l'internationalisme pendant la Première Guerre mondiale en faveur du nationalisme italien, dont il qualifia sa version de fascisme. De même, Hitler dirigeait le Parti national-socialiste des travailleurs allemands.

Ces faits dérangent parce qu'ils contredisent l'éventail politique qui modèle notre vision du monde depuis la fin des années 1930 et qui place le communisme à l'extrême-gauche, suivi du socialisme, du libéralisme au centre, puis du conservatisme et enfin du fascisme à l'extrême-droite. Mais cet éventail, comme le relève Jonah Goldberg dans un nouvel ouvrage brillant, profond et original – Liberal Fascism: The Secret History of the American Left from Mussolini to the Politics of Meaning (Le fascisme libéral: l'histoire secrète de la gauche américaine de Mussolini à la politique du sens; Éd. Doubleday) –, reflète l'utilisation du terme fasciste par Staline, soit comme un épithète servant à jeter le discrédit sur qui bon lui semblait – Trotski, Churchill, les paysans russes – et déforme la réalité. En 1946 déjà, George Orwell observait que le terme fascisme avait dégénéré jusqu'à désigner simplement «quelque chose d'indésirable».

Pour comprendre pleinement la signification du fascisme, il faut mettre de côté la déformation du terme introduite par Staline et écarter également la Shoah pour revenir à la période que Goldberg nomme l'«heure fasciste», soit approximativement les années 1910 à 1935. Le fascisme, une idéologie étatiste, se sert de la politique comme d'un outil pour faire passer la société du stade d'individus épars à celui d'ensemble organique. Pour ce faire, il donne l'ascendant à l'État sur l'individu, aux connaissances d'experts sur les débats et au socialisme sur le capitalisme. Il est totalitariste dans l'interprétation originale mussolinienne du terme – «Tout dans l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État». Le message du fascisme se résume à «moins de paroles, plus d'action!». Son principal attrait est son efficacité pratique.

En revanche, le conservatisme prône un gouvernement restreint, l'individualisme, le débat démocratique et le capitalisme. Ses attraits sont la liberté ainsi qu'une dgrande latitude laissée aux citoyens.

Le triomphe de Goldberg consiste à établir la parenté entre le communisme, le fascisme et le libéralisme. Tous dérivent en effet de la même tradition qui remonte aux Jacobins de la Révolution française. Son éventail politique révisé sur cette base est axé sur le rôle de l'État et s'étend du libertarianisme aux diverses moutures du fascisme – américaine, italienne, allemande, russe, chinoise, cubaine, et autres – en passant par le conservatisme.


Mussolini et Hitler étaient tous deux socialistes.Comme le suggère cette liste, le fascisme est très souple; ses variations diffèrent par les détails, mais elles partagent «des impulsions émotionnelles ou instinctives». Ainsi, Mussolini a ajusté le programme socialiste pour mettre l'État en exergue; Lénine a fait des travailleurs l'avant-garde du progrès; Hitler a ajouté la race. Alors que la version allemande était militariste, la variante américaine (que Goldberg qualifie de fascisme libéral) est presque pacifiste. Goldberg cite l'historien Richard Pipes à ce propos: «Le bolchevisme et le fascisme étaient des hérésies du socialisme.» Il prouve cette concordance de deux manières.

Premièrement, il propose une «histoire secrète de la gauche américaine»:


* Le progressisme de Woodrow Wilson comportait un programme «militariste, fanatiquement nationaliste, impérialiste, raciste», rendu possible par les exigences de la Première Guerre mondiale.

* Le «New Deal fasciste» de Franklin D. Roosevelt reprenait et étendait le gouvernement de Wilson.

* La «Great Society» de Lyndon B. Johnson établissait l'État-providence moderne, «la concrétisation ultime» (pour l'instant) de cette tradition étatiste.

* Les jeunes révolutionnaires de la Nouvelle Gauche des années 1960 apportèrent «une modernisation américanisée» de la vieille droite européenne.

* Hillary Clinton espère «insérer l'État profondément au sein de la vie familiale», un pas essentiel du projet totalitaire.

Pour résumer près d'un siècle d'histoire, alors que le système politique américain traditionnel encourage la poursuite du bonheur, «un nombre croissant d'entre nous souhaitent cesser de le chercher et se le faire livrer à domicile».

Deuxièmement, Goldberg dissèque le programme libéral américain – racial, économique, environnemental, même le «culte du bio» – et montre ses affinités avec ceux de Mussolini et Hitler.

Si ce condensé vous paraît trop peu plausible, vous devriez tout de même lire Liberal Fascism en entier pour ses citations pittoresques et sa documentation convaincante. L'auteur, connu pour son esprit vif et son talent de polémiste acéré, a prouvé être un penseur politique majeur.

Outre d'offrir une manière radicalement différente d'aborder la politique moderne, dans laquelle le qualificatif de fasciste n'est pas plus insultant que celui de socialiste, l'extraordinaire ouvrage de Goldberg fournit aux conservateurs les instruments nécessaires pour répliquer à leurs persécuteurs libéraux et même passer à l'offensive. Si les libéraux peuvent agiter éternellement le spectre de Joseph McCarthy, les conservateurs peuvent bien répondre par celui de Benito Mussolini."


Daniel Pipes

Source de l'Article : Ici, avec des liens plus complets.

22:15 Publié dans Parenthèse | Lien permanent | Commentaires (93) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Définir des mots est un jeu infini. Donc moi, je reconnais l'arbre à ses fruits. Il se trouve qu'enfant martyr, je suis handicapé à vie. Et que pour couronner le tout, j'ai un fils autiste.
lequel est pris en charge dans un hopital de jour qui marchait bien avec un programme annoncé de tenter une approche qui aiderait un tant soit peu à la socialisation du phénomêne.
La mode, car c'en est une, étant au retrait de l'état que l'on brade à des branleurs d'actionnaires alors que ce sont mes parents qui l'ont payé, passons; veut que l'on "restructure". Concrêtement cela veut dire que l'autiste qui nous intéresse se retrouve dans un service où, par mesure d'économie on mélange allègrement urgence psychiatriques, dépression bouffées délirantes adolescents suicidaires, et bien sûr, infirmiers en sous-nombre. Mal payés, mal équipés et mal considérés. révolte de ce calme autiste disons passif; unr gros bourre-pif dans l'infirmière.
ma réaction ? le premier fils de pute qui vient me dire que l'état coûte trop cher, je le traîne par les couilles dans mon club de viet vo dao et on lui fait savourer les délices de cet art jusqu'il comprenne que la connerie n'excuse pas tout.

Écrit par : joruri | 10/01/2008

Le fascisme se situe dans le stade impérialiste du capitalisme (...). Certains des facteurs souvent considérés comme les causes fondamentales et sine qua non du fascisme, à savoir les crises économiques particulières que traversaient à l'époque de son établissement, l'Allemagne et l'Italie, les particularités nationales de ces deux pays, les séquelles de la Première Guerre mondiale, etc., ne constituent pas les causes premières du fascisme. Ils ne revêtent d'importance que par rapport au stade impérialiste, comme élément d'une des conjonctures possibles de ce stade.
N. POULANTZAS, Fascisme et dictature, Paris, éd. du Seuil, 1974 [1970], p. 13.

Ceci pour éviter qu'à l'ogrerie écervelée de fils à papa prétentieux et bêtes comme foin ne s'ajoute la tentation d'un révisionnisme tout aussi écervelé, mais en plus meurtrier...

Écrit par : joruri | 10/01/2008

Pas d'accord avec votre dernière intervention, Joruri, d'avoir vécu dans un pays communiste (Ex-Yougoslavie), je peux vous dire que j'ai une excellente vision de ce qu'est le Fascisme... ha ha ha ha ha... Et il fallait de l'humour aux peuples qui y vivaient pour tenir le coup. Malheureusement, l'humour ils l'ont perdu à un certain moment.

Moi, en digne fils de pute (merci pour ma maman) je dis que l'État coûte trop cher... mais cela n'excuse pas tout... et il me semble évident qu'une nation digne de ce nom devrait se donner les moyens d'offrir des soins adaptés et qualitatifs À ABSOLUMENT TOUS SES CITOYENS... mais c'est un vaste débat. N'est-ce pas ?

Quant au Viet-Vo-Dao, quand vous viendrez me chercher, venez à plusieurs, plus on est de fous plus on s'marre... parce que moi, passés les premiers coups, je suis insensibilisé... et là on peut commencer à rire vraiment.

Écrit par : Nebo | 10/01/2008

Vous dîtes cela Nebo: tout ceux qui ne pensent pas comme moi sont du coté de Mussolini. Voilà en substance ce que vous avez écrit. Et voilà en quoi précisément VOUS vous comportez en faciste.
Deuxièmement, les joies de la libre entreprise (de merde )
En Afrique qu'on a bien pompé jusqu'à la moelle avant d'en jeter la dépouille aux chiens d'infidèles, certaines maladies disparues réapparaissent, comme la maladie du sommeil, qui est dû à une destruction du cerveau, et non pas au journal de cette Pouf de Claire Chazal.
On a donc quelque organisations qui essaient de lutter contre cette horreur avec les moyens du bord. On injecte aux enfants atteints un produit assez semblable à de l'antigel ce qui leur cause une souffrance horrible pour un résultat on en peut plus douteux. Pourtant le médicament existe. la preuve, on l'injecte aux vaches qui paissent à coté de la case
où agonise le gosse, parce que elles, elles sont rentables !
Le fils de Pute s'adressait à ce fils de pute d'auteur libéral que vous citez.

Écrit par : joruri | 11/01/2008

Le père de ma mère a été tué par Mussolini.

Écrit par : joruri | 11/01/2008

Ps, pour le viet vo dao, c'est du tahn long, une version avec armes; épee, sabre, nunchaku et bâton.
Le vo phük est noir c'est d'une violence inouïe. Non je ne viendrai pas à plusieurs, mais je viendrai furtivement...
Plaisanterie mise à part, j'accuse moi le capitalisme de tous les maux, puisque c'est comme ça, parce la cupidité pathologique érigée en système, c'est le mal !
C'est la volonté de puissance qui a agi en ex urss, c'est la volonté de puissance qui a agit en hitler, c'est la volobnté de puissance qui agit chez ces raclures de libéraux, et c'est la volonté de puissance qui incite cet huliuberlu braillard de Nugent à se prendre pour un Trazan du superette.

"Malheur à vous les riches !" Voila ce qu'a dit le seul dieu que moi je sers .

Écrit par : joruri | 11/01/2008

Vous aimez les racourcis, Joruri... je n'ai jamais dit que ceux qui ne pensaient pas comme moi étaient fascistes, je dis que les liens qui existent entre le socialisme et le fascisme sont bien plus évidents qu'entre le fascisme et le capitalisme. Voilà. Je pense que chacun a le droit d'entreprendre et de créer des richesses et de gagner de l'argent. Se soumettre au cveau d'or est un autre problème. Job était riche comme crésus avant que Satan ne vienne s'intéresser à lui, et au terme de ses épreuves Dieu l'a béni au centuple, il est passé du coup du statut de millionaire à celui de milliardaire. Mais étant dans la juste voie de Dieu, je doute qu'il ait écrasé son prochain pour s'enrichir, mais cette supputation n'engage que moi... C'est la libre entreprise en synergie avec une Volonté d'Etat qui ont permis de mettre sur pied la plus grande armada militaire de tous les temps pour venir acculer Hitler dans son trou à rat d'où il rêvait d'entraîner tout ce qui restait du peuple allemand dans sa chute. Pluie de feu sur Berlin.

L'Afrique ? C'est vraiment la merde depuis la décolonisation... dois-je en déduire que nous devrions la re-coloniser ? Certes pas... mais qu'elle se prenne en main l'Afrique, et pour commencer elle pourrait se débarrasser de tous ses roitelets nègres qui ont une mentalité tribale et elle devrait laver son linge mental rapidement, parce qu'à l'heure des nanotechnologies, un continent où l'on se massacre encore pour des histoires de frontière dans le desert, où des marabouts font croire à leurs compatriotes atteints du SIDA que s'ils violent des nouveaux nés ils vont guérir, où des pères vendent leurs filles pour un bidon d'essence ou un pack de bière, où la corruption règne dans les plus hautes sphères des états, où le racisme interethnique fait passer les nationalistes serbes pour des enfants de coeur... excusez-moi, y'a du boulot et pas seulement à mettre sur le dos de l'Homme blanc, ce sale exploiteur.

Par contre, vous, vous le dites clairement : ceux qui ne sont pas d'accord avec vous ne sont peut-être pas des fascistes, mais ce sont des fils de pute. Oooouuh ! Que de ressentiments et de haine générale ravalée !!! A genoux et priez humblement, Dieu est miséricorde.

Écrit par : Nebo | 11/01/2008

Hello Nebo, discussion intéressante mais je dirai que le fascisme et le socialisme ont en commun de gouverner les populations à partir d'une logique de parti donc d'épuration permanente, de plus ils sont intimement liés à la guerre de masse, mais là où fascisme et socialisme se distinguent c'est que le socialisme est fondé sur un corpus doctrinal qui en fait une Eglise tandis que le fascisme est profondément guidé par le fuhrerprinzip, seule dynamique unitaire au sein d'une "communauté fasciste", on peut donc imaginer des socialistes démocrates à la Kautsky ou Jaurès mais en aucun cas un démocrate fasciste, sinon tout le néo-libéralisme allemand, l'ordo-libéralisme dont les principes ont constitué la RFA ne se conçoit qu'à partir d'une critique explicite du fascisme

Écrit par : kaarlopkk | 11/01/2008

En effet... mais l'un et l'autre sont des mouvements de masse, créant une synergie ORGANIQUE, noyant l'individu dans la multitude...

Et n'y-a-t-il pas une vibration commune entre Mussolini, le Duce
Hitler, le Fuhrer
et
Staline, le père des peuples ???

L'un et l'autre ne deviennent-ils pas "le plus froid des monstres froids" ???

Écrit par : Nebo | 11/01/2008

"L'un et l'autre ne deviennent-ils pas "le plus froid des monstres froids" ???"
Si, absolument... Mais croyez-vous que l'argent, les guichets électroniques des banques, et les empires boursiers soient plus "chauds" ?
Ne croyez-vous pas que la science a trahi en pactisant avec les pingoins d'entreprise et que là où précisément
où l'histoire avait atteint un point où l'homme aurait pu être libéré technologiquement, du travail (sous son acception contraignante et déshumanisante, par INTERET des forces conservatrices en ont interdit l'accès aux peuples pour assurer leurs retraites de vieille couilles molles sur le dos de leurs propres progénitures ?
Dans le monde TEL QU'IL EST l'amérique (comme système economique) n'est pas le pire cheval, mais le monde est tel qu'il est parce qu'elle veille jalousement à ce qu'il ne change pas ! Vu qu'elle y gagne (croit-elle...)
Le nombre d'affamés augmentent, les guerres aussi, des maladies vaincues réapparaissent (merci labos de satan !) l'eau, l'air, les pôles, l'Afrique partent en brioche. L'Australie et la Chine se désertifient, le gulf stream risque de suspendre son cours, l'amrique Centrale est en révolution perpétuelle, la Russie redevient un bloc, les Musulmans brûlent tout sur leur passage, les extrêmes relèvent la tête de partout, les nations implosent (cf la Belgique), les matières premières disparaissent. Le MODELE a fait ses preuves, et le rêve aussi, merci bien, on a déjà donné, et quand on va passer à la caisse, c'est là qu'on verra la tronche des naïfs qui pensaient viable le système qui nous a conduit là.
(Pour continuer à vivre comme aujourd'hui on vit en france, il y faudrait avant 50 ans 3 planètes comme la nôtre. Que font les libéraux ? Ils larguent les satellites que sont les peuples, pour essayer de se préparer une survie de repus dans un océan de misères... C'est fait exprès; les capitalistes VEULENT tuer les pauvres, parce qu'ils veulent toute la place.) Voilà où est planqué le génocide en sous-main...
Alors de deux choses l'une, ou l'Occident le fait exprès, et qu'il soit maudit, ou il ne le fait pas exprès, et il est vraiment trop con pour se sortir de la merde dans laquelle il se met !
Voilà mon problême. Ce n'est ni la gauche, ni la droite, c'est la vie et les gens.

Écrit par : joruri | 11/01/2008

Mais de quoi vous plaignez-vous Joruri ? Vous êtes croyant ? Ah bon ? Relisez le chapitre 24 de Matthieu et arrêtez de vous torturer ainsi, on a mal pour vous et je dis ça sans la moindre ironie, croyez-le.

Ces choses-là doivent arriver... c'est écrit... le Plan Divin... qui va mener à l'absolution... alors arrêtez de croire que les évangiles sont socialistes et de nous pondre autant de feuillets épars, gages de votre indéfectible douleur. Vous croyez quoi ? Que vous êtes le seul à avoir morflé ? Non. Que la Vie ne vous a pas épargné ? Non. Alors quoi ? Foutre ! Vous pensez m'énerver ? En disant du mal de Ted Nugent et des libéraux ?

La vie et les gens... triple buse que vous êtes (c'est affectueux) c'est le problème de tout le monde.

J'espère sincèrement que vous arrivez à jouir de temps à autre... parce que vous êtes d'une tristesse...

Écrit par : Nebo | 11/01/2008

"Voilà mon problême. Ce n'est ni la gauche, ni la droite, c'est la vie et les gens."

Moi ça me fait penser à Sartre, avec sa gueule de caméléon qui disait : "L'Enfer c'est les autres."

Alors que non... si enfer il y a... c'est soi-même.

Les existentialistes m'ont toujours gavé... et la Simone de Beauvoir était presque aussi laide que son Sartre... Nietzsche m'a appris que les écrits d'un philosophe sont toujours SA BIOGRAPHIE.

Écrit par : Nebo | 11/01/2008

"Le triomphe de Goldberg consiste à établir la parenté entre le communisme, le fascisme et le libéralisme. Tous dérivent en effet de la même tradition qui remonte aux Jacobins de la Révolution française. Son éventail politique révisé sur cette base est axé sur le rôle de l'État et s'étend du libertarianisme aux diverses moutures du fascisme – américaine, italienne, allemande, russe, chinoise, cubaine, et autres – en passant par le conservatisme."

Putain, moi je trouve ça très juste. Joruri s'énerve un peu vite et pour pas grand chose.

Écrit par : Dreille | 11/01/2008

Je n'ai pas plus lu Sartre que Nietzshe, et cela parce que je suis sûr que je n'y comprendrais rien et que si je comprenais quelque chose, ça ne me servirait à rien, je l'oublierais aussitôt...Mais De Beauvoir a bien fait.
Triste ? Ah bon ? Moi je trouve ça pétulant !
Quand à ce que vous dites de ce "qui est écrit", le fatum, c'est un chouia musulman ça comme lecture non ? j'ai commencé à raconter sur mon blog de barjot 3 épisodes de ma vie spirituelle, (voir Dieu et mourir) ça vaut la peine d'être lu. Mais après vous avoir tanné le cuir avec la politique, je ne vais pas en plus m'y mettre avec la théologie ! :)))

Écrit par : joruri | 11/01/2008

"Je n'ai pas plus lu Sartre que Nietzshe, et cela parce que je suis sûr que je n'y comprendrais rien et que si je comprenais quelque chose, ça ne me servirait à rien, je l'oublierais aussitôt...Mais De Beauvoir a bien fait."

Là franchement... on ne peut plus rien dire... vous rentrez dans le lard de certains penseurs sans les avoir lus et vous affirmez que Simone de Beauvoir a bien fait ! Mais quoi donc ? D'écrire des livres ?

Écrit par : Nebo | 11/01/2008

De défendre les femmes.
Nebo, j'ai une bonne nouvelle, j'en ai plein le dos de parler politique ! pas vous ?
J'ai effleuré Nietzsche, mais ce coté pompeux m'a fatigué sur le coup. Zarasoustra (putain il y a un "h" quelque part mais où ..) m'a fait l'effet d'un vieillard pontifiant et aigri.
Quant à Sartre...Pourquoi perdre du temps ? Pour pouvoir clamer: "Je l'ai lu" ?
Est-ce que je vous commande moi de lire Gustave Roud, Philippe Jaccottet , Guillevic, Lucien Jerphagnon, Jean-claude Renard ou Catherine Pozzi, Paul Célan et surtout Henri Michaux ? Non ! Mais je devrais ;)...
Je n'ai pas d'atomes crochus avec ces types, je veux dire Sartre et le petit chef de mauvais poil là, ils me collent le bourbon et me font mousser le bonnet en pure perte...
Au fait, bonjour à tous...

Écrit par : joruri | 12/01/2008

De défendre les femmes.

Écrit par : joruri | 12/01/2008

:-/

Écrit par : maxime | 12/01/2008

Ah joruri, Nebo a écrit tout le bien qu'il pensait de Guillevic- vous ne lui apprendrez pas grand chose dans le domaine de la poésie.
Perso, Roud ne me fait pas trop bander du palpitant. Quant à Jaccottet je le préfère comme traducteur . "Que ma splendeur soit de s'effacer" (de mémoire), ce ne me frénétise pas du neurone. Malcom de Chazal m’invite plus à l'absolu. Ceilan et Michaud...évidemment! Aujourd'hui, vous avez Maulpoix, qui est de plus un type adorable.

Vous êtes un volcan en perpétuel ébullition, joruri. Vous avez vos raisons pour ça, c'est sûr, vous êtes habité par un chagrin profond source d’une immense colère, mais faite gaffe aux préjugés. Personne ici ne se présente avec la liste complète de ses lectures…
(sois dit sans critiques hein. Mais j’aimerai vous sentir, parfois, un peu apaisé. Enfin… c’est peut être un luxe que vous ne pouvez pas vous offrir.)

Écrit par : Restif | 12/01/2008

Euh, Nebo sait tout peut tout et connait tout, d'accord, mais qui parle par lui-même ?
Je ne parle pas tant de ces auteurs pour faire étalage d'un savoir, qui de toute manière partira avec le reste dans la tombe, que pour illustrer le fait que Nietzsche, Sartre, voire même d'ailleurs la lecture en général, pour être franc, me fatiguent assez vite...
Ce que j'aime chez Roud, c'est le "petit traité de la marche en plaine". Marcher en plaine étant peut-être plus cultivant à ma longue que lire des livres...
Un chagrin source d'une immense colère ? tiens ? Et d'où vient cette hypothèse ? Je n'ai pas l'ombre de la moindre colère, quant au "chagrin", c'est bien autre chose..."Gaffe aux préjugés", le langage ayant comme avantage sur le nombre d'être polysémique, il est par là trompeur, la grille que vous utilisez n'est peut-être pas la mieux adaptée...
Mais que Nebo aime ou non Guillevic, que me chaut, puisque moi, j'aime, dussè-je ne pas être dans la droite (...) ligne du parti... :)))
(Le smiley faisant foi de ma bonne humeur.)

Écrit par : joruri | 12/01/2008

J'ai bien aimé Petrusmok, et surtout un bouquin sur la nuit (comment déjà ?) de Chazal.
Sens unique avait des facilités, non ?
Mais ça ne m'a pas soulevé. Jean Pierre Duprey, un peu quand j'étais petit... Ah, si, Léon Bloy ! j'adore Léon Bloy, voilà une mauvaise humeur bien pétulante...
Mais décidément, ce mince bagage ne me définira pas...
On est ce qu'on a lu ? Non... On est ce qu'on a écouté ? Non... On est ce qu'on sait ? Non. Non, je ne le pense pas...

Écrit par : joruri | 12/01/2008

Bon,je vais être clair, quitte à ne pas être délicat : qauand on s'annonce comme "enfant martyr" (perso je n'aurai pas blasonné un com avec ça,par pudeur,mais bon...)qui plus est affligé d'un fils autiste, je pensais, stupidement,qu'on pouvait en ressentir du chagrin. Quand à votre colère,je ne suis pas le seul à la remarquer. Que Nebo puisse répondre c'est évident, mais ce qui m'a frappé c'est votre préjugé, votre "est ce que je vous commande de lire...", qui sous-entend qu'on ne connait nullement les gens que nous name droppez d'abondance,gens dont on a déjà parlé ici. Vous débarquez en postillonnant du hurlement et en assénant vos certitudes qui ne passionnent pas FORCEMENT vous savez. Quelle abondance!
A part ça ... rien. Vos moindres paroles sont tissées de barbelés, et croyez-moi, c'est très révélateur.
bon,tout ça c'est la marée bloguesque, et les archives sont acceuillantes...
Avec le sourire, ce com,' sueur de l'instant.

Écrit par : Restif | 12/01/2008

Maintenant, après ce texte, lisez celui-ci, d'un authentique libertarien - qui est un de mes maîtres par ailleurs:

http://membres.lycos.fr/mgrunert/democratie.htm

Texte de génie selon moi, de part sa géniale provocation aux valeurs démocratiques et égalitaires, et ce retour souhaité à un système authentiquement libre, sans le pouvoir tyrannique exercé par la plèbe et l'État contre l'Individu.

Texte qui peut "faire peur" (la première fois j'ai été révolté), mais essentiel pour sauter par dessus les illusions des idéologies-démocratiques et pour passer vers d'autres idéologies, remplies, elles, d'air pur et vif.

Écrit par : Spendius | 12/01/2008

Pendant ce temps, l'inénarrable Lapinos nous dit que le nazisme était capitaliste (alors qu'historiquement le nazisme a persécuté les libéraux, trop libres justement) et nous fait l'éloge du marxisme...

Écrit par : Spendius | 12/01/2008

"On est ce qu'on a lu ? Non... On est ce qu'on a écouté ? Non... On est ce qu'on sait ? Non. Non, je ne le pense pas..." (joruri)
Je pense qu'on est, au moins partiellement, ce qu'on a lu. Rimbaud à l’âge de 12 ans, ça m’a changé, je peux même dire que cela a eu sur ma vie une énorme influence.
Mais vous soulevez un point passionnant : qu'elle est notre "je" (est-il un autre comme dit notre camarade Arthur ?) On se définit quand même - au minimum pour les autres - par nos centres d'intérêt. Et les lectures -les relectures surtout - me semble en dire pas mal sur nous. 2-3 noms seulement : Bloy est tout en haut de ma liste franchouillarde mais j’aime aussi Léautaud, foncièrement différent - même si tous deux sont des diaristes impénitents- , je reste cependant bien plus proche de Bloy par l'esprit(j'apprécie également Saint Simon pour le style et le portrait d'un monde éteint); pour le domaine étranger Dostoïevski et T. Mann ; côté philo, Heidegger (par exemple.) Ca ne dit peut être pas ce que je suis, mais c'est malgré tout significatif. Qu'on le veuille ou non, "les autres" vous définissent en partie. Et ce que je sais entre pour un pourcentage difficile à délimiter dans le regard qu’ils portent sur moi. Qu’elle est le das sein d’un disque dur sans logiciel? Qu’est ce qu’un moi pur de toutes connaissances ? Est-ce que j’existe vraiment en dehors de mon savoir et des interactions sociales ? Je n’ai pas de réponse. On pourrait dire qu’on existe, que l’on est VRAIMENT que par rapport à Dieu, source de l’essence, mais c’est une réponse vague et qui ne vaut que pour le croyant.
( je vous ai répondu un peu abruptement tout à l’heure, mais sans désire de blesser, je vous assure. Au fait, ce qui me plait dans de Chazal c’est son incroyable pouvoir d’imagination, c’est la force des images, c’est aussi tout l’arrière plan ésotérique, mais bon, ça n’est pas Apollinaire ou Laforgue-ni même René Guy Cadoux).

@Spendius : vous êtes cause de mon retour de curiosité pour le terrier. Vous m’amusez beaucoup avec vos coups de gueule, démonstration et provocation (et votre propension à aller réveiller de vieux fils marinant dans l’oubli). Mais vous ne ferez pas bouger le lapin d’un millimètre. Bon courage quand même.

Écrit par : Restif | 12/01/2008

Restif, comme toujours, tes interventions sont dignes, un poil sarcastiques mais éclairantes. C'est un plaisir de te connaître et de te côtoyer en ces lieux. Joruri n'est pas un mauvais bougre, loin de là, et nous l'avons compris tous les deux, il devrait juste tourner sa plume dans son encrier 7 fois avant d'écrire, respirer, sourire. Pour le reste qu'il y ait des désaccords, la Vie s'en trouve sanctifiée. Nous travaillons tous, à notre mesure et selon nos possibilités pour nous purifier et enlever les scories. Une vie de pèlerin n'y suffit pas, alors nous autres, tristes sédentaires, devant nos claviers...

Pour le reste... si nous sommes faits à l'Image de Dieu... et bien nous nous devons d'être des singularités... et surtout pas dépendre de l'image de la masse informe, ni de ses joies, ni de ses malheurs. L'amour, la Charité, la Compassion, après, c'est une autre histoire... c'est le chemin de la vie... et l'arrêt que nous effectuons, tel le Bon Samaritain...

Spendius, pour ma part j'ai du mal avec Lapinos... et puis il censure les messages... alors c'est un peu inutile pour moi... mais je ris beaucoup chaque fois que j'y vais... c'est souvent très comique... parfois il voit juste, mais on a l'impression que c'est au pif... il a un côté ROUGE-BRUN... mais rouge-brun du pauvre.

Décidément, la Politique est entièrement à réinventer...

Bien à Vous nobles sires...

Écrit par : Nebo | 12/01/2008

Nebo ^^ ... toujours un plaisir.
( Quant à Lapinos... c'est à peu près un rouge-brun,effectivement. Mais laissons tomber. C'est, à mes yeux, un fanatique hors raison, bouché, mais qui ne manque pas d'un certain talent. Un cas tératologique.)

Puisque j'ai résolument slalomé hors sujet du texte de ce fil, je voudrait juste y revenir pour noter en passant que Furet avait déjà identifié ce que note Goldberg. Furet parle en effet de la naissance d'une pensée totalitaire - découlant de l'assomption de l'état- au sein du mouvement jacobin –voir notamment les méthodes de la Montagne (d'ailleurs, lors du bicentenaire, le Time avait publié en Une un dessin ou derrière Marianne sur les barricades -Delacroix- on voyait Pol Pot, Hitler, Mao etc). Et je me souviens d’avoir lu cette réflexion de Carrier –l’auteur des célèbres mariages républicains (noyades de nones, de curés et de civils attachés 2 à 2) : "nous ferons un cimetière de la France plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière!". Et Jean Bon Saint André pensait qu'il fallait commencer par supprimer 25 % de la population (source principale : Taine, L'ancien régime et la révolution, Bouquins, t.2) Et je ne parle même pas de Marat.

Puisque j'ai payé ma dette au sujet, j'ai envie d’incarner en ce lieu ce texte de Bloy, texte que je trouve sublime (rien de moins) – ce Bloy qu’on fait passer pour l’intolérant type, lui qui perdit sa place pour défendre un anar athée et qui est capable d'écrire ça- :

" L'art se suffit à lui-même comme un Dieu et les couronnes fleuronnés des princes, comparées à sa coiffure d'éclairs, ressemblent à des carcans. Il est aussi réfractaire à l’adoration qu’à l’obéissance et la volonté d’aucun homme ne l’incline vers aucun autel. Il peut consentir à faire l’aumône du superflu de son faste a des temples ou des palais, quand il y trouve à peu près son compte, mais il ne faut pas lui demander un clin d’œil surérogatoire. »
(Un brelan d’excommuniés)

Écrit par : Restif | 14/01/2008

Ceux qui ont un "certain", même vague, talent, et qui l'utilisent mal, sont pires que tous.

Vu qu'on entre dans la Révolution Française, une petite analyse d'un site qui me tient à cœur sur la Prise de la Bastille s'impose:

http://contreculture.org/AT_Bastille.html

Écrit par : Spendius | 14/01/2008

Ah tiens ?
La bonne façon d'user de son talent c'est donc ?
Je dis cela, parce que tout d'un coup j'ai une peur bleue de figurer dans la liste des indésirables....

Écrit par : orpheus64 | 14/01/2008

"si nous sommes faits à l'Image de Dieu... et bien nous nous devons d'être des singularités... et surtout pas dépendre de l'image de la masse informe, ni de ses joies, ni de ses malheurs" ( Ainsi parla nebodumotkidanse).

Jécris pour cette remarque que je voulais relever et puis, l'oubli... – je la trouve on ne peut plus juste. Dieu,c’est l’inverse de la masse, puisqu’on ne peut vivre sa relation à dieu – ou la relation à sa recherche,voire à son absence – que dans une parfaite singularité. Dieu n’est jamais le même pour deux personne –ce que nous prouve les Saints, le Dieu de François d’Assise n’est pas celui de Dominique ou de Jean de la Croix. Comme les empruntes digitales, Dieu marque l'homme d'une emprunte spirituelle singulière entre toutes -fusse par son absence.
Ce qui serait intéressant à développer, c’est de montrer que ce rapport à Dieu qui fonde l’unicité, l’absolue singularité de la personne, n’a rien à voir avec l’individualisme de masse qui règne aujourd’hui. L’homme de notre âge est un individu comme TOUS LES AUTRES. C’est le contraire de l’être-UN. Et je le redis : ce qui compte c’est d’abord le questionnement, car même devant le vide, même si Dieu n’est pas et qu’on affronte « le silence infini de la divinité », au moins est-on unique dans cet échec –comme on l’est dans la relation tissée par la grâce pour qui Le rencontre.
Ainsi ta remarque sur ma petite phrasette peut nous emmener assez loin. Et je pourrais faire un sort au terme que tu as choisi : "de l'image" (de la masse informe) "informe" mériterait aussi un arrêt d'ailleurs. Car justement, notre singularité est une/ la forme. L'image de Dieu en nous, c'est cequi donne forme ànotre être -et si Dieu n'est pas, le vide créé dans le tissus de ce mythe immémoriel créé aussi une forme (j'essaye de penser aussi en agnostique, et hélas ce ne m'est que trop facile).
Quant à "image",ce qui m'intéresse là dedans, c'est de comparer l'image informe à cette image forme dont je viens de parler (trop rapidement). Dec l'informecontre ce qui forme...
"L"image" de la foule, de ses peurs comme de ses joies, c'est bien un analogon de ce qui, aujourd'hui, à travers notamment la publicité, la doxa des plaisirs conseillés -fortement conseillés - nous arrache à notre singularité, clé de notre liberté. Notre regard sur ce qui est ou fut Dieu c'est regard de quête et re-prise de soi, conscience de son être, sorti de l'image.
bref, tu m'a inspiré... et je crois qu'on pourrait encore creuser.

[Pendant que j'y suis -car je n'aurai ps écrit pour ça.]
@ Spendius : je vous trouve bien frénétique du jugement. Vous vous définissiez comme le « reflet inversé » de Lapinos, et c’était amusant, il y avait de l'humour et quelque panache - même dans la grossièreté (voulue). A partir du moment où vous nous dansez « le pas du juge austère », ça cesse d’être léger et efficace. Ne vous énervez donc pas avec la bestiole, je vous l’ai dit : vous ne le ferez pas bouger d’un millimètre le Lapinos. Vous commencez à tomber dans son piège favori, le miroir aux alouettes ; rien ne lui plait d’avantage que ce type d’ « affrontements » qu’il maîtrise entièrement. Le jour où il m’a rayé des cadres, j’ai eu la chance de tomber en plein cœur de douleur. Il faut dire que je me suis laissé aller à des paroles que je savais extrêmement blessantes, ce que je regrette. Mais je défendais ma peau.
Vous en êtes à près de 10 com’ par semaines minimum, et ils s’allongent. Laissez tomber. C’est un simple avis, purement amical. Avouerai-je que vos tartines prennent une telle ampleur qu’on décroche un peu ? L’économie n’est pas un absolu vous savez. Maurice Allais a dit un jour qu’elle était, à ses yeux, très loin d’avoir le statut de la physique. Mais ceci est une autre histoire… en tous cas, quand on commence à juger ce que doit et ne doit pasêtre le talent,on s'engage sur une mauvaise pente,j'ai la faiblesse de le penser. (La peluche... si vous saviez comme elle m'est apparu lamentable, comme elle ma poussé à une sainte rage en insultant l'homme merveilleux qu'est Pierre glaudes - LE spécialiste de Bloy, modeste, merveilleux, l'homme àqui on doit la renaissance de l'écrivain et la publication du journalen bouquins plus le journal inédit. Malgré tout, je ne lui retire pas son artd'engager des sujets qui font frémir les claviers.
enfin,c'est vous qui voyez. Perso,je ne reviendrai plus ici sur ce sujet. Incarnation n'a rien àvoiravec le duracel bobobrunrouge.

Écrit par : Restif | 14/01/2008

@Orpheus- vous avez parfaitement synthétisez le g problème majeur. Chapeau.

Écrit par : R...f | 14/01/2008

Orpheus64... tout dépend aux yeux de qui on est indésirable... aux yeux du grand nombre... ou aux yeux des dandys orgueilleux et fous (comme aurait dit Jean-Paul Bourre)... et même si on est indésirable aux yeux du grand nombre, précisément aux yeux de la masse informe, et bien là encore cela dépend pour quelles raisons et quels critères...

La singularité, Restif, je ne sais plus si c'est l'Apôtre Paul qui dit ça, mais chacun agit selon ses talents, selon ce que Dieu lui a donné... C'est de la hiérarchie encore et toujours... garante de l'Ordre... à partir du moment où tout le monde croit valoir son prochain en pensée, en talents, dans un applanissement général festif et uniforme, la le peuple devient la Masse, la Masse devient Légion... et c'est le nom d'un Démon ça... la multitude plate, sans profondeur, sans nuances, sans profondeur... tout vaut tout et du coup rien ne vaut rien... et c'est pour cela que cela convient à presque tout le monde... parce que ça rassure... parce que il n'y a plus de dangers... parce que ça ne jeûne plus... ça ne se recueille plus... c'est tout le temps et uniquement la course en avant... le fric... les divertissement... l'oubli de la mort... et même pour les athées, c'est du vide... du creux merdique sans consistance... Casanova était Libertin mais il dit dans ses mémoire qu'il prie son Dieu avant de passer à l'action... sacré Giaccomo... Spinoza passait pour un athée au sein de sa communauté, mais certains de ses postulats rejoignet les plus grandes intuitions mystiques kabbalistiques ou chrétiennes... quant à Sade, il est tellement furieux et il me semble tellement dépourvu de possession quelconque (mais je peux me tromper, je ne connais pas assez), tellement Libre... que c'en est à se demander si il ne s'attaque pas avant l'heure à ce qui deviendra ce christianisme délavé et tombé dans le caniveau, ce que Chesterton appelait (c'est toi Restif, je crois, qui me l'a indiqué) que le monde était rempli d'idées chrétiennes devenues folles... Sade a-t-il pressenti avant l'heure, ce qui allait arriver : le culte de l'Être Suprême (quelle monstruosité !) et de la Déesse Raison (quelle connerie !), les curés prêtant serment à la constitution républicaine, la Moraline bourgeoise qui allait s'emparer des salons et mettre une chappe de plomb sur le 19ème Siècle, dans lequel mentalement on est toujours... parce que excusez-moi messieurs les moralistes prout-prout, les flics de la conscience morale de notre bô pays, mais les aristocrates étaient chrétiens, allaient probablement à confesse... mais ils baisaient comme des païens, chassaient, guerroyaient et festoyaient tels des Seigneurs... et faisaient la cour à leurs belles comme d'authentiques gentlemen...

Je veux croire, mais probablement suis-je naïf moi-même, que d'une certaine manière, même les paysans les plus bas, les plus bouseux, du temps de l'ancien régime, avait des singularités bien ancrées, bien précises, des qualités qui les distinguaient de leur voisin... de nos jours, les citoyens français parfaitement descendants des hypocrites sans-culottes (merci pour le lien Spendius) se croient tous exceptionnels alors qu'ils ont déjà adopté le comportement des futurs clônes qu crachera la Matrice matriarcale de demain : lectures ineptes, films guimauve, entertainment de pacotille, religion préfabriquée pour l'individu et par lui-même... temps apocalyptique, y'a pas à dire...

Écrit par : Nebo | 14/01/2008

(sur Dieu et la masse, qu’ajouter ?)
Nebo, je m’arrête surtout à ton intuition sur Sade que je regarde comme très féconde. Il se trouve que c’est un auteur que j’ai beaucoup lu, pour diverses raisons allant des plus simples – papa avait acheté les œuvres complètes dans une superbe édition préfacée par les meilleurs et bradée à vil prix – aux plus complexes : ma fascination pour cet étonnant mélange d’atrocité, d’humour noir, de ritualisation et de philosophie. Sans compter qu’il y a du Radcliffe ou du Lewis du Moine dans Sade, ce ne sont que souterrains, châteaux secrets, boyaux, grottes, lieux coupés du monde et des hommes. Flaubert disait que Sade est le dernier mot du catholicisme, un catholicisme retourné contre lui-même, exacerbé. Blanchot,lui, écrit cette phrase que je trouve réellement intelligente :
« Sade a eu la hardiesse d’affirmer qu’en acceptant intrépidement les goûts singuliers qu’il avait et en les prenant pour points de départ et le principe de toute raison, il donnait à la philosophie le fondement le plus solide qu’il pût trouver et se mettait en mesure d’interpréter d’une manière profonde le sort humain dans son ensemble. » (La raison de Sade)
Dans ce même livre (repris en poche in… « Sade et Restif » -!) Blanchot montre que ceux qui enfermèrent Sade réalisait son vœu le plus chère –n’était-ce pas l’homme qui voulait que sa tombe et son nom fussent effacés de la terre ? Mais il y a aussi toute une dimension ludique chez Sade : d’abord, un humour comme j’en ai rarement rencontré. Le portrait de Minsky avec ses pâtés de chair humaine, le Pape sacrant comme un bougre, ceux qui n’ont jamais ri en lisant Sade, je les plains. Il y aussi le jeu sur les textes : l’intertextualité comme on dit aujourd’hui. Il cite sans le dire des passages entiers de Montesquieu, Meslier, D’Holbach et des dizaines d’autres. C’est devenu un passe-temps parmi les 18èmiste de s’amuser à repérer les emprunts et réécriture de Sade –et c’est d’une vertigineuse modernité, Lautréamont retaillera ainsi Pascal, La Rochefoucauld et bien d’autres ( il ira plus loin que Sade en inversant les maximes, etc). Ceci dit Dans le T.Shandy Sterne reprend plus de 300auteurs sans le dire !
Plus, bien plus profondément, Dieu n’est jamais loin chez Sade. On voit l’un des pires libertins se signer et aller en confesse en sortant d’une orgie accompagnée de meurtre(ssss) –(ce qui lui coutera la vie car il choque Juliette, qui est une pure libertine pleine de haine pour cette « insigne faiblesse »). Et ce n’est pas de l’hypocrisie chez ce libertin. Klossowsky voyait dans Sade une recherche de Dieu par la provocation –en gros : « qu’il me foudroie, je saurais enfin qu’il existe » (je schématise évidemment ; Blanchot n’est pas d’accord avec cette lecture de Klo., et pourtant, objectivement, il y a là quelque chose. A la toute fin de Juliette ou les prospérités du vice (la fin du cycle Justine- Juliette donc, plus de 3000 pages), le pire des libertins, le plus noir de tous –voir son nom - et l’un des très, très rares survivants, Noirceul (Noir-seui ? Noir-seul ? amusement perso), s’écrie en envoyant Justine sur une route par temps d’orage féroce : « s’il elle en réchappe [foudre], je me convertis ». C’est dire qu’il suffirait d’un rien pour que ce monstre absolu bascule et revienne à Dieu (car tous ont été croyant dans leur enfance, fusse peu de temps). C’est là une idée personnelle, je n’ai lu nulle part d’analyse de cette fin, mais elle est pour moi capitale. On peur dire, évidemment, que Noirceul se moque, mais c’est improuvable, et il semble au contraire fort sérieux. Hors on sait –et on le savait encore bien plus à cette époque – que le christ peut pardonner les PIRES péchés, même les milliers de victimes d’un Noirceul, si le repentir est sincère et entier.
( Il est évident que dans une telle vision, l’iconoclastie de la révolution peut se retrouver chez Sade à différents niveaux de lecture.)

J’ai d’ailleurs toujours pensé que Sade représentait l’impensé de la Révolution, sa face noire, qu’il clamait tout haut ce qu’elle taisait ou dissimulait sous les oripeaux de la « philosophie » et du « civisme ». Je crois que d’autre l’ont dit, mais je l’ai pensé sans les avoir lu. C’est tellement évident ! surtout quand on lit ce texte incroyable : « Français, encore un effort pour être vraiment républicain ». Ca commence doucement, rationnellement, puis on bascule dans le délire logique : au nom de la liberté, chacun doit laisser la libre disposition de son corps aux autres, hommes comme femmes, quel que soit son sexe. Sade pousse jusqu’à son extrémité la logique de la liberté et de l’égalité. 1vaut1, n’importe quel cul, n’importe quelle bite, chatte ou bouche s’égalent –égalité- et on doit sucer qui vous le demande de même que nul ne peut vous le refuser (et j’écris sucer mais on peut TOUT demander : celui qui refuse est un « ennemi de la liberté. »)
Donc, tu as raison. Sade n’a peut être pas envisagé exactement les saloperies de la déesse raison, mais il a exhibé la logique secrète qui est à l’œuvre dans la Révolution, et il en a ostensiblement montré l’incroyable potentiel de violence et de coercition. De même que ses grands libertins qui ne rêvent –rêve réalisé dans le texte-que d’être servis à genoux et dans la plus intense terreur sont d’excellentes images des proconsuls révolutionnaires, de Robespierre, des 4 Directeurs plus tard, de Napoléon enfin !
Il n’est certes pas question de faire de Sade un chrétien –lui qui a écrit : « la seule chose que je pourrais jamais pardonner aux hommes c’est d’avoir créé Dieu » (de mémoire). Mais son œuvre DIT autre chose –comme souvent. C’est ainsi, par exemple, que Marx n’a pas tort de lire dans le monarchiste Balzac un constat d’échec de la Restauration et la description de l’avènement de la bourgeoisie (évidemment on ne va pas mettre Balzac à gauche pour autant !). Oui, l’oeuvre de Sade dit autre chose sur le christianisme que ces pages d’attaques toujours reprises, ces centaines de discours anti-religion qui s’enfoncent en spirales et ne le contentent jamais. Car ce que nous montre Sade –et que Pasolini a si bien compris dans son adaptation des 120 journées, « Salo » – c’est que sans foi en Dieu, l’homme devient un tyran ou la proie d’un tyran. Le monde sadien, à bien le regarder, est un enfer, presque autant pour les bourreaux que pour les victimes. D’ailleurs, presque tous les bourreaux meurent aussi atrocement que les victimes. Et ceux qui restent ne sont plus que des machines à tuer et à voler, condamnés à vivre toujours en deçà de leur désir. Ces aspirants de l’idéal à rebours qui cherchent leur absolu dans le mal ne peuvent le trouver et sont d’éternels insatisfaits : ils l’avouent assez ! ce n’est pas là hypothèse de lecture.
Derrière ce style de Sade, glacé, nacré, toujours en explosion et qui est admirable, derrière la trame picaresque –on traverse tous les milieux- ce mélange de roman noir et philosophique (au sens du Candide de Voltaire) se trouve une lecture de l’homme qui nous montre qu’hors société, qu’hors une loi morale acceptée et une loi civile et pénale pour s’y substitue quand on faillit, l’homme est un monstre. Mais plus profondément il nous montre aussi que sans loi divine –ou espérance d’une loi divine, questionnement sur l’existence d’une loi divine –toutes les autres lois s’effondrent. Sont contournables. Seules Justine reste invariablement honnête-tous les autres sont des monstres (Justine et les qqlq croyants rencontrés. On ne trouve jamais chez Sade, JAMAIS, de « bon athée », de sceptique plein d’humanité –et à mon sens, ce n’est pas sans signification (il est peut être vaniteux de dire que c’est là une constatation que j’ai faite seul. Mais n’ayant pas lu de thèses ou de travaux critiques sur Sade hors Blanchot, Klossowski et les excellentes préfaces de mon édition, la meilleure, il est fort possible que d’autres aient soulevés ce lièvres, et bien d’autres animaux de cette espèce).
En tous cas, à une époque où la philanthropie des voltairiens et des incrédules faisait fureur, jamais Sade ne nous montre un tel personnage sous un bon jour. Bien au contraire : pour lui, philosophie rime avec crime. Et à l’époque, philosophie veut dire rejet de la foi catholique. On croit tout au plus au Dieu horloger de Voltaire. C’est là, au cœur même du texte sadien, une parole capitale et…qu’on se refuse à entendre. Les analystes n’en parlent pas -ah j’oubliais mes lecturettes de Michel Delon , LE spécialiste moderne de Sade, directeur de thèse d’un copain. Il y a forces choses intéressantes sur la construction, les personnages et leurs motivations, leur construction, sur l’intrication intrigue/idée, mais rien sur ce que je viens d’évoquer. C’est peut être gênant…

Pour finir sur quelque chose de plus léger : j’adore Casanova, et la lecture des trois volumes de ses Mémoires en Bouquins reste un extraordinaire souvenir. Il n’était pas athée, c’était un franc-maçon et même un maçon important. Il détesta la révolution et « jacobin » était l’une des insultes les plus fortes dans sa bouche. L’homme à qqlq chose de délicieux. Avec les femmes, c’est un gentleman –il faut toujours qu’il établisse sa maitresse de la veille. Les femmes… Nul plus que lui ne les a respectées. Comme il est étrange que Casanova énerve ! certes, c’était un chevaliers d’industrie, mais il ne dépouilla jamais que des riches qu’il amusait d’ailleurs énormément. Son Isosaméron en 9 volumes est paraît-il un livre étonnant, avec un arrière plan hermétique qu’on dit passionnant. Enfin il était la générosité même, et cet homme qui gagna des fortunes aurait périt de misère sans cette place de bibliothécaire que lui fournit le comte (?) son ami.
Je n’ai pas choisi le 18ème, trop passionné de Bloy de Huysmans, de Darien d’Allais de Jarry et de tous ces derniers hommes libres qui forgèrent notre modernité romanesque et poétique. Et puis la fin de siècle-Belle époque, c’est un peu notre naissance tout en incarnant la mort définitive de ce qui avait survécu. C’est un carrefour considérable Mais quel siècle que ce 18ème !
Nebo…so nice talk. Those little chat are just great.
( don’t forget –please – tell Irina that she’s a wonderful human being and that I kept her closely in a the most smiling place of all. ( I don’t wont to say more you guess why-. I’m already afraid. )

Écrit par : Restif | 15/01/2008

Ps Dans le texte sur Sade : vers le début, ligne 49-50 je crois,je parle du plus grand libertin et je l’ai noté-graphié : Noirceul. C’est une erreur de fatigue (il est 2 :30 du mat), le nom s’écrit Noirceuil (i)–d’où mes petites découvertes onomastiques (ma tête savait elle –). Donc Noirceuil donne Noir-seuil, bien plus que Noir-seul. Et c’est beaucoup plus logique, car c’est lui qui va le plus loin et se plaint de ne pouvoir presque rien faire à côté de ses rêves… D’où « seuil »,qui peut avoir une plurivalence de sens, -une polysémie

L’onomastique est donc bien capitale chez Sade, et je m’étonne qu’on ne la fouille pas à fond.
Les Noirceuil, les Saint-Fond, les Juliette, les Olympes Borghèses et les Clairwil pour ne nommer que ceux-là portent du sens dans leurs noms –Saint Font ! L’homme’ qui soutient la théorie de « l’être suprême en méchanceté » (un Dieu sadique qui ne jouit que de la souffrance. Maupassant s'en souviendra)) -ne serait-ce pas le Saint du fond, du bas. En tous cas Sade s’amuse : 1 f dans le nom et 1 dans le prénom, même chose pour le N , un N que précède toujours une voyelle ,ce qui fait 2 nasales : ON/ AIN/. Identité des contraires entre « Font » et « Saint ». En étudiant le lexique du portrait du personnage et ses discours, on découvrirait probablement qqlq petites choses parlantes. La recherche, c’est fascinant.

Que l’onomastique, la syllabisation des noms soit capitale chez Sade, rien ne le prouve mieux encore que la comparaison des noms des deux sœurs : Justine/ Juliette. JU/JU. Si on pousse plus loin, on s’aperçoit que JUStine porte le droit –JUS- dans son nom. Sade connaissait parfaitement le latin et savait le sens de Jus. C’est donc le droit qui est violée, torturée, bafouée chez Justine la croyante. Droit et foi seraient-ils inséparables pour Sade ? ( tant pis pour l’apparence de vanité, mais ça non plus je ne l’ai lu nulle part. Et dès de soir j’écris à mon ami 18èmeiste. Si ça n’a pas déjà été dit, je crois qu’il y a moyen de placer un article (après tout, malgré mon « statut » 19ème, j’ai déjà publié un truc sur Racine et sa première pièce, la Thébaïde. Brisons le carcan français !. Et puis comme ça ,c’est protégé
-d’ailleurs, Incarnation témoigne pour moi !)
Je pense qu’il ya au minimum une maîtrise (enfin, un master… mais c’est bien moins de travail) sur la portée de l’onomastique chez Sade.
( Bon, il est tard et je me laisse quelque peu aller à la danse. On ne m’en voudra pas trop ?

Écrit par : Restif | 15/01/2008

Nébo..."La matrice matriarcale de demain" ?...
Une matrice n'est elle pas par essence "matriarcale" ?
Et Pourquoi necessairement la guimauve ?
Derrière l'inanité apparente du citoyen lambda, je sens sourdre la violence plutôt. Le feu sous la pacotille...Des fissures sur le marbre lisse....Suis-je devenu optimiste ?

Écrit par : orpheus64 | 15/01/2008

"Matrice matriarcale", n'est-ce pas là une façon d'insister sur la montée féminine dans la société et le patriarcat qui sombre dans les caves ? Je le criois, mais Nebo me corrigera.

Restif, vous êtes un puit de sciences. On se perd facilement mais avec bonheur dans vos interventions.

Sinon, le citoyen lambda, qui est un mort-vivant, c'est probablement le plus vil, le plus méchant. Le feu qu'il peut dégager n'est pas un feu purificateur. Il n'est que destruction banale. Nihilisme.

Écrit par : Henri | 15/01/2008

Heureux de vous revoir Henri.
Vous savez, j’ai surtout eu la chance de naître dans une famille où la lecture était encouragée. Quand je vois mes lacunes en peinture, musique, sculture, architecture… je ne vois plus qu’elles; je suis non puit de science,mais puit à emplir de tout ce qui me manque. (utopie hélas!)

Il ne me déplait pas complètement qu’on se perde un peu dans mes arabesques (et puis, c’est vrai, je manque de méthode, de plan hiérarchisé.Mais si je puis avoir l’innocent ( ?) plaisir de vous inviter au délassement, au pétillement des rencontres -"Bonjour Noirceuil" . Un fouet?-, j’en suis tout heureux. Car sans regards sympathiques sur mes crobars, je ne suis plus qu’un Trissotin solitaire. Alors, merci de m’encourager et de prendre le risque de libérer un redoutable bavard. ( le mot "bonheur" me rend naïvement heureux).

" Sinon, le citoyen lambda, qui est un mort-vivant, c'est probablement le plus vil, le plus méchant. Le feu qu'il peut dégager n'est pas un feu purificateur. Il n'est que destruction banale. Nihilisme." (Henri) - je pense que vous avez raison. Vous me faites penser à Bernanos dénonçant les dangers de la "colère des imbéciles" - l'imbécile étant son étiquette pour le "lambda". Ce nihilisme banal, inconscient de lui-même, est redoutable.

Écrit par : Restif | 15/01/2008

"Matrice matriarcale", n'est-ce pas là une façon d'insister sur la montée féminine dans la société et le patriarcat qui sombre dans les caves ? Je le crois, mais Nebo me corrigera. (dixit Henri)

Evidemment cela ne m'a pas échappé...Justement j'attendais un peu que Nébo creuse la question...
Ne pensez-vous pas que Le Feminin est capable d'autre chose que la simple maternité !
Et le patriarcat qui sombre dans les caves...Je n'en suis pas sur....Qu'il soit en crise oui. Et le féminin avec qui il daigne cohabiter de mauvaise grâce n'est qu'un féminin édulcoré, expurgé de son pouvoir rénovateur et créateur...

Restif...Le citoyen lambda inconscient de lui-même ressemble plus à une victime qu'à un individu qui sciemment choisi la voie du nihilisme. Il a perdu la notion d'initiation. Ce qui au départ aurait pu s'envisager comme un "nigredo" alchimique n'aboutit en définitive qu'à une errance. Ni voie ni parcours...Assez effrayant en effet !

Écrit par : orpheus64 | 16/01/2008

Voilà ce qui arrive quand on s’absente trop longtemps d’un blog : beaucoup de choses dites ces dernières semaines et difficile maintenant de mettre mon grain de sel…
Juste envie de dire :
Nous sommes ce que nous nous sommes ajoutés (lectures, musique, art, rencontres, échanges, dialogues avec Dieu)
Concernant les femmes, le matriarcat, la Simone, moi je n’ai qu’une chose à dire : les femmes (les vraies) n’ont nullement besoin de gourou à la Beauvoir ou de mouvements féministes à la con pour savoir traverser la vie. LA FEMME est digne, marche la tête haute, assume sa féminité sans frustration (vouloir ressembler à l’homme, voire l’égaler, mais qu’est-ce que ça veut dire ?), reconnaît volontiers qu’elle peut être manipulatrice, car elle l’est et ne prône pas la maternité comme l'aboutissement absolu et surtout reste FEMME toujours. La mère, l'épouse ne doivent pas tuer ce qu'elle est avant tout : FEMME.

Je vous salue tous

Écrit par : irina | 16/01/2008

Pas besoin de gourous à la con , c'est évident, mais néammoins besoin d'aller au bout de ce qu'elle est vraiment. De sortir de l'anesthésie. Le citoyen lambda qui s'efface c'est avant tout des féminités et des masculinités dépourvus de leurs spécificités...Juste un flou, une indécision. Un breuvage sans sel.

Écrit par : orpheus64 | 16/01/2008

Mais je pense que ce flou, cette indécision, sont les fruits de tous mouvements extrêmes, dont le féminisme, qui ont brouillé les cartes, inversés les rôles. Chacun ne sait plus très bien jusqu'où il doit ou ne doit pas aller, et j'irai même jusqu'à dire que l'homme est celui qui est le plus mal à l'aise. On pourrait évoquer le matriarcat dans le sens où la femme s'est infiniment imposée dans la société. Droit de vote, contraception, liberté sexuelle affichée, des postes importants en entreprise, des "pédégères" et même des ministres voire chef des armées, Hilary va-t-elle y accéder ? (je n'y crois pas trop). Bref, si qqun s'est franchement affirmé ces 50 dernières années, c'est bien la femme alors j'imagine que l'homme est un peu dépassé par tout ça, même si c'est inconscient et ça l'est certainement dans la majorité des cas, il est dans le flou, ça c'est sûr. Cependant, il n'y a pas que ça, nous vivons dans une société de surenchère, il faut être bon, très bon partout : cartonner au boulot, gravir les échelons, être en forme physique, bien sapé, et ensuite c'est une réaction en chaîne, avoir une belle caisse, être propriétaire, réussir son couple, assurer dans l'éducation des enfants et avoir du pouvoir d'achat (grande préoccupation des français ces derniers temps !). Comment veux-tu que le flou et l'indécision ne règnent pas ? "Le citoyen lambda qui s'efface" c'est aussi celui-là, celui qui réalise qu'il ne correspond pas aux diktats qui l'assaillent de toute part. Quelqu'un qui aujourd'hui n'est pas à l'image de ce qu'on lui présente sous les yeux au quotidien, donc qu'on lui impose d'être est infiniment malheureux et paumé et c'est terrible car tout ça nous cache l'essentiel. L'essentiel ce n'est pas d'intégrer la société en suivant des critères déterminés d'avance et pour nous. C'est à nous de déterminer quels critères il nous faut remplir pour être bien avec soi-même et avec les autres, et encore, l'autre doit tout de même être dans la même quête. La singularité est un mot que j'affectionne parce qu'il définit l'essentiel : nous sommes tous des singularités et à partir du moment où on le réalise, tout est permis, tout est liberté individuelle. Le flou et l'indécision disparaissent, la marche en avant ne cesse plus jamais.

Écrit par : irina | 16/01/2008

Orpheus. Ce citoyen lambda ( « Mr moyen" comme l’appelle Stag sur la Zone grise) … Ne le déresponsabilisez pas trop quand même… On oblige personne à se gaver de Bigard et de Cauet. Quant à la transmutation –si tant est qu’elle existe autrement que comme une métaphore – elle a toujours été le fait d’une minorité infime.

Irina : bien heureux de vous revoir. Je crois aussi à la singularité. Mais la dynamique des masses pousse à son anéantissement, et le siècle passé -comme le fera celui qui vient, je le crains - nous a montré où ça conduisait.
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Écrit par : Restif | 17/01/2008

Cher Restif, l'excellence (dans les arts par exemple) est effectivement impartie à une minorité sensée éclairer les masses. En revanche le fait de réussir tout simplement sa vie est le resultat d'une transmutation à la portée du tout un chacun. Les codes sont différents selon les niveaux de culture et d'éducation, mais néammoins, je pense, et c'est aussi le message d'une religion bien vécue, que le plus humble possède aussi les outils pour réussir une transmutation.
Patrick Sebastien et Bigard délivrent il est vrai des paraboles un peu singulières sur la route du salut. Et pour notre cher lambda: Juste des pièges différents pour des temps différents.
Comme vous le dites il n'est pas irresponsable...Je pense juste qu'il n'est pas machiavélique. Il est faible et dépassé. En pleine nuée. Il a besoin d'aide, car à mon sens au point où en sont les choses, Monsieur Lambda ne s'en sortira pas tout seul, à moins d'un seisme. ( "seisme" est à prendre dans toutes les acceptations du terme évidemment !)

Écrit par : orpheus64 | 17/01/2008

Très cher Restif, je suis une incorrigible optimiste quant à l'individualité. Oui, c'est vrai, la dynamique des masses entraîne forcément la disparition de la singularité, de l'individu, en théorie mais en pratique il y a toujours moyen de ne pas suivre le troupeau, quelle que soit sa force et ce qui sauve et sauvera le monde ce sont ces singularités éveillées ou que qqchose ou qqun réveillera (si elles sont encore endormies). Nous ne sommes pas tous condamnés, dieu merci et dans une vie, il peut s'en passer des choses, personne n'est à l'abri d'un séïsme (fécond bien sûr).

Écrit par : irina | 17/01/2008

eh bien voilà, toujours pas de hasard (n'est-ce pas Restif ?!), Orpheus parle lui aussi de séisme !

Écrit par : irina | 17/01/2008

Et bien, quelle rencontre ! Non Irina, il n'y a pas de hasard. A vrai dire, qu'ajouter? Je suis d'accord avec ce que vous dites tous deux. Orphéus - une fois précisé ce qu'il entendait pas transmutation - me parait voir juste et te rejoindre en grande partie, puisqu'il parle d'un chemin de Mr Lambda, et qui dit chemin dit singularité. Et puis c'est très complexe ces questions touchant l'homme et la masse.

L'optimisme... Mon optimisme à moi est d'espérer qu’un très grand nombre des problèmes d'aujourd'hui -qui risquent d’ailleurs de s’accélérer, car nous sommes pris dans un processus qui est bien loin d’être achevé - viennent de ce que nous sommes en pleine mutation (en bonne partie déjà prévue par le futurologue Alvin Toffler dans son Powershift) ; c’est là une idée qui n’a rien d’originale. Ninive ou l’Egypte des pharaons, comme tant d’autres civilisations, ont disparu ou se sont transformées. C’est ce qui est en train de se passer. Je veux croire que le résultat ne sera pas atroce ( ?). Je me répète : c’est là mon optimisme.
Quant au « séisme » … nous sommes déjà bombardés d’un série de petits séismes, la science ayant plus avancé en 70 ans (en gros) qu’au cours de centaines d’années. Et si on remonte au début de l’ère industrielle, c’est ahurissant la vitesse de développement. Et ça va en s’accélérant de manière exponentielle. Moi qui ne suis pas un barbon, j’ai vu naître le magnétoscope, le clonage, le séquençage de l’ADN, le portable, l’ordinateur… jamais l’homme n’avais assisté au cours de sa vie à autant de changements qui sont, d’une certaine manière, des séismes. Une série de chocs qui ne peuvent que l'ébranler sérieusement. Plus ce qui se passe avec le renouvellement des populations qui, de par la présence d’ethnies et de cultures différentes modifient encore notre « biotope » d’êtres humains . Notre paysage mental connaît donc bien un séisme constitué de tout ces minis séismes –pour autant qu’ils soient mini d’ailleurs. Mais ce n’est pas la venue du Paraclet (pas encore?).

Maintenant Orphéus, l’idée de « guider » Mr moyen… Il n’y a plus de Hugo, de Michelet, de poète « lyre du peuple ». La vedette a remplacé l’écrivain, les manieurs-inventeurs du Logos ne sont plus habilité par la foule. Il se peut, par contre, que cette même foule devienne une opinion mondiale avec laquelle les gouvernements devront compter comme les monarchies du 19ème ont du apprendre à le faire avec les opinions nationales. Nous verrons.

Autre chose ( pas sûr d’ailleurs…) en passant : comme on a oublié Tien an men ! Ce prodigieux élan vers la liberté d’expression et de votes qu’emblématisait cette statut de la liberté construite par les étudiants qu’attendaient les massacreurs, ces étudiants qui avaient écrit ces fabuleux messages en plusieurs langues ( «le 89 de la Chine). Ces jeunes gens si follement courageux qui crurent faire tomber le totalitarisme, voilà que nous allons les bafouer en nous rendant « sportivement » en Chine pour les jeux olympiques (alors que l’Urss avait été boycottée pour bien moins que ça). C’est quelque chose qui me laisse triste infiniment, amer, et qui me dégoûte. Mais sans doute suis-je bien naïf…

Écrit par : Restif | 17/01/2008

Je pense également que notre civilisation est en pleine mue mais quant à savoir ce qu'il en sortira... c'est une autre paire de manches comme on dit. Le pire et le meilleur sont possibles parce que les extrêmes n'ont jamais été éloignées à ce point et c'est sans doute cela qui est préoccupant. Je suis partagée entre la peur et l'espoir à vrai dire, l'homme est tellement imprévisible (et si prévisible pourtant, éternel paradoxe). D'où ma foi en l'individualité, en la singularité et en Dieu qui, quand il n'y aura plus rien à faire, que tout aura été tenté, interviendra sans doute (mais ça c'est ma vision des choses ou plutôt une conviction inébranlable).

Écrit par : irina | 17/01/2008

Bycott Nokia !
Voilà ce qui en sortira; quand on aura pompé la Roumanie après avoir pompé l'allemagne, on ira pomper ailleurs et quand ici il n'y aura plus que de la misère, on reviendra pomper en appauvrissant
ailleurs !
Alors si c'est ça la "liberté", qu'elle crêve !

Écrit par : joruri | 22/01/2008

il y a eu quand même de beaux salopards, et c'est trop, d'honneur que de le citer...devoir de mémoire...oui, bof.
parlez voir un peu de ceux qui ont œuvré pour l'humain...les autres, on en est gavé, vous ne trouvez pas?

Écrit par : astrale | 22/01/2008

Et bien,Joruri is back.

Astrale,je pense qu'il y a là un article intéressant qui met en avant les collusions subtiles qu'il peut y avoir entre la social-démocratie et le fascisme d'un point de vue idéologique. Et ce point de vue ne manque pas de soulever des questions.

Écrit par : Henri | 22/01/2008

Ils ont les bourses vides !
Non seulement ce sont des voleurs, mais ils sont tellement cons qu'ils se volent eux-mêmes !
Raclures de fond de bidet...
Et bien l'Ordre nouveau nait avec le bruit d'un colombin au fond d'une cuvette enveloppé de son placenta qui sent déjà la charogne !

Écrit par : joruri | 22/01/2008

Il est bon de savoir que XP qui fait le beau sur le net,
se répand depuis plusieurs mois, dans un délire paranoïde de première catégorie, en insultes ignobles, scandaleuses et abjectes auprès de certaines de ses anciennes connaissances, se distinguant également, par un harcèlement téléphonique frénétique et l'envoi de messages immondes dont le contenu extrêmement repoussant est à vomir.

Pour ne rien oublier dans l’immondice, ce minable olibrius puant, lance ses petits trépignements de malade hystérique qui le déshonore à l’endroit même des enfants de ces dites anciennes connaissances, utilisant la calomnie lâche, l’injure basse, et le dégueulis satisfait, ramenant ses prétendues réflexions au niveau qui est le leur réellement, soit celui de la crasseuse poubelle qui est en fait sa demeure naturelle dans laquelle il prospère et subsiste misérablement.

Effectivement, plusieurs plaintes ont été déposées devant les instances concernées, et il est à présent dans le collimateur de la justice pour ses plaisanteries au goût sinistre dont il devra rendre compte.

Écrit par : Hidden Required | 30/01/2008

Et bien t'es beau toi aussi, mon troll à la con... et tu pètes une bien triste forme, autant te le dire, hein... ton anonymat n'a rien de Zorro... on dirait plutôt le Sergent Garcia en train de se mettre le doigt dans la bouche pour vomir un coup histoire de soulager sa conscience d'être aussi gros, vulgaire et ridicule. Et puis, garçon, si t'as un problème avec XP, tu règles ça d'homme à homme et en privé je te prie... ne viens pas déféquer en ces lieux ta bile nauséabonde...

Allez... couché...

Écrit par : Nebo | 30/01/2008

Y a des moments, on a pas le temps, l'envie, la disponibilité etc....Mais tout de même, la tronche des deux débiles en vadrouille sous les acclamations du bétail à chaque fois que je clique sur "Incarnation"......
Nébo, aurais-tu un p'tit truc a balançer à nous autres faméliques de l'âme. Je sais pas moi, un petit rappel littéraire, une divagation.....Juste deux lignes....Histoire de rincer tout cela à l'eau claire...
Allez. Salutations.

Écrit par : orpheus64 | 31/01/2008

Faut me laisser le temps... en attendant les deux zouaves sanguinaires font réfléchir...

C'est marrant, mais à chaque fois que je vois leurs gueules, dans cette voiture, je les trouve ridicules et comiques... leurs faits et actes me rappellent néanmoins à la réalité... mais c'est Chaplin qui a gagné... deux semblables salopes on ne peut, en temps de paix, que se foutre de leurs gueules... mais nous sommes en guerre... et la guerre a muté... et il y a des enculés qui minimisent les actes de benito et Adolf, les présentent comme des saints presque et... rêvent d'avoir leur pouvoir afin de terminer leur travail. Alors, laissons-les là encore un certain temps... ils font cogiter.

Écrit par : Nebo | 31/01/2008

C'est sûr que quand on connait tous les ressorts qui se positionnent derrière cette bonhomie et cette bonne humeur affichée, ça fait réflechir...
Cependant c'est également rassurant de pouvoir visualiser l'Ennemi à travers un visage. A ce moment je pense à ce film dont nous avions parlé "jadis" et dont j'ai oublié le titre, où le démon se transmet par simple contact de la main. Il voyage ainsi impunément d'incarnation en incarnation et demeure insaisissable....
Dérangeant et terrifiant.

Écrit par : orpheus64 | 01/02/2008

Le "hasard" des lectures vient de me permettre d'apprendre que Marc Augier - plus connu sous le pseudo de "Saint Loup" ( nazi pur zyklon B), rédacteur du journal de la LVF "Le combattant européen", débuta sa carrière comme secrétaire du mouvement de jeunesse socialiste "Auberges de la jeunesse". Début 41 il avait publié un article violement anti-militariste contre Vichy sous le titre "Le paradis des adjudants"... Puis il s'engagea qqlq temps plus tard à la LVF avec le grade de sergent... (Cf Jacques Delarue, "Trafic et crimes sous l''occupation", p213).
Saint Loup est l'un des"grands" noms du néo-nazisme : "Les nostalgiques", "Les hérétiques" et autres livres d'un attendrissant lyrisme. sont les biblettes des minuscules du concept..

Ce socialo chantre de la tendance gammée est bien un must chez les ratiboisés du neurones (hélas, tous ne sont pas béant de l’intellect, ex.Enzo), aussi m’a-t-il paru parfaitement à sa place sur ce fil.

Écrit par : Restif | 03/02/2008

Normal, en effet, qu'après cela, nos neuneus franchouillards considèrent François de La Rocque avec ses "Croix de Feu", par exemple, comme un fasciste, alors qu'il fut déporté par la Gestapo, que De Gaulle le mit à l'écart du point de vue politique et qu'il mourrut rapidement après son retour des camps de la mort.

Pendant que les communistes en 1940 faisaient profil bas devant l'occupant, à cause du pacte germano-soviétique,François de La Rocque était déjà en resistance effective contre le vert de gris des boches. Et c'était un Nationaliste et un Catholique, non de Dieu.

Écrit par : Henri | 04/02/2008

Orpheus : le film dont tu parles doit être "Le témoin du mal" avec Denzel Washington. Je ne connais pas le titre en anglais.

Écrit par : irina | 04/02/2008

Henri, je suis bien content de votre com'.

J'ai effectivement entendu dire qu'on avait abjectement sali de La Rocques, hélas, j'avoue le connaitre trop peu. Il faut dire et redire ces choses.

Mais vous donnez les raisons de cette ignoble calomnie : "c'était un Nationaliste et un Catholique".
Donc pas de Francisque comme Mitterand ( l'ami de Bousquet) ou de travail volontaire en Allemagne comme Marchais; catholique, nationaliste et en résistance dès 40, il est à liquider dans les mémoires.
Je le note, je le google (en attendant mieux) et je le ressors.

Écrit par : Restif | 05/02/2008

Tout y compris la meilleure des choses devient affreuse poussée à l'excès. On a bien brûlé des innocents au nom du Crucifié... Alors évidemment, on peut choisir de créer un enclos intellectuel, mais alors on aura une vue partielle, c'est à dire partiale.
C'est le mal qu'il faut incriminer. Il va de la droite à la gauche en passant par le centre, du communisme au libéralisme, du catholicisme au Bouddhisme indifférement.

Tout ce qui est exagéré devient mauvais.
par exemple, une idée bien arrêtée peut devenir une obsession, c'est à dire une pathologie...

Henri, je ne vous parle pas à vous, Vous m'avez traité de pisse, et j'attends vos excuses. En attendant, permettez-moi de vous dire que vu la manière dont vous m'avez parlé, je considère que vos réflexions, systématiquement et par principe, sans argument et tranquillement ne peuvent qu'être nulles, partisanes, illusoires et sans intérêt.

Écrit par : joruri | 05/02/2008

Je ne vous ai jamais traité de pisse. C'est minable. Je vous avais dit très exactement : "Et bien si vous, vous êtes le créateur de votre être,c'est à la pisse que vous l'avez fini. ça patauge encore." Ce ne fut qu'un échange de bons procédés. Que je vous présente mes excuses ? Kiss my ass comme disent les ricains.

Écrit par : Henri | 05/02/2008

T'as qu'à le faire toi-même , et suce ton fond de capote quand tu auras fini de lécher ton fond de bidet.
Pour les procédés, ma pupuce tu peux t'accrocher...
Ah ah ah...

Écrit par : joruri | 05/02/2008

Et moi je n'ai jamais dit que j'étais le créateur de mon être. Apprenez à lire.
Et maintenant, ta gueule, parce que moi, j'attends la suite; c'est vrai les deux connards là-haut on les a assez vu...

Écrit par : joruri | 05/02/2008

Et vous vous êtes relus, vous, Joruri, quand vous manquez sérieusement de tact quand vous vous adressez aux autres, à Restif, par exemple.

Écrit par : Henri | 05/02/2008

"Tout ce qui est exagéré devient mauvais.
par exemple, une idée bien arrêtée peut devenir une obsession, c'est à dire une pathologie..."

Écrit par : . | 06/02/2008

Je manque de tact à cause de la manière dont tu m'as acceuilli ici.
Tu as peur de l'autre, hein, tu as besoin d'être adoubé par papa Restif, c'est ça ? Tu veux gagner un bon point de la part du clan, et qui sait même une belle image en couleur ? Rhhooo, c'est trop mignon.
Si tu ne m'avais pas acceuilli comme tu l'as fais, je n'aurais pas eu la mauvaise impression que m'a laissé ce blog, et qui sait, j'aurais pu dialoguer de manière interessante avec Nebo. C'est de ta faute cette merde, petit rigolo, et tu me did de te lécher le cul, konar, en guise d'excuse, et bien va te gratter, merdos, et que le cul te pêle, bruti.

Écrit par : joruri | 06/02/2008

Bon allez, passons à autre chose. Vous choisissez d'en rester à vos propos ? Grand bien vous fasse, mais pour moi, vous êtes devenu inexistant, invisible, transparent, plus un mot de moi à vous.

Écrit par : joruri | 06/02/2008

Moi je trouve que vos réponses sont toutes prévisibles.Vous en faites des tartines et des tartines à quelqu'un qui est inexistant et invisible, ce qui est curieux. Je crois surtout que vous êtes psychologiquement perturbé,mais ça se soigne, vous savez,il suffit de tomber sur un psy de qualité.Vous êtes en plus en contradiction constante entre votre Christ et votre attitude très moyenne,insultante et irréfléchie.et puis cette façon que vous avez de tout me mettre sur le dos,ça me fait penser à Pilate s'en lavant les mains. :-)

Écrit par : Henri | 06/02/2008

Mouais... Ca va , le ton s'est radouçi...
rappelez-vous que j'ai dis que je parle sur le ton auquel on s'adresse à moi.
je suis un mauvais chrétien ? Et alors ? je copine pas avec l'opus dei moi au moins, comme ratzouille, celui qui crêve de peur à l'idée que quelqu'un puisse être heureux quelque part !
Et pour tout dire, je deviendrai peut-être catho quand ce pécheur public de Sarko ne sera plus chanoine et que les saintes nitouches vaticanes arrêteront de soutenir tous les Pinochet de merde que l'économie de cet huluberlu de Milton friedman a jugé bon de lancer sur le pauvre monde !

Écrit par : joruri | 06/02/2008

Pinochet ? En 17 ans de pouvoir 3000 disparus.

Si Allende était resté au pouvoir je doute qu'il ait fait aussi peu. Des sortes de corps francs communistes étaient déja en train de se constituer et ça allait saigner chez les propriétaires et les bourgeois,mais il est vrai que vous n'affectionnez pas cette caste qui n'est pas la vôtre.

Je ne vous demande pas d'être catholique,démerdez-vous,mais mettez juste de la cohérence dans ce que vous êtes.Et considérez vous un petit instant avant de croire que vous êtes au dessus des autres.

Écrit par : Henri | 06/02/2008

Les français aussi ont torturé et conseillés grâce à Ossarès en amérique du Sud.
Aujourd'hui, ceux qui aux Chili manifestent contre la privatisation de l'eau sont menacés de sanctions "anti-terroristes", c'est à dire de décennies de prison. je n'écouterai jamais que pour les attaquer les propos de quiconque fait le moindre geste en direction de ce satan là et je sais maudire autant que bénir dans la prière.

Ce qui suit sera ma réponse. je pars d'ici en secouant la poussière de mes pieds.
Je me suis penché sur mon semblable avec les yeux nouveaux que Tu m'as donné.
Peu à peu, l'amour s'est implanté dans mon coeur, avec son feu: la souffrance.

J'ai entendu le pleur des mères, des affamés, des délogés, comme avec l'oreille de Dieu, le pleur des battus et emprisonnés, comme à travers Ta Parole, et j'ai haï le mal de toute mon âme, d'une haine dont je sais qu'elle est éternelle, parce qu'elle est l'ombre portée de Ton amour.
Chaque jour qui passe j'en apprends plus sur la perversité des puissants, (car qui te livra, sinon le clergé et les pouvoirs ? ) et chaque jour qui passe, je sens que flotte au-dessus de ce monde l'ombre de sa condamnation; très réèlle, efficace, souveraine.
Pourtant si j'entends pleurer un jour un riche dans sa solitude, dans sa souffrance, dans son deuil, oui, je lui donnerai de mon pain, de mon eau et de mon coeur.
Je le sais et Tu le sais, mon coeur n'est plus tout à fait mien désormais.

" Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l'amour."
Prépare toi donc , parce que je serai là.

Écrit par : joruri | 06/02/2008

Je me souviens de la surprenante algarade jorurienne.
J’avais, je l’avoue été fort surpris –ainsi que Nebo s’il m’en souvient bien, lequel écrivit « mais que lui a-tu-fais pour qu’il explose ainsi ? » (je crois d’ailleurs que l’étonnement fut général).

Oui. Qu’avais-je fait en vérité ? très simplement, j’avais donné (comme en d’autres occasions) un lien –qui s’adressait à TOUS – sur un philosophe chrétien de premier plan qui, dans sa très obstinée recherche d’une parole propre à saisir ce qui s’élabore dans les aujourd’hui se confronte, entre autres, à Nietzsche. Mr joruri eut alors une réaction bizarre, s’accaparant ce qui était donné à tous pour nourrir le débat, il me lança à la tête quelques désagréableries sans importance mais confondantes et consternantes tant elles tranchaient et juraient avec mon humble lien. Que jamais jusqu’alors je n’eus agressé ce monsieur, bien au contraire, rendait plus éberluant, plus effarante encore cette glissade dans la rage stridente.
Depuis, je m’écarte soigneusement de tout échange avec cet être criard; non que je lui en veuille, mais je ne vois pas comme débattre avec un fulminant en instance d’ouragan, très fragile de la masse critique.

Mon cher Henri, si nous à l’avenir nous échangeons quelques propos, ne tenons compte que de nos seuls coms, sans nullement nous occuper d’un éventuel bruit de fond.

Écrit par : Restif | 06/02/2008

Washington a annoncé que les Etats-Unis pourront à l'avenir infliger le supplice de la baignoire pour interroger les personnes suspectées de terrorisme.

Voilà que le vrai visage du capitalisme se découvre.

Écrit par : joruri | 06/02/2008

C'est vrai... les islamistes qui prennent des trisomiques à présent, comme Kamikazes, pour leurs attentats suicides sont tellement plus humains que nous autres sales tortionnaires. Caressons-les dans le sens du poil, ils sauront nous le rendre.

Écrit par : Nebo | 06/02/2008

Imbécile ! Bush ajoute à leur force et à leurs arguments ainsi qu'à ceux de ceux qui se retenaient par souci dun regard international. Ce con qui a tué 300 000 Irakiens par usure et mensonge donne l'exemple, quand toi ou tes proches seront pris dans cette escalade moyennageuse t'aura pas l'air con !
arrête de nous emmerder avec tes conneries , et engage toi dans leurs troupes si t'es un homme, petit rigolo !Qu'est-ce que tu fous encore là ? allez, fais moi ton paquetage et va assumer tes choix sur le terrain !
Seigneur, pardonne les, ils sont trop cons ! Quand à l'autre Bretonne empoudrée qui fait des phrases, se branle en mêle temps dis-lui de ma part que ses sermons elle peut se la carrer dans l'ognon jusqu'aux amygdales.

Écrit par : joruri | 06/02/2008

Dites donc, Joruri, vous me traitez d'Imbécile alors que je ne vous ai pas manqué de respect. Restif non plus d'ailleurs. Mais vous tenez subitement à son sujet des propos plus que douteux. Vos états d'âme sont lourds et ingérables. Et puis votre manière de tutoyer est sans grâce. Méfiez-vous, vous allez vous fabriquer un ulcère si ce n'est un Cancer. Et puis vous nous traitez de "cons" pour couronner le tout. Bah... si j'étais Ma Dalton je vous laverais la bouche avec du savon. Vous avez oublié que c'est bien ce qui en sort qui peut salir et non ce qui y rentre. Je vois que mes prières n'ont pas fonctionné avec vous... soit Dieu n'en a rien à foutre de ma pomme... ou alors, il n'en a rien à foutre de la vôtre. Faites vos jeux... Cartes sur table. Puisque vos convictions sont tellement solides et ancrées. Bonne fin de soirée tout de même... comme disait un de mes héros d'adolescence, Lemmy (Bassiste/chanteur de Mötörhead) : "La Vie est trop courte pour la Haine."

Bonjour Chez vous...

Écrit par : Nebo | 06/02/2008

Bah, comme beaucoup d’être sommaires, monsieur Jo. fricote dans l’allusif salace, niveau : « ’ouas le keum, comment ki cause la tarlouze ». Il y a des terrains qui resteront toujours en friches...

Il est venu se coller illico dans l’échange entamé avec Henri, car c’est la vraie glu cet infime.
Qu’il s’amuse dans son bac à sable.


Heureux de te retrouver, ^_^
Ah, ce Mac très up to date, quel mirifique engin pour se baguenauder dans les infinis !

Écrit par : Restif | 07/02/2008

Comme beaucoup de gourous la Bretonne d'opérette se paye de mots et cherche à s'attirer des adorateurs prosternés, tels qu'Henri...
Le respect, ca se mérite Nebo, et quand on est assez inintelligent pour affirmer que pour combattre la barbarie il faut utiliser la barbarie, c'est pas du respect qu'on mérite, mais un coup de pompe au cul.
Mon gamin dit ça, et je lui colle une targette, alors toi imagine un peu un peu le respect que je porte à tes ânneries ! Même des collégiens ont dépassé ce stade !

Écrit par : joruri | 07/02/2008

je suis méga impressionné, Joruri, vous me faites gravement flipper. J'en pisserais dans mon froc...

Écrit par : Nebo | 07/02/2008

Vous en pisseriez dans votre froc de rires, j'ose espérer, Nebo.

Écrit par : Henri | 07/02/2008

Démasqué ! damned, « Il » est trop fort et j’avoue. Oui, Henri, dont on sent combien il est fragile (mais tout le monde n’a pas la force de caractère, le calme marmoréen de Jo.) est l’un de mes (nombreux) disciples ;(au fait Henri, j’attends toujours mon dernier chèque avant de vous révéler le mantra de templier-nietzschéen du 22ème grade.)

Méditant sous l’effigie grandeur nature de Bush en comptant les subventions néo-cons, j’attends mon heure sinistre…

Écrit par : Restif | 07/02/2008

Oh, mais je dis pas ça pour que tu pisses, seulement pour que tu penses ! Ah ah ah !
En attendant, tes idoles ont bombardé des villages Irakiens au phosphore blanc, qui brule jusqu'à l'os, femmes et enfants, et il n'y avait pas un seul Irakien dans les avions le 11 septembre, pas une seule arme des destruction massive en Irak. le phosphore blanc est une rame chimique, utilisée sur des civils, et le résultat des délires de cet enculé de rosbeef, c'est qu'il n'y a jamais eu autant de fanatiques musulmans en Irak ! Tu me fais de la peine.
Pour couronner le tout, 45 organisations de service secrets viennent d'assurer qu'il est impossible pour l'Iran de posséder l'arme atomique avant des lustres, ce qui n'empêche pas ce Stroessener de merde de Cheney de pousser cet abruti de Bush d'attaquer l'Iran avant les élections.
Bref, ce que je cherche à te dire, c'est que tu es du coté d'un connard fini coupable de crime de guerre, et que dans ces conditions, tu poeux y aller de ta prose tant que tu veux, avec pipi, caca prouts et autres borborygmes, tu me laisses indifférent. je n'écris ici que dans un seul but: te faire retourner ta chemise.
Quant à h. Doit être mignonne avec un tutu rose...
Tu affiches tes convictions, très bien, c'est ton droit, mais ce faisant, tu t'exposes à la critique, et ça, c'est le mien.

Écrit par : joruri | 07/02/2008

Mais je n'ai jamais prétendu être calme, (c'est à dire je suppose indifférent ?) plus intelligent que quiconque, concours qui me fait chier depuis la primaire, mais seulement d'être capable d'un début de bon sens qui apparemment fait si facilement défaut à ceux qui s'estiment lettrés ...
J'ai le droit de dire qu'un mec qui me dit fait avec de la pisse est fait avec de la m... surtout quand il n'arrête pas d'en apporter la preuve à travers des geignements serviles et des prosternations tournée vers la Mecque Bretonne ! :)))
On peut rigoler quand même même. Tout le monde ici est si content de se passer la brosse à reluire que le peu d'exotisme que je pourrais apporter dans cette masturbation collective ne peut qu'avoir un effet stimulant. Car comme chacun sait, la saine concurrence et elle seule est capable de faire naître d'authentiques "créateurs"pas vrai ? C'est bien l'idéologie de votre bord qui le dit n'est-ce pas ?
Donc, vous êtes pour ? Je suis contre !
Car j'ai des principes, moi, madame.

Écrit par : joruri | 07/02/2008

"Quant à h. Doit être mignonne avec un tutu rose..."

Cas Freudien de plus en plus complexe. La Souffreuteuse Souffrance dégouline encore.

Laissez-vous aimer Joruri, laissez-vous aimer.

Tenez, je vous donne ce que vous attendez de nous... ça va, peut-être, vous rassurer un peu :

"Restif, je suis comme Henri, ô Sage Gourou, Honorable Mandarin des célestes envolées, à vos pieds pour recevoir la bénédiction pro-Bushienne, subir la soumission de votre écarlate splendeur intellectuelle... daignez accepter mon éternelle dévotion..."

Écrit par : Nebo | 07/02/2008

Ps. Un certain Orphéus 64 a pris il y a quelques temps la liberté de s'inscrire comme administrateur chez moi.
S'il vient de chez vous, dîtes à cet espion que j'aimerais assez que la prochaine fois qu'il aura des velléités à
se faufiler dans mon jardin privé, il me demande la permission, car contrairement à lui, je suis pour la propriété privée, moi.

Écrit par : joruri | 07/02/2008

Ah, Frère Nebo, quelle suave mélodie à mes perfides oreilles. mais ayant moi-même soif de servitude volontaire, je quitte ma Mecquer bretonne et cours faire mon rapport au Maître secret, le Supérieur Inconnu Ted N***. Là, à Guantanamo, tout en regardant torturer qqlq victimes l'agent secret Orphéus 64 (je l'ai dit, nous sommes nombreux) fait son rapport et moi j’écoute les instructions secrètes du Grand Dragon Blanc :

Une seule menace à l'horizon, le Très Pur "J" . Il est humble, sage et laconique. Il est L'ELU. La Matrice tremble!...

Écrit par : Restif | 07/02/2008

In the road to Guantanamo, le man in black "J" fait la guerre à Matrix. Que de références cinématographiques Restif !
(Vaut mieux en rire parce qu'ici qqun est vraiment pitoyable...)

Écrit par : irina | 07/02/2008

Oh que oui Irina, vaut mieux en rire et s’hollywooder le mémoriel. Mais c’est qu’il a réussi sont coup le sacré petit bougre ! Tous les projos sur son cas.
Ah, ces hyper actifs en mal de tendresse…

Écrit par : Restif | 07/02/2008

Le coup de la Mecque Bretonne, c'est en effet pas mal du tout. Ah ! Si les bretons l'entendaient... ils souriraient jaune... du moins ceux que je connais. Mais y'a peut-être un semblant d'espoir pour "Mister J", puisqu'il avoue être "pour la propriété privée"...

Écrit par : Nebo | 07/02/2008

Fil « j », suite.

C’est vrai : « rendez à César… » … Preacher Jo est un chrétien cohérent. Si seulement il pouvait rigoler un peu...


Cohérent, il l’est un peu moins quand il est question d’œil, de paille et de poutre - il me souvient également que le « raca » à son frère est condamné, et sévèrement : quand on se présente sous les auspices de la Parole, on n’a pas le droit de la souiller par de telles incongruités
(puisque je suis accusé de faire un sermon lorsque je rappelle ce simple fait –l’incompréhensible explosion jorurienne- autant y aller franco).

Que inauguration pour ce beau Mac!

Écrit par : Restif | 07/02/2008

Cher Joruri, le jour où après la reception en règle de maints uppercuts et crochets au foie de la part de vos interlocuteurs vous êtes revenu malgré tout tendre une main amicale au maître de ces lieux, je n'ai pas voulu y voir de machiavélisme. Encore moins ne vous ais-je imaginé en petit christ de bon marché.
Aussi ais-je simplement cliqué sur le lien "joruri" pour en savoir un peu plus. En débarquant sur votre site, je me suis inscrit en tout politesse pour y revenir plus tard....
Si aujourd'hui cela fait de moi un administrateur infiltré et un mauvais espion (ayant conservé le même pseudo qu'ici même), alors veuillez acceptez mes modestes excuses.
Cela dit de vous à moi, je trouve vos dernières envolées nettement moins interessantes. Vous ne troublez plus la fête de manière pertinente. Vous y ajoutez juste un peu d'odeur de vomi. Ce qui hélas ne nous conduit nulle part.

Écrit par : orpheus64 | 08/02/2008

Si votre action s'est déroulée en toute transparence vous n'avez rien à vous reprocher Orpheus64,mais Joruri me semble bien paranoïaque. Il voit le MAL partout.

Écrit par : Henri | 08/02/2008

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