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29/12/2008

Le Troisième Jihad

=--=Publié dans la Catégorie "Franc-tireur"=--=

 

L'ami XP a signalé le texte sur ILYS, probablement via le site Islamovigilant Bivouac. Je reprends ici, en guise d'introduction, les extraits du livre phare de Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques. Paru en 1955, les passages en question sont saisissants.

 

Et, tout de suite dans la foulée, prenez le temps de visionner le film "Le Troisième Jihad". Ce qui se trame aux USA est également en train de s'installer progressivement en Europe. Même le MRAP est définitivement noyauté par les islamistes puisqu'il en est réduit, dorénavant, à réclamer la pénalisation du blasphème, après l'échec de ses basses oeuvres au procès contre Michel Houellebecq qui avait eu, rendez-vous compte du culot, le toupet de qualifier l'Islam de "religion la plus con du monde" après avoir lu le Coran. On se demande dans quel pays on vit. 

 

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"Sur le plan esthétique, le puritanisme islamique, renonçant à abolir la sensualité, s’est contenté de la réduire à ses formes mineures: parfums, dentelles, broderies et jardins. Sur le plan moral, on se heurte à la même équivoque d’une tolérance affichée en dépit d’un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident. En fait, le contact des non-musulmans les angoisse. Leur genre de vie provincial se perpétue sous la menace d’autres genres de vie, plus libres et plus souples que le leur, et qui risquent de l’altérer par la seule contiguïté. Plutôt que parler de tolérance, il vaudrait mieux dire que cette tolérance, dans la mesure où elle existe, est une perpétuelle victoire sur eux-mêmes. En la préconisant, le Prophète les a placés dans une situation de crise permanente, qui résulte de la contradiction entre la portée universelle de la révélation et l’admission de la pluralité des fois religieuses. Il y a là une situation “paradoxale” au sens pavlovien, génératrice d’anxiété  d’une part et de complaisance en soi-même de l’autre, puisqu’on se croit capable, grâce à l’Islam de surmonter un pareil conflit. En vain, d’ailleurs: comme le remarquait un jour devant moi un philosophe indien, les Musulmans tirent vanité de ce qu’ils professent la valeur universelle de grands principes: liberté, égalité, tolérance; et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu’ils sont les seuls à les pratiquer.

(…) Tout l’Islam semble être, en effet, une méthode pour développer dans l’esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d’une très grande (mais trop grande) simplicité. D’une main on les précipite, de l’autre on les retient au bord de l’abîme. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles pendant que vous êtes en campagne? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C’est ainsi qu’on en arrive au burkah moderne, semblable à un appareil orthopédique, avec sa coupe compliquée, ses guichets en passementerie pour la vision, ses boutons-pression et ses cordonnets, le lourd tissu dont il est fait pour s’adapter exactement aux contours du corps humain tout en le dissimulant aussi complètement que possible. Mais, de ce fait, la barrière du souci s’est seulement déplacée, puisque maintenant il suffira qu’on frôle votre femme pour vous déshonorer, et vous vous tourmenterez plus encore." (Pages 463-5)

"(…) si un corps de garde pouvait être religieux, l’Islam paraîtrait sa religion idéale: stricte observance du règlement (prières cinq fois par jour , chacun exigeant 50 génuflexions), revues de détails et soins de propreté (les ablutions rituelles); promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l’accomplissement des fonctions organiques; et pas de femmes. (…) Grande religion qui se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au-dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien du dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables; car s’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c’est plus grave) incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une “néantisation” d’autrui, considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer, puisque en se reconnaissant comme telle, elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants." (Pages 466-7)

"Ce malaise ressenti au voisinage de l’Islam, je n’en connais que trop les raisons: je retrouve en lui l’univers d’où je viens; l’Islam, c’est l’Occident de l’Orient. Plus précisément encore, il m’a fallu rencontrer l’Islam pour mesurer le péril qui menace aujourd’hui la pensée française. Je pardonne mal au premier de me présenter notre image, de m’obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les Musulmans comme chez nous, j’observe la même attitude livresque, le mêmes esprit utopique, et cette conviction obstinée qu’il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt. A l’abri d’un rationalisme juridique et formaliste, nous nous construisons pareillement une image du monde et de la société où toutes les difficultés sont justiciables d’une logique artificieuse, et nous ne nous rendons pas compte que l’univers ne se compose plus des objets dont nous parlons. Comme l’Islam est resté figé dans sa contemplation d’une société qui fut réelle il y a sept siècles, et pour trancher les problèmes de laquelle il conçut alors des solutions efficaces, nous n’arrivons plus à penser hors des cadres d’une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l’histoire; et encore trop brièvement, car Napoléon, ce Mahomet de l’Occident, a échoué là où a réussi l’autre. Parallèlement au monde islamique, la France de la Révolution subit le destin réservé aux révolutionnaires repentis, qui est de devenir les conservateurs nostalgiques de l’état des choses par rapport auquel ils se situèrent une fois dans le sens du mouvement." ( Page 468 )

"Les hommes ont fait trois grandes tentatives religieuses pour se libérer de la persécution des morts, de la malfaisance de l’au-delà et des angoisses de la magie. Séparés par l’intervalle approximatif d’un demi-millénaire, ils ont conçu successivement le bouddhisme, le christianisme et l’Islam ; et il est frappant de marquer que chaque étape, loin de marquer un progrès sur la précédente, témoigne plutôt d’un recul. Il n’y a pas d’au-delà pour le bouddhisme ; (….) Cédant de nouveau à la peur, le christianisme rétablit l’autre monde, ses espoirs, ses menaces et son dernier jugement. Il ne reste plus à l’Islam qu’à lui enchaîner celui-ci : le monde temporel et le monde spirituel se trouvent rassemblés. L’ordre social se pare des prestiges de l’ordre surnaturel, la politique devient théologie. En fin de compte on a remplacé des esprits et des fantômes auxquels la superstition n’arrivait tout de même pas à donner la vie, par des maîtres déjà trop réels, auxquels on permet en surplus de monopoliser un au-delà qui ajoute son poids au poids déjà écrasant de l’ici-bas." (Pages 471-2)

 

 

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Le Troisième Jihad

 

 

 

 

 

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Commentaires

Répétons-le jusqu'à ce que ceux de nos amis pour qui le monde est encore chaud et douillet se réveillent :

C'est une bataille pour la démocratie contre la barbarie. Notre civilisation contre la leur. L'islam progresse dans les mentalités en Amérique comme en occident. Les valeurs d'ouverture et de tolérance du monde civilisé sont menacées par la loi de la charia. Ils sont le danger N°1 qui nous guette. Il faut trouver des énergies alternatives au pétrole pour ne plus être dépendants d'eux. Si nous sommes encore capables de nous souvenir que nous sommes les Justes, il faut commencer à nous défendre.

The West must wake up!

Écrit par : Millie | 29/12/2008

Millie, vous qui êtes si jolie, apprenez que c'est tout de même l'idée démocratique qui nous a amené là où nous en sommes. C'est la démocratie qui nous oblige à tolérer l'intolérable.

Écrit par : Dindon d'la farce | 29/12/2008

"Democracy is the worst form of government, except for all those other forms that have been tried from time to time."
Winston Churchill, of course. ^^

Qu'aurions-nous à défendre contre l'obscurantisme et l'inhumanité des régimes totalitaires musulmans si ce n'était la démocratie? Ils sont des gens qui détournent les mots liberté et tolérance à leur propre avantage sans en connaître le sens véritable. S'il y a une chose que nous devons défendre contre leur marasme moyenâgeux stérile, c'est bien notre culture. Notre culture est celle de la remise en cause perpétuelle de toute certitude acquise, nous sommes le peuple du doute, nous sommes ceux qui interrogeons Dieu. Cela peut vous sembler être une faiblesse ; c'en est une pour les enfants d'Occidents trop faibles pour porter à bout de bras les 4000 siècles d'histoire qui nous contemplent depuis Hérode. Mais notre culture n'est pas une faiblesse pour qui possède encore le courage de la faire sienne et de l'affronter.

Nous sommes aujourd'hui confrontés au challenge formidable qui a propulsé autrefois le peuple juif aux sommets de la pensée : nous devons apprendre à défendre l'intelligence par l'intelligence face à la barbarie sanguinaire d'un adversaire qui ne possède quasiment qu'un seul cerveau pour 1,3 milliards de tête. Notre faiblesse est une force, notre force, c'est notre faiblesse. Nous sommes les gardiens de l'Absurdité sacrée du Sens de la Vie face à ceux qui dorment du sommeil du juste sur des réponses toutes faites.

Nous sommes les vrais Justes, car nous sommes humbles. Nous ne nous voilons pas la face devant la nature tragique de la condition humaine, nous marchons comme Jésus sur la surface mouvante des abîmes. Nous vivons désespérés car nous vivons sans nous mentir à nous-mêmes. Nous sommes les martyrs vivants de la très ironique vérité des sages lorsque les musulmans sont les martyrs morts de leur propre présomption.

Écrit par : Millie | 29/12/2008

"La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut pas s’avouer"

Que c'est joliment dit. Converse : En parlant d'une proposition : dont on change l'attribut en sujet et le sujet en attribut (cf. conversion) sans qu'elle cesse d'être vraie (Trésor de la langue française).

Pour l'avoir parfois écouté dans les médias, j'ai remarqué que Claude Lévi-Strauss parle un français de très haut niveau, d'un tel niveau qu'il paraît étrange à entendre à nos oreilles, plus habituées au langage limité à cinq cents mots des personnalités publiques.

Cela dit, il comprend mal le phénomène religieux, dans la mesure où il s'interroge en scientifique, même s'il a raison à 100 % sur l'islam. On ne peut pas mettre bouddhisme, christianisme et islam sur un même plan, comme il le fait. On peut certes comparer le christianisme et l'islam car il est vrai que le premier a influencé le second, si bien qu'on peut dire que la religion du dieu-lune est une hérésie chrétienne. Mais le bouddhisme et le christianisme se sont développés séparément, sans s'influencer l'un l'autre, donc je ne vois pas trop l'intérêt de dire que le christianisme a rétabli les peurs de l'au-delà que le bouddhisme aurait aboli, comme si le second était une réplique du premier. CLS est marqué par une vision évolutionniste des religions, on voit bien qu'il n'est pas croyant. C'est un relativiste, qui compare les religions comme un entomologiste compare les insectes. Ce n'est pas la meilleure façon d'appréhender le phénomène religieux, selon moi. En fait, chaque religion est unique, il est vain de les comparer entre elles. D'autant plus quand elles prétendent détenir chacune la vérité. Il faut bien qu'il y en ait une qui soit vraie et les autres fausses. Mais cela, CLS est incapable de le comprendre, compte tenu du point de vue qu'il adopte.

Écrit par : Sébastien | 29/12/2008

Dites-moi, Sébastien... Je suis curieuse : d'où vous vient cette expression "la religion du dieu-lune" en parlant de l'Islam? - Je l'ai beaucoup pratiquée moi-même autrefois, et l'ai rarement entendue utiliser par quelqu'un d'autre.

Écrit par : Millie | 29/12/2008

Je crois que c'est le Bal des dégueulasses qui est l'inventeur/découvreur de cette expression. Sans doute l'a-t-il récupérée ailleurs mais où ?

Écrit par : Sébastien | 29/12/2008

Bon, j'ai reçu la newsletter et je ne me suis pas abonné.
Pour ma part si je dois donner un avis ce sera celui là, vu qu'on me propose de participer d'une façon détournée :
- il n'y a pas de véritable démocratie.
- il n'y a pas de véritable islam.
- il n'y a que des interprétations.
- personne ne fait appliquer de loi divine.
- il n'y a pas de Justes.

Si vous aimez Voltaire et les progrès de notre belle société évolutionniste (je préfère société à civilisation parce que le mot civilisation a été créé au XIXème siècle pour traiter certains peuples de non civilisés - ce qui est soutenu plus haut par Millie au passage, perversion de l'esprit occidental) vous vous rangerez du côté du monde dit moderne, avec ses dysfonctionnements, ses états d'âme, sa déshumanisation perpétuelle, ses progrès constants dans la dégradation complète de nos ressources naturelles.

Si vous appréciez la rigueur religieuse menée à son paroxysme, les systèmes de pensée conditionnées, l'autoritarisme, une culture orientale de plus en plus manipulée/pervertie par l'occident, cette espèce de guerre permanente entre peuples, idées, représentants religieux et politiques etc… et vous aimerez sans doute les pays du Moyen-Orient avec ses contradictions que d'aucun pourraient taxer d'exotisme si vous n'imaginiez pas que derrière chaque musulman il y a un poseur de bombe.

Mais dans tous les cas vous aimerez des dictatures.

Et je pense qu'il faut être un peu fasciste/extrêmiste soi-même pour aimer soit l'occident actuel, soit le moyen-orient actuel (je ne parle même pas de l'extrême-orient hein ? parce que là c'est encore autre chose).

Le problème c'est qu'on demande toujours aux gens d'avoir un avis alors qu'en fait tout le monde s'en tape de vos orientations politiques dans un système où c'est le plus grand nombre qui décide. Si c'est ce système que vous appréciez : la démocratie, alors tant mieux.
De toutes façons vous pouvez parler, écrire, faire des tonnes de discours, vous ne changerez pas le monde et ses clivages (qui existaient déjà du temps du Vieux de la Montagne).

Quand je vois que les gens applaudissent l'élection d'Obama alors qu'ils conspuent Sarkozy je trouve ça amusant parce qu'Obama sera toujours plus à droite qu'un président français. En fait on a toujours besoin de donner son avis en occident, c'est… piquant.

On rêve de miracles et de changer le monde, un jour on va islamiser le monde, un autre on va le civiliser, les termes changent mais derrière ce sont toujours les mêmes histoires de commerçants en train de se disputer la part du gâteau.
Pour ma part bien entendu que je préfère mille fois la liberté d'expression parce que ça m'arrange bien mais en même temps est-ce que j'ai quelque chose d'intéressant à ajouter ? Non, pas plus que vous.
En fait je rêverai de leaders politiques véritablement doués et humanistes et de leaders religieux véritablement habités par la bonté et l'amour de Dieu Tout Puissant.

En général on préférera croire faire partie d'une intelligentsia, de prôner la révolution, d'être de droite ou de gauche sans bénéfice pour sa propre construction personnelle et humaine. Rentrer dans un système revient à ne pas penser par soi-même. Défendre l'Occident contre l'Orient est aussi idiot que de défendre l'Orient contre l'Occident. Enfin… on ne voyait pas ça comme ça parce qu'avant on imaginait que l'Orient ne pouvait pas se défendre contre notre économie.
[D'ailleurs, tiens, mais… les grandes invasions… les goths, les huns… ça a toujours été d'est vers l'ouest non ? C'est étrange ça.]

Si un jour je trouve les musulmans plus humains et plus justes que les laïcs je choisirai sans problème la voie de cette religion… mais en même temps je dis ça : les religions ne sont pas des systèmes qui nous permettent de devenir humains. Pas plus que le capitalisme ou que le communisme. Ou la démocratie qui fait que l'on s'amasse devant sa télé pour regarder la Star Ac alors que les gens crèvent de froid dans les gares. Pourtant on vote. Mais on vote pour un chanteur en fait. C'est simpliste, mais c'est ça la vérité : ouvrez n'importe quelle page d'informations sur internet, c'est édifiant. Il n'y a plus aucune information nulle part, il n'y a plus que des avis.

À la limite, vous faîtes de l'information là, on parle de Dieudonné, de Faurisson et puis on met en doute l'idée démocratique, Millie surgit comme une Marianne nous rappeler que nous sommes les Justes et que, merde, on s'est battus pour le capitalisme quand même à la fin !

Non, vraiment je pense que le meilleur système est la synarchie de Saint-Yves d'Alveydre.

Voilà, alors je m'en fiche que vous soyez païens, catholiques, fascistes, suppôts de Satan, américains, orthodoxes, juifs, franc-maçons etc… à vous exclure, à vous justifier vous faîtes tous partie d'un système qui vous dépasse et vous allez vous battre pour lui parce que vous ne voudrez pas changer.

Vous êtes sur-conditionnés et vous répondez à la haine par la haine. Gandhi disait : "œil pour œil et le monde deviendra aveugle."

Ah mais oui mais bon on va tous être forcés de devenir musulmans, on va venir nous égorger comme des moutons…

Bon… Qu'est-ce qui attaque le plus la laïcité en ce moment ? L'Islam ?
Mais à qui profite le fait que tout soit surveillé et contrôlé ? À vos gouvernants.

Forcément que vous ne vous sentez pas en sécurité avec cette menace générale qui plane sur vos têtes, ça va vous poussez à agir quand il le faudra, quand on vous le demandera. Et vous penserez que c'est pour votre bien.

Moi je vous dit bonne nuit parce que je vais me coucher alors moins de bruit s'il-vous-plaît et merci de me désabonner parce que je n'ai rien demandé, je tiens à rester pur de toutes idéologies politiques, religieuses et philosophiques qui ne viendrait pas de moi.
Je n'ai rien contre ce blog ni contre les gens qui y participent mais je ne pense pas que je puisse apporter quoi que ce soit à vos peurs d'un monde qui de toutes façons est en train de mourir toujours par la faute du voisin.

Merci.

VVK

Ps : Millie vous en faîtes trop, vous avez un discours estudiantin de droite et réactionnaire de par les termes employés. Et je trouve cette histoire de cerveau et de têtes est à frémir.
Vos références perpétuellement religieuses sont étranges, je ne vois pas où le peuple juif a été au sommet de la pensée. Je ne comprends pas comment nous en sommes arrivés à marcher sur les eaux.
Et pour ce qui est d'interroger Dieu je pense qu'on a eu bien fait de se séparer de l'église catholique. Mais, contrecoup : on a créé le scientisme. On peut pas gagner à tous les coups, hein ?

Écrit par : Cult! | 30/12/2008

Pour terminer je dirais que je préfère encore lire Dantec à toutes ces foutaises bien pensantes, au moins on sait qu'il se drogue.

Écrit par : Cult! | 30/12/2008

- il n'y a pas de véritable démocratie.
- il n'y a pas de véritable islam.
- il n'y a que des interprétations.
- personne ne fait appliquer de loi divine.
- il n'y a pas de Justes.

Il n'y en a peut-être pas dans le réel en tant que les philosophes l'envisagent dans sa continuité, et il n'y en a pas pour les relativistes comme vous, Cult. Mais il y en a dans le monde de la discontinuité du virtuel du Verbe et de la pensée.

"je préfère société à civilisation parce que le mot civilisation a été créé au XIXème siècle pour traiter certains peuples de non civilisés"

Certains peuples sont moins civilisés que d'autres, mon vieux, quittez ce babygros!

Les gens comme vous n'ont jamais de problèmes avec personne car il ignorent combien il peut être explosif d'appeler les choses du réel par leurs noms, de ne pas avoir peur des mots qui nous jugent, qui nous rendent partiaux, et qui ne tournent pas le dos aux heures les plus sombres de l'histoire. Il ne savent pas qu'il faut du courage pour se laisser sciemment ranger par ses interlocuteurs dans de petites cases, et encore plus pour les surprendre et les détromper.

Les gens comme vous se concentrent sur des questionnements métaphysique de niveau adolescent, c'est-à-dire du niveau de leur nombril, car ils ignorent la seule forme d'amour qui demande de la maturité et un esprit de sacrifice : l'amour universel.

Vous n'exercez votre esprit critique que dans la sphère privée, d'une manière typiquement féminine. Vous ignorez que des hommes ont besoin de s'incrire intellectuellement dans la grande marche des évènements, de l'histoire, et de la tragédie de l'humanité par com-passion et par esprit de justice. A l'abrit de vos intuitions, vous ignorez tout simplement cet autre instinct de l'homme, qui n'est pas l'instinct de survie : l'instinct de justice. De même que vous ignorez la bonne volonté de ceux qui oeuvrent de la meilleure volonté qui soit à ne pas faire le mal, et même à faire le bien.

Vous me répondrez peut-être que l'enfer est pavé de bonnes intentions, que les hommes qui veulent le bien d'autrui sont à craindre. Je vous répondrai aussi que sans son idéalisme, l'homme ne serait pas un homme, mais un simple animal.

Ce n'est pas nous qui sommes suradaptés, Cult. Nous préchons dans le désert. Notre pensée est marginale, même lorsqu'elle tente courageusement de défendre au milieu de la défection générale les valeurs ancestrales de notre civilisation (mot magnifique, contraire de la barbarie) ; bien plus courageuse que la vôtre, qui pourrait vous permettre de fricotter avec les pires des dictateurs du monde, de manger à tous les râteliers, sans rien trahir en vous de fondamental, car vous n'avez pas de sens de l'honneur, c'est-à-dire aucun parti.

S'engager, c'est prendre un risque, c'est faire un choix, c'est accepter un combat.
Avoir un combat, le vivre intellectuellement, c'est ma manière de faire connecter mon "virtuel", c'est-à-dire le monde de ma pensée, avec tous ces autres gens autour du monde qui crèvent de se battre, pour la bonne, comme pour la mauvaise cause, parce qu'ils ont des convictions.

Sachez que celui dont l'actualité vrille les tripes, et qu'elle fait gueuler, est bien plus compatissant que vous à l'égard de la majeure partie de l'humanité, qui est dans le besoin, et pour qui la vie est une lutte.

Rien n'est plus éloigné de la souffrance du monde que la quiétude intellectuelle de celui qui vit dans le confort et ignore ce que c'est que d'être humilié car il n'a pas de sens de l'honneur.

La pensée doit être une lutte, car la vie de ceux qui souffrent est une lutte. Et le devoir de la pensée est de faire corps avec la véritable nature du réel qui est monstrueuse.

Contrairement à vous je ne me laverai pas les mains de mes responsabilités intellectuelles en disant que le monde va mourir, car c'est faux.
Contrairement à vous je ne m'intéresserai pas à l'art religieux et à l'essence de toute chose en délaissant l'étude de la religion elle-même uniquement parce qu'elle est trop sérieuse et trop sulfureuse pour en parler en aimable compagnie.
Contrairement à vous je ne m'intéresserai pas à la kabbale en refusant d'entendre qu'elle a pour origine le même moyen-orient que celui dont on nous mitraille des images terribles à longueur de journaux télévisés.

"je trouve cette histoire de cerveau et de têtes est à frémir."

Heureuse de vous avoir fait frémir. - Toutes les plumes ne peuvent pas se le permettre.

"Vos références perpétuellement religieuses sont étranges, je ne vois pas où le peuple juif a été au sommet de la pensée. Je ne comprends pas comment nous en sommes arrivés à marcher sur les eaux."

Haha! Mais ce n'est qu'un métaphore mon cher! La différence avec les vôtres c'est que la mienne est incarnée.

"Et pour ce qui est d'interroger Dieu je pense qu'on a eu bien fait de se séparer de l'église catholique. Mais, contrecoup : on a créé le scientisme. On peut pas gagner à tous les coups, hein ?"

N'avez-vous pas honte de prétendre régler une question aussi intéressante avec une réflexion aussi plate?

Écrit par : Millie | 31/12/2008

Ah (en aparté) Millie, vous aurez ma peau!
C'est étrange comme idée. J'ignore ce qu'elle fait là mais elle est là. Ce doit être un truc symbolique, métaphorique...

Ceci dit, je ne vais pas trop prendre le temps de rentrer dans ce grand débat, peut-être pas encore mais, Millie, j'aime bien que vous parliez d'amour universel, j'aime beaucoup cela même.

Ensuite, Cult! (chez qui j'ai passé Noël, je précise pour Millie et Nebo), Millie, j'adorerais vous voir vous rencontrer un de ces jour, à la table d'un bar, autour d'un grog ou de quelque chose comme ça, j'assisterais alors sans doute à un échange passionnant. Je ferai l'arbitre pour vous empêcher de vous écharper. Nebo pourrait venir aussi.
Soyons amour. Hum.

Meilleurs voeux.

Écrit par : sidonie | 31/12/2008

Echange entre filles sur la réacosphère..... Les temps changent:)

Écrit par : XP | 01/01/2009

Bonne année (et repos!) au taulier qui aime les femmes - il a raison mais ca fait de la concurrence... A ces dames qui s'écharpent: Sidonie, Millie, bonne année. Et à messire XP dépassé par l'évolution fatale des moeurs...

A cult! j'ajoute que je vois un peu ce qu'il veut dire, ce sont là d'assez beaux scrupules après tout, je les comprends mais ils passeront souvent pour ce qu'ils ne sont pas je le constate une nouvelle fois.

Écrit par : Tang | 01/01/2009

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