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14/08/2009

Les poufs... sanguinaires ou non...

=--=Publié dans la Catégorie "Humeurs Littéraires..."=--=

Le journal que je tiens sera mon empreinte pour les lecteurs à venir. L’instantané prolongé, capturé dans l’écrin de l’écriture pour dire le souffle que je fus, la banale existence d’un renégat qui se cherche en creusant son tunnel à travers la jungle épaisse, ou en creusant sa tranchée, ou sa tombe. Mon combat si petit qui pourtant m’écrase.

La musique de Gov’t mule me guérit de tout.

 

À part le fric et ma fille Laura qui fait des siennes, y’a pas péril en la demeure. Malgré les états d’âme d'Irina, et malgré probablement les miens (et mes états d’âme sont parfois gratinés), je vis une relation stable qui trouve encore l’inspiration pour se renouveler. C’est juste plus secret et mystérieux, ça fonctionne dans les soubassements, dans les corridors perdus de nos êtres, par l’instinctive confiance, la nébuleuse indescriptible qui s’amuse de nous et avec laquelle, au fil des ans, on apprend à fonctionner. L’homme est une remarquable machine avec laquelle on est pas au bout de nos surprises. Admirable conception qui sait outrepasser ses imperfections.

Le Japon ravagé simultanément par un tremblement de terre et par un typhon. Life is sweet.

 

Les nazis, ces poufs sanguinaires, récupéraient les cheveux des juifs, avant leur exécution, pour rembourrer les coussins. Ils confectionnaient des abat-jours avec la peau de leurs victimes. Sans parler des dents en or, bestialement arrachées. Il n’y a pas de sot profit, même dans l’horreur la plus absolue. Mais rassurez-vous, défenseurs des drouadlomme. En Afrique on peut trouver sur certains marchés, les clitoris des jeunes filles excisées, pour je ne sais quelle consommation conseillée par les marabouts locaux afin de guérir magiquement de son impuissance, ou que sais-je ? De même, dans des régions reculées du Congo, on mange du pygmée car comprenez-vous, ces petits semblants d’hommes, ne sont pas des hommes, donc on peut les bouffer entre un singe et un crocodile (dont la chair, m’a-t-on certifié, bien préparée, peut être délicieuse). La boucle est bouclée, si je puis dire, entre la forte bête blonde, élue parmi les élus, et les crétins nègres et leur stupidité meurtrière. En Afrique du Sud Est, les albinos ne sont pas en reste. Leur génocide semble programmé. Ainsi que leur consommation ritualisée. Argument des drouadlommistes : c’est la misère et, surtout, la famine qui les poussent à cette folie.
C’est cela, soutenons-les.
Par contre, comme chacun le sait, ça n’est ni la misère ni la famine qui ont poussé le parti national-socialiste au devant de la scène politique.
La connerie crasseuse est tout de même épuisante. Et la fatigue devient massive et éprouvante lorsqu’on devine la connerie même chez des gens cultivés et sensés faire preuve de discernement. La charge aveugle du dénommé Zak et du sirupeux Radek contre Nietzsche en est un fulgurant exemple. Cette incapacité due à la crispation, à faire preuve d’abstraction, d’esprit de synthèse et de réflexion digne de ce nom, dès que les postulats rencontrés sortent du giron de leurs certitudes.

22:58 Publié dans Humeurs Littéraires | Lien permanent | Commentaires (7) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Commentaires

Tiens, votre flèche à l'endroit des défenseurs des drouadlomme m'amène me demander s'il n'y pas pas un parallèle possible à faire avec les promoteurs du syndicalisme, lui aussi pourfendu de nos jours. Dans le cas du second, je lui reconnais des dérives de type quasi "corporatiste" (je ne trouve pas de meilleur terme pour exprimer mon idée) et sa trahison de l'esprit qui l'animait (par ex., laisser tomber les nouveaux employés quant à une réduction de leurs droits et bénéfices à l'avantage de ceux des anciens lors de négociations) mais, pour autant, je ne vois guère ce qui peut exister de mieux pour contrer le pouvoir des employeurs et l'exploitation des employés.

Par exemple, je me souviens que les conventions donnaient parfois lieu à quelques aberrations : ainsi un employé archi-délinquant pouvait-il bénéficier d'une amnistie empêchant son congédiement alors qu'il l'aurait véritablement mérité. Mais peut-être que, dans notre monde si humain trop humain, la solidarité devait souffrir de cet abus-là plutôt que de voir livrée à l'appétit vorace et destructeur des tout-puissants la masse travailleuse ?

Alors je ne suis pas très au fait de ce qui est fondamentalement reproché aux droits de l'homme, mais je ne vois guère ce qu'on peut offrir de mieux. À l'époque où j'ai été syndiquée, je discutais parfois d'une réforme de certaines clauses des conventions, sans trouver beaucoup d'oreilles qui ne s'en gaussent pas, mis j'ai plus tard eu à bosser dans des boîtes sans syndicat, et là, franchement, c'était voisin de la jungle...

Enfin, au sujet de Zak et Radek, il me semble que vous leur faites pas mal de promotion, tout de même... non ?

Écrit par : sandgirl | 15/08/2009

Les droits de l'homme ont mis le nombril de l'homme au centre de tout. Résultat ? L'Homme ne lève plus la tête. De plus, on n'a pas fait la promotion des Devoirs de l'Homme qui devraient, à mon humble avis, être tout aussi considérables que ces Droits.

Écrit par : Nebo | 15/08/2009

On est bien d'accord quant aux devoirs, mais je ne vois guère comment ceux-là avanceront plus ou mieux si les droits de l'homme sont abattus. Si ceux-là ont été instaurés, c'est bien un peu aussi parce que les devoirs n'étaient pas tout à fait accomplis ...si ?

Écrit par : sandgirl | 15/08/2009

Peut-être parce que les droits se gagnent lorsqu'on accompli ses devoirs. Là ce serait Justice et Equité. Mais c'est de la théorie de nos jours puisque le simple fait de naître sur le sol français fait d'un individu automatiquement un français alors qu'il n'hérite pas systématiquement d'une Histoire nationale, de sa Langue et de ses Coutumes, si ses parents sont étrangers et que la France, pour faire court, ils s'en foutent, ne souhaitant juste que puiser les ressources sociales que la vache à lait offre. C'est un exemple, n'est-ce pas ?, quant à ce que font les Droits de l'Homme avant même que certains Devoirs ne soient évoqués. Des droits nationaux, pour commencer, ne devraient pas s'obtenir par un claquement de doigt, ils devraient s'hériter ou se mériter. Il est exclu, si vous me recevez chez vous, sous votre toit, que j'aie automatiquement les mêmes droits que vous, ou votre conjoint, vos enfants, votre père, votre mère, votre fratrie. Normal, non ? Mais c'est parce que cette hiérarchisation a disparue que l'Occident ne sait plus qui il est.

Écrit par : Nebo | 15/08/2009

Nebo, on a en effet manqué en ne reliant pas les devoirs à l'exercice des droits, mais ça vaut pour tout le monde, pas seulement pour les immigrants. Vous n'avez jamais observé que vos bons compatriotes aussi pouvaient ne pas assumer ce qu'ils devraient ? À moins qu'à ceux-là vous n'en accordiez le droit ?

Écrit par : sandgirl | 24/08/2009

Oui, Sandgirl, cela tient surtout pour les habitants de souche de ce pays qui défendent tout le monde, n'importe comment et participe cruellement à leur manque de devoir vis-à-vis de la Nation qui les a vu naître et les a éduqués, contribuant progressivement à sa... disparition.

Mais vous me direz, c'est logique, ces utopistes sont internationalistes, aussi il se foutent bien de savoir ce qu'une Nation peut vouloir signifier. Ils procèdent par déploiement d'idées creuses (dixit Deleuze), ces idées sont faciles à déployer, parce que creuses ! Des idées CONSISTANTES, c'est effrayant pour eux... ils crient aussitôt au "fascisme" et au "racisme"...

Remarquez, une fois que leur maison nationale sera tombée, peut-être se réveilleront-ils ? Enfin !

Écrit par : Nebo | 24/08/2009

Oui, oui, mais c'est ça, la vie, ce qui fait l'histoire, c'est le mouvement du pendule, qui se balance de gauche à droite, et la perfection de la vie est à trouver dans ce mouvement constant, pas dans le fait qu'il se tienne à gauche ou à droite, ni même au centre, et si jamais il s'arrête, alors c'est la fin.

Ciao, dear...

http://www.youtube.com/watch?v=zOWx5G76pkU

Écrit par : sandgirl | 24/08/2009

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